
On nous parlera donc des préoccupations financières de la petite entreprise familiale, des difficultés de couple d’un des fils [Nathaniel Fisher, dit Nat'] avec sa fiancée (nymphomane, surdouée, très bizarre), son futur beau-frère schizophrène surdoué [Billy], de l’homosexualité de l’autre fils [David], des interrogations de la fille artiste dans l’âme [Claire] mais un peu paumée (elle sort avec un camé, elle conduit un corbillard et a des idées morbides), de la mère [Ruth] qui a l’impression de passer à côté de ses enfants, du père qui (bien que mort) continue d’apparaître sans cesse à ses enfants sous forme de visions. Je m’aperçois tout en écrivant qu’il est tout bonnement impossible de vous raconter l’histoire, ça pourrait sembler dramatique à en lire ma description… et pourtant on rie aussi, on pleure parfois… c’est la vie de tout le monde, ni plus ni moins, et c’est certainement pourquoi cette série est touchante.
Voilà pour le fond ! Quant à la forme, elle est irréprochable : la musique du générique est tout simplement trippante (oui moi aussi je sais utiliser des mots de collégiens), la réalisation brillante, les couleurs bien particulières, les dialogues vraiment bien écrits et justes (une chance pour nous la VF est assez bonne, mais n’hésitez pas à le regarder en VO pour connaître les voix originales et les dialogues exacts), le générique sobre et pourtant si beau. La série est excellente, encore une fois, HBO ne s’y est pas trompé. Le meilleur moyen de vous faire une idée est d’en regarder un épisode, il y a de quoi faire, il y a déjà quatre saisons disponibles en DVD. Malheureusement pour nous les français il n’y a que France 2 qui juge utile de diffuser Six Feet Under… le jeudi vers 1h du matin ! Accordons leur quand même nos félicitations pour l’avoir fait, on se rappellera aussi d’autres initiatives semblables avec « Les Sopranos » ou l’excellent « Millenium ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire