Dans la série « la semaine d’un jeune cadre dynamique et frigorifié à Roubaix » : mardi. Ce midi, pour faire original, je suis allé déjeuner chez Casino (saucisse et haricots verts, eh oui même pas une seule frite, le wok d’hier m’avait gavé), puis j’ai cherché un cadeau pour l’anniversaire d’un ami… le problème c’est que je suis vraiment très mauvais pour avoir des idées cadeaux ! Pour vous dire y’en a même un à qui j’offrais des tours de CD vierges pour son anniversaire, faute d’avoir une idée sympa et puis en même temps je savais que ça lui serait utile ça au moins. De toute façon c’est extrêmement délicat d’offrir quelque chose, je prend mon exemple : vous ne pouvez pas m’offrir des fringues (je suis super difficile et je n’achète rien sans essayer), vous ne pouvez pas m’offrir de CD ou DVD (faudrait déjà connaître mes goûts, que je ne l’ai pas déjà acheté ou téléchargé), idem pour les livres (c’est assez ciblé, seuls mes amis proches savent ce que j’aime et encore faut-il m’acheter l’album qu’il me manque et non un en double… enfin ça s’échange), pour tout ce qui est décoration c’est difficile (j’ai des goûts un peu bizarres et très maniaque, je peux attendre deux mois pour avoir l’objet qui manque à telle place)…
Enfin bref, c’était pas gagné ! Je suis donc passé au Furet et je me suis rendu compte qu’un bouquin… c’était certainement le plus risqué ; je suis passé chez Soho et je me suis dit que c’était vraiment des débilités ; je suis ensuite allé chez Célio et il s’avère que je ne connais pas sa taille… on oublie donc les fringues et je me rabat sur une écharpe mais je ne trouve pas mon (son) bonheur ! Je finis donc chez H&M, j’y trouve une jolie écharpe rayée et une ceinture jaune pétant qui lui plaira certainement (j’y peux rien s’il adore le jaune moi !). Le plus simple en fait c’est de se promener avec quelqu’un qui vous fait en passant devant une vitrine « Oh ça j’aime beaucoup » et hop vous savez quoi lui acheter ! Ou alors il faudrait faire une shopping liste mais ça fait vraiment institutionnalisé et on perd un peu la spontanéité et l’heureuse surprise (ou dégoût) à la découverte d’un présent.
Reste la solution préconisée par un ami : la fabrication du cadeau si vous vous sentez l’âme d’un bricoleur (oh le beau dérouleur à essuie-tout), d’un tricoteur (« je m’disais justement qu’il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles »), d’un cuisinier (oh les succulents cookies), d’un artiste (oh le joli cendrier en pâte à sel peint à la main)… Ca coûte moins cher, ça vient du cœur, c’est une pièce unique mais rappelez vous qu’on doit garder un cadeau (sauf pour Fabien qui a une dérogation) alors ne refilez pas un fardeau trop lourd à vos amis. Le cadeau étant acheté (je préfère faire deux petits cadeaux qu’un gros, c’est plus sympa et au moins si l’un des deux plaît pas, il reste l’autre… mais si aucun des deux ne plaît il serait sûrement bon de vous demander si vous connaissez suffisamment cette personne pour être son ami et donc lui offrir des jolis paquets), je retourne au bureau en marchant sous une fine neige, un heureux évènement me rend l’âme joyeuse… je me dit que c’est un moment idéal. Ce genre de moment où l’atmosphère, l’ambiance, votre humeur et la musique qui vous entoure sont en harmonie et rendre cet instant agréable.
Devant moi un couple s’arrête, la maman s’approche de la poussette pour emmitoufler son bébé tout en lui disant « Regarde, c’est de la neige, c’est la première fois que tu en vois, c’est beau hein ? » : c’est une belle scène, les premiers flocons de neige d’un enfant c’est magique, je trouve ça mignon… jusqu’au moment où le mari jusque là silencieux intervient en lançant un « Grouille toi, i caille, jeun’ai rien à fout’ deut’neige ! » avec un bel et fort accent du nord. Décidément, la magie de Noël serait elle repartie aussi vite qu’elle est venue ?
