30 octobre 2007

Top & Flop des chroniqueurs télé

Après le célèbre Top 50, le Top des blogs Wikio ou Criteo et même le Top Chrétien (ouais ça existe, on trouve des trucs dingues dans Google hein !), j'avais moi aussi envie de lancer un Top ! Parce que je suis en train de regarder le Grand Journal sur Canal+ et qu'à chaque fois, en bon téléspectateur, je me dis : "Oh ce qu'il est marrant lui ! Quelle bonne blague ! Brillantissime !"... Parce que sur beaucoup d'autres émissions, je me dis "Mais qu'est-ce qu'il fout là cet abruti, il est mauvais, virez le ! Nom d'une pipe !"... Bah voilà, parlons en ! Lancons le Top & Flop des chroniqueurs télé ! Bon évidemment, y'a pas plus subjectif, vous serez peut-être pas d'accord avec moi, il ne tient qu'à vous de me crier votre haine au plus près du visage avec une haleine de poney malade. Ou pas.

Au Top, je donne gagnant (et de très loin) Yann Barthès. Voix-off du Petit Journal People et du Petit Journal Actu pour le Grand Journal depuis 2004, il montre enfin sa bouille et présente avec succès ces mêmes chroniques quotidiennes depuis septembre dernier. Je trouve le ton très marrant, la façon de monter le journal, de le tourner en dérision et le rythme du tout excellents. Pas plus tard que ce soir on a eu droit à un mix interview Françoise de Panafieu / clip de Catherine Lara, la faute à une coupe de cheveux trop rock'n'roll ;-) Bref, comme dirait un blogueur australien : j'adore, j'adhère. Vient ensuite Jean-Luc Lemoine avec sa rubrique du Médiateur aux côtés de Ruquier dans On n'est pas couchés (France 2). L'idée est originale, la façon de faire est très marrante, c'est sans nul doute la meilleure rubrique du talk-show qui a parfois tendance à s'enliser. Enfin Stéphane Guillon, tout d'abord tireur de portrait pour 20h10 pétantes, puis pour le Grand Journal, il fait une chronique actu chaque samedi chez Ardisson sur Canal+. On aime ou on déteste, moi j'ai toujours aimé ce ton impertinent, cet humour noir, cette fausse méchanceté qui malmenait les invités. La rubrique est un peu moins bonne dans Salut les terriens, mais bon...

Du côté des Flops, je nomme Pierre Ménès ! Chroniqueur depuis la rentrée pour Fogiel dans T'empêches tout le monde de dormir (M6) alors qu'il est journaliste sportif, il est tout simplement mauvais. Rien de marrant, rien de pertinent, on ne sait même pas quand est terminée sa rubrique et même le réalisateur n'hésite pas à l'entrecouper de pub. On dirait qu'ils ont voulu remplacer Guy Carlier par un autre gros, sauf que Carlier lui avait une bonne plume et de la répartie. Tant qu'on parle de l'émission de Fogiel, voilà mon second Flop : Armelle ! Bah j'ai beau cherché, je ne vois pas ce qui est drôle. Ces sketches sont nazes, le texte est naze et elle n'est pas foutue de retenir trois lignes. Son côté nunuche ne suffit pas à rendre sa prestation comique. Bref, c'est nul. A la troisième place des Flops, Jonathan Lambert ! Chaque samedi, il se met dans la peau d'un faux ancien ami d'un invité, je crois que c'est censé être marrant... sauf que j'accroche pas. Je me rappelle en particulier d'un sketch où il jouait un nordiste obèse, avec un accent horrible même Ch'ti, j'avais trouvé ça de très bon goût ! Il est peut-être drôle dans son one-man show ou dans d'autres sketches mais là je le trouve nul. J'aurais jamais cru dire ça un jour mais... Rendez nous Florence Floresti !

27 octobre 2007

Ouverture d'un "Café Jeux" à Lille


Je viens de tomber sur un article dans Lille Magazine (n°45, Octobre 2007) qui nous annonce l'ouverture depuis le 18 septembre dernier d'un "Café Jeux" intitulé Au Donjon au 206 Rue Colbert à Lille ! Le concept : des jeux de société originaux et novateurs, de l'ambiance, des cocktails sans alcool... un café d'un nouveau type dédié au jeu. Des rendez-vous réguliers sont proposés en permance et des évènements viennent ponctuer l'année (le prochain a lieu le mercredi 31 octobre pour Halloween).

