29 décembre 2005

Chaîne : Les 20 anecdotes

Suite au lancement de la chaîne par Tarval et à l'invitation à la poursuivre de Caddaric, je vous livre ici 20 anecdotes sur ma propre personne. C'est un peu comme les 10 apôtres, les 13 desserts de Noyel ou les 7 mercenaires, sauf que là ce sont des anecdotes (ça c'était pour toi au fond qui suivait pas !). Ca a le mérite d'être clair comme concept !

  • 1/ J'ai une peur panique des araignées, me demandez pas pourquoi... c'est comme ça. Et si on me répond "c'est pas la petite bête qui va manger la grande", je deviens méchant et je répond "va dire ça à ceux qui sont morts du SIDA".
  • 2/ Je n'ai ni beurre, ni huile chez moi pour la simple et bonne raison que je ne cuis jamais de viande, ni de poisson (fénéantise et odeur), pour ce qui est des légumes je les préfère crus pour la plupart.
  • 3/ Je suis un peu maniaque sur les bords pour certains trucs. Par exemple vous aurez remarqué que sur le blog le texte est toujours justifié, je ne peux pas le concevoir autrement ! Tout comme les photos que je publie depuis Hello sont forcément exactement de la même largeur que le pavé de texte.
  • 4/ Il m'arrive souvent de dire des choses que je ne pense pas ou de remettre en cause ou de pondérer quelque chose qu'un ami a dit, uniquement pour le contredire ou ne pas lui donner le dernier mot trop facilement, même si je suis complétement d'accord avec lui depuis le début.
  • 5/ J'ai longtemps eu une sainte horreur d'être pris en photo, je me soigne, mais ça reste très difficile pour ma mère d'avoir une photo de moi en train de poser... ce qui explique pourquoi sur ces rares photos je ne suis jamais de face ou je me cache.
  • 6/ J'adore animer des soirées, faire le DJ mais je suis pas très chaud pour parler dans le micro, j'y travaille également.
  • 7/ Depuis peu je met des colson (les petites boucles en plastique qui se ferment mais ne peuvent plus se déserrer après) un peu partout pour tenir mes câbles dans mon appartement.
  • 8/ Je ne supporte pas le bruit d'une main sur un morceau de polystyrène, j'ignore pourquoi... ça me fait dresser les cheveux sur la tête et j'ai des envies de meurtre sur la personne à l'origine de ce crime.
  • 9/ J'ai une jambe plus courte que l'autre, on a découvert ça quand on s'est étonné que mes bords de pantalon n'étaient jamais comme il fallait... La couturière n'y était pour rien, c'est moi qui suit mal foutu, désormais on prend les mesures sur les deux jambes.
  • 10 / Quand je dis bonjour à quelqu'un au boulot ou dans mon immeuble et qu'il ne me répond pas, je marmonne toujours "surtout répond pas, connard !".
  • 11 / Je n'aime pas rentrer dans des magasins où il n'y a personne, ça sent l'embuscade, je préfère attendre que les gens rentrent avant moi... mais quand il y a trop de monde, je ne veux plus rentrer non plus.
  • 12 / J'accorde beaucoup d'importance à la musique que j'entend un peu partout toute la journée, je considère que ce sont des signes qui indiquent si la journée sera bonne ou pas.
  • 13 / Je suis indigné, choqué, attristé de voir que la Mairie de Lille bouche les trous dans les pavés avec du goudron sur des places touristiques... par contre je n'aurai rien contre le fait de raser l'église au croisement des rues Solférino et Nationale (elle croule, et y'en a plein d'autres).
  • 14 / Je sursaute quasiment à chaque fois que quelqu'un se trouve devant moi lorsque la porte de l'ascenseur s'ouvre. J'arrive toujours à être surpris...
  • 15 / J'ai horreur d'être mis à l'honneur. Il n'y a pas plus embarrassante comme situation pour moi que de voir tout mon entourage se mettre en chanter en choeur Joyeux Anniversaire lors d'une soirée.
  • 16 / J'aime pas les gâteaux. Les viennoiseries j'apprécie mais les gâteaux d'anniversaires plein de crème, la tarte au flan, les bûches patissières, les fondants aux chocolats, le tiramitsu... tous ces desserts ultra sucrés, ultra crémeux sont écoeurants et repoussants à mes yeux.
  • 17 / Je ne mange quasiment jamais quelque chose que je n'aime pas, même pour faire plaisir à celui ou celle qui l'a fait. Il y a bien assez de choses que j'aime pour ne pas avoir à me forcer et me rendre malade... De plus la franchise paye : si je fais semblant d'aimer, je risque d'en avoir à nouveau la fois prochaine (ça sent le vécu).
  • 18 / Le fait dire à mes parents "oh comme il a grandit" ou "il est tout maigre, il serait pas malade" sans me parler à moi directement m'exaspère au plus haut point. Je trouve ça terriblement impoli.
  • 19 / Je ne m'interesse qu'à la ligne des voitures, leurs couleurs, leurs formes... mais je n'y connais absolument rien en mécanique : je n'ai jamais changé une roue, je ne connais pas la signification des termes HDI, XDI, TDI... tout ce que je sais c'est que HDI ça roule plus vite. Je sais juste remettre du liquide lave glace mais je n'y pense jamais.
  • 20 / Je dors tout nu, ça n'a pas toujours été le cas, mais c'est si agréable que je ne changerai plus d'avis ! N'en déplaise à Nico et au dicton de sa grand-mère ;-)

28 décembre 2005

Résumé des épisodes précédents

Dans la série « la semaine d’un jeune cadre dynamique et frigorifié à Roubaix » : mardi. Ce midi, pour faire original, je suis allé déjeuner chez Casino (saucisse et haricots verts, eh oui même pas une seule frite, le wok d’hier m’avait gavé), puis j’ai cherché un cadeau pour l’anniversaire d’un ami… le problème c’est que je suis vraiment très mauvais pour avoir des idées cadeaux ! Pour vous dire y’en a même un à qui j’offrais des tours de CD vierges pour son anniversaire, faute d’avoir une idée sympa et puis en même temps je savais que ça lui serait utile ça au moins. De toute façon c’est extrêmement délicat d’offrir quelque chose, je prend mon exemple : vous ne pouvez pas m’offrir des fringues (je suis super difficile et je n’achète rien sans essayer), vous ne pouvez pas m’offrir de CD ou DVD (faudrait déjà connaître mes goûts, que je ne l’ai pas déjà acheté ou téléchargé), idem pour les livres (c’est assez ciblé, seuls mes amis proches savent ce que j’aime et encore faut-il m’acheter l’album qu’il me manque et non un en double… enfin ça s’échange), pour tout ce qui est décoration c’est difficile (j’ai des goûts un peu bizarres et très maniaque, je peux attendre deux mois pour avoir l’objet qui manque à telle place)…

Enfin bref, c’était pas gagné ! Je suis donc passé au Furet et je me suis rendu compte qu’un bouquin… c’était certainement le plus risqué ; je suis passé chez Soho et je me suis dit que c’était vraiment des débilités ; je suis ensuite allé chez Célio et il s’avère que je ne connais pas sa taille… on oublie donc les fringues et je me rabat sur une écharpe mais je ne trouve pas mon (son) bonheur ! Je finis donc chez H&M, j’y trouve une jolie écharpe rayée et une ceinture jaune pétant qui lui plaira certainement (j’y peux rien s’il adore le jaune moi !). Le plus simple en fait c’est de se promener avec quelqu’un qui vous fait en passant devant une vitrine « Oh ça j’aime beaucoup » et hop vous savez quoi lui acheter ! Ou alors il faudrait faire une shopping liste mais ça fait vraiment institutionnalisé et on perd un peu la spontanéité et l’heureuse surprise (ou dégoût) à la découverte d’un présent.

Reste la solution préconisée par un ami : la fabrication du cadeau si vous vous sentez l’âme d’un bricoleur (oh le beau dérouleur à essuie-tout), d’un tricoteur (« je m’disais justement qu’il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles »), d’un cuisinier (oh les succulents cookies), d’un artiste (oh le joli cendrier en pâte à sel peint à la main)… Ca coûte moins cher, ça vient du cœur, c’est une pièce unique mais rappelez vous qu’on doit garder un cadeau (sauf pour Fabien qui a une dérogation) alors ne refilez pas un fardeau trop lourd à vos amis. Le cadeau étant acheté (je préfère faire deux petits cadeaux qu’un gros, c’est plus sympa et au moins si l’un des deux plaît pas, il reste l’autre… mais si aucun des deux ne plaît il serait sûrement bon de vous demander si vous connaissez suffisamment cette personne pour être son ami et donc lui offrir des jolis paquets), je retourne au bureau en marchant sous une fine neige, un heureux évènement me rend l’âme joyeuse… je me dit que c’est un moment idéal. Ce genre de moment où l’atmosphère, l’ambiance, votre humeur et la musique qui vous entoure sont en harmonie et rendre cet instant agréable.

Devant moi un couple s’arrête, la maman s’approche de la poussette pour emmitoufler son bébé tout en lui disant « Regarde, c’est de la neige, c’est la première fois que tu en vois, c’est beau hein ? » : c’est une belle scène, les premiers flocons de neige d’un enfant c’est magique, je trouve ça mignon… jusqu’au moment où le mari jusque là silencieux intervient en lançant un « Grouille toi, i caille, jeun’ai rien à fout’ deut’neige ! » avec un bel et fort accent du nord. Décidément, la magie de Noël serait elle repartie aussi vite qu’elle est venue ?

Dans la série « la semaine d’un jeune cadre dynamique et frigorifié à Roubaix » : mercredi. Matinée bien productive, oh miracle une collègue me fait la conversation et se révèle gentille alors qu’à priori elle avait l’air austère (un miracle de Noyel ?). Comme bien souvent, je mange des pâtes Carbonara au Casino… avec trois de mes anciens collègues de l’autre service. Je repasse au Furet et je constate avec regret qu’il n’y a aucun livre sur Victor Horta ou Hector Guimard alors qu’il y en a au moins trois sur Le Corbusier (je précise que je ne suis pas réceptif à son travail au cas où vous ne l’auriez pas compris). Je feuillette un superbe livre sur les architectes contemporains, il y a des photos magnifiques… 29,99 euros… il faut que je trouve un moyen de me le faire offrir ;-)

Je trouve également un joli bouquin sur les couleurs (j’aimerai bien trouver un livre parlant de la signification et de l’harmonisation des couleurs, Fabien m’avait parlé de ça, il faut qu’il pense en lisant ceci à me laisser la référence) et le design (avec Stark écrit en gros dessus), ça m’a l’air tout à fait intéressant… mais je n’ai pas le temps d’en lire plus, il me faudra revenir… en même temps j’ai que ça à faire ! L’après-midi se passe tranquillement, j’avance d’autant mieux dans mon travail qu’il y a peu de gens à leur poste en Noël et la nouvelle année à part les nouveaux embauchés qui comme moi n’ont pas de congés.

