Concert : Rika Zaraï

C'était le 14 juillet 2004, nous avions décidé d'assister à un concert à Billy Berclau et cette année là, la star c'était Rika Zaraï ! Eh oui... l'interprète cultissime de "Sans chemise, sans pantalon" ou encore de "Michael est de retour". Nous arrivons donc sur les coups de 20 heures et, comme à l'habitude dans ses concerts estivaux de chanteurs morts ou presque, nos narines ne tardent pas à être ennivrées par une odeur familière de frites saucisses. C'est dans une sorte d'espace culturel que se tient le concert, de culturel il n'en aura peut-être que le nom. En première partie, nous avons droit à des chanteurs locaux, assez pitoyables il faut bien l'avouer : une gamine à peine sortie de l'enfance nous chante quelques tubes de sa composition, un artiste ringard à souhait tente une imitation laborieuse de chansons kitch... et je crois même que l'on a eu droit à un magicien. Heureusement la deuxième partie vaut le coup, sous nos yeux ébahis apparaît Rika, la Rika ! Un peu défraichie certes, la peau un peu en lambots mais le maquillage saura dissimuler tout ça (sans parler que la salle est remplie de vieux qui ne feraient pas la différence entre Frédéric François et Lorie). Nous avons droit à ses bons vieux tubes de toujours qui mettent une ambiance de folie, et je ne parle même pas des danseuses aux grosses tototes sur qui va lorgner les petits vieux du public. Trois Orangina plus tard... le concert est fini, nous avons pu prendre quelques photos et Liam a même pu toucher son idole. Durant trois jours il nous saoulera avec "J'ai touché le bras de Rika ! Je vais plus me laver de ma vie !". Nous n'étions pas aussi excités que lui à vrai dire (le "nous" désignant essentiellement moi et Kevin), nous étions plutôt étonnés qu'il ne soit pas resté collé au maquillage ou reparti avec un bout de bras frippé. Après ce magnifique concert nous avons suivi la foule qui semblait où il fallait aller pour voir un bon feu d'artifice. Le feu était beau... dommage que les gens de Billy-Berclau aient jugé utile de l'accompagner avec une sono pourrie et un enchaînement malheureux de chansons pourries (imaginez vous regarder le feu d'artifice avec du zouk dans les oreilles...). Fin de l'aventure.