J'avais lancé il y a quelques années avec des amis une association de jeux qui organisait de temps en temps des soirées jeux, des murder party et autres évènements ludiques. Je retrouve d'ailleurs pas mal de nos jeux dans la ludothèque du Donjon ! Quand nous avions encore le temps de nous en occuper, nous arrivions à réunir un petit groupe chaque mois pour tester les dernières nouveautés et à monter des animations pour toutes les occasions possibles. Chacun partant vers d'autres horizons, l'association n'organise désormais plus que quelques évènements par an, alors je suis particulièrement enthousiaste en voyant qu'Aurore et Nadège (les tenancières du café jeux) ont réussi à concrétiser leur passion et à monter un tel endroit.



Ce n'est cependant pas la première initiative en matière de jeux car l'association Chti'Ludo organise déjà des soirées-jeux ponctuelles et je crois savoir que l'Oxford Café accueille aussi de temps à autres des joueurs qui se retrouvent par l'intermédiaire de LilleForum. J'avais néanmoins délaissé les soirées Chti'Ludo trouvant que la ludothèque proposée chaque mois était assez pauvre et ne se renouvelait pas suffisamment (d'autant plus au vue de la PAF demandée).

Par contre le concept "Café Jeux" permanent, c'est une première à Lille ! L'endroit est ouvert 5 jours par semaine : mercredi et jeudi (de 14h à 22h), vendredi et samedi (de 14h à minuit) et même le dimanche (de 14h à 20h) pour ceux qui préfèrent jouer entre amis plutôt que de larver devant Rick Hunter (comment ça ? ça passe plus ?!). C'est à Lille Vauban, au 206 Rue Colbert, tout près du métro Port de Lille. Je risque fort d'aller y faire un tour prochainement et d'essayer d'embrigader des amis, d'autant que ça n'est pas bien loin de chez moi. Encore bravo pour ce projet original et longue vie au café "Au Donjon".

24 octobre 2007

99 Francs, bon rapport qualité/prix


Pas encore eu le temps de vous en parler mais je suis bien allé voir 99 Francs (de Jan Kounen, avec Jean Dujardin et Jocelyn Quivrin), c'est typiquement le film que vous allez adorer ou détester... Eh bien moi j'ai trouvé ça tout simplement génial ! C'est une histoire que beaucoup d'entre vous ont déjà lue : "l'histoire d'Octave, jeune concepteur-rédacteur dans une agence de pub parisienne, fortement blasé par les coulisses peu recommandables de son métier, qui va tout mettre en oeuvre pour se faire licencier". Le film reste fidèle au best-seller de Frédéric Beigbeder et ne déroutera pas les fans. Rien à redire sur l'adaption que l'auteur a fait lui-même et on est même très heureux de retrouver à plusieurs reprises Beigbeder dans le film. Les clins d'oeil sont très drôles et bien trouvés (ça permet de se rendre compte que la ressemblance Beigbeder/Dujardin est frappante).

La réalisation est rythmée, le style très chargé visuellement. On pourrait détester ce patchwork déjanté d'images et de sons, se perdre dans ce joyeux bordel en apparence sans queue ni tête et pourtant j'ai adoré ! C'est bourré d'effets de style inventifs, de trouvailles visuelles (parfois pompées sur Tarantino mais bon...) utilisées dans la pub, ici appliquées au cinéma avec succès. On a d'autant plus l'impression d'être imergé dans le sujet que le film est construit en partie comme une enfilade de publicités. Comme toute bonne pub, la musique a été choisie avec soin et donne encore plus d'envergure au tout. La réalisation reflète bien le côté trash, cynique et déstructuré du bouquin. En bref, que ce soit dans le fond ou dans la forme, on est pris dans l'engenage et on s'immerge dans le milieu de la pub pour 1h40.

