Avant hier c'était la Fête des Voisins, yahooouuu youpi yeaaahhh ! Euh... Et donc ? J'ai bien vu fleurir les affiches en ville avec des bonhommes attroupés devant une barquette de taboulé mais j'ai pas vu la moindre différence avec un jour normal... Qu'est-ce qu'on était censé faire ?! Organiser un pique-nique avec nos voisins dans le parc ? Pourquoi ? Pour se faire des amis ? Echanger sur la pluie et le beau temps ? Découvrir à force d'une enquête approfondie auprès des protagonistes laquelle des petites vieilles de l'immeuble est responsable de cette odeur nauséabonde dans l'ascenseur ? Mettre un nom sur ces petits cris poussifs de la nuit dernière synonymes d'orgasme dans la chaumière ? Ouais, euh... On s'en fout un peu de faire connaissance avec ses voisins non ? Ou alors c'est une fête commerciale lancée par Fleury Michon pour vendre ses salades ?
L'un de mes voisins peut me demander trois fois dans le mois à quel étage je m'arrête, j'ai beau lui répéter qu'étant son voisin de palier, il y a de grandes chances que nous descendions au même étage, ça ne rentre pas. Ça m'a agacé à une époque, j'aurais aimé avoir un voisinage à la Plus belle la vie, maintenant je m'en fous... "Vous allez à quel étage ? Merci. Bonne journée. Je peux vous aider ?" Avec quelques formules toutes faites dites machinalement on s'en sort au quotidien et à l'exception des réunions de copropriétaires ça n'ira pas plus loin. Une fois par an on échangera peut-être un peu plus si un nouvel arrivant vous emprunte un marteau et/ou vos bras pour emménager, ou vous retrouve à l'occasion d'une panne d'électricité. Dans les petites villes on est souvent amené à discuter avec ses voisins, en ville j'ai l'impression que les gens se croisent sans vouloir en savoir plus. C'est peut-être moi qui suit associable mais, après tout, doit-on forcément sympathiser avec ses voisins de palier ?
L'un de mes voisins peut me demander trois fois dans le mois à quel étage je m'arrête, j'ai beau lui répéter qu'étant son voisin de palier, il y a de grandes chances que nous descendions au même étage, ça ne rentre pas. Ça m'a agacé à une époque, j'aurais aimé avoir un voisinage à la Plus belle la vie, maintenant je m'en fous... "Vous allez à quel étage ? Merci. Bonne journée. Je peux vous aider ?" Avec quelques formules toutes faites dites machinalement on s'en sort au quotidien et à l'exception des réunions de copropriétaires ça n'ira pas plus loin. Une fois par an on échangera peut-être un peu plus si un nouvel arrivant vous emprunte un marteau et/ou vos bras pour emménager, ou vous retrouve à l'occasion d'une panne d'électricité. Dans les petites villes on est souvent amené à discuter avec ses voisins, en ville j'ai l'impression que les gens se croisent sans vouloir en savoir plus. C'est peut-être moi qui suit associable mais, après tout, doit-on forcément sympathiser avec ses voisins de palier ?
3 commentaires:
C pareil pour moi, je ne sympathise pas, sauf circonstances exceptionnelles.
Peut être ils devraient diffuser un guide pour faire la "fête des voisins".
Je ne parlerai pas de mes voisins ici, non non. Quand je pense que dans le village, on se connait tous et on discute bien, en ville c'est tout l'inverse.
salut, suis lillois, j'apprécie ton blog... c'est fouillé et de qualité...
sur le mien je commence tout doucement à évoquer Lille. C'est un peu dispersé dans les rubriques "art" ou "actualité"... il faudrait que je crée une rubrique exprès...
pour ce qui est de la fête des voisins, je trouve que dans le centre ville, là où je suis, dans un immeuble des années 60 je pense, il y a bcp de retraités... l'ambiance est parfois un peu rasoir...
je pense que les gémissements viennent de chez nous.
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