Début de la nouvelle mission. Découverte du contexte, du client, des collègues, du boulot. But du jeu ? Mettre en place de nouvelles applications en se basant bien entendu sur l'architecture prévue à cet effet. Logique, du moins en principe. Sauf que cette architecture c'est de la merde. Ouep, c'est pas un secret, toute l'équipe en est consciente et au bout de cinq minutes je l'avais aussi compris. Il n'y a rien de standard, on utilise des technologies très puissantes mais on les exploite à peine. C'est un peu comme regarder un film Super8 sur un écran LCD 102cm... Ou conduire une Golf GTI qui n'aurait plus qu'une vitesse... On fait compliqué là où on peut faire simple, on multiplie les bidouilles qui ne servent à rien, sinon rassurer un client qui s'y connaît autant en génie logiciel que moi en tauromachie. Euh ? On serait pas parti un peu en live là ?! Ah si complétement ! Mais le client veut ça, c'est lui qui paye, il a ce qu'il veut : le client est roi (Règle n°1 : le client est souvent un peu con, en plus d'être roi).
C'est le genre de truc qui arrive souvent : on fait appel à vous parce que l'informatique c'est votre métier et non celui du client (Règle n°2 : le client sait que c'est vous l'expert quand il vous engage), puis on présente une architecture la plus propre et naturelle possible, ce qui n'est finalement pas si difficile puisque des pattern font légion, et voilà que le client vous casse tout pour pondre une grosse bouse que le moindre élève de DUT aurait envie de foutre en l'air (Règle n°3 : le client oublie qu'il n'y connaît rien). Alors on est pris d'une envie de vomir, on essaye de le raisonner, de lui dire que non ça se fait pas... Que non seulement c'est pas correct d'un point de vue conceptuel, que ses bidouilles sont inutiles mais qu'en plus, ça va prendre deux fois plus de temps à développer... Les charges vont augmenter, il finira par le payer de sa poche : peu importe (Règle n°4 : le client a de la thune à claquer pour des conneries, jamais pour ce qui est important) ! Alors vous ravalez votre salive, vous mettez de côté vos cinq années d'études et votre expérience, et rentrez dans le moule.
Mais ça n'est pas évident de faire de la merde quand on a été appris à faire les choses bien, ça fait mal à la tête au début, ça fait fuir la motivation. Il faut dépasser ça, faire avec, et au mieux essayer de faire changer d'avis le client petit à petit. Lui ré-expliquer ce qu'est une architecture N-tiers et pourquoi TOUT LE MONDE utilise ça. Lui prouver que la petite boîte qui a pondu ces technologies (Microsoft ou quelque chose comme ça...) a quelques références pour elle. Et parfois, miracle, il finit par comprendre que si c'est votre métier, c'est "peut-être" parce que vous y connaissez plus que lui, qui sait ?
C'est le genre de truc qui arrive souvent : on fait appel à vous parce que l'informatique c'est votre métier et non celui du client (Règle n°2 : le client sait que c'est vous l'expert quand il vous engage), puis on présente une architecture la plus propre et naturelle possible, ce qui n'est finalement pas si difficile puisque des pattern font légion, et voilà que le client vous casse tout pour pondre une grosse bouse que le moindre élève de DUT aurait envie de foutre en l'air (Règle n°3 : le client oublie qu'il n'y connaît rien). Alors on est pris d'une envie de vomir, on essaye de le raisonner, de lui dire que non ça se fait pas... Que non seulement c'est pas correct d'un point de vue conceptuel, que ses bidouilles sont inutiles mais qu'en plus, ça va prendre deux fois plus de temps à développer... Les charges vont augmenter, il finira par le payer de sa poche : peu importe (Règle n°4 : le client a de la thune à claquer pour des conneries, jamais pour ce qui est important) ! Alors vous ravalez votre salive, vous mettez de côté vos cinq années d'études et votre expérience, et rentrez dans le moule.
Mais ça n'est pas évident de faire de la merde quand on a été appris à faire les choses bien, ça fait mal à la tête au début, ça fait fuir la motivation. Il faut dépasser ça, faire avec, et au mieux essayer de faire changer d'avis le client petit à petit. Lui ré-expliquer ce qu'est une architecture N-tiers et pourquoi TOUT LE MONDE utilise ça. Lui prouver que la petite boîte qui a pondu ces technologies (Microsoft ou quelque chose comme ça...) a quelques références pour elle. Et parfois, miracle, il finit par comprendre que si c'est votre métier, c'est "peut-être" parce que vous y connaissez plus que lui, qui sait ?
3 commentaires:
décidément la voiture nostalgie te colle à la peau (la GTI maintenant) néanmoins, j'aurais plutôt opter - dans le sens de ton raisonnement- pour une Daf 33 munie d'une boîte douze vitesses (ça me rappelle une vanne à deux sous datant de ma scolarité , où j'avais remis en question l'accélération d'une DAF puisqu'elle n'avait pas de vitesses) il reste à parler de la 500 , de la coccinelle , de la mustang , la traction avant, la gordini, mais là je te fais confiance comme si je le lisais dans le marc du café !
Cher Joseph, à vrai dire je n'ai jamais mis les pieds dans une Golf GTI... Je faisais référence à une chanson des Inconnus (tout aussi nostalgique) intitulée "Chagrin d'Amour" ;-)
Un chagrin d'amour
C'est un bateau qui part
Sans larguer ses amarres
Un chagrin d'amour
Une Samsonite oubliée
Sur le quai d'une gare
Un chagrin d'amour
C'est comme ton maquillage
Le matin au réveil
C'est une paire de Ray-Ban
Alors qu'y a plus d'soleil
Un chagrin d'amour
C'est comme une grève de métro
Quand tu restes sur le quai
Un chagrin d'amour
C'est une boîte de nuit sans son Disk Jockey
Un chagrin d'amour
C'est une Golf GTI
Qui n'aurait plus qu'une vitesse
Un station de ski sans neige
Et sans tire-fesses.
Ref: (Mais) un chagrin d'amour
C'est l'amour sans amour
Et l'amour sans amour
Ca n'est plus de l'amour
Laisse le temps de l'amour
De redevenir l'amour
Et tu verras l'amour
Ca n'est rien que l'amour
Un chagrin d'amour
Punaise ca fait mal
Un chagrin d'amour
C'est comme si Romeo
N'aimait plus Virginie
Un chagrin d'amour
Comme si l'équipe de Marseille
N'avait plus Bernard Tapie
Un chagrin d'amour
C'est un sapin de Noël
Sans guirlandes et sans boules
C'est un Papa Noël
Sans sa hotte et sans boules
C'est comme la mer
Sans les vagues
C'est comme les vagues
Sans l'écume
C'est comme l'écume
Sans le sel
C'est comme le sel
Sans le poivre
Ah non ! On ne dit rien de mal sur la 500 ! ;)
Enregistrer un commentaire