Ca a beau être marrant par moment (c'est d'ailleurs ce que la bande annonce met en avant), c'est loin d'être une comédie, c'est peut-être ce qui a deçu les aficionados de Jean Dujardin qui pensaient le retrouver dans un rôle comique. C'est avant tout une satire du monde la pub et la moindre des choses que l'on puisse dire c'est que Beigbeder, et à son tour Kounen, n'a pas fait dans la dentelle. Dujardin est excellent dans son rôle, juste parfait, on croirait avoir Beigbeder devant soi. A voir absolument, qu'on ait lu ou pas le bouquin.

21 octobre 2007

Happy Birthday Xhystos !


En fait c'est plutôt un non-anniversaire vu que ça tombait hier mais que je l'ai oublié. Oups. Donc... Le 20 octobre 2005 je lancais mon blog pour passer le temps, pour suivre cette mode, pour tenter l'aventure sans grande espérance tant la blogosphère était déjà une jungle. Je réféchissais à un nom et je décidais sur un coup de tête de l'appeler "Des nouvelles de Xhystos ?" en référence à cette Cité Obscure imaginée par François Schuiten & Benoît Peeters, une façon de marquer mon attirance pour l'univers Steampunk et l'Art Nouveau, de rendre hommage implicitement à Victor Horta et d'envisager ce blog comme un rapporteur de nouvelles d'un minuscule univers qui est le mien. Depuis, la ligne éditoriale n'a jamais été aussi floue et le seul sujet qui revient régulièrement c'est ma ville : Lille. Le titre du blog est pourtant resté inchangé, c'est marrant de se dire que peu de monde sait ce qu'il signifie réellement.

Deux ans plus tard, Xhystos continue son petit bout de chemin et regroupe 540 articles, j'écris avec plus ou moins d'assiduité, des lecteurs sont passés, d'autres sont restés, une petite communauté fort sympathique s'est formée. Au jour d'aujourd'hui, Xhystos a reçu 85000 visites et attire en moyenne entre 200 et 250 visiteurs quotidiennement. Et grande surprise le mois dernier : je suis rentré dans le Top 500 Criteo de septembre, à la 359ème place ! Je viens de voir aussi que j'étais 2215ème dans le Top blogs Wikio, bon... Y'a encore un petit peu de boulot pour arriver dans le Top 3 :-|

Parce qu'on ne va pas s'arrêter là et que l'aventure continue, j'ai besoin de vous ! J'ai besoin de savoir quels types d'articles vous ont intéressé le plus ? J'ai beau avoir un indicateur en voyant le nombre de commentaires sur un article, ça ne va pas forcément dire qu'il n'a pas été lu... Quels sujets/domaines aimeriez vous voir traités ? Qu'est-ce que vous aimez dans Xhystos ? Qu'est-ce que qui ne vous plaît pas, aussi bien dans la forme (design du blog, outils proposés) que dans le fond (ligne éditoriale) ? Je ne dis pas que je pourrais répondre à tout mais ça m'intéresse de savoir ce que mes lecteurs aiment et de corriger ce qui ne va pas dans la mesure du possible. Enfin bref, comme ils disent les djeun's impétueux des Skyblogs : lachez vos com' !

17 octobre 2007

100% Sarkozy, ça le fait grave !


Y'a quand même des choses qui me sidérent... Le nouveau Président fait de la politique 100% VIP, fait passer des mesures qui ne profiteront qu'aux catégories les plus riches de la population et qui vont coûter horriblement cher pour un résultat très hypothétique. Le gouvernement lance des projets de loi sur l'immigration qui font tout simplement honte à la France, prend comme bouc-émissaire les immigrés et les présente comme responsable de tous les maux du pays (ça ressemble étrangement à une vieille technique testée en Allemagne)... La situation actuelle n'est biensûr pas le résultat des erreurs du gouvernement ou d'une crise économique générale... Non non, tout est de la faute des immigrés qui fuient leur pays de peur de se faire tuer, c'est eux les responsables de tout ce qui nous arrive ! Vous saviez pas ?! Tout ira beaucoup mieux quand les frontières seront refermées et que les murailles seront reconstruites !