27 décembre 2005

La Rue Esquermoise à Noyel


Mardi matin. Premières impressions de la journée "en vrac" : le simili Danao Auchan Pomme/Poire c'est bien bon, par contre le prix des petits pains chocolat 1er Prix est bien justifié... c'est pas terrible (je les emménerai au boulot pour aller avec le café) ; la musique qu'ils passent sur Le Mouv' me semble aller trop vite ce matin (je me suis vraiment couché trop tard hier) ; j'ai passé une excellente soirée au Tiger Wok hier soir (je vous en reparlerai quand j'aurai le temps, je suis un peu pressé ce matin) ; je me suis battu avec mon rasoir (pourtant j'ai tout fait comme d'habitude, je comprend pas) ; France Telecom a confirmé la coupure de ma ligne (bientôt mon ultime facture à payer) ; je me demande toujours où je dois jeter mes bouteilles en verre... vous auriez pas une idée ? Pour ce qui est de l'illustration ci-dessus : vous pouvez admirer une photo du Vieux Lille, Rue Esquermoise, ayant revêtu ses habits de fête (bon ok... les panneaux sens interdit c'est pas très beau mais j'allais quand même pas les gommer sous PhotoShop, je vous livre du vrai, de l'authentique ici messieurs dames, sans colorant ni conservateur). D'ailleurs vous savez pourquoi cette rue charmante s'appelle Esquermoise ? Tic tac tic tac tic tac... Biiiiiiip. Anciennement elle s'est appelée "Eskelmoise" ou "Esquelmoise" car elle menait au village d'Esquermes nommé "Skelmes" ou "Squelmes". Fallait la trouver celle la non ?! En tout cas personnellement je n'y aurai jamais pensé à cette origine lointaine.

26 décembre 2005

Wouah la convergence numérique ?


Ah oui et puis j'ai oublié de vous dire un truc ! Je vous écrit désormais par l'intermédiaire de Free qui a activé mon accès en moins d'une semaine (j'ai eu l'activation de l'accès avant de recevoir le modem). En revenant ce soir, je désolais de ne plus avoir internet et puis je suis allé voir dans ma boîte aux lettres et j'ai trouvé un avis de passage du facteur disant que le colis avait été laissé au concierge ! Certes c'est dimanche soir, certes c'est Noël mais je ne pouvais pas laisser ma FreeBox tant convoitée chez mon concierge ce soir. Je décide donc d'aller le voir... "Excusez moi de vous déranger mais vous devez avoir un colis pour moi et je serai très heureux de le récupérer." Réponse : "Un dimanche ?!"... J'ai finalement eu mon colis car tout s'arrange avec un "Joyeux Noël" bien placé doublé d'un sourire agrémenté de politesse. J'installe donc ma FreeBox, je fous un bordel monstre chez moi au passage avec mes câbles et - oh miracle et ravissement - tout marche du premier coup et j'ai même le bouquet de télévision numérique que je n'espérais pas avoir étant à 3200m du DSLAM ! Bénie soit la FreeBox ! Bon il y a pas mal de chaînes que je ne regarderais jamais (qui peut bien regarder la chaîne parlementaire ?!) mais je suis bien content d'avoir MTV, TéléMelody (des vieux clips et même des karaokés), Paris Première ou Téva. NDLR : La photo c'est encore la plage de Dunkerque.

25 décembre 2005

Noël à Malo-les-Bains !


Samedi soir : L'après-midi s'achève et je dois me préparer pour le réveillon que nous allons passer chez mon parrain. La soirée s'annoncait bien mais j'ai vite déchanté : il y avait là une situation un peu particulière, la cohabitation de deux familles (la mienne et une autre dont nous tairons l'identité par charité chrétienne) qui ne se connaissent que peu... et je l'avoue, je ne peux pas les encadrer ces gens là ! Je les trouve particulièrement cons, il n'y a pas d'autre mot ! Les adultes dépassent des sommets dans l'idiotie et dans la débilité de leur propos, je n'ai vraiment aucune idée de sujet de conversation avec eux à part "Oh le punch il est bon !" ou "Tiens c'est très joli cette façon que vous avez de mettre en valeur vos rondeurs". Les seules échanges que j'ai eu avec eux se sont résumé à une femme (je ne sais même pas leurs noms, c'est vous dire...) qui essayait de me saouler alors que je lui ai répété bien 15 fois que j'étais pour ainsi dire le capitaine de soirée pour mes parents... et qui me répondait "C'est rien, y'a pas de flics ce soir, et puis faut profiter !". Qu'est ce que vous voulez que je réponde à ça ?! On a ensuite eu droit à la séance débat...
- Alors et vous les éoliennes vous en pensez quoi ?
- Ah moi je suis contre !
- Mais pourquoi ça ? C'est écologique, ça va faire du tourisme... Vous êtes chasseur peut-être ?
- Non, je chasse pas, je suis contre c'est tout !
- Pour quelles raisons ?
- . . .
- C'est des énergies renouvelables, c'est l'avenir ! Non ?
- Pffffff, c'est moche !
- . . .

Voilà voilà... Ca c'était pour les adultes, reste les enfants que j'ai qualifié de "groseille" à ma cousine, en référence au film "La vie est un long fleuve tranquille". Une gamine a passé la soirée à essayer de m'arracher mon bonnet de père Noël, l'autre à m'appeler "Père Noël" alors que je tentais de lui expliquer que je n'étais que stagiaire puisque le vrai était dans le ciel en train de distribuer les cadeaux... et que si elle n'était pas sage elle n'aurait qu'un bout de charbon ! Rien n'y a fait, elle a été détestable et elle a quand même eu son cadeau la garce... aucune justice ! Je lui aurai bien foutu une baffe mais vu la difficulté que j'avais à communiquer avec les parents, je crois que ça aurait mal fini. La soirée a duré en longueur, la musique allait à fond à un mètre de moi (une soirée entière avec Patrick Sébastien ça irrite) et je me suis fait incendié quand j'ai voulu baisser le son. On m'a répondu "Chez moi le réveillon, c'est la fête et ça se finit à 7 h du matin"... à ce moment très précis j'ai compris que la soirée allait être longue... très longue... Pour finir j'ai enlevé ma cousine et une voiture et nous nous sommes sauvés prétextant une fatigue extrême. Ouf.

Dimanche matin : réveil tout doux, je me prépare rapidement, de la famille a dormi chez moi et j'arrive littéralement dans un joyeux bordel et j'adore ça ! Tout le monde s'agite alors que je suis encore mon pain au chocolat à la main, ça me rappelle une scène de "Maman j'ai raté l'avion" et je profite du moment ! On file tous passer Noël à Dunkerque, je retrouve enfin l'ambiance que j'aime et on passe un agréable Noël en famille. Voilà qui aura effacé le désastre de la veille. Je reviens directement sur Lille et me voilà... en train de vous écrire alors que j'entend Fox croquer dans son pain dur (eh oui il est revenu !). Joyeux Noël à vous tous et à bientôt !

Vive le vent, vive le vent... nia nia


Samedi matin : suite et fin du marché de Noël. Nous rencontrons beaucoup plus de visiteurs, faisons jouer petits et grands toute la matinée et tentons de ne pas étripper un infernal petit garçon nommé Matheo (non je suis pas médisant, oui tout le monde nous a confirmé sa réputation de terreur des bacs à sable). Nous partageons un repas bien mérité le midi (oh oui des frites !) et filons faire nos petites courses pour la soirée de Saint-Sylvestre sur Saint-Omer (ça en fait des saints ça, de là à voir débarquer Sabrina y'a pas loin). Nicolas, Fabien et moi-même nous entassons dans la 206 et direction l'aventure sur un air de "Pretty Woman"... Première étape : Decathlon pour acheter de quoi nous déguiser en 118 218 le fameux soir (biensûr nous passons encore pour des attardés profonds dans le magasin et découvrons les joies du lycra dans les cabines d'essayage... à la plus grande joie d'une dame qui trouva ça fort amusant). Puis nous rentrons chez Jules pour acheter des chemises pour les animateurs... il en faut quatre... pas évident d'en trouver une qui nous plaise et qui soit dispo en quatre exemplaires et en trois tailles différentes ! Nous nous rabattons sur les boutiques du centre-ville : pas mieux, nous finissons par acheter de jolies chemises blanches pailletées chez Jules, il me faudra tout de même en racheter une pour moi cette semaine sur Lille car il n'y avait qu'un exemplaire en 39/40 :-(

Vendredi, Marché de Noël


Voilà c'est le soir de Noël et je vais vous raconter ce que m'ont réservé ces derniers jours. Je suis rentré jeudi soir de Lille pour voir une tante que je n'avais vu depuis des années (il a vraiment fallu insister pour me faire rentrer un soir, souvenez vous en !) et me suis ensuite battu avec la LiveBox de ma môman pour mettre la téléphonie, c'est peine perdue (on arrive à appeler, le téléphone sonne mais la voix ne passe pas...). On se couche vers 2h et le lendemain matin réveil difficile : le marché de Noël va ouvrir et je ne suis pas encore levé, je prend une douche en vitesse, prépare les jeux et arrive sur notre stand. La journée se passe tout doucement, peu de visiteurs en début de journée (en même temps on peut comprendre que les gens travaillent un vendredi non ?), nous faisons la connaissance de nos voisins de marché : la MRJC qui nous propose une sorte de partenariat... pourquoi pas. Un peu plus tard, j'essaye de contenir une larme lorsque j'apprend la signification du C (mouvement rural de la jeunesse Chétienne) mais bon... ils étaient gentils avant que j'apprenne ce détail alors on verra bien. Sandwich au midi, poursuite de l'animation, finalement nous aurons pas mal de monde l'après-midi et ce sera donc l'occasion de tester de nouveaux jeux tels que "Objets trouvés" qui se révèlera très très sympa ! Le marché est sensé fermer ses portes à 22 heures, Fabien [le couillon sur la photo], Nico et moi n'en aurons pas le courage : il me quittera vers 19h30, quant à moi, je répèterai à qui veut bien l'entendre que je pars tôt et finalement je ne quitterai pas les lieux avant 22 heures... l'appel de la buvette peut-être (pas pour boire mais pour servir !). Une fois arrivé dans mon canapé, Sex and the City m'alpague et je ne me coucherais pas avant 2 heures du matin (encore...).

23 décembre 2005

Bowling et Opéra Xmas by night


Voilà une petite photo de l'opéra et de la chambre de commerce lilloise, ils ont installé un charmant carroussel au pied, c'est charmant non ? Parlons un peu sport maintenant… enfin sport faut le dire vite, je voulais vous parler de ce à qui je m’adonne désormais chaque jeudi midi avec des collègues : le bowling. Je suis ce que l’on pourrait appeler une "bite" au bowling, je lance tout dans la rigole pendant 10 minutes, après je trouve mes marques et je fais des spare et même des strike parfois (remarquez comme je case subtilement dans le texte des termes de professionnels aguerris). Mais bizarrement une fois le repas passé, c’est comme si j’avais tout perdu ! Je regarde les autres faire, j’essaye de prendre les bonnes habitudes et ça a commencé à payer jeudi dernier, malheureusement trop tard mais bon… mieux que rien ! Je me demande si la piste n’était pas en pente, ou alors ils ont vraisemblablement saboté mes chaussures (ah que ça doit être sympa le bowling un soir de fortes influences quand on récupère des chaussures déjà chaudes et humides… hum…). Enfin bref dans l’ensemble c’est marrant le bowling mais il y a tout de même des trucs pas bien pratiques, par exemple pourquoi faut-il que les sièges devant la piste soit ressortisés ? ressortizoïdes ? ressortissants ? enfin… bizarres quoi ! Comprenez par là ces fameux sièges rattachés aux tables avec lesquels il faut lutter pour qu’ils ne se replient pas sous la table en mangeant (imaginez vous tout simplement manger une omelette/frites tout en étant dans le simulateur StarTour à Disneyland, ça donne une idée de la chose et si vraiment vous avez l’âme d’un guerrier imaginez la scène avec des petits pois).

22 décembre 2005

Chaîne : L'épreuve du trac...