Dans la série « la semaine d’un jeune cadre dynamique et frigorifié à Roubaix » : mercredi. Matinée bien productive, oh miracle une collègue me fait la conversation et se révèle gentille alors qu’à priori elle avait l’air austère (un miracle de Noyel ?). Comme bien souvent, je mange des pâtes Carbonara au Casino… avec trois de mes anciens collègues de l’autre service. Je repasse au Furet et je constate avec regret qu’il n’y a aucun livre sur Victor Horta ou Hector Guimard alors qu’il y en a au moins trois sur Le Corbusier (je précise que je ne suis pas réceptif à son travail au cas où vous ne l’auriez pas compris). Je feuillette un superbe livre sur les architectes contemporains, il y a des photos magnifiques… 29,99 euros… il faut que je trouve un moyen de me le faire offrir ;-)
Je trouve également un joli bouquin sur les couleurs (j’aimerai bien trouver un livre parlant de la signification et de l’harmonisation des couleurs, Fabien m’avait parlé de ça, il faut qu’il pense en lisant ceci à me laisser la référence) et le design (avec Stark écrit en gros dessus), ça m’a l’air tout à fait intéressant… mais je n’ai pas le temps d’en lire plus, il me faudra revenir… en même temps j’ai que ça à faire ! L’après-midi se passe tranquillement, j’avance d’autant mieux dans mon travail qu’il y a peu de gens à leur poste en Noël et la nouvelle année à part les nouveaux embauchés qui comme moi n’ont pas de congés.
Enfin bref, c’était pas gagné ! Je suis donc passé au Furet et je me suis rendu compte qu’un bouquin… c’était certainement le plus risqué ; je suis passé chez Soho et je me suis dit que c’était vraiment des débilités ; je suis ensuite allé chez Célio et il s’avère que je ne connais pas sa taille… on oublie donc les fringues et je me rabat sur une écharpe mais je ne trouve pas mon (son) bonheur ! Je finis donc chez H&M, j’y trouve une jolie écharpe rayée et une ceinture jaune pétant qui lui plaira certainement (j’y peux rien s’il adore le jaune moi !). Le plus simple en fait c’est de se promener avec quelqu’un qui vous fait en passant devant une vitrine « Oh ça j’aime beaucoup » et hop vous savez quoi lui acheter ! Ou alors il faudrait faire une shopping liste mais ça fait vraiment institutionnalisé et on perd un peu la spontanéité et l’heureuse surprise (ou dégoût) à la découverte d’un présent.
Reste la solution préconisée par un ami : la fabrication du cadeau si vous vous sentez l’âme d’un bricoleur (oh le beau dérouleur à essuie-tout), d’un tricoteur (« je m’disais justement qu’il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles »), d’un cuisinier (oh les succulents cookies), d’un artiste (oh le joli cendrier en pâte à sel peint à la main)… Ca coûte moins cher, ça vient du cœur, c’est une pièce unique mais rappelez vous qu’on doit garder un cadeau (sauf pour Fabien qui a une dérogation) alors ne refilez pas un fardeau trop lourd à vos amis. Le cadeau étant acheté (je préfère faire deux petits cadeaux qu’un gros, c’est plus sympa et au moins si l’un des deux plaît pas, il reste l’autre… mais si aucun des deux ne plaît il serait sûrement bon de vous demander si vous connaissez suffisamment cette personne pour être son ami et donc lui offrir des jolis paquets), je retourne au bureau en marchant sous une fine neige, un heureux évènement me rend l’âme joyeuse… je me dit que c’est un moment idéal. Ce genre de moment où l’atmosphère, l’ambiance, votre humeur et la musique qui vous entoure sont en harmonie et rendre cet instant agréable.