Et de quoi parle t'on dans tous les médias aujourd'hui ? Du divorce de Nicolas et Cécilia Sarkozy ! Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ?! Tout le monde sait qu'ils n'étaient plus ensemble depuis bien longtemps et faisaient juste bonne figure pour les photos ! Et même si ça avait été une surprise, on s'en fout ! Je commence vraiment à en avoir raz-le-bol de cette "politique people", de ce culte du chef, de cette médiatisation. On focalise notre attention sur la réforme des régimes spéciaux qui ne concernent qu'une partie infime de la population, et pendant ce temps là on commence à supprimer petit à petit les avantages sociaux des classes moyennes. On nous bassine avec la lettre de Guy Môquet et on impose sa lecture à l'école parce le petit chef a trouvé que ça serait bien... On commence les titres au JT avec le bourelet de Nicolas Sarkozy mais on se garde bien de reparler de la TVA sociale ! On fait un foin parce qu'une Secrétaire d'Etat a dit - et a bien fait de dire - "dégueulasse" au sujet des tests ADN ! Mais c'est quoi ce bordel ?!

On embauche au gouvernement des hommes de gauche et on poursuit une politique de droite, tu parles d'une ouverture ! On embauche une arabe et une black pour pas être traité de raciste et on hésite pas à écrire une loi pour empêcher les sans-papiers d'accèder aux foyers d'urgence (eh oui y'avait ça dans le joli projet de ce bon vieux Thierry Mariani qui a oublié ses origines de fils d'immigré). Il paraît que Nicolas Sarkozy cherche activement une chinoise célèbre à mettre dans le gouvernement pour compléter sa pub Benetton... Loin de moi l'idée d'être contre la diversité dans le gouvernement mais faut bien reconnaître que Rachida Dati ou Rama Yade sont plus là pour leur couleur de peau que pour leurs compétences. Voilà l'impression que j'ai : tout dans la forme, parce que le fond n'est pas bien reluisant. Tout ça en quelques mois, j'ose pas imaginer où on en sera dans 5 ans...

16 octobre 2007

Oktoberfest ist Wunderbar

Début de la nouvelle mission. Découverte du contexte, du client, des collègues, du boulot. But du jeu ? Mettre en place de nouvelles applications en se basant bien entendu sur l'architecture prévue à cet effet. Logique, du moins en principe. Sauf que cette architecture c'est de la merde. Ouep, c'est pas un secret, toute l'équipe en est consciente et au bout de cinq minutes je l'avais aussi compris. Il n'y a rien de standard, on utilise des technologies très puissantes mais on les exploite à peine. C'est un peu comme regarder un film Super8 sur un écran LCD 102cm... Ou conduire une Golf GTI qui n'aurait plus qu'une vitesse... On fait compliqué là où on peut faire simple, on multiplie les bidouilles qui ne servent à rien, sinon rassurer un client qui s'y connaît autant en génie logiciel que moi en tauromachie. Euh ? On serait pas parti un peu en live là ?! Ah si complétement ! Mais le client veut ça, c'est lui qui paye, il a ce qu'il veut : le client est roi (Règle n°1 : le client est souvent un peu con, en plus d'être roi).

C'est le genre de truc qui arrive souvent : on fait appel à vous parce que l'informatique c'est votre métier et non celui du client (Règle n°2 : le client sait que c'est vous l'expert quand il vous engage), puis on présente une architecture la plus propre et naturelle possible, ce qui n'est finalement pas si difficile puisque des pattern font légion, et voilà que le client vous casse tout pour pondre une grosse bouse que le moindre élève de DUT aurait envie de foutre en l'air (Règle n°3 : le client oublie qu'il n'y connaît rien). Alors on est pris d'une envie de vomir, on essaye de le raisonner, de lui dire que non ça se fait pas... Que non seulement c'est pas correct d'un point de vue conceptuel, que ses bidouilles sont inutiles mais qu'en plus, ça va prendre deux fois plus de temps à développer... Les charges vont augmenter, il finira par le payer de sa poche : peu importe (Règle n°4 : le client a de la thune à claquer pour des conneries, jamais pour ce qui est important) ! Alors vous ravalez votre salive, vous mettez de côté vos cinq années d'études et votre expérience, et rentrez dans le moule.

