Je n’ai guère eu le temps de vous faire mon reporting habituel sur ma petite vie alors je vais rattraper mon retard aujourd’hui. J’en étais resté à jeudi soir je crois, que s’est-il passé ensuite ? Voilà ce que se demande une foule immense de lecteurs assidus qui trépignent de savoir quelles choses extraordinaires et invraisemblables me sont arrivées en ce week-end festif.
Samedi : je n’ai pas beaucoup le temps de m’attarder à Lille, la journée s’annonce chargée. Je passe prendre sur Moulins Nicolas et sa promise (oui je sais que ça fait un peu médiéval comme expression, mais elle est de nature timide et je doute qu’elle aimerait voir figurer son prénom ici), nous prenons la route pour rejoindre mes parents, je les dépose et me rend directement à la salle des fêtes où le réveillon se prépare. Le matériel que j’avais commandé a bien été livré (je me voyais mal transporter 4x500W dans ma 206) mais il manque la rampe pour fixer les jeux de lumière… après quelques aller-retours j’ai enfin tout ce qu’il me faut, Nicolas et Fabien m’ont rejoint entre temps, nous montons le tout et une heure plus tard les premières notes de "Murder on the dance floor" de Sophie Ellis Bextor résonnent dans la salle. Nous finissons d’installer les jeux de lumière et tentons de faire fonctionner la machine à fumée… saleté de faux contact ! Ce que ma mère appelait un stroboscope n’est qu’un PAR36… bon bah on va éclairer le bouquet de gui avec ! Après quelques essais et après avoir mis des colsons partout, nous partons nous changer, nous ne reviendrons que pour 20 heures.
Le soir venu, les premiers convives commencent à investir les lieux… à 20h10 ! Autant il est impoli d’arriver en retard, autant je trouve ça naze d’arriver trop tôt : on a l’impression que vous n’avez que ça à faire, que vous avez peur de rater l’heure de la soupe… bref j’aime autant arriver en retard et faire le mec overbooké qui vous honore de sa présence (traduisez par "le mec toujours à la bourre qui arrive discrètement en retard aux réunions"). Enchaînant disco, house, twist, musette (je m’en serai bien passé), dance, rock, zouk, farandole et truc de cow-boy à la "Cotton Eye Joe", nous avons réussi à faire danser la quasi-totalité des 170 convives (les rares résistants étant irrécupérables en ce qu’ils ne voulaient que de la musette mais que quand on leur en mettait, ils ne bougeaient pas !). Nous nous illustrâmes - moi et Fabien - également dans une magnifique chorégraphie du 118 218 réalisée sur la scène, sur fond de Toutouyoutou, alors que la foule en délire reprenait avec nous les gestes et pas de danse désormais cultes. Inutile de dire qu’avec notre perruque frisée, notre serre-tête, nos poignets, notre tee-shirt blanc, nos collants bleus, notre short rouge, nos chaussettes rayées et surtout notre moustache synthétique… nous avions l’allure ! En tout cas on aura pas fait un bide et il parait même que des fans réclamaient un rappel. On se rappellera aussi des discours frénétiques d’un Fabien à moitié bourré à la soupe de Champagne qui nous aura animé la soirée tel un Nagui dans "N’oubliez pas votre brosse à dents", d’un décompte final sur fond de "Samba de Janeiro", d’annonces avec un accent allemand, de spéciales dédicaces à Christiane dont c’était l’anniversaire (on notera la désormais célèbre expression "J’ai lu sur ma fiche")…
Dimanche : La soirée prit fin vers 6 heures, le temps de tout ranger (je ne parle que de notre créneau, la sono, et non de la salle et des cuisines)… nous étions couchés à 7 heures et ne nous levâmes que le lendemain à 16 heures. Je finis de vider ma voiture, Fabien repart, et je reprends la route pour Lille où j’arrive pour 20 heures, fatigué, très fatigué ! Je ne fis quasiment rien de la soirée à part nettoyer Fox (dont vous pourrez bientôt lire les nouvelles aventures, n’en doutez pas), passer du temps au téléphone et regarder vaguement Harry Potter sur France 2. Ceci dit avec tout ça je trouve le moyen de boucher mes WC en nettoyant Fox… je ne sais toujours pas comment j’ai fait ! Je n’arrive à rien, je décide de voir ça le lendemain, je n’ai pas les outils qu’il faut pour parer à cette situation de crise ! NDLR : Je sais bien que ça n’a rien de glamour mais c’est ça aussi la vraie vie de star : parfois les toilettes se bouchent ! Ah vous vouliez du sensationnel, de l’aventure… vous allez être servis messieurs dames !