Devant moi un couple s’arrête, la maman s’approche de la poussette pour emmitoufler son bébé tout en lui disant « Regarde, c’est de la neige, c’est la première fois que tu en vois, c’est beau hein ? » : c’est une belle scène, les premiers flocons de neige d’un enfant c’est magique, je trouve ça mignon… jusqu’au moment où le mari jusque là silencieux intervient en lançant un « Grouille toi, i caille, jeun’ai rien à fout’ deut’neige ! » avec un bel et fort accent du nord. Décidément, la magie de Noël serait elle repartie aussi vite qu’elle est venue ?
Dans la série « la semaine d’un jeune cadre dynamique et frigorifié à Roubaix » : mercredi. Matinée bien productive, oh miracle une collègue me fait la conversation et se révèle gentille alors qu’à priori elle avait l’air austère (un miracle de Noyel ?). Comme bien souvent, je mange des pâtes Carbonara au Casino… avec trois de mes anciens collègues de l’autre service. Je repasse au Furet et je constate avec regret qu’il n’y a aucun livre sur Victor Horta ou Hector Guimard alors qu’il y en a au moins trois sur Le Corbusier (je précise que je ne suis pas réceptif à son travail au cas où vous ne l’auriez pas compris). Je feuillette un superbe livre sur les architectes contemporains, il y a des photos magnifiques… 29,99 euros… il faut que je trouve un moyen de me le faire offrir ;-)
Je trouve également un joli bouquin sur les couleurs (j’aimerai bien trouver un livre parlant de la signification et de l’harmonisation des couleurs, Fabien m’avait parlé de ça, il faut qu’il pense en lisant ceci à me laisser la référence) et le design (avec Stark écrit en gros dessus), ça m’a l’air tout à fait intéressant… mais je n’ai pas le temps d’en lire plus, il me faudra revenir… en même temps j’ai que ça à faire ! L’après-midi se passe tranquillement, j’avance d’autant mieux dans mon travail qu’il y a peu de gens à leur poste en Noël et la nouvelle année à part les nouveaux embauchés qui comme moi n’ont pas de congés.
6 commentaires:
j'ai le cadeaux original, en général dans les hopitaux psychiatrique il y a des ateliers pour les psychotique, peinture ou modelage...
je me suis acheter dernièrement un cendrier fait par un schizophrène, une vrai merveille, il ne ressemble a rien... cela fait un effet d'enfer,
j'ai aussi investi dans un service a bollé pour le cidre... génial aussi...
par contre le concept d'ergonomie de l'objet n'est pas forcement intégré par des schizophrène se qui fait que parfois les objets parraissent difficiela utiliser, mais cela fait toujours un effet d'enfer!
En plus c'est toujours super original aussi bien dans la forme que dans le choix des couleurs...
voili voila un vrai conseil de pro!
Le livre que j'adore c'est "L'harmonie des couleurs" il me semble que l'auteur c'est Tina Sutton. J'ai laissé le livre à Paris, je te donne la réference exacte quand j'y rentre le 5 janvier... tu vas pouvoir attendre ?
Fabien, qui a enlevé le bonnet de père noel...
Voici un idée de cadeau simple, bête et où il ne faut pas se prendre la tête pour trouver un cadeau: "le fameux chèque cadeau" lol! (d'un montant libre à toi de définir) ;o))
Sinon, ton pote qui aime le jaune, il n'aurait pas un pied-à-terre sur Lyon??
Eh bien cher Alex, vous êtes bien renseigné on dirait :-)
Et oui! je travaille dans un service secret lol (plus efficace que le service public je l'assure lol).
Me tutoyer ne me dérange pas..je suis plus jeune que toi d'ailleurs..
Que de mystères, très fort l'épisode des premiers flocons.
Dans la même veine je te propose de te rendre sur mon blog: http://brickinthewall.skyblog.com
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