Voilà ce que je voyais de ma fenêtre hier matin en levant... ça donne envie de sortir hein ? Oui chez nous dans le Nord on dit "heeeeeiiiinnnnn" et non "n'est-ce-pas". Bref. Un confrère blogationneur a lancé une chaîne il y a quelques temps déjà dont le but était de raconter une épreuve de trac à la troisième personne. Je ne l’ai pas oublié, j’ai un brouillon prêt à recevoir ce souvenir depuis le premier jour où il a lancé la chaîne mais il se trouve que je ne parviens pas à en retrouver un. Je me souviens vaguement d’une sensation d’angoisse lors d’un spectacle à l’école élémentaire où l’on nous avait déguisé en schtroumpf (note pour moi-même : penser à brûler ces photos), d’une épreuve de solfège ou d’un exposé à faire au collège… mais de là à pouvoir vous le narrer en détail, je ne le puis. J’ai d’ailleurs expliqué à l’auteur de la chaîne que peut-être, si je n’arrivais pas à me remémorer cela, c’est que je n’en avais pas envie inconsciemment et que mes efforts resteront vains. Ce ne sont pas – contrairement à ce qu’il pense – des souvenirs particulièrement agréables et il est possible que mon esprit les bloque, et ce depuis bien longtemps. Je n’ai pas toujours été comme je suis aujourd’hui, mes amis proches le savent : durant de nombreuses années j’étais le gamin mal dans sa peau, mal à l’aise, timide et moche… ça a beau être mon passé, je n’ai aucune envie d’y replonger. Ce sont des souvenirs enfouis, dont je rirais certainement aujourd’hui, mais suffisamment cachés pour être convaincu de les avoir tout simplement oublié. Ça a été très long mais il y est arrivé, il fait le compte de ce qu'il y a laissé, beaucoup plus que des plumes : des morceaux entiers, et certains disent même un peu d'identité.

Autre explication plausible : j’ai une cervelle de poule… En effet je ne retiens que ce qui me sert au présent, à quelques années aux alentours, mais ne me demandez pas de me rappeler d’une fille avec qui je suis allé à l’école… c’est vraiment peine perdue ! Nicolas le sait, il me parle sans cesse de telle ou telle personne et je reste comme un couillon, incapable de me souvenir de qui il parle et donc ça m'énerve. Ca m’arrive souvent, si je gagnais un euro à chaque fois que ma maman me dit "Ah tiens j’ai vu machin, elle m’a demandé ce que tu devenais et m’a dit de te dire bonjour" et où j’ignore de qui elle parle... Ou alors on a encore plus gênant quand il m’arrive de rencontrer par hasard quelqu’un dans la rue et qu’il me dise "Eh salut toi, comment va depuis le temps ?". Je reste comme un idiot puis j’enchaîne sur "Euh bien et toi… ?". Puis je repars en me demandant de qui cela peut il bien s’agir ! D’ailleurs j’en profite ici et maintenant pour lancer un appel ! Si vous êtes capable de m’expliquer clairement qui est la fille à l’Office du tourisme (une certaine Laurence) qui semble super bien me connaître au point de me faire la bise et de demander des nouvelles de moi à ma mère tous les mois… je suis preneur ! Ca m’éviterait d’avoir l’air con à chaque fois que je la vois, d’autant que je me demande si elle ne me fait pas de l’œil…

21 décembre 2005

La Maison Coilliot, Hector Guimard

Revenons donc à la Maison Coilliot, véritable symbole de l'Art Nouveau construit en 1898 et unique en son genre ! C'est en fait une commande d'un céramiste, d'où son allure qui mélange céramique, lave, fer forgé, pierres de taille et brique. Plissée et granuleuse comme un reptile à peau verte, elle remplit bien son rôle en présentant un échantillonnage des laves émaillées de son commanditaire, selon un procédé mis au point par François Gillet. La maison est implantée en biais par rapport à la rue, Guimard décide de dessiner un mur de façade étonnant, presque entièrement percé d'ouvertures immenses d'où sont absentes les lignes droites et la notion de symétrie. L'intérieur n'est pas en reste, il a également été pensé par l'architecte mais la maison ne se visite pas :-( A ce propos je m'indigne que ce génie ne soit pas plus reconnu... et que ses créations ne soient pas protégées par l'Etat et visitables par le grand public ! On a des centaines de châteaux en France ou de ruines qui sont classés et on laisse des merveilles architecturales se dégrader, et même être détruites (eh oui des fous ont rasé des immeubles de Guimard !).

Au fait tant que j’y suis, savez vous pourquoi la rue s’appelle Rue de Fleurus ? Je me suis enfin acheté mon petit bouquin sur les rues lilloises (« Au fil des rues », Editions Ravet-Anceau), j’adore ça de savoir l’origine de telle ou telle rue ! Alors tenez vous bien… Elle fut dénommée ainsi le 11 octobre 1867 (alors qu’elle était ouverte depuis 2 ans bizarre…) en souvenir de la victoire du Général Jourdan qui, le 26 juin 1794, écrasa les autrichiens du Duc de Cobourg permettant ainsi aux français de conquérir toute la Belgique. Ah bon ? La Belgique a été française à une époque ?! Décidément… on va en apprendre des trucs :-)

Un bijou d'Art Nouveau à Lille !

Ca fait un moment déjà que je l’ai appris mais je n’ai pas encore eu le temps de vous en parler (j’admet aussi que c’est un sujet qui me tient à cœur et que j’attendais d’avoir suffisamment de temps pour me poser et ne pas bâcler le billet)… Savez vous qu’au beau milieu de Lille se cache une véritable merveille de l’Art Nouveau ? Un étudiant en architecture m’a fait découvrir ça il y a quelques semaines, ça se situe au 14 Rue de Fleurus (tout prêt de l’église Saint Michel, près de la CAF) et ça s’appelle la Maison Coilliot. Comme son nom l’indique c’est une maison… bon ok jusque là c’est pas transcendant mais là où ça va vous intéresser (du moins j’espère, j’y peux rien si vous êtes blasés de tout moi) c’est quand je vais vous dire qui est l’architecte de cette maison… Hector Guimard (1867-1942) ça vous dit quelque chose ? Non ? Ca devrait ! C’est un architecte français de la même veine que Victor Horta (mon idole) qui s’est illustré dans le mouvement Art Nouveau.

On retiendra de lui de nombreuses créations remarquables telles que le Castel Béranger, plusieurs villas dans la Rue La Fontaine, l'école du Sacré-Coeur, la Villa Flore, l'immeuble Jassede essentiellement dans Paris XVIème... et même une synagogue mais pour les néophytes on citera surtout ce qu’il a fait de plus symbolique, de plus populaire et de plus connu par tout le monde : les bouches de métro parisiennes, d’un vert émeraude, arborant fièrement le mot « Métropolitain » en lettres florales. Oui je sais que « lettres florales » ça n’a aucun sens, c’est juste que je voulais parler de ces typographies qui s’inspirent de la forme des plantes, des fleurs, comme l’Art Nouveau. D’ailleurs on l’oublie parfois mais le mouvement Art Nouveau ça n’a pas été que de l’architecture, ce fut aussi des meubles, des bibelots, des peintures et autres fresques en céramique.

20 décembre 2005

Le Kit de Noël (indispensable)


Noyel approche un grand pas, à vous les rabat-joie qui ne s'emerveillent pas devant un sapin et ses boules, devant un Père Noël de centre commercial ou face à un marché de Noyel capitalistiquement remarquable... Je vais vous faire un cadeau avant l'heure : le kit du parfait Noël (en partenariat avec l'association des petits lutins de Billy-Berclau) !
- De quoi se compose t'il Marise ?
- Eh bien cher Pierre, c'est un ensemble tout à fait ravissant que nous avons là ! Il vous permettra de passer le meilleur des réveillons au moindre coût ! Eh oui Pierre, même les pauvres fêtent Noël ! Du moins je crois... non ?!
- Euh... Allons regarder tout de suite ce que notre bien cher téléspectateur trouvera bientôt dans le "Kit du parfait Noël" ! Un objet à mettre entre toutes les mains ! Mais attention Marise... Pas sous le sapin, ce serait dommage...
- Oh ce que vous êtes drôle Pierre !

Noyel c'est d'abord une ambiance, et l'ambiance c'est la musique, voici donc une petite sélection de morceaux types à faire tourner en boucle et avec lesquels transmettre la magie de Noël à vos voisins désagréables et bougons :
  • Profession petit Père Noël (Les Blaireaux)
  • Noël pour tous (Jacques Martin)
  • Last Chritmas, I gave you my heart (Wham)
  • Noël blanc (Dalida ou Dorothée, au choix !)
  • Jésus revient parmi les siens (Patrick Bouchitey)
  • White Christmas (Franck Sinatra)
  • Les rois mages (Sheila)
  • Un vrai Noël (Gilbert Montagner)
  • Allo maman... c'est Noël (Jordy)
  • Bons baisers de Fort-de-France (La compagnie créole)
  • Ca sent le sapin (Jeanne Cherhal)
  • Le Père Noël existe (Evelyne Leclercq)
  • C'est Noël (Patrick Sébastien)
  • Souviens toi des Noël de là bas (Enrico Macias)
  • Le Père Noël du supermarché (Carlos)
Ensuite c'est aussi un décor, je vous propose donc les guirlandes lumineuses de chez IKEA ainsi que des bougies torsadées rouges qui seront du plus bel effet. On évitera absolument les décors en plastique à ventouser sur les vitres qui sont très ringuards, de même que la fausse neige (c'est le meilleur moyen pour pas en avoir de la vraie !). Des branches de sapin sur la table pourquoi pas... tout comme des sucres d'orge mais il ne faut jamais - au grand jamais - mettre de guirlandes dans un ficus (ça c'est le comble du mauvais goût) ou décorer son entrée avec bougie dans une citrouille (ça c'est juste con) ! Bien évidemment il vous faudra un sapin : celui-ci peut se trouver au marché de Noël, place Rihour, à Lille ou dans votre supermarché le plus proche... Je détaille pas, faut vraiment être un boulet pour pas trouver un sapin à Noyel !

Pour ce qui est des invités, bah... y'en faut ? C'est pas une obligation ! Et les cadeaux me direz vous ? Non mais c'est quoi cette mesquinerie de toujours vouloir des cadeaux à Noël ?! Vous devriez vous estimer heureux d'être assez riche pour avoir un ordinateur et internet pour lire ce blog ! Et ça veut encore en plus des cadeaux alors que les petits ethyopiens meurent de faim et n'auront ni neige ni verglas pour Noyel ! Non mais, je vais t'en foutre des cadeaux moi, capitaliste ! D'abord c'est Coca-Cola qui a inventé le concept du Noyel commercial avec son Père Noël rouge, c'était pas comme ça avant, alors on va revenir aux valeurs sûres : t'auras une boîte ce Coca light et si t'es pas content... un bout de charbon ! Et vlan ! Non mais pour qui il s'prend celui-là, tête de coooooooooonnnn ! Attention dans cet article se cache une citation de film, saurez vous la retrouver ? Non Kevin, il n'y a - toujours - pas de boîtier sous ton siège :-(

Ah l'amour Doudou c'est bon !

