01 novembre 2006

Coût du réchauffement climatique

Du nouveau sur la question épineuse du réchauffement climatique ! Ce ne sont pas les conférences d'Al Gore ou un inespéré sursaut de conscience qui auront suffit à réveiller le Royaume-Uni mais plutôt la mise en lumière de son coût. Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, mandaté par le gouvernement de Tony Blair début 2005, vient de rendre public son rapport sur les conséquences économiques du réchauffement climatique chez nos voisins anglais d'ici 2100. Il semblerait que la perspective d'un "ralentissement très grave de l'économie mondiale" et d'un coût astronomique de 5 500 milliards d'euros soit plus explicite que la fonte des glaciers, l'extinction de 40% des espèces animales ou la migration de 200 millions de personne (rappelez vous, la Hollande ou la Floride seront sous les eaux). Nicholas Stern conclue que toute inaction conduirait à "des dérèglements de l'activité économique et sociale d'une ampleur similaire à ceux qui ont suivi les plus grandes guerres et la grande dépression de la première moitié du XXème siècle".

Les pays devraient consacrer 1% du PIB mondial par an à la lutte contre la spirale de la hausse des températures et toute passivité se traduirait par une charge représentant entre 5 et 20 fois ce montant. Stern insiste sur le fait que l'action doit être menée de front par l'ensemble de la communauté internationale, et que les USA, aussi bien que l'Inde et la Chine de part leur croissance élevée, doivent se mobiliser dès maintenant. "La tâche est urgente. Retarder l'action, même d'une décennie ou deux, nous entraînerait sur un territoire dangereux", a averti Sir Stern, se disant "optimiste car nous avons le temps et l'argent pour agir".



La Grande-Bretagne prévoit de doubler son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé par Kyoto, et veut mener la lutte contre le réchauffement climatique au niveau mondial et européen. Au niveau local, le gouvernement britannique s'est doté d'un nouveau conseiller dont je vous ai parlé il y a pas si longtemps : Al Gore ! Concrètement, une loi va venir sur les changements climatiques avec un nouvel objectif de 60% de réduction des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2050. Le ministre britannique de l'environnement a affirmé que la réduction doit être "étendue à d'autres secteurs, puis à l'Europe et au monde", relevant que chacun devait être "conscient de sa responsabilité personnelle" et que les "mesures fiscales ont un rôle à jouer". Le secteur aérien, responsable de 22% des émissions en Europe, pourrait être touché et les mesures pour inciter le public à bâtir "une société et une économie vertes" pourraient se développer.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ils ont enfin pris conscience que leur grande île va devenir une archipelle ? c'est bien ça ! Quoi que, c'est plutôt emmerdant car ils vont fuir leur beau pays pour aller où ? la pluspart en France. D'ailleurs l'invasion a déjà commencé. Luttons ensemble contre cette migration d'Anglais, noyons le tunnnel sous la manche, abbatons les avions, yyaaaahhaaaaaa ! Sus aux Anglais !

C'étais un communiqué du CCAFAA, le Comité Contre les Anglais de la Future Archipelle Anglaise.

Anonyme a dit…

Comme le chante mon idole Didier Super:
"on va tous crever, on va tous crever, c'est la fin du monde qui nous guette, et nous on fait la fête"

edwoodjr a dit…

Entre le CCAFAA et les grandes pensées de Didier Super, bizarrement, je me sens rassuré moi ! Pourquoi avoir peur ?!