- Hors de Prix avec Audrey Tautou et Gad Elmaleh,
- Le héros de la famille de Thierry Klifa,
- Les infiltrés de Scorsese, avec DiCaprio et Matt Damon,
- Mauvaise Foi de/avec Roschdy Zem et Cécile de France,
- Happy Feet de George Miller
27 décembre 2006
Je m'habitue au brouillard...
J'ai testé pour vous Spreadshirt
A l'origine, Spreadshirt permet aux particuliers de personnaliser des vêtements (t-shirt, polo, boxer, veste, sweat...) et accessoires (mug, pendule, casquette, écharpe, ours en peluche...) en choisissant les couleurs, les dessins et/ou le texte à imprimer. Je trouve l'idée originale et le fait de pouvoir le faire par internet (contrairement aux petits commerces qui proposent déjà la personnalisation de t-shirt) et sur différents supports facilite grandement la chose. Le choix de produits à personnaliser est très large, les prix un poil trop élevés (ça c'est le mauvais point) et je trouve que c'est une bonne idée cadeau. Un nounours avec un mot doux pour votre chère et tendre ? Un t-shirt aux couleurs de Bernard Menez, votre star préférée ? D'ailleurs c'est quoi les couleurs de Bernard Menez ?! Un string arborant la phrase "Chaude comme une barraque à frites" pour votre amie nymphomane ? Ou même des fringues assorties pour vos copains Témoins de Jéhovah ?
L'autre idée novatrice du site ce sont les boutiques ! Les propriétaires de sites web (persos, blogs, ou commerciaux) peuvent ouvrir une boutique Spreadshop, faire du merchandising autour d'un thème choisi sans se soucier de la fabrication, des stocks, du paiement, de la livraison... Il suffit de créer une boutique aux couleurs de son site, choisir les objets, les personnaliser et les vendre ! Vous toucherez une commission sur chaque vente de mug "Je suis fan de Xhystos" ou de t-shirt "Votez Martine Aubry en 2007", ceci sans engagement et gratuitement. Ainsi des enseignes comme M6, Meetic ou encore 3 Suisses ont leur boutique Spreadshop en ligne, au même titre que des tenanciers de blogs comme GuiM. Alors tenté par l'expérience ?
25 décembre 2006
Joyeux Naaaaaaaawel !
24 décembre 2006
Idée cadeau de dernière minute
Sur ce le réveillon de Naaawel se prépare, tout comme le repas en famille de demain dont la table est déjà dressée (ce qui est, convenons en, extrêmement pratique car une journée avant on ne peut plus disposer de sa salle à manger...) et je vais vous laisser passer un beau réveillon. Et n'oubliez pas que si vous ne vous endormez pas bien sagement après vous être gavé de foie gras (j'aime pô et en plus ça me répugne), d'huîtres (encore moins), de saumon fumé (ça passe) et de bûche patissière (j'ai horreur de ça)... le Père Noël risque fort de ne pouvoir passer déposer votre cadeau au pied du sapin. Vous auriez l'air malin demain matin hein ! Bonne soirée !
22 décembre 2006
Complétement maladeeuuuuhh !
Aujourd'hui est un jour un peu particulier : la fin de ma mission. Cela fait un an passé que j'avais commencé à travailler chez un client et à cause d'un cafouillage commercial je me vois remplacé par un gars d'un prestataire concurrent. Je reste un peu partagé sur cet évènement. D'un côté je suis content de changer de mission : j'ai envie d'apprendre de nouvelles choses, de découvrir un nouveau domaine, de rencontrer de nouvelles personnes. D'un autre on finit par s'habituer à son environnement de travail, à s'investir dans des projets, à créer des liens avec ses collègues, à évoluer personnellement chez le client.... Et donc forcément on a tout de même un petit pincement au coeur en faisant ses cartons.
Ce qui me gêne surtout dans cette histoire, c'est la façon dont ça s'est fait. Je ne dirai rien si le contrat arrivait à terme et que mon travail était achevé, ce serait normal. En l'occurence c'est tout l'inverse : mon commercial s'est pris les pieds dans le tapis, le concurrent a sauté sur l'occasion, je dois donc partir, laisser mes projets inachevés et donner ma place à quelqu'un d'autre qui ne le mérite pas forcément (et qui n'en a même pas envie d'ailleurs). Mon client regrette mais ne peut pas faire d'exceptions, Monsieur l'Organisateur regrette et se demande si mon successeur fera l'affaire, et Monsieur Marketing trouve cela dommage. Mon successeur n'est pas intéressé par le poste, il n'a pas toutes les compétences requises (en tout cas techniquement parlant et ça c'est facile à évaluer) et c'est pourtant lui qui va reprendre mes projets dont je ne verrais jamais la mise en production. Cool non ? C'était bien la peine de "grandir" dans cette boîte pendant un an, de gravir les échelons, de satisfaire le client par mon travail pour me retrouver dehors pour une question administrative. Bref. Donc voilà ce soir je suis en vacances, je profite de ma virée à Londres, et le 2 janvier je reviens frais et dispo à l'agence pour travailler sur un forfait e-commerce pour ChutChutPasDeMarque. Le sujet a l'air intéressant, reste à voir en quoi cela consiste exactement, qui fait partie de l'équipe et quelle ambiance y règne. Wait & See.