Gougni gougna... et chawé déwé... (allez savoir pourquoi j'ai Zouzou Pitchoune, chanteur comique, dans la tête !). Il est 7h53, j'ai pas envie d'aller bosser, il fait froid dehors, j'ai glandé une demi heure dans mon lit avant de me réveiller, j'attendais LE morceau qui donnerait envie et ce fut "Tout le bonheur du monde", faute de mieux. Est-ce que vous trouvez ça marrant vous le quotidien ? Se lever tous les matins et aller bosser, c'est d'un commun, d'un ennuyeux... On pourrait pas instaurer des thématiques, quelque chose pour dire de redynamiser tout ça ? Je m'efforce à ne jamais arriver à la même heure pour casser le rythme (bon ok c'est plutôt que j'arrive de plus en plus tard) mais bon... je sais pas... j'aimais bien le joyeux bordel que c'était quand j'étais étudiant et là de me dire que je vais bosser comme ça jusqu'à... pfiou... je préfère pas y penser ! Le pire c'est qu'ils ont l'air contents de moi, enfin on verra ça si on me renouvelle ma période d'essai à la fin du mois :-| Enfin voilà, je vais essayer de ranger un peu chez moi avant de partir, mon appart est envahi par les jeux de lumière qu'on a acheté hier chez Conrad pour la Saint-Sylvestre... cha va être bio ! Bon sauf le Derby qui s'obstine à sentir le cramer quand on l'allume, non non j'ai pas même peur ! Faut que je pense à faire des courses aussi, je les ferais du boulot ce midi, j'ai bien le droit de faire ce que je veux le midi non ? Faut aussi que je trouve une façon de ranger cette cuisine constamment en bordel. Et sinon question : ils font des soldes en janvier chez Habitat ?! J'ai besoin de renouveller ma vaisselle et il faut bien l'avouer, chez IKEA, la vaisselle elle est pas tip top...

19 décembre 2005

Bowling et Viande en sauce


La photo n'aura aucun rapport avec cet article, qu'on se le dise ! Parlons un peu sport… enfin sport faut le dire vite, je voulais vous parler de ce à qui je m’adonne désormais chaque jeudi midi avec des collègues : le bowling. Je suis ce que l’on pourrait appeler une « bite » au bowling, je lance tout dans la rigole pendant 10 minutes, après je trouve mes marques et je fais des spare et même des strike (remarquez comme je case subtilement dans le texte des termes de professionnels aguerris). Mais bizarrement une fois le repas passé, c’est comme si j’avais tout perdu ! Je regarde les autres faire, j’essaye de prendre les bonnes habitudes et ça a commencé à payer jeudi dernier, malheureusement trop tard mais bon… mieux que rien ! Je me demande si la piste n’était pas en pente, ou alors ils ont vraisemblablement saboté mes chaussures (ah que ça doit être sympa le bowling un soir de fortes influences quand on récupère des chaussures déjà chaudes et humides… hum…). Enfin bref dans l’ensemble c’est marrant le bowling mais il y a tout de même des trucs pas bien pratiques, par exemple pourquoi faut-il que les sièges devant la piste soit ressortisés ? ressortizoïdes ? ressortissants ? enfin… bizarres quoi ! Comprenez par là ces fameux sièges rattachés aux tables avec lesquels il faut lutter pour qu’ils ne se replient pas sous la table en mangeant (imaginez vous tout simplement manger une omelette/frites tout en étant dans le simulateur StarTour à Disneyland, ça donne une idée de la chose et si vraiment vous avez l’âme d’un guerrier imaginez la scène avec des petits pois).

18 décembre 2005

Le retour du nounours Butagaz

Bon bah c'est dimanche soir et je me disais qu'il serait bon de vous tenir au courant de quelques trucs qui m'occupent l'esprit (oui y'a toujours un tas de trucs qui tournent en permanence, c'est fatiguant mais bon...) tout en écoutant le fameux tube "Yatta" du groupe japonais Happatai, c'est un peu les Village People japonais sauf qu'ils se balladent en slip kangourou plutôt que de se déguiser en indien, flic, ouvrier... Tout d'abord je m'indigne ! C'est quoi ces films de merde qu'ils passent à la télé un dimanche soir ? "Un indien dans la ville" pour la 15ème fois sur TF1, un truc avec Barbe Noire à Antenne 2 (bah oui j'ai le droit de dire Antenne 2 non mais) et un truc sur le Père Noël à la 3 alors qu'on est le 18... c'est du n'importe quoi. D'autant qu'ils vont garder "I.A." pour 23h, pfffff. Ensuite je m'étonne de voir mes plantes continuer à rendre l'âme (y compris le ficus deuxième du nom), je crois que c'est le chauffage qu'elles ne tiennent pas... mais bon je fais quoi ? Je l'éteinds ? C'est moi qui vait mourir dans ce cas ! Help ! Tiens je vais mettre de l'eau au bananier, pour maintenant ça peut pas être pire ! Puis je trippe à mort sur le nounours Butagaz mais quelque chose de fort ! Il me fait penser à Flat Eric... ou Flat Beat... enfin j'sais plus : le truc en gant de toilettes jaune qui était dans les pubs Levis. Me dites pas que vous avez oubliez le morceau, c'était du grand art ! Si vous aussi vous adorez l'ours Butagaz, allez vous promener par . Et en parallèle je reste sans voix devant la pub de la SNCF avec le discours "nous les idées on les fait murir" alors qu'il n'y a pas plus fermé et plus archaïque que le fonctionnement de la SNCF. Même leur marketing, leur pub sont faites chez eux si je me rappelle bien... allez voir le hall des réservations à la Gare Lille Flandres et vous comprendrez ce que ça donne les designers de la Seuneuceufeuh. Et enfin je vais voir cinq fois par jour l'avancement de ma commande chez Free et j'ai gardé l'abonnement Wanadoo jusque fin janvier pour éviter une terrible interruption de service ! Et grande nouvelle j'ai installé la LiveBox chez mes parents, tout en WiFi, c'était trop simple ;-)

17 décembre 2005

La grande roue / Les sept agaches


Et voici notre grande roue installée pour les fêtes, photo prise depuis une petite rue longeant la Vieille Bourse (bâtiment carré abritant une cour intérieure où vous trouverez chaque jour des brocanteurs de livres) : la Rue des Sept Agaches. Par contre je trouve le petit village installé au pied de la grande roue assez moyen... (c'est mignon mais sans plus), ça fait quand même très toc tout en plastique comme ça et surtout ça fait très "livré clef en main" : les trucs en résine qui s'emboitent tout seuls, les rambarbes d'ampoules de fête foraine... bof bof. Pour autant je préfère la petite mise en scène qu'ils ont fait sur la Place Salvator Allende à Villeneuve d'Ascq avec un petit chalet et des sapins de Noyel ! Ca... c'est dit ! Martine si tu m'entends...

Rue de Béthune, Lille


Je suis allé faire mon petit tour en ville et je vous ai ramené quelques photos de Lille et ses illuminations de Noël pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir les côtoyer en vrai. Voici donc pour commencer la Rue de Béthune, certainement LA rue commerçante par définition de Lille, elle débouche sur le Boulevard de la Liberté au niveau du quartier République où vous trouvez une place immense encastrée entre deux édifices imposants : le Palais des Beaux-Arts et la Préfecture. On aperçoît au fond à gauche le cinéma "Le Majestic" (6 salles), cinéma plutôt d'Art et d'Essai comparé à l'UGC Ciné Cité (14 salles) qui se trouve juste un petit peu plus loin. Le Majestic passe les derniers films sortis en VO, des films pas très connus à découvrir et même des films pour enfants le mercredi. NDLR : Je me rend compte en vous écrivant que ma photo est pas super flatteuse au niveau illuminations en fait (y'a même des ampoules grillées !), je vais faire mieux par la suite.

16 décembre 2005

Quelle vie trépidante je mène !


Ce midi c’était petite promenade dans le centre de Roubaix. Après un rapide déjeuner chez Casino (eh oui c’est la classe de manger au casino et de pouvoir jouer au black-jack tout en dégustant son poisson pané / frites), je me suis décidé à braver la pluie pour suivre une piste des plus prometteuses ! En effet, je vois tout le temps plein de gens avec des paquets « Babou » alors j’étais curieux de voir ce que c’était… j’ai trouvé le magasin… et bah en fait ça n’a rien de bien tripant ! Fin de l’aventure Babou. Je me suis ensuite dirigé vers MacArthur Glenn, une rue commerçante bordée de magasins de fabricants (un concept similaire au Marques Avenue qu’on peut trouver à Calais par exemple) mais aucune enseigne ne me faisait envie, je n’ai donc fait que monter puis redescendre la rue. Fin de l’aventure MacArthur. Retour dans la galerie marchande, je passe devant H&M, je me décide à y rentrer : bonne surprise ! Il y a des trucs sympas et je change d’avis sur leur compte, avant je n’avais jamais rien de vu de bien génial et là quelques trucs me faisaient envie (une veste en velours, encore… mais aussi des pulls vintage, un sweat avec capuche et peut-être une chemise). Ceci dit je n’ai rien acheté pour autant : j’étais tout mouillé et frigorifié, aucune envie de me déshabiller pour essayer des fringues (et il est hors de question que je m’achète des fringues sans les essayer) et en plus… dans un mois ça va être les soldes, j’ai plutôt envie de claquer mes sous quand on y sera ! C’est vrai non ? Ca vous est jamais arrivé d’acheter une veste que vous adorez et un mois plus tard vous la retrouvez deux fois moins cher ? Agaçant. Fin de l’aventure H&M. Passage chez Géant, je tombe par hasard sur le pack « Star Academy + Tapis de danse » pour PlayStation 2 à 19,90 euros… C’est un truc que j’ai cherché pendant des semaines il y a quelques temps de ça (je l’avais essayé à la Game Party de Mouscron et j’avais trouvé ça bien marrant, ça aurait été l’occasion de redynamiser ma PlayStation à laquelle je ne joue quasiment jamais) et là je ne l’ai même pas acheté ! J’avoue que j’avais honte de passer avec à la caisse ;-) Autant passer 20 boîtes de capotes à la caisse je m’en fous mais Star Academy, faut pas pousser hein ! Fin de l’aventure Géant. Il faudra que je retourne dans le centre pour vous prendre quelques photos, de préférence un jour non pluvieux… il y a de belles bâtisses à immortaliser.

Chronodrive ?! J'adore, j'adhère !

Comme vous l’avez certainement compris, je ne raffole pas de cette habitude que les gens ont de promener un caddie dans un rayon pour faire leurs courses (je les suspecte de faire ça pour draguer Corinne, la caissière numéro 7), au pire je prendrais un cabas et achèterai quelques bricoles, mais la plupart du temps je fais mes courses chez Chronodrive (concept inédit, expérimentation du groupe Auchan dans le Nord). Le concept en est simple pour ceux qui ne connaissent pas : un site internet sur lequel on fait son choix (il y a de tout, 4000 références produits, au même prix qu’à Auchan), puis on se rend chez Chronodrive à Marcq-en-Baroeul (si même moi j’ai trouvé la route…), on arrive à une borne où l’on s’identifie et où l’on paye si ce n’est déjà fait par le site. La borne délivre un ticket des achats ainsi qu’un numéro de quai. Il suffit ensuite d’aller se garer sur ce "quai" (euh ça ressemble fort à une pompe à essence en fait… mais sans essence et sans pompes) et d’attendre que l’on vienne remplir votre coffre. Un gentil garçon au polo rouge viendra scanner votre ticket de caisse puis chargera votre commande (ensuite à vous de voir si vous préférez rester au volant comme les gentils possesseurs de Mercedes ou si vous sortez discuter et/ou aider ch’garçon qui fait ça comme job étudiant). Vous n’avez plus qu’à repartir… j’ai testé plusieurs fois, sans mentir ça m’a pris entre 2 et 4 minutes entre le moment où j’arrive et l’instant où je repars le coffre plein de victuailles.

FAQPAN (Foire Aux Questions Pour Agriculteur Nordiste)

Q : Deu diou qu’cha doit ête quére com’du poiv ?!

R : J’ai comparé quelques produits, ce sont les mêmes prix qu’à Auchan. J’ai comparé aussi avec d’autres supermarchés en ligne, c’est beaucoup moins cher qu’Houra et similaire à Ooshop.

Q : Bésur mais fo cor donner des sous ein plus ? Bande d’rapias !

R : Aucun frais supplémentaire, contrairement à Houra qui fait payer la livraison (logique), ce qu’il n’y a pas ici puisque la logistique est réduite au minimum : un entrepôt et des petits bras musclés.

