Cela fait bientôt deux semaines que je travaille à Roubaix et je commence à connaître et à avoir envie d’approfondir. Il va me falloir aller prendre quelques photos le midi, j’ai d’ailleurs ramené mon appareil aujourd’hui et ma première cible sera l’église qui se trouve tout près de mon lieu de travail, une église assez atypique en ce que son clocher ressemble à un phare et l’architecture générale (presque entièrement en briques rouges) a un style tout particulier propre à son époque de construction : 1846. Bon… je viens de me rendre compte que j’ai bien pris l’appareil mais que j’ai laissé le Memory Stick à l’appart… Le sort s’acharne !
En dehors de l’architecture locale qui va m’occuper quelques midis je le pense, j’apprend aussi à parler le dialecte local des jeunes, assez fleuri il faut le dire. Ainsi une phrase semble se construire à l’aide de plusieurs locutions récurrentes qui permettent à elles seules d’exprimer tout une palette de pensées. On commence en général par une action telle que « J’t’encule » ou « J’t’emmerde » (oui il faut penser à bien enchaîner les mots avec des apostrophes au risque de passer pour quelqu’un de poli, donc de coincé, et donc une tapette, donc un mec à tabasser évidemment), il faut ensuite penser à qualifier l’action (c’est là que tout le génie prend son essence, c’est à la qualité du choix et à l’harmonie de l’ensemble que l’on différenciera un jeune kéké d’un grand caïd) : « bien profond » ou « à sec » s’enchaînent par exemple parfaitement bien si vous avez commencé votre conversation par « J’t’encule ». Manque encore une chose pour atteindre la perfection, le complément d’objet direct : le plus souvent l’expression sera à choisir parmi « la BAC », « la police » ou encore « Sarkozy » (choix pertinent pour le dernier). Ainsi en combinant tout ça vous obtenez un charmant « J’t’encule bien profond Sarkozy ». Une fois que vous maîtrisez bien les formes de base, vous pourrez même passer aux combos en mettant dans la même phrase deux qualificatifs et donc obtenir « J’t’encule bien profond à sec Sarkozy », c’est le comble du bon goût ! Le recours aux sigles peut également être du plus bel effet si vous décidez d’exercer vos talents de peintre sur les murs, ainsi on verra fleurir des « NTM la BAC » signifiant littéralement « Nique Ta Mère la Brigade Anti-Criminalité », autrement traduit par « Nous ne partageons pas les mêmes valeurs que les membres de la brigade anti-criminalité ».
En dehors de l’architecture locale qui va m’occuper quelques midis je le pense, j’apprend aussi à parler le dialecte local des jeunes, assez fleuri il faut le dire. Ainsi une phrase semble se construire à l’aide de plusieurs locutions récurrentes qui permettent à elles seules d’exprimer tout une palette de pensées. On commence en général par une action telle que « J’t’encule » ou « J’t’emmerde » (oui il faut penser à bien enchaîner les mots avec des apostrophes au risque de passer pour quelqu’un de poli, donc de coincé, et donc une tapette, donc un mec à tabasser évidemment), il faut ensuite penser à qualifier l’action (c’est là que tout le génie prend son essence, c’est à la qualité du choix et à l’harmonie de l’ensemble que l’on différenciera un jeune kéké d’un grand caïd) : « bien profond » ou « à sec » s’enchaînent par exemple parfaitement bien si vous avez commencé votre conversation par « J’t’encule ». Manque encore une chose pour atteindre la perfection, le complément d’objet direct : le plus souvent l’expression sera à choisir parmi « la BAC », « la police » ou encore « Sarkozy » (choix pertinent pour le dernier). Ainsi en combinant tout ça vous obtenez un charmant « J’t’encule bien profond Sarkozy ». Une fois que vous maîtrisez bien les formes de base, vous pourrez même passer aux combos en mettant dans la même phrase deux qualificatifs et donc obtenir « J’t’encule bien profond à sec Sarkozy », c’est le comble du bon goût ! Le recours aux sigles peut également être du plus bel effet si vous décidez d’exercer vos talents de peintre sur les murs, ainsi on verra fleurir des « NTM la BAC » signifiant littéralement « Nique Ta Mère la Brigade Anti-Criminalité », autrement traduit par « Nous ne partageons pas les mêmes valeurs que les membres de la brigade anti-criminalité ».
1 commentaire:
c'est compliqué de parler le jeune (je me disais parfois, je comprennais pas mes étudiants, mais c'était juste qu'il ne partageait pas les même idée que moi... je comprend mieux maintenant!). M'enfin, a mon époque on se contentait d'un: "au chiotte La Sarko" plus simple et tout le monde comprennait!
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