Mercredi soir avait lieu l'avant-première européenne du dernier film de Tony Scott, Déjà vu, au Kinépolis de Lomme. Autant dire que le cinéma avait mis les petits plats dans les grands et que Lomme avait des airs de Cannes malgré les températures de décembre. Denzel Washington, Tony Scott, Jerry Bruckheimer et Paula Patton monteront les marches pour rejoindre les trois salles réservées pour l'occasion (soit 2000 spectateurs à Lomme), non sans donner quelques interviews et signer quelques autographes au passage. J'attendrai pour ma part, accompagné d'un ami et de sa chère et tendre, dans la salle 17 que les stars viennent dire quelques mots avant la projection. L'attente sera certes longue mais récompensée par un film au concept original et à la réalisation soignée : l'histoire d'un agent gouvernemental qui va tenter de sauver les victimes d'un attentat à la Nouvelle-Orléans grâce à une technologie qui permet d'observer le passé à travers une fenêtre dans le temps, quatre jours auparavant le drame. Comme à l'habitude de Jerry Bruckheimer (Armageddon, Bad Boys, Pirates des Caraïbes) et de Tony Scott (Top Gun, Ennemi d'Etat, Spy Game), on assiste à du grand spectacle hollywoodien avec cette fois si un scénario plus fourni, et peut-être un peu difficile à suivre parfois. On notera la profusion de détails et de rappels qui font que ce film ne tombe pas dans le piège des incohérences à l'image si fréquent dans les films parlant de voyage dans le temps.
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