Q : Cheul salade elle doit ête pourrite et ch’saussiflard y doit avoir des poils ! Ché surgelés y sont com’deul’pisse !

R : Les produits frais ont des dates de préemption très lointaines, les surgelés sont mis dans votre coffre dans des paquets isothermes. La totalité de votre commande est mis sur un chariot en chambre froide en attendant votre passage.

Q : Deu diou qu’ça doit être long tin ju ! J’dois avoir l’temps d’mouquer ch’vaques intre deux ?

R : Votre commande peut être prête 2 heures après votre validation sur internet, c’est vous qui précisez quand vous viendrez (entre 8h30 et 20h30, 6j/7), votre commande est conservé unjour. Autrement dit : vous dites que vous passerez jeudi à partir de 18h30, elle sera préparée pour jeudi 18h30 et sera gardée jusqu’à vendredi 18h30.

Des concepts similaires sont développés à Auchan Faches et Leers sous le nom "Auchan Drive". Et pour ceux qui veulent en faire encore moins, il y a toujours les supermarchés en ligne qui livrent tels que Houra, Ooshop ou Auchan Direct. Seul Houra est disponible chez nous, notez tout de même que les prix sont bien plus élevés et que la livraison vous sera facturée au forfait une dizaine d’euros selon votre lieu de résidence. Ceci dit… si vous habitez au 4ème sans ascenseur, vous pouvez commander 25 packs de Cacolac et 5 packs d’Evian : le prix sera le même et c’est à eux de se débrouiller pour les amener devant votre porte ! NDLR : Copyright à Liam pour la formule du titre.

PS : Je me rend compte que ça fait un peu publi-communiqué en fait mon article, je n'ai pas d'actions Auchan (oui Chronodrive est une initiative d'Auchan) ! Simplement je trouve le concept novateur (c'est vrai que le Nord est un vrai laboratoire pour Auchan et ils s'en privent pas), générateur d'emplois (même si ce ne sont que des jobs étudiants, c'est déjà ça) et plus il y aura de clients, plus il y aura de chances qu'ils développent le concept et installe un Chronodrive plus près de chez moi ;-)

15 décembre 2005

Série : Sex & the City

Une série télé ? Encore ? Eh oui j’aime bien mes petites soirée séries télé dans le canapé, c’est sympatoche une soirée cocooning surtout devant une série aussi déjantée que « Sex and the City » (bon maintenant vous savez à quoi j'occupe mon vendredi soir dès 23h30). Pour ne pas faire exception à la règle, c’est une série HBO qui existe depuis pas mal d’années mais qui malheureusement a pris fin dernièrement, M6 rediffuse d’ailleurs l’intégralité des épisodes le vendredi soir vers 23h30. Alors de quoi ça parle me direz vous ? Euh… de sexe surtout, c’est la petite vie de quatre new-yorkaises qui nous livrent leurs angoisses, leurs petits plaisirs, leurs goûts, leurs affaires de fesses et de cœur (les deux se retrouvant souvent entremêlées, sauf pour Samantha dirons nous). A l’affiche la fille coincée, très bourgeoise, coincée au premier abord mais pas la dernière pour parler de sexe ; l’héroïne qui fait des chroniques dans un journal et qui constitue le fil rouge de chaque épisode ; la nymphomane blonde et exubérante (ah Samantha est sans nul doute ma préférée) et enfin la petite rousse plus sérieuse on croirait et plus tourmentée sûrement. L’art de la série est de savoir parler de choses très grasses de manière explicite, sans tabou et surtout avec une élégance étonnante dans la façon de le dire. Comprenez par là qu’elles ont un talent inégalable pour caser de manière distinguée et subtile l’expression « lécher la chatte » dans une conversation mondaine. On retiendra notamment l’épisode inoubliable où elles avaient décidé de remplacer « chatte » par « sushi » dans les discussions pour ne pas choquer le bébé ! Ca donne forcément des conversations assez bizarres au déjeuner mais hilarantes.

14 décembre 2005

Merciiiiii France Telecoooommmm !

Sur une note plus légère, ce midi c’était Casino Cafétaria - encore et toujours - ceci dit le truc que j’ai mangé dont j’ignore le nom était excellent (une sorte de quiche verdâtre avec des moules et du merlu) et l’accompagnement aussi (je suis très branché riz/ratatouille ces temps ci) ! Evidemment que je pourrais aller déjeuner ailleurs mais je sais pas, c’est plus simple, c’est pas cher et Aimé Jacquet dit que c’est bon (si ça c’est pas un putain d’argument)… ça m’arrive d’aller dans le centre mais je tâtonne encore dans Roubaix et si je découvre tout dès le début que va-t-il me rester pour les prochains mois ? Je suis ensuite passé – encore et toujours - à l’agence France Telecom (ils doivent se dire que je viens dragueur la stagiaire puisque j’y passe quasiment chaque jour cette semaine) et j’ai finalement souscrit pour mes parents un abonnement 512k avec LiveBox (j’ai demandé à la vendeuse celle avec les jolies couleurs forcément !) et téléphonie illimitée. A noter un petit détail : allez savoir pourquoi mais il est tout bonnement impossible d’acheter une LiveBox à l’agence Wanadoo (location obligatoire) alors que vous le pouvez à Auchan ou tout autre grande surface… encore une de ces incohérences typiquement débiles, bref. En parallèle je leur ai aussi demandé comment résilier mon propre contrat Wanadoo puisque c’est décidé je prend la Total FreeBox à Lille (note pour moi-même : penser à retirer un RIB), ils ont du rien comprendre mais bon…

Retour du centre commercial, je m’installe et parcours le « 20 Minutes », deux choses attirent mon attention : le procès pour homophobie du député nordiste Vanneste (je pensais pourtant que les députés étaient au-dessus de ça… c’est honteux) qui n’est que symbolique puisque les sommes demandées pour préjudice sont dérisoires (qu’est ce qu’il peut bien en avoir à foutre de payer 7500 euros ?!) ; et un article sur un film intitulé « Tout est illuminé » de Liev Schreiber adapté d’un roman de Jonathan Safran Foer (ça m’a sacrément donné envie de le voir). Petite anecdote quand même qui m’a bien fait rire : Colin Farrel victime d’une overdose sur un tournage alors qu’il tourne l’adaptation de « Deux flics à Miami » dans laquelle il incarne Sonny Crocket, un flic combattant les trafiquants de drogue ! Arf… pas malin ça Colin ;-)

Après ces quelques lectures je me décide à ouvrir la boîte de la LiveBox et là c’est le drame ! Les fameuses trois façades interchangeables qui me faisaient envie (mais euh j’ai le droit d’être superficiel de temps à autres) ne sont en fait que de pauvres autocollants qu’on colle sur la LiveBox couleur aspirine. Grosse arnaque donc, je m’attendais à une véritable façade en plastique dur, comme quand ils avaient sorti la LiveBox rose bonbon ! Eh bah non… en même temps c’est peut-être pas plus mal puisque sinon j’aurai eu du regret à la laisser chez mes parents. Et comme une mauvaise nouvelle ne va jamais seule, je me rend compte qu’une de mes branches de lunettes pour travailler sur PC est cassée à l’extrémité… tant pis je mettrais mes lentilles (ah ah saleté de destin tu m’auras pas !). Je vous laisse, j’ai des magazines d’immobilier à éplucher et il faut que je prenne rendez-vous pour visiter un appartement à vendre à Vauban (rassurez vous j’ai pas un rond mais il se trouve qu’il est tout simplement plus intéressant d’emprunter que de payer cash de nos jours).

Le travail c'est la santé...

La nouvelle du jour c’est qu’accessoirement le boulot en ce moment est, dirons nous, délicat. Je suis déjà d’une humeur très changeante en temps normal (rien qu’une mauvaise météo suffit à me plomber le matin, mais l’inverse est aussi vérifiable) mais en ce moment, c’est pire. Contexte politique assez délicat, technicité accrue, relationnel très particulier, ambiance spéciale… je me retrouve balancé à un poste dont j’ignore la plupart des aspects (pour remplacer quelqu’un qui était productif lui) et j’avoue que mon moral est en dent de scie. Imaginez comme je suis heureux quand on me dit qu’on compte sur moi… alors qu’on me parle de choses encore lointaines puisque immatérielles encore pour moi ! Un instant je désespère en me disant que je vais me vautrer, que même si je connais la technologie sur laquelle on m’attend je ne connais rien au « métier » (système informatique du client, contexte, habitudes, astuces…)… et l’instant d’après je prend mes papiers et mes stylos et j’applique l’attitude « marcher vite, le regard bas, l’air occupé et débordé avec plein de papiers dans les mains » en me disant que si on me donne des responsabilités c’est une bonne chose, que le début sera laborieux mais qu’après je serai indépendant et responsable d’un pôle à part entière. C’est vrai qu’en le disant comme ça c’est assez sympa… mais cette phase de mise en place où on se galère à récupérer les logiciels, les droits sur les répertoires, les accès au réseau, les workflow de mise en production… et même tout bêtement son bureau, son vrai bureau à soi, où je pourrais enfin poser mes affaires et connaître mes collègues (chose pas évidente que de tenter de nouer connaissance quand on n’a pas encore sa place définitive). Cette phase là me rebute profondément même si je sais qu’après ça je m’amuserai probablement. Enfin plus j’en apprend plus ça me semble faisable, c’est juste que ça fait beaucoup de choses à assimiler d’un coup et surtout que les échéances qu’on me met devant le nez alors que je ne suis même pas encore opérationnel (désagréable cette épée de Damoclès). Wait & See.

13 décembre 2005

Des nouvelles du front

Ca fait un moment que je n’ai pas eu le temps de vous raconter ce qui me préoccupe en ce moment, alors voilà je rattrape le temps perdu… J’ai un réel problème avec mes plantes vertes ! Ca a commencé avec un ficus qui a rendu l’âme à peine 10 jours après être arrivé chez moi, puis ce fut au tour d’un papyrus que j’avais pas assez, puis trop arrosé… Dernièrement mon espère de mousse verte a séché aussi, pourtant c’est pas faute de l’avoir arrosé et maintenant mon bananier, grand et fièrement dressé, donne des signes inquiétants ! Si même mon bananier m’abandonne, je me demande ce qu’il me reste à faire : c’était une valeur sûre, une plante robuste, un ami de toujours presque… et là je vois ses feuilles jaunir ! Je croyais tout d’abord que je ne l’arrosais pas assez puisque avec l’hiver le chauffage tourne à plein régime… mais même en le noyant, c’est pas mieux ! Le principe d’une plante d’appartement n’est-il pas d’être indépendant des saisons ?! C’est dommage parce que quand une plante crève, ça nique toute ma déco… C’est décidé je n’achèterai plus que des plantes grasses, au moins elles tiennent bien le coup elles.

Alors sinon quoi d’autre ? Je n’arrive toujours pas à trouver ce que je veux pour séparer ma cuisine de mon salon… Il y avait une porte, je l’ai enlevé (une porte qui s’ouvre devant une fenêtre vous conviendrez que c’est dommage) et j’aurai voulu mettre une sorte de rideau de lamelles ou de motifs comme l’on pouvait trouver à une époque chez Casa. Donc en attendant, ça reste comme ça… c’est pas folichon mais bon.

Autre sujet du moment : les conneries de Fox. Je pensais avoir tout protégé mais il a réussi à mordre un film électrique, j’ai vu ça à temps et j’ai remédié à ça. Le lendemain Fox a la bonne idée de grignoter mon papier peint, je pensais l’avoir épargné grâce à une savante disposition de cartons et bouteilles vides mais il a tout de même réussi à attaquer un morceau, et biensur, à tirer dessus pour en arracher un maximum. Ayant vu « L’exorcisme d’Emily Rose » je commence à me demander si ce lapin ne serait pas lui aussi possédé ? En tout cas il développe des trésors d’audace et d’imagination pour embêter son monde !