Et comme je suis déjà trop long, je vais tenter de synthétiser le reste des news : j'en ai marre qu'on ne parle que de la Wii partout, tout le temps, c'est qu'une console ; j'ai fini mes achats de Noël et arrêtez de me dire que c'est pas trop tôt ; je suis content d'apprendre que TF1 et M6 vont être intégrées au bouquet TV Free, je vais pouvoir me passer de ce cable d'antenne encombrant ; j'ai gouté la galette des rois IKEA à 1€50 et c'est plutôt bon ; je vais passer mon samedi à tenir une buvette au Marché de Naaawel de mon patelin ; je trouve les décorations de Naaawel de la ville de Lille très cheap ; et enfin je trouve les conducteurs et même les piétons de plus en plus cons et suicidaires à l'approche des fêtes de fin d'année, j'ai bon espoir d'écraser quelques cons ces prochains jours.
21 décembre 2006
Pour toi le bloggeur, WengoVisio
20 décembre 2006
Grey's Anatomy récompensée ?
Bénie soit la FreeBox HD !
- Accès internet jusqu’à 28 Mbit/s en zone dégroupée
- Plus d'abonnement France Telecom à payer
- Téléphonie illimitée vers les fixes et vers 28 pays
- Bouquet de 200 chaînes
- Multiposte TV : regarder sur son PC les chaînes du bouquet Free
- FreePlayer : regarder sur la TV les vidéos stockées sur le PC
- Espace perso FTP de 10 Go
La FreeBox V5 HD ajoute quelques beaux avantages :
- WiFi MIMO intégré, c'est mon Nabaztag qui va être content ! De ce fait, plus besoin de poser sa télévision à proximité de la FreeBox et donc de la prise téléphonique : les deux boîtiers communiquent aussi en WiFi ou en ethernet.
- Switch 5 ports intégré, et fonction routeur évidemment
- Magnétoscope numérique : enregistrement des programmes sur un disque dur de 40 Go, contrôle du direct.
- Médiacenter : vous pouvez stocker tout ce que vous voulez sur le disque dur de la FreeBox (l'intégrale de Lost par exemple) et regarder le tout sur la télévision alors que le PC est éteint ! Cet espace de stockage est accessible en FTP et extensible en branchant un disque dur externe au port USB de la FreeBox.
- Vidéo à la demande, et toujours le bouquet de chaînes en HD
- Tuner TNT intégré : ce qui permet enfin d'avoir entre autres TF1 et M6 en qualité numérique dans le bouquet Free.
- Téléphonie mobile Free : les FreeBox HD couvrant une surface de plusieurs centaines de mètres, elles constituent des points d'accès pour tous les possesseurs d'un mobile WiFi Free dans les parages. Concrètement ça veut dire que vous pouvez appeler avec un portable dès que vous êtes à proximité d'une FreeBox HD et que vos communications seront débitées de votre facture Free (appels toujours gratuits vers les fixes).
18 décembre 2006
Le Kitsch a encore de l'avenir
Milieu XIXème : On cherche tout d'abord à critiquer la production artistique et industrielle d'objets bon marché, la consommation et la culture de masse, opposée à la culture réservée à l'élite. Le terme "kitsch" apparaît en 1960 et son étymologie est assez vague : certains pensent au verbe kitschen (brader en allemand), d'autres au verbe kitschen (ramasser les ordures), et d'autres encore au mot anglais sketch si on le prononce à l'allemande ! Le kitsch est associé à la nouvelle classe moyenne, engendrée par l'essort de l'industrie, qui se régale d'imitations bon marché d'oeuvres d'art, et donc de produits culturels distribués à grande échelle.