Lundi (oui j’ai remarqué qu’on est lundi) : Je me lève et me dirige vers mes toilettes… elles sont toujours au même point, zut ! J’eusse espérer une revirement de situation pendant la nuit comme quand je quitte le boulot sur un programme qui foire et qui marche par miracle le lendemain matin. Un grand problème me fait face : comme tous les matins, j’ai envie de faire pipi ! Je fais comment ?! Je prend mon courage à deux mains (mon courage seulement, parce que le zizi c’est une main, précision pour les filles qui se sont toujours demandé comment un mec pouvait boire une bière et pisser dans l’herbe en même temps) et décide de faire pipi dans la baignoire ! Oui je sais… c’est des aventures un peu répugnantes ce soir… Gros soulagement, il s’agit de rincer ça désormais : je met en marche le robinet mais la pomme de douche était restée allumée… je me prend le jet de la douche sur la gueule et sur mon mur. Résultat : je suis trempé, ainsi que mon poster bien-aimé des Blaireaux ! La journée s’annonce mauvaise. Je finis de me préparer (je remercie au passage mon organisme de ne pas avoir eu envie de faire plus que pipi) et part au boulot… la radio ne passe que des morceaux baddants ! Je vais avoir droit à "Voilà c’est fini" de Jean-Louis Aubert, un truc triste à mourir de Patrick Bruel, une chanson à se flinguer de Julien Clerc et pour finir Kyo (qui par définition un truc de suicidaire) ! Tout ça en changeant trois fois de stations je précise. La matinée se passe tout doucement, je repasse chez moi le midi, le Champion est forcément le seul supermarché de Lille à être fermé le midi, je me rabat sur le 8à8 et jette mon dévolu sur un bidon de soude caustique. Sur le coup je me dis que ça va faire bête de ne passer à la caisse qu’avec ça… j’achète donc le premier truc qui me fait envie et qui colle au budget : un concombre. Réflexion faite, il est vrai que je n’ai pas nécessairement l’air plus malin avec un bidon et un concombre ? Bref. Je verse ça ce midi, je reviens ce soir : ça n'a rien changé ! Heureusement je suis passé chez Bricorama acheter un furet (le truc métallique, pas l'animal, il ne me serait d'aucune utilité à moins d'avoir des notions de plomberie)... et là je vous écris alors que ça fait 10 minutes que je me prend la tête avec ça ! Help !
Samedi : je n’ai pas beaucoup le temps de m’attarder à Lille, la journée s’annonce chargée. Je passe prendre sur Moulins Nicolas et sa promise (oui je sais que ça fait un peu médiéval comme expression, mais elle est de nature timide et je doute qu’elle aimerait voir figurer son prénom ici), nous prenons la route pour rejoindre mes parents, je les dépose et me rend directement à la salle des fêtes où le réveillon se prépare. Le matériel que j’avais commandé a bien été livré (je me voyais mal transporter 4x500W dans ma 206) mais il manque la rampe pour fixer les jeux de lumière… après quelques aller-retours j’ai enfin tout ce qu’il me faut, Nicolas et Fabien m’ont rejoint entre temps, nous montons le tout et une heure plus tard les premières notes de "Murder on the dance floor" de Sophie Ellis Bextor résonnent dans la salle. Nous finissons d’installer les jeux de lumière et tentons de faire fonctionner la machine à fumée… saleté de faux contact ! Ce que ma mère appelait un stroboscope n’est qu’un PAR36… bon bah on va éclairer le bouquet de gui avec ! Après quelques essais et après avoir mis des colsons partout, nous partons nous changer, nous ne reviendrons que pour 20 heures.