Mais ça n'est pas évident de faire de la merde quand on a été appris à faire les choses bien, ça fait mal à la tête au début, ça fait fuir la motivation. Il faut dépasser ça, faire avec, et au mieux essayer de faire changer d'avis le client petit à petit. Lui ré-expliquer ce qu'est une architecture N-tiers et pourquoi TOUT LE MONDE utilise ça. Lui prouver que la petite boîte qui a pondu ces technologies (Microsoft ou quelque chose comme ça...) a quelques références pour elle. Et parfois, miracle, il finit par comprendre que si c'est votre métier, c'est "peut-être" parce que vous y connaissez plus que lui, qui sait ?

14 octobre 2007

Dexter, Betty, Bree et les autres...


Si vous aussi vous suivez les séries américaines en VOST, vous devez savoir qu'elles ont reprises depuis peu. Parce que j'ai du mal à me contenter de Plus belle la vie ou parce que TF1 nous prend pour des cons en diffusant ni plus ni moins que six épidodes des Experts par semaine, j'ai repris mes soirées Dexter, Desesperate Housewives, Heroes, Prison Break, Ugly Betty, Grey's Anatomy et Weeds. Reste à savoir si la suite est aussi bien, quel goût laisse les premiers épisodes des nouvelles saisons ? Petit tour d'horizon...
  • Dexter (Saison 2) : La première saison était tout simplement bluffante et prenante, la suite s'annonce du même niveau ! L'ambiance sombre est toujours là, les touches d'humour noir aussi, l'intrigue est très vite relancée : à voir absolument !
  • Desesperate Housewives (Saison 4) : S'il y a bien une série qui a le don de nous laisser sur notre faim lors du dernier épisode, c'est bien celle là. La fin de la saison 3 laisse présager plusieurs intrigues et finit de façon assez dramatique, la saison 4 reprend le rythme aussitôt et nous replonge la tête la première dans les petites histoires de Wisteria Lane. Une fois de plus, Desesperate Housewives a le don de nous captiver.
  • Heroes (Saison 2) : Autant j'avais aimé la première saison, autant j'ai du mal à accrocher sur cette suite... Ca a du mal à se lancer, ça part dans tous les sens, il n'y a plus vraiment de fil directeur... Ca ressemble au début de la première saison, espérons que tout cela se mette en place parce que les trois premiers épisodes sont assez ennuyeux.
  • Ugly Betty (Saison 1) : Bon d'accord ça date un peu mais je n'ai commencé à regarder que récemment et c'est juste génial ! C'est hilarant, les personnages sont attachants, l'histoire prenante, on ne s'ennuie pas une seconde en suivant les aventures de Betty, assistante du rédacteur en chef de Mode. PS : Ca n'a absolument rien à voir avec ce soap niais qu'est Le destin de Lisa.
  • Prison Break (Saison 3) : Une saison 3 était elle judicieuse ? Apparemment non. Tout aurait très bien pu se finir en deux saisons, l'histoire était bouclée après un suspense insoutenable et une mise en scène musclée. Eh bien non, on prend les mêmes et on recommence dans une autre prison, original non ? J'en suis à quatre épisodes, ça n'a rien de bien passionnant pour l'instant, c'est juste de la surenchère dans la violence, une saison de plus pour faire du fric...
  • Weeds (Saison 3) : Toujours aussi déjantée, Weeds reprend avec les mêmes ingrédients. C'est un joyeux bordel dans lequel une mère de famille devient dealer pour faire vivre sa famille. Sauf qu'entre temps le dealer se transforme en entrepreneur, et finit par embrigader toute sa famille dans ce petit commerce...
  • Grey's Anatomy (Saison 4) : Rien de bien nouveau, c'est toujours un peu la même histoire mais c'est agréable à suivre. Rien de révolutionnaire dans cette nouvelle saison, comme d'habitude avec Meredith Grey on avance, on recule... Comment veux-tu ? Comment veux-tu ?

09 octobre 2007

Société de Cons(ommation)


Remplir ses oreilles avec les écouteurs blancs d'un iPod parce qu'Apple est revenu à la mode plutôt que d'avoir fait faillite, porter des Schmoove même si c'est moche juste parce que tout le monde en achète (et sans savoir comment ça se prononce), s'extasier sur les nouveaux coloris de Converse alors que le modèle demeure finalement inchangé depuis 1919, succomber à la folie des stickers muraux même si ce n'est ni plus ni moins que des autocollants vendus plusieurs dizaines d'euros, baver devant une Mini Cooper vendue horriblement cher... Le marketing a ceci d'extraordinaire qu'il parvient à nous vendre tout et n'importe quoi, plus c'est gros plus ça marche, moins j'en ai besoin plus j'en veux.