Milieu XXème : Les intellectuels de gauche critiquent désormais la nouvelle société de consommation, on ne reproche plus au kitsch de brader la culture mais d'être un outil de manipulation des masses. Réduisant les adultes à des enfants, le nouveau kitsch rend les masses plus faciles à manipuler en réduisant leurs besoins culturels à la gratification facile offerte par les dessins animés de Disney, la littérature pulp, et les romans à l'eau de rose (Binkley). Certains comparent même le kitsch au fascisme et au communisme dans le sens où il encourage l'abaissement de la masse devant l'autorité dans un contexte capitaliste.
Aujourd'hui : Le kitsch s'est répandu au rythme de la globalisation des marchés mais on a oublié l'histoire tumultueuse et parfois politique du mot. L'adjectif kitsch, à la fois péjoratif et affectif, représente le point de vue esthétique d'individus généralement cultivés qui ont grandi avec cette culture de masse et peuvent en parler avec nostalgie et/ou auto-dérision. Dans les grands classiques du kitsch on trouvera les objets souvenirs en coquillages, la truite qui chante, les costumes de Bioman, les coucous suisses en plastique, la casquette avec ventilateur, l'assiette en porcelaine à l'effigie du pape, le cadre paysage qui s'allume pour imiter les vagues, la lampe colonne d'eau avec poissons en plastique... Qui n'a jamais eu une de ces horreurs chez lui ?!
15 décembre 2006
New year's day in London
14 décembre 2006
Pas assez cher mon fils...
Ensuite nous avons parlé des logiciels et c'était encore plus étonnant. Elle m'annonce le prix d'un antivirus, de sa licence Windows, de son pack Microsoft Office... Je lui coupe la parole pour lui dire que tout ce qu'elle m'énumère existe en équivalents gratuits, ainsi je lui conseille Avast comme antivirus, OpenOffice comme suite bureautique et pourquoi pas Linux comme OS (bon là j'avoue que je pissais dans un violon) tout en sachant pertinemment qu'elle préférera toujours se raccrocher à des produits aussi célèbres qu'onéreux et en payer la licence plein tarif. Alors tout ça pour en venir où ? Euh... Pas bien loin, je réalise juste que quand on est pas du métier, on ne sait pas que des alternatives existent et on est conditionné à acheter ce qui semble être la seule solution grand public. C'est dommage, il y a de très bons produits gratuits, mis à jour régulièrement, stables et compatibles avec les standards existants. J'en prend pour exemple la Gendarmerie Nationale qui utilise désormais OpenOffice à grande échelle, le Ministère des finances et celui de la culture sont aussi en train de la rejoindre dans cette voie... Même son de cloche pour les antivirus : outre Avast, mon préféré, on trouve des versions gratuites de BitDefender, AntiVir ou AVG qui sont bien suffisantes pour une utilisation personnelle ! Photoshop, tout comme MS Visual Studio, a son clone en version gratuite. Firewall, retouche de photos, anti-spyware, client de messagerie, OS, jeux, traitement audio, développement web... la communauté du libre offre un catalogue impressionnant de diversité, il suffit de le savoir !
Pour résumer tout ça, voilà une petite sélection de logiciels libres et gratuits pour votre PC, vous verrez qu'on peut très bien équiper son PC avec tout ce qu'il faut sans se ruiner ! Je ne met pas les liens, mais vous n'aurez aucun mal à trouver où télécharger ces logiciels après une petite recherche sur leur nom sous Google.
- Suite bureautique : OpenOffice (équivalent MS Office), AbiWord
- Retouche photo : The Gimp ! (équivalent d'Adobe Photoshop)
- Gestion de photos : Picasa
- Développement : Sharp' Developp, Visual Studio Express
- Antivirus : Avast personnal edition
- Firewall : Kerio firewall
- Client de messagerie : Thunderbird, Foxmail
12 décembre 2006
Mieux vaut tard que jamais !
Denzel Washington à Lomme ?!
10 décembre 2006
J'ai rêvé de Gozer le Destructeur
08 décembre 2006
Prélèvement à la source ?
05 décembre 2006
Champagne et nouvelles en vrac
En plus de ça, l'assemblée des copropriétaires tombe cette semaine et ça s'annonce folklo si j'en crois les échos que j'ai eu ! Dans tous les cas c'est indispensable que je m'y rende pour savoir ce qui va se décider dans ma résidence et pour voter à chaque sujet à l'ordre du jour. Il va falloir décider l'installation d'un système de badges, la réparation du parking, des travaux de plomberie... des trucs pas très funs donc, et le pire c'est que ça coute très cher ces fameux trucs. Je vais quand même essayer de glisser au milieu de la conversation "Eh si on refaisait les peintures du hall ?", je vous laisse imaginer ce qu'était la déco d'il y a 30 ans et ce que ça donne aujourd'hui ! Ca couterait vraiment rien vu le nombre d'occupants mais il semblerait que ce soit un sujet de discorde depuis des années... Je sais pas pourquoi mais j'imagine cette assemblée comme une scène d'un vieil épisode de X-Files : une grange sombre dans un village paumé, des liens de consanguinité, des cagoules en pointes, un grand marteau sur un podium et des regards de zombies se tournant en direction du nouveau copropriétaire naïf et à la chair tendre. Ca va se finir que j'irai me réfugier dans mon appartement pendant qu'ils m'attendront au pied de l'immeuble, des torches à la main, une bible dans la poche.