M6 Mobile (vraiment) by Orange ?

J'ai décrété que je voulais changer de forfait de portable, migrer d'un forfait 1h avec compte mobile Orange (forfait qui n'existe plus à 15 euros) à un M6 Mobile by Orange 19,90 euros (45 min + appels illimités le soir de 20h45 à minuit)... c'est pas compliqué hein ?! En plus c'est le même opérateur ! Eh bien je suis allé à l'agence Orange, on m'a dit après quelques pianotages sur le PC : "ah oui oui c'est Orange aussi, mais là je peux pas faire le changement, faut appeler le service clients". 7h15, j'appelle le service clients, dans le menu de changement d'abonnement, M6 Mobile n'existe pas... Arf ! Je me rabats sur internet, rubrique changement de forfait, toujours aucune trace de cet abonnement pourtant "by Orange" alors qu'il figure dans les offres sur le site et sur les catalogues de l'opéraeur. 7h20, je me décide finalement à appeler le 32 96 visible sur le site de M6 Mobile... et là on me répond "pour modifier votre abonnement tout en gardant votre numéro, appelez le 0825 005 700", c'est-à-dire le service clients Orange ! Euh... comment c'est qu'on fait m'sieur ?! Le chien se mord la queue. Je vais donc attendre 8h pour avoir un VRAI opérateur qui sera peut-être au courant de la chose. C'est quand même ahurissant qu'on puisse rencontrer de telles difficultés pour acheterchez Orange un produit qu'on m'a affirmé faire partie d'Orange non ? 8h05, j'appelle à nouveau le service clients et demande un conseiller. Une charmante demoiselle me répond, et oh miracle elle arrive à me faire le changement en 30 secondes, elle a même le temps de me préciser "Vous savez que vous allez payer plus cher pour moins de temps ?"... Etrange ? Une conseillère qui ne pousse pas à la vente ? Je lui répond que j'aurai moins de temps (45 minutes au lieu d'une heure certes) mais que je pense équilibrer grâce aux appels illimités le soir, elle acquiesce et me demande si j'étais satisfait du service clients. Je le suis. 8h07, merci Orange.

12 décembre 2005

Le lundi c'est raviolis ?


Les Salons Gobelins à Roubaix, vus de devant, en cette soirée pluvieuse. Le clocher ressemble étrangement à un phare et est joliement éclairé le soir venu. Je suis revenu y'a quelques minutes du cinéma, au programme ce soir "L'exorcisme d'Emily Rose"... quelques bonnes petites frayeurs mais à part ça pas de quoi casser des briques, c'est assez longuet et on passe son temps à attendre des scènes étonnantes qui ne viennent jamais. Un petit film d'angoisse distrayant, c'est tout ce qu'on en retiendra. J'avoue que j'étais pas tip top rassuré dans mon parking sous-terrain en revenant... J'avais tendance à m'imaginer Emily Rose dans toutes les pièces et dans tous les couloirs que j'ai empruntés, je fus rassuré de ne pas l'apercevoir dans le reflet du miroir de l'ascenceur (vous savez comme au Phantom Manor de Disneyland !). Bon je file glander un peu dans mon canapé voir ce que la télé nous a apporté... Bonne soirée à vous.

11 décembre 2005

Mon dimanche glandouille...

On sera tous d'accord pour dire que le dimanche, à part pour les grenouilles de bénitier, ne sert pas à grand chose sinon à glander en pyjama, à dormir dans le canapé, à s'affaler devant des émissions débiles à la télé. Qui n'a jamais connu les dimanches après-midi devant Rick Hunter à digérer un repas fastueux et à tenter contre le sommeil qui envahit un corps plus gras que jamais (la dinde aux marrons n'étant pas étrangère à ce phénomène) ? Eh bien aujourd'hui était un jour comme ceux là pour moi, sauf qu'ils passent plus Rick Hunter (monde cruel !) et ont remplacé par Walker Texas Ranger... oui je sais : ça fait peur. Rassurez vous, mes parents ont TPS, j'ai donc pu regardé le téléfilm sur Jean Moulin avec Francis Huster qui est pas mal du tout (je parle du téléfilm, pas de not'pote Francis).

Résumé de ma journée pour ces chers lecteurs impatients... Je me réveille à 9h30 (j'aurai bien dormi plus longtemps mais mon radio-réveil n'étant pas à l'heure, je me fais avoir, et puis une envie de pipi se faisait sentir), je fais pipi (logique mais pas si évident avec ce que tout garçon a le matin), je cherche ensuite pendant 10 minutes mes pantoufles (pas très glamour mais ça va avec le dimanche), puis je m'affale dans le canapé et regarde ce qu'il y a de beau à la télé : finalement rien de beau ! On m'appelle pour manger mon petit pain au chocolat qui m'attend chaque samedi et dimanche matin quand je suis chez mes parents. Je descend chercher du lait, chose introuvable dans le frigo de mes parents, sauvé il en reste au sous-sol. Après ce petit déjeuner, repiotage dans le canapé, et oh miracle et ravissement ! Téva diffuse "Téva Déco", c'est mon petit plaisir, et j'enchaîne sur "Intérieurs" sur Paris Première... ma matinée est passée et faut pas me déranger quand je regarde mes émissions d'architecture d'intérieur, attention je mords ! Donc après c'était décoration de sapin de Noël (apparemment le fait d'avoir regardé l'interview de Philippe Starck sur les vibromasseurs semblerait m'avoir conféré quelque compétence pour décorer un sapin...), puis repas, puis glandage devant Jean Moulin (vous avez vu ça comment on a fait le raccord avec le flashback ?), puis rangeage de sac, puis départage pour Lille, et me v'là !

10 décembre 2005

Boulevard de la Liberté, Lille


Le Boulevard de la Liberté à Lille, sur la fin, lorsqu'il croise le Boulevard Vauban. Je me rappelle de cet endroit précis puisque lorsque je suis arrivé à Lille, je suis passé là en voiture pour l'une des premières fois et je suis tombé sur deux artistes de cirque ou de théâtre qui jouait sur le passage piéton à chaque passage du feu au rouge, ça m'avait émerveillé ! Voici donc une petite chanson des Blaireaux intitulée en toute logique"Boulevard de la Liberté", et si vous êtes curieux, allez faire un petit tour au numéro 179.

Quand je passe d'vant le 179 du Boulevard de la Liberté,
Je m'réinvente un monde tout neuf...
Où tout pourrait recommencer,
Un monde, une seconde...
Un monde pas plus grand qu'ta cage d'escalier,
Un monde, une seconde...
Juste le temps de redire je t'aime, et puis c'est tout
Juste le temps de redire je t'aime, et puis c'est tout
Juste le temps de redire je t'aime, un point c'est tout

09 décembre 2005

C'est la fête, c'est paillettes...

Aaaaaahhhh enfin le week-end ! Ma semaine de formation vient de s'achever, le vendredi n'a pas été facile étant donné qu'hier c'était la remise de diplômes dans mon école et que je suis revenu un peu tard à Lille (je serai bien resté plus longtemps mais bon... le devoir m'appelait). Alors comment ça s'est passé me direz vous ? Eh bien c'était sympatoche : tout plein de monde dans un espace confiné (d'où l'expression "ça sent le taureau"), du champagne à volonté, des petits fours super bons (y'a même des trucs que je savais pas comment les manger... j'ai demandé au traiteur), des camarades de classe que j'ai pris plaisir à revoir, ainsi que des profs... et la petite nouvelle du jour c'est que... bah voilà... je suis major de ma promo. Bon bah on va pas s'étaler dessus ! Ca n'apporte rien de particulier si ce n'est faire plaisir à mes pôpa/môman (ce qui malheureusement lui a donné une raison de plus de me prendre en photo au moindre fait et geste, ah ces paparazzis !). J'ai bien discuté avec un de mes supérieurs du boulot hier, mais il a pas jugé utile de m'offir une prime, un portable, un autocollant... ou un pin's parlant "L'informatique c'est d'la balle" donc voilà, c'est la fête, c'est paillettes et c'est déjà pas mal ! Donc on s'est fait un petit resto après ("Le Bistrot du Boucher" à Arras pour ne pas le citer), c'était très bon mais qu'est que le patron peut être con ! Je crois bien avoir saouler mes voisins et voisines toute la soirée, il m'a semblé qu'ils rigolaient avec moi, donc ça doit être bon signe non ? Enfin, j'avais juste bu une malheureuse coupe de champagne et un kir, moi ça me suffit pour être gai comme un pinson (déjà deux "Mon Chéri" et je suis tout émoustillé faut dire aussi) et embêter encore plus mon entourage. La soirée s'est finie au "Eighties", juste à côté de mon ancien studio à Arras mais j'ai du regagner Lille pour ne pas arriver avec des yeux de cobaye au boulot ce matin (déjà que c'est pas fort brillant en temps normal !). Bon y'a ma flammkueche qui est en train de cramer, @pluche.

08 décembre 2005

Fenêtre sur cour, euh... sur toit !


Jeudi matin. Je vous livre une petite photo que j'avais prise aussi à Roubaix depuis une fenêtre. Vous trouvez peut-être ça moche mais j'avais envie de prendre en photo ce toit, je trouve qu'il a quelquechose d'interessant et encore plus à la tombée du jour quand le soleil se reflète sur toutes les vitres (peut-être est-ce que ça me rappelle une scène magnifique de "Bienvenue à Gattaca" je ne saurai dire). Sur ce, je vais m'ouvrir mon paquet de cookies, me servir un verre de cocktail multivitaminé (si avec ça je pête pas la forme...) et garder un peu de temps pour tenter de faire quelque chose avec mes cheveux et du gel (chose pour laquelle je vous assure n'avoir aucun talent).

07 décembre 2005

Vive les sandwichs en triangle !

Rien de bien extraordinaire aujourd'hui, formation toujours... interessant mais dans une salle froide comme une morgue :-( Mangeage de sandwich ce midi, je vous conseille le "Poulet Mayo Cornichons" de Casino super bon, à l'opposé le "Jambon Edam Crudités" m'a grandement déçu, sans parler que de nombreux morceaux sont restés non identifiés à mon palet. J'en ai profité pour acheter quelques trucs pour Fox : bâtonnets au thym (ça sent bon mais de là à savoir si lui va aimer... euh) et biscuits aux arachides (si ça il les mange pas, c'est moi qui le ferait). Je me suis aussi acheté une petite boîte en bois avec des inscrustations de métal jaune dedans (oui le métal a surement un nom mais je ne le connais pas... et puis franchement on s'en passera de ce détail) pour stocker mes crayons de bois IKEA qui débordent de la première boîte, ça doit être de l'artisant marocain, j'aime beaucoup et une chance pour moi, ça coûte pas cher (si il y en a un qui me fait la remarque comme quoi c'est parce que ça coûte rien à fabriquer et que les artisans sont payés une misère, je lui répondrai que je suis pas responsable du taux horaire marocain, qu'au moins ça leur donne du boulot et ça décore mon intérieur).