C'est ainsi qu'en ce moment je m'intéresse à cette nouvelle machine à café : la Dolce Gusto. Ce qui est très con vu que j'ai déjà une machine à café (j'avais à l'époque succomber au slogan "Une cafetière Senseo !") et qui plus est : je n'aime pas le café. Ouep. Je vous avais prévenu : c'est très con. Ah oui mais j'aime les cappuccino et les chocolats ! Dans ce cas, ça devient un achat vital. Je veux aussi un écran LCD, alors que j'ai déjà deux télés pour 50m²... Pourquoi donc ?! Pour aller avec la nouvelle Playstation 3 biensûr ! J'achète une console hors de prix et ça génère un autre besoin, c'est super bien trouvé non ? Et le mieux c'est que je sais que c'est con, je sais que je me fais manipuler... C'est pour cela que je résiste quelques temps mais au final, je finirai bien par céder, comme tout le monde. Et ce radio-réveil luminothérapie ?! Ca a l'air vachement bien comme concept, c'est sûr que la vie sera plus belle avec ça dans ma chambre ! Je me demande bien comment faisaient les gens avant cette découverte ? J'en veux un ! Et je vous parle même pas des meubles IKEA que l'on s'empresse d'acheter alors que beaucoup ne sont que des rééditions ou le même produit dans une autre couleur...

Enfin voilà, cet article n'a aucun intérêt et ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes... Je me rend juste compte naïvement que la publicité finit toujours par m'influencer, que je le veuille ou non, que je m'en rende compte ou non. C'est peut-être aussi ma façon de vous rappeller que le très attendu film 99 Francs (de Jean Kounen, adapté du best-seller de Frédéric Beigbeder) est sorti depuis le 26 septembre, que je me suis juré de le voir et que ça sera certainement pour ce week-end à l'UGC. J'avais aimé le livre et les critiques semblent assez bonnes. Par contre inutile de gacher de l'argent dans la suite, "Au secours pardon", c'est vraiment une merde finie ce bouquin.

05 octobre 2007

Galeries Lafayette de Lille


En bon lillois qui se respecte je suis allé faire un tour (bon allez, deux tours... j'avoue) au non-évènement de la rentrée, le truc qu'on nous vend depuis des mois et où on s'est tous entassés comme des moutons dès l'ouverture le 28 septembre dernier : les Galeries Lafayette. Pour ceux qui vivent dans une grotte, je résume : un investissement de 16 millions d'euros, un emplacement de premier choix dans la rue la plus commerçante et fréquentée de Lille (soit la quatrième artère la plus juteuse de France) avec 80000 passants par jour, six mois de travaux, 450 emplois créés, 450 marques... Tout ça sur 10500 m² de surface de vente sur 3 niveaux, auxquels s'ajoutent 6 autres magasins : Adidas, Bershka, Pull and Bear, Darty, La grande récré, Grand Optical et un parking souterrain de 570 places en plein centre pour former ce nouvel Espace 31 Rue de Béthune.

Alors déjà question architecture, j'aime assez, faut bien avouer que le hall a sacrément de la gueule et que le coup de l'écran géant déstructuré c'est bien trouvé pour attirer le chaland. Le tout ouvert sur la Rue de Béthune tout juste repavée, les lillois ont regagné une rue piétonne digne de ce nom. La décoration intérieure est sympa aussi, c'est plus recherché que le Printemps, même une fois rénové. Question façade, forcément c'était pas bien difficile de faire mieux que cette horrible blockhaus qu'est le Printemps. On notera la façade de briques et de pierre à l'entrée du magasin qui rappelle au client qu'il est bien en Flandres et non Boulevard Haussmann. Pour le peu que j'y suis allé, les vendeurs m'ont semblé assez pesants, espérons qu'ils se calment avec le temps car si certaines personnes aiment avoir un vendeur au garde à vous pour les aider à constituer leur garde-robes (ils appellent ça un "personal shopper"), j'avoue que ça me rebute plus qu'autre chose.