Le soir venu, les premiers convives commencent à investir les lieux… à 20h10 ! Autant il est impoli d’arriver en retard, autant je trouve ça naze d’arriver trop tôt : on a l’impression que vous n’avez que ça à faire, que vous avez peur de rater l’heure de la soupe… bref j’aime autant arriver en retard et faire le mec overbooké qui vous honore de sa présence (traduisez par "le mec toujours à la bourre qui arrive discrètement en retard aux réunions"). Enchaînant disco, house, twist, musette (je m’en serai bien passé), dance, rock, zouk, farandole et truc de cow-boy à la "Cotton Eye Joe", nous avons réussi à faire danser la quasi-totalité des 170 convives (les rares résistants étant irrécupérables en ce qu’ils ne voulaient que de la musette mais que quand on leur en mettait, ils ne bougeaient pas !). Nous nous illustrâmes - moi et Fabien - également dans une magnifique chorégraphie du 118 218 réalisée sur la scène, sur fond de Toutouyoutou, alors que la foule en délire reprenait avec nous les gestes et pas de danse désormais cultes. Inutile de dire qu’avec notre perruque frisée, notre serre-tête, nos poignets, notre tee-shirt blanc, nos collants bleus, notre short rouge, nos chaussettes rayées et surtout notre moustache synthétique… nous avions l’allure ! En tout cas on aura pas fait un bide et il parait même que des fans réclamaient un rappel. On se rappellera aussi des discours frénétiques d’un Fabien à moitié bourré à la soupe de Champagne qui nous aura animé la soirée tel un Nagui dans "N’oubliez pas votre brosse à dents", d’un décompte final sur fond de "Samba de Janeiro", d’annonces avec un accent allemand, de spéciales dédicaces à Christiane dont c’était l’anniversaire (on notera la désormais célèbre expression "J’ai lu sur ma fiche")…
Dimanche : La soirée prit fin vers 6 heures, le temps de tout ranger (je ne parle que de notre créneau, la sono, et non de la salle et des cuisines)… nous étions couchés à 7 heures et ne nous levâmes que le lendemain à 16 heures. Je finis de vider ma voiture, Fabien repart, et je reprends la route pour Lille où j’arrive pour 20 heures, fatigué, très fatigué ! Je ne fis quasiment rien de la soirée à part nettoyer Fox (dont vous pourrez bientôt lire les nouvelles aventures, n’en doutez pas), passer du temps au téléphone et regarder vaguement Harry Potter sur France 2. Ceci dit avec tout ça je trouve le moyen de boucher mes WC en nettoyant Fox… je ne sais toujours pas comment j’ai fait ! Je n’arrive à rien, je décide de voir ça le lendemain, je n’ai pas les outils qu’il faut pour parer à cette situation de crise ! NDLR : Je sais bien que ça n’a rien de glamour mais c’est ça aussi la vraie vie de star : parfois les toilettes se bouchent ! Ah vous vouliez du sensationnel, de l’aventure… vous allez être servis messieurs dames !
Lundi (oui j’ai remarqué qu’on est lundi) : Je me lève et me dirige vers mes toilettes… elles sont toujours au même point, zut ! J’eusse espérer une revirement de situation pendant la nuit comme quand je quitte le boulot sur un programme qui foire et qui marche par miracle le lendemain matin. Un grand problème me fait face : comme tous les matins, j’ai envie de faire pipi ! Je fais comment ?! Je prend mon courage à deux mains (mon courage seulement, parce que le zizi c’est une main, précision pour les filles qui se sont toujours demandé comment un mec pouvait boire une bière et pisser dans l’herbe en même temps) et décide de faire pipi dans la baignoire ! Oui je sais… c’est des aventures un peu répugnantes ce soir… Gros soulagement, il s’agit de rincer ça désormais : je met en marche le robinet mais la pomme de douche était restée allumée… je me prend le jet de la douche sur la gueule et sur mon mur. Résultat : je suis trempé, ainsi que mon poster bien-aimé des Blaireaux ! La journée s’annonce mauvaise. Je finis de me préparer (je remercie au passage mon organisme de ne pas avoir eu envie de faire plus que pipi) et part au boulot… la radio ne passe que des morceaux baddants ! Je vais avoir droit à "Voilà c’est fini" de Jean-Louis Aubert, un truc triste à mourir de Patrick Bruel, une chanson à se flinguer de Julien Clerc et pour finir Kyo (qui par définition un truc de suicidaire) ! Tout ça en changeant trois fois de stations je précise. La matinée se passe tout doucement, je repasse chez moi le midi, le Champion est forcément le seul supermarché de Lille à être fermé le midi, je me rabat sur le 8à8 et jette mon dévolu sur un bidon de soude caustique. Sur le coup je me dis que ça va faire bête de ne passer à la caisse qu’avec ça… j’achète donc le premier truc qui me fait envie et qui colle au budget : un concombre. Réflexion faite, il est vrai que je n’ai pas nécessairement l’air plus malin avec un bidon et un concombre ? Bref. Je verse ça ce midi, je reviens ce soir : ça n'a rien changé ! Heureusement je suis passé chez Bricorama acheter un furet (le truc métallique, pas l'animal, il ne me serait d'aucune utilité à moins d'avoir des notions de plomberie)... et là je vous écris alors que ça fait 10 minutes que je me prend la tête avec ça ! Help !
3 commentaires:
oauh trépidante , kan même ta vie pour un lundi matin lendemain de fêtes et 2 nd jour de l an de surccroît , ça te promets des belles journées en perspectives en tout cas ! meric de m avoir fais rire avec ton " courage a deux mains " trés sympa .
pour le tiger wok , t as raison , trop cool , pas cher , c est toujours mieux que chez armand de tte façon ! a +
L'année commence bien ! Allez, il ne faut pas se lamenter, on sait tous qu'elle sera remplie de bons moments que tu nous raconteras et d'autres moments complétements anodins que tu nous raconteras aussi !
Un fidèle lecteur...
Bonjour,
Pour info , et pour déguiser des copains en 118 218, je suis désespérement à la recherche de collants bleus sexy ....
Merci de me dire ou tu as pu t'en procurer...
merci d'avance
flo:
lassus_florence@yahoo.fr
Enregistrer un commentaire