Bon je vais tenter de faire à dîner et de ranger un peu chez moi parce que c'est la période où les pompiers, postiers et éboueurs (tiens pourquoi on dit pas poubellier pour rimer avec les autres gens qui passent en décembre) viennent vendre des calendriers tout moches qui ne me servent à rien puisque j'ai Lotus Notes et Project sous les yeux toute la journée ! Maintenant que j'y pense, les pompiers je les verrais pas ! Je les ai croisé l'autre jour dans le hall quand je sortais de l'ascenceur... et j'ai failli leur rentrer dedans ! Forcément ils attendent dans le noir alors faut pas s'étonner. Je me rappelle leur avoir dit "Oups désolé, bon j'allume parce que ça peut être dangereux"... alors qu'ils étaient déjà montés dans l'ascenceur, donc oui ça servait à rien, et alors ?! Quant aux éboueurs, s'ils passent, c'est décidé ils n'auront rien : c'est une société privée qui le fait, la taxe des ordures ménagères est exhorbitante à Lille, alors qu'ils aillent se faire voir ! Reste le postier, lui il aura quelque chose, mais il aura aussi droit à une remarque mesquine visant à lui rappeler de ne pas corner à chaque fois l'enveloppe qui contient ma fiche de paye si attendue !

La Boum à Cindy, Marcel

Petite chanson sympatoche d'un excellent groupe de ska du Pas-de-Calais : Marcel et son Orchestre. J'étais fou de cette musique à une époque pas si lointaine mais cela fait bien longtemps que je ne les avais plus écouté, et puis là tout de suite je viens de retomber sur les morceaux sur mon disque et ça m'a fait plaisir de ré-entendre "La Boum à Cindy".

On s'avait rencontrés à la boum à Cindy. Tu m'as fait bégayer avec tes souliers vernis. Tu m'as l'effet boeuf et dans ma tête quelle teuf ! Pour emballer cette meuf j'aurai gobé un keuf.
Après 23 canettes, j'avais dev'nu pompette. Pour faire mon amusette j'ai têté mes chaussettes. Le DJ m'énervait avec ses mixs-technos. J'ai tapé son micro pour chanter Santiano. Là, y'a eu comme un break, l'ambiance a stoppé nette. Et t'as dit "c'est énorme, ce gars là est hors-normes !". J't'ai suivi aux toilettes en bavant comme une bête. Quand t'as soulevé ta robe, j'ai même pas vu ton z'booob !

Aimons-nous les uns dans les autres, on se fout de l'avis des autres [...] Aimons-nous les uns dans les autres, on se fout de l'avis des autres [...]

Dans les bras de ton coeur, je croyais à l'âme-soeur. Dans mes yeux les larmes sont, j'suis mordu d'un garçon. Sans être coincé faut qu'j'me fasse à l'idée... que la femme de ma vie puisse avoir un zizi !
Quand t'es v'nu me chercher à la sortie du lycée, les copains ont bloqué, j't'ai senti contrarié. Dans ta robe t'es sensass hum ! Hum ! T'as la classe ! Mais le truc qui fait tâche c'est que t'ais la moustache...
Dans mes yeux pleins d'espoir il s'est mis a pleuvoir... quand douze de tes amis ont partagé not'lit. Dans mon ciel bas et lourd qui pèse comme un balourd. Entend mon "Au secours, hirondelle de l'amour".

Aimons-nous les uns dans les autres, on se fout de l'avis des autres [...] Aimons-nous les uns dans les autres, on se fout de l'avis des autres [...]

Série : LOST, Les Disparus

Je n’ai jamais suivi cette série à l’époque où elle passait sur TF1, ça ne me disait rien et les rares fois où je tombais sur un épisode je n’y comprenais absolument rien. Et puis survient le jour où on me prêta l’intégralité de la saison et où, par curiosité, j’ai regardé le premier épisode, sans grande conviction… Il s’est avéré qu’on se prend vite au jeu et que la série a l’art de capter l’attention, de divulguer les éléments de l’intrigue avec tant de parcimonie que vous avez nécessairement envie de voir la suite. Pour ceux qui vraiment ne connaîtrait pas (non mais vous viviez dans une grotte ? sur une île déserte ?), la série commence avec le crash d’un avion de ligne en provenance de l’Australie, dès le premier opus on se retrouve projeté sur une île déserte sur laquelle ont atterri les quelques survivants. On commence par soigner les malades, à explorer le secteur, à attendre les secours, puis on se rend compte qu’on ne peut pas vivre en attendre d’un hypothétique bateau et qu’il faut organiser sa survie : c’est le point de départ de Lost. Concept très simple je vous l’accorde, mais c’est dans la manière de traiter le sujet qu’est tout l’intérêt de la série ! On ne se contente pas du présent, on fait régulièrement des flash-back sur la vie des passagers avant le crash, ce qui permet de comprendre le pourquoi de leurs faits, gestes et attitudes sur l’île, en plus de ça l’île a quelque chose de mystérieux, des évènements étranges y surviennent… un petit côté « Ile du Docteur Moreau » on pourrait dire. Mais j’en ai déjà trop dit ! Installez vous dans votre canapé, éteignez la lumière et lancez le DVD… je vous met au défi de ne pas finir la saison une fois que vous aurez commencé à la regarder. Et pour ceux qui me diraient que je défavorise la vie sociale en vantant les mérites d’une série télé, je répondrais que rien ne vous empêche d’inviter des amis à la regarder en votre compagnie, c’est d’ailleurs ce que je fais parfois et c’est d’autant plus marrant d’en parler après (ouh le concept soirée télé / conférence).

06 décembre 2005

Bleu, bleu, bleu, le ciel de provence


Je ne pouvais résister à l'envie de vous faire partager l'endroit le plus sympatoche de ma résidence : le parking sous-terrain. Sur deux niveaux, tout de bêton armé vêtu, il vous fera rêver par sa conception audieuse, ses places de parking spacieuses laissant à votre voiture toute la place qu'on lui doit réserver. Grâce à son système spécialement révolutionnaire en 1976 de non absorption de l'eau, son second niveau se transforme aisément en une piscine / hamam qui raviera toute votre famille dès les premières pluies (Marcel Amont en option pour agrémenter votre séjour avec comme fond sonore "Bleu, bleu, bleu, le ciel de proveeeeennnnceuuuhhhh"). Sobre et élégant, l'architecture n'est pas dédiée ici à la fioriture. Design biensûr grâce à ses lignes simples et épurées, hype par ses matériaux nobles et distingués, une attention toute particulière a été portée à son système d'éclairage des plus sophistiqué en ce qu'il ne s'allumera qu'au contact de votre doigt sur un plastique soyeux gris souris. Eh oui même l'écologie n'a pas été oublié par nos architectes ! Pour les plus aventureux, c'est aussi l'occasion de véritables parties de rigolade lorsque vous rencontrez dès 8h du matin notre ami concierge se promener dans le noir et faire grincer les portes pour vous distraire : tout un monde de divertissement me direz vous... mais ce n'est pas tout ! N'oubliez pas de faire un tour dans le bassin spécial enfant dans la cage d'escalier du -2, l'eau y est d'égale température, même par les plus fortes chaleurs d'été : avantage non négligeable lors des canicules estivales (tongs à retirer auprès du concierge). NDLR : Non franchement, vous le trouvez glauque vous mon parking ?! Pourtant la photo a été prise avec flash...

05 décembre 2005

Le Temps qui reste, François Ozon

Fin du film. Lumière de retour. Générique. Calme plat dans la salle, la plupart restent assis, j'attend la fin du générique. Fin de la bande, toujours dans mon trip, choqué par le film et/ou tout simplement touché. Vous vous ferez votre propre idée, je ne vais pas raconter des banalités, j'ai beaucoup aimé ce film, c'est tout. Au delà de l'histoire déjà émouvante et de l'interprétation juste de Melvil Poupaud, ça a fait remonté des souvenirs, rappelé des faits actuels et certainement le pire : imaginé le futur. Je ne veux rien entendre, rester avec le bruit des vagues dans ma tête, c'est tout ce que je demande.... mais UGC a la "bonne idée" d'enchaîner avec du jazz ! Au même moment une bande de mecs, apparemment gays, ne trouve rien de mieux à dire que des remarques sur le physique de l'acteur et sur le fait qu'il était moche à la fin du film (euh... ils ont compris l'histoire vous croyez ?). J'atteris dans la rue, j'entend desKlaxon au loin, à cet instant les guirlandes de Noël s'éteignent, là c'est sûr, ils se liguent pour que je lache mon trip. Je suis têtu. Je passe devant le kiosque qui fait cohabiter les titres "Sexe : retour de la partouze" et "Les écrits de la Bible". Les Beaux-Arts sont roses ce soir, c'est superbe. Je me rend compte qu'une sortie de la station de métro République donne dans un immeuble sur l'angle donnant Rue Gambetta alors qu'à gauche attendent des touristes anglais et qu'à droite des racailles glandent devant la préfecture, je les évite discrètement. Retour à la voiture, pas de musique en roulant, arrivée chez moi... écriture.

Shampoo et Cuisine bérichonne

Me revoili, me revoilo, me revoilà ! Alors quelles nouvelles ? Eh bien vous allez vite vous rendre compte que je ne suis pas une rock star et que j'ai une vie des plus ordinaires (devrais-je dire chiante ?). Je continue à regarder Lost parce que c'est prenant et parce que plein de monde en parle autour de moi et donc je voudrai pas qu'ils m'apprennent la fin sans le faire exprès (bande d'êtres vils), je suis toute la semaine en formation sur un truc machin bidule dont on dit de moi qu'il semblerait que peut-être j'aurai le profil pour m'y mettre (autrement dit une fois la formation faite, je serai le 3ème mec au monde à savoir utiliser ce bidule), j'ai découvert qu'il y avait une troisième rampe d'escalier pour arriver à mon bureau (ça peut être utile si les deux autres viennent à être envahies par des yahourts à tentacules, fait rare mais probable), je reviens du coiffeur (Shampoo Boulevard de Moselle) et j'ai apprécié parce que j'étais le seul dans le salon et que je suis passé tout de suite (en plus la coiffeuse, eh bah elle était gentille, elle en disait ni trop peu - ce qui donne l'impression d'être un portefeuille ambulant - ni trop - ce qui peut être agaçant si on ne partage pas les mêmes centres d'intérêt).

Eh oui la vie de star, ce n'est pas que la fête et ses paillettes, c'est aussi le quotidien, c'est même - parfois - aller aux toilettes (n'en déplaise à notre ami Franck, même les stars font caca). Ah oui et puis je vais avoir un nouvel écran qui fera pas mal à mes petits yeux : un 22 pouces 16/9... oui c'est vrai Nico, c'est plus grand que ma télé... en même temps ma télé a une image aussi grande que ma vitre de micro-ondes alors c'est pas dur ! Je continue à manger mes graines de tournesol grillées et salées (même si j'ai rencontré un ours qui les mange sans les éplucher !). Mes plantes vertes continuent à crever (la dernière en date est l'espère de mousse verdâtre qui était sur mon lave-vaisselle), mon lapin continue à manger et mes bougies à fondre. Euh... ah oui j'ai acheté des guirlandes lumineuses chez IKEA, j'en ai tapissé mes fenêtres, c'est de toute beaaauuté (surtout le soir, parce que le jour on dirait que je fais sécher des saucissons, en forme de petites étoiles certes, mais des saucissons néanmoins) ! Bon... je sais que j'ai retranscris tout ça pêle-mêle mais je suis un peu à la bourre en ce moment, le temps de manger un morceau et de comprendre toutes les lignes sur ma fiche de paye, et je me sauve au ciné regarder "Le temps qui reste" de François Ozon. J'attend beaucoup de ce film, j'espère ne pas être déçu. En vous remerciant bonsoir ! PS : Non mais franchement... qui se soucie de la cuisine bérichonne ?!

04 décembre 2005

Eglise Salons Gobelins [3/3]


Et enfin voici la dernière photo, toujours prise de la cafétaria, à quelques secondes d'intervalle le ciel n'est plus du tout le même. Pour info, j'ai beau chercher, je ne sais toujours pas exactement ce qu'il est est pour ce bâtiment : c'est une ancienne église mais elle ne porte plus de croix, ils appellent ça les Salons Gobelins (lieu de conférence, expos... apparemment) et je ne sais pas pourquoi... Internet ne m'a pas éclairé beaucoup à ce sujet, si quelqu'un peut m'aider je suis preneur !