Au niveau des produits, c'est on ne peut plus classique : parfums, cosmétiques et petites culottes au rez-de-chaussée, habillement femmes à l'étage, habillement hommes et enfants au second. La part belle est donc faite aux demoiselles et on retrouve en grande partie les mêmes marques qu'au Printemps... Quel intérêt me direz vous ? Euh... Je sais pas trop... Les Galeries Lafayette précisent tout de même qu'une cinquantaine de marques inédites à Lille sont vendues et qu'une place est laissée aux créateurs locaux. A vous de les chercher ! Pour les hommes il y a quand même de quoi saliver devant les stands Diesel, Calvin Klein, Pepe Jeans, Hugo Boss, Energie, Kaporal, Jack & Jones, Melting Pot, Replay... Forcément c'est du haut de gamme, forcément c'est cher, donc rendez-vous au moment des soldes ou juste pour se faire plaisir. Très peu de chaussures à vendre, j'ignore si c'est un problème d'approvisionnement mais il y avait vraiment très peu de choix et c'est bien dommage. Contrairement au Printemps, il n'y a pas de rayons jouets, décoration, art de la table, épicerie... Faute de place probablement.

Petit bémol enfin : les magasins en sous-sol sont peu visibles, je doute que ça soit un emplacement intéressant et je suis près à parier que La Grande Récré ne va pas faire long feu... D'autant qu'un Jouet Club tourne déjà péniblement aux Tanneurs. C'est sûrement pour cela qu'Arc International avait préféré se retirer. En bref, une grosse machine qui devrait draîner encore plus de monde dans la Rue de Béthune et relancer la concurrence avec le Printemps, en pleine rénovation comme par hasard. Une bonne chose pour l'économie locale, pour l'emploi et pour l'attractivité de Lille. Le Directeur Général du groupe, Paul Delaourt, prévoit d'ores-et-déjà 50 millions d'euros de recettes par an pour ce nouveau magasin lillois.

03 octobre 2007

Fenêtre sur cour [Remake]


Lille a enfin retrouvé ce temps brumeux digne d'une scène de Jack l'Eventreur dans cette bonne vieille ville de Londres ! Quel plaisir de se promener sous la pluie, de se précipiter dans les bouches de métro où l'on a tout le loisir de profiter des effluves émanant des cheveux mouillés de son voisin rouquin, de ressortir sa doudoune de l'année dernière et de lutter contre les germes qui rodent autour de soi. Je n'ai pas échappé à la règle, j'ai chopé un virus. Du moins c'est ce qu'à dit mon toubib, celui qui apparemment n'a qu'un seul patient : moi. Encore une fois, je n'ai croisé personne dans la salle d'attente... Quel virus ? Je ne sais pas. Un virus, voilà le diagnostic. Mais la fée Paracétamol est passée, quatre jours de maux de têtes et une vomi-party mouvementée après, ça va un peu mieux. Et puis j'ai appris un truc, il semblerait que je sois allergique à la Codéine.

La codéine est un des alcaloïdes contenus dans le pavot somnifère (Papaver somniferum). Elle est utilisée comme antalgique et comme antitussif. Une petite fraction de la population européenne (7 à 10 %) ne possède pas l'enzyme nécessaire à la transformation hépatique de la codéine en morphine (cette enzyme est un cytochrome appelé CYP2D6). La codéine n'a donc aucun effet autre qu'indésirable sur cette population. [Source : Wikipédia]

Je dois donc faire partie de ces 10% de chanceux. J'ai pu profiter en partie du lendemain pour me reposer, j'avais pris congé pour faire réaliser des travaux dans mon appartement. Inutile de me faire remarquer que le bruit des perceuses et des marteaux n'est pas la berceuse la plus mélodieuse... Mes fenêtres ont enfin été remplacées hier, forcément le jour où mon ascenseur était en panne... Oups. Encore bravo et merci aux menuisiers pour avoir grimpé tous ces étages sans sourciller. J'ai aidé à décharger les menuiseries et je peux vous dire que c'était pas léger ! Adieu simple vitrage, adieu buée et condensation, adieu hurlements de gamins et de mecs bourrés, adieu déperdition de chaleur ! C'était les derniers gros travaux que j'avais prévus dans l'appartement...