Eglise Salons Gobelins [2/3]


Toujours la même prise de vue, juste quelques dizaines de secondes plus tard... étonnant non ? En fait j'ignore pourquoi mais mon écran d'appareil photo ne voulait plus s'allumer alors j'ai pris une série de photos un peu à l'aveuglette. Apparemment le hasard a bien fait les choses, sûrement l'angle de l'appareil qui a fait rentré la lumière d'une manière différente, enfin moi je dis ça, je dis rien ! J'y connais rien !

Eglise Salons Gobelins [1/3]


J'ai enfin réussi à prendre mes photos depuis la cafétaria de mon entreprise, malheureusement le temps était pas tip top, ce qui nous fait une photo bien grisâtre de l'ancienne église Notre-Dame, aussi appelé Salons Gobelins, je suis encore en train de chercher pourquoi d'ailleurs. A part ça on est dimanche matin (le jour où je vais quasiment rien foutre à part faire mes petites courses chez les suédois), je suis allé voir hier "Harry Potter et la coupe de feu" et c'est vrai que malgré le fait que j'étais au premier rang, la nuque cassée pendant 2h36... eh bah c'était sympa quand même. Un peu surprenant tout de même parce qu'il a un fond assez sombre et pourtant le film est ponctué de petites blagounettes qui volent vraiment pas haut et qui nous surprennent de la part des personnages... à se demander s'ils auraient pas rajouter ça pour égayer le tout qui n'est pas très folichon.

02 décembre 2005

Canal, Lille Vauban


Bonjour de si bon matin, je n'ai pas trop eu le temps ces derniers temps alors voilà juste une tiote photo que j'aime bien, c'est pas loin de chez moi : c'est le canal qui part de Port de Lille et remonte jusqu'à... euh... où ça ? Bah au moins jusqu'à la Citadelle. Des petits chemins ombragés le longent, c'est très sympa l'été pour se promener ou faire du roller (chose que j'ai abandonné depuis longtemps vu mon manque certain d'équilibre). Sinon à part ça rien d'extraordinaire... j'ai reçu ma paye mais j'ai touché moins que le premier mois ! C'est donc ma préoccupation du moment avec :
  • Changer ma vaisselle, on va voir ce qu'ils ont chez Ikea ou Habitat
  • Ranger, tout simplement, ça devient un beau bordel dans mon salon
  • Commencer mes recherches d'appart, j'aimerai acheter et vu qu'il me faut déjà faire des études comparatives pendant 2 semaines pour acheter un écran plat... vous imaginez facilement oh combien le choix sera long (ou alors faut vraiment que ça m'apparaisse comme une évidence en le visitant et que ce soit dans mes moyens évidemment !)
  • Choisir un écran TFT, ça fait moins mal aux yeux, c'est plus beau et ma maman me le paye
  • Faire un check-up d'hiver à mes plantes
  • Réfléchir à acheter un vrai bureau ou garder ma planche / tréteaux
  • Aller me faire couper les cheveux, ça devient urgent, d'autant que j'ai ma remise de diplomes la semaine prochaine, il serait dommage que l'on me confonde avec un des membres des Beatles
Sur ce je file finir de me préparer, il faut pas que j'arrive tard, deux réunions ce matin, ouais cool ouh... Penser à bien sourire quand on me présente les gens, penser à éviter d'avoir l'air idiot, penser à bien présenter, penser à prendre des notes, penser à demander où c'est qu'il est mon nouveau bureau... De plus je crois que la réunionite aigue commence à m'atteindre ! Que faire docteur ?

30 novembre 2005

Apprenons à parler "le jeune"

Cela fait bientôt deux semaines que je travaille à Roubaix et je commence à connaître et à avoir envie d’approfondir. Il va me falloir aller prendre quelques photos le midi, j’ai d’ailleurs ramené mon appareil aujourd’hui et ma première cible sera l’église qui se trouve tout près de mon lieu de travail, une église assez atypique en ce que son clocher ressemble à un phare et l’architecture générale (presque entièrement en briques rouges) a un style tout particulier propre à son époque de construction : 1846. Bon… je viens de me rendre compte que j’ai bien pris l’appareil mais que j’ai laissé le Memory Stick à l’appart… Le sort s’acharne !

En dehors de l’architecture locale qui va m’occuper quelques midis je le pense, j’apprend aussi à parler le dialecte local des jeunes, assez fleuri il faut le dire. Ainsi une phrase semble se construire à l’aide de plusieurs locutions récurrentes qui permettent à elles seules d’exprimer tout une palette de pensées. On commence en général par une action telle que « J’t’encule » ou « J’t’emmerde » (oui il faut penser à bien enchaîner les mots avec des apostrophes au risque de passer pour quelqu’un de poli, donc de coincé, et donc une tapette, donc un mec à tabasser évidemment), il faut ensuite penser à qualifier l’action (c’est là que tout le génie prend son essence, c’est à la qualité du choix et à l’harmonie de l’ensemble que l’on différenciera un jeune kéké d’un grand caïd) : « bien profond » ou « à sec » s’enchaînent par exemple parfaitement bien si vous avez commencé votre conversation par « J’t’encule ». Manque encore une chose pour atteindre la perfection, le complément d’objet direct : le plus souvent l’expression sera à choisir parmi « la BAC », « la police » ou encore « Sarkozy » (choix pertinent pour le dernier). Ainsi en combinant tout ça vous obtenez un charmant « J’t’encule bien profond Sarkozy ». Une fois que vous maîtrisez bien les formes de base, vous pourrez même passer aux combos en mettant dans la même phrase deux qualificatifs et donc obtenir « J’t’encule bien profond à sec Sarkozy », c’est le comble du bon goût ! Le recours aux sigles peut également être du plus bel effet si vous décidez d’exercer vos talents de peintre sur les murs, ainsi on verra fleurir des « NTM la BAC » signifiant littéralement « Nique Ta Mère la Brigade Anti-Criminalité », autrement traduit par « Nous ne partageons pas les mêmes valeurs que les membres de la brigade anti-criminalité ».

Série : Desperate Housewives

Nouvelle série évènement de Canal + dont la diffusion de la première saison vient de s’achever, « Desperate Housewives » (comme le nom l’indique) raconte la vie de femmes au foyer dans une charmante petite banlieue américaine. A première vue, j’avoue, ça a l’air chiant comme une conférence sur « L’importance de la couleur bleue à travers les âges » sponsorisée par France Culture… mais on s’aperçoit bien vite que derrière le côté « American Way of Life », le quartier calme et fleuri, les discussions cordiales et les bambins à l’école, il y a autant de choses à découvrir que de choses à dissimuler. Eh oui ces épouses cloîtrées chez elles, il faut bien qu’elles s’occupent, alors entre draguer le plombier, enquêter sur la mort d’une voisine, harmoniser sa vie de couple (mon mari est SM, qu’est ce que je fais ?), s’entendre avec ses amies, cacher ses problèmes d’argent pour ne pas perdre la face, supporter une voisine détestable et résister à l’envie de la laisser mourir quand enfin l’occasion se présente, cacher son amant pour ne pas perdre son mari… il y a de quoi faire et le public se régale, se délecte de les voir évoluer dans ce décor à priori aseptisé. Ce sont à première vue de petites histoires, de petites préoccupations… mais elles prennent une ampleur dingue et cachent bien souvent de sombres desseins. Je n’ai assurément pas parlé des histoires les plus croustillantes, ce serait dommage de vous ôter ce plaisir : la série vient de sortir en DVD, vous n’aviez pas d’idée pour Noël ?

Pour ce qui est de la réalisation, il n’y a rien à jeter : musique bien choisie, dialogues au rasoir, et toujours une petite morale à la fin de chaque épisode (qui n’a parfois de « moral » que le nom d’ailleurs). On oubliera pas non plus de noter le générique génialissime : entièrement fait à partir d’œuvres, de tableaux de tout temps… un enchaînement graphique très subtil de Pop Art et de plus classique pour un résultat qui ne peut que vous donner envie de dévorer l’épisode.

29 novembre 2005

The Constant Gardener

Je reviens du cinéma, on est allé voir "The Constant Gardener" (de Fernando Meirelles, avec Ralph Fiennes et Rachel Weisz) sauf qu'on a su le titre du film qu'à la fin puisqu'il s'agissait d'une séance Label des Spectateurs. C'est dérangeant, violent, sombre... mais criant de vérité et j'ai bien peur que la vérité soit pire encore. Je ne serai pas allé le voir de moi-même mais je ne regrette pas de l'avoir vu. Si vous en avez l'occasion, profitez en pour le voir, ça nous apprend pas mal de choses sur les méthodes des grandes firmes pharmaceutiques qui utilisent sans scrupules des africains pour réaliser leurs tests de nouveaux médicaments. En résumé : qu'est-ce que quelques centaines de morts africains si c'est pour sauver des millions d'européens ?!

Il me reste encore et toujours (heureusement d'ailleurs) des films à voir dans ma liste (bénie soit la carte UGC illimitée) : "Joyeux Noël" (film sur un moment magique sur le champ de bataille entre français et allemands le soir de Noël), "Le Temps qui Reste" (le nouveau François Ozon a l'air touchant à un point !), "In her Shoes", "Match Point", et bien entendu le blockbuster du moment : "Harry Potter et la Coupe de Feu". Je vous laisse, je vais tenter de rejoindre mon lit dès que j'aurai fini d'écrire cette phrase. Hop j'ai fini. Bonne nuit.

Ca sent le sapin, Jeanne Cherhal

Quand arrive la mi-décembre, la fausse neige et les grands froids. Les radiateurs dans les chambres, les engelures au bout des doigts. Les vitrines absolumantes. Les promos sur le foie gras. La nuit à dix-sept heures trente et les petits cadeaux plein les bras...

Ça sent le sapin, Ça sent le sapin...
Surtout le vingt-cinq au matin.

Dans la forêt du dimanche, dans les bottes en caoutchouc. Dans le ramassage des branches des champis des feuilles de houx. Dans les pommes de pin humides. Dans la mousse verte et les glands. Dans les bogues de marrons vides, les aiguilles plantées dans les gants.

Ça sent le sapin, Ça sent le sapin...
Quand on se balade au bord d'un chemin.

Quand on n'a plus goût à rien, qu'on se lève plus le matin. Qu'on mastique son chagrin comme un morceau de vieux pain. Quand on n'a plus dans les mains... Personne pour nous faire du bien. Qu'on veut plus du lendemain, là ça sent vraiment le sapin...

Là ça sent vraiment le sapin...

La Citadelle de Lille vue du ciel


Hier après-midi j'ai pris mon petit ULM et je suis allé vous photographier la Citadelle de Lille, de pure conception Vauban, vue du ciel. C'est ti pas beau hein ? J'ai même jamais pu y rentrer, y'a toujours un bidasse qui garde l'entrée :-( Apparemment il y aurait possibilité de la visiter le dimanche tout de même mais comme d'habitude je m'y prends trop tard : c'était jusqu'en octobre. Pour votre culture générale, la citadelle est composée (comme on le voit sur la photo) decinq bastions reliés par cinq courtines et accompagnés de cinq demi-lunes, elle a été construit de 1668 à 1670 sur l'endroit alors le plus bas et le plus marécageux de la ville. On retiendra entre autres la date du 8 mai 1670, date à laquelle Louis XIV accompagné de la Reine, est rentré dans la Citadelle (pas encore terminée) escorté de 4000 cavaliers.