Demain je serais à nouveau en congé, forcé mais offert gracieusement par mon patron, je vais pouvoir comater dans mon canapé, shooté au paracétamol. Tel le personnage Jeff Jeffries imaginé par Alfred Hitchcock, je pourrais tromper l'ennui en observant la cour intérieure depuis les nouvelles fenêtres de mon appartement. Je surveillerais les allées et venues de mes voisins, et peut-être viendrais-je à soupçonner un représentant de commerce d'avoir fait disparaître sa femme.

A part ça, rien de neuf, je m'habitue à ma nouvelle boîte, je m'y plais. Je n'ai pas encore de mission mais je participe à plusieurs projets internes et je répond de temps à autres à un appel d'offre, je n'ai pas le temps de m'ennuyer. L'ambiance y est sympa, les discours tenus par la direction trouvent écho en moi, ça me conforte dans mon choix. Affaire à suivre.

02 octobre 2007

Paradoxe de la crise du logement

Une fois n'est pas coutume, je vais essayer d'aborder un sujet sérieux ici : la crise du logement en ville, en France et notamment à Lille puisque c'est celle que je constate chaque jour en me balladant dans la rue. En particulier, j'essaye de comprendre un phénomène très simple : pourquoi y'a t'il autant d'immeubles de bureaux vides et pourquoi continue t'on à en construire alors qu'on manque de logements ?

C'est un fait : outre les étudiants, tout le monde a du mal à trouver à se loger sur Lille, que ce soit par pénurie d'appartements disponibles, mais surtout ou à cause des prix qui flambent (en tant que futur locataire ou futur propriétaire), les deux étant bien entendu liés. Le prix au mètre carré d'un appartement à Lille tourne souvent autour des 2500€ (ça peut monter à 3500€ dans certains quartiers !) et quand on loue, il devient difficile de dégoter un F2 correct de 50m² à moins de 600€. Les loyers ne font qu'augmenter, les appartements rapetissent, les agences immobilières sont toutes puissantes (et en profitent) et les solutions d'hébergement alternatives se développent (chambre à la ferme, habitat chez un sénior, colocation...).

Autre fait : les immeubles de bureaux poussent comme des champignons alors que l'on trouve des bureaux vides à tous les coins de rue. A Paris, on comptabilise 2,6 millions de mètres carrés de bureaux vides ! Rien que pour le quartier de la Défense, le taux de locaux non utilisés atteint aujourd'hui 10% avec 300 000 mètres carrés disponibles. On estime qu'un marché des bureaux est en équilibre lorsqu'il présente un taux d'inoccupation de 6 à 7 %. Des tours entières et neuves sont actuellement vides. Je n'ai pas les chiffres pour la ville de Lille mais il suffit de se regarder autour de soi pour se rendre compte que de nombreux locaux demeurent inoccupés (Atrium, Rue Nationale, Euralille, Avenue de la République...) et que l'on continue de construire à tour de bras des immeubles de verre. On notera tout de même que la Communauté Urbaine de Lille prend les devants avec Euralille 2 et mène un projet mixant bureaux, loisirs et logements à Romarin notamment.

Tentative d'explication : l'organisation urbaine est régie par la rente du sol (seul bien non reproductible) et sa mise en valeur au détriment d'autres équilibres économiques ou sociaux. C'est le résultat du jeu de l'offre et de la demande en centre-ville où l'habitant, même richissime, ne peut plus rivaliser avec des groupements économiques au potentiel d'investissement incomparable et devant lequel l'Etat est presque impuissant. On choisit donc ce que l'on met sur un terrain en fonction de son potentiel de rentabilité (à la location ou à la vente) par rapport au prix du foncier, et il se trouve que les bureaux, même vides, rapportent plus des logements. Pourquoi ? À partir de 1987, au moment du krach boursier, l'immobilier de bureaux est devenu une valeur refuge pour les capitaux entraînant un nouveau cycle de surproduction. Aujourd'hui c'est un objet de spéculation qui permet de faire fructifier un placement de capitaux. Et ça n'est pas près de changer quand on sait que les loyers des bureaux haut de gamme en Europe ont augmenté en moyenne de 8,9 % entre 2006 et 2007 !