Et pour finir en vrac, les nouvelles du moment : Virgin m'a toujours pas remboursé et ça m'étonne même plus ; IKEA va me livrer le nouveau canapé samedi, le programme du week-end est donc déjà tout trouvé ; j'ai commandé ma nouvelle FreeBox, reste plus qu'à attendre ; je n'ai encore acheté qu'un seul des cadeaux de Noël et je n'ai pas d'idées ; je vais voir Elie Semoun au Sébastopol la semaine prochaine ; je n'ai aucune confiance en mon commercial et je me demande bien sur quelle mission foireuse je vais atterir ; je n'ai toujours pas reçu de nouvel avis d'imposition suite à ma réclamation sur la taxe d'habitation, j'ai juste eu un courrier confirmant mon bon droit ; je suis désormais en position de confirmer que je n'aime pas la viande d'agneau ; par contre j'adore les glaces Dagnaux ; je vais voir Denzel Washington de mes yeux demain soir au Kinépolis ; et enfin mon travail en décembre s'annonce ennuyeux.
03 décembre 2006
Content de la FreeBox V5 HD ?
01 décembre 2006
La magie des Rank Google...
- Premier sur "partouze le 31 decembre entre amis" !
- Premier également pour "recette poisson pané"...
- Un excellent score de 4ème pour "aller aux putes" !
- Une bonne place de 6ème sur le terme "partouze".
- Bien que seulement 14ème pour "partouze entre amis" !
- Un étrange score de 6ème sur "suède téléphone impoli".
Enfin, si on met de côté les partouzes et la Suède, il me reste tout de même la première place sur le poisson pané et là j'en suis plutôt fier ! Sans parler de cette honorable quatrième place sur "aller aux putes" ! Résolument, Xhystos c'est vraiment d'utilité publique... J'hésite à mettre une nouvelle bannière un peu à la Skyrock : "Xhystos, premier sur le poisson pané !" Ca claque bien non ? C'est même vachement plus vendeur que le slogan de Sarkozy (piqué en partie à Mitterrand sauf que là ça veut plus rien dire...) si vous voulez mon avis !
29 novembre 2006
Invasion de sacs plastique !
- La prochaine fois que je passe chez Chronodrive, je leur rend les sachets qui viennent de chez eux. Ils annoncent sur leur site qu'ils les reprennent bien volontiers, écologie oblige.
- Je dois penser à mettre les sacs tissés achetés chez Auchan ou Decathlon dans mon coffre. Je passe mon temps à me dire de le faire et j'en rachète toujours car je ne les ai jamais quand j'en ai besoin.
- Et le cas échéant ramener à mes parents un stock de sacs plastiques qu'ils utiliseront comme sacs poubelles. Bon d'accord c'est un peu beaucoup la solution de facilité ça...
Donc voilà c'est décidé, je vais militer pour que les magasins passent aux sacs en papier, emballages écologiques faits à base de vieux papiers recyclés et tellement plus jolis que des sacs en plastique verts ou transparents. Même que dans les films les américains ont toujours des sacs en papier en faisant leurs courses, et pourtant ce sont loin d'être des écolos dans l'âme ! Imaginez un peu, vous seriez un peu le héros de Desperate Housewives ! Et pour la blondasse là bas au fond qui s'apprête de me dire "Ah ouais mais le sac en papier c'est pas assez solide hein !", je lui dirai de prendre un carton ! C'est bien les cartons, les magasins en jette des milliers, autant s'en servir ! Et puis certains magasins vendent des cabas en cartons, et rien ne vous empêche d'en laisser dans votre coffre, c'est à mon sens ce qu'il y a de plus pratique.
27 novembre 2006
Football et Lutins de Noël
Mon orange de Noël
Je suppose - et j'espère - que c'est ce que ressentent tous les enfants quand ils recoivent leur cadeau, que ce soit à Noël ou pour leur anniversaire. Ceci dit je me demande si le fait d'être blasé avec le temps est dû au fait que je grandisse (et que je n'attende plus d'occasion particulière pour obtenir ce qui me fait envie), ou si c'est l'époque dans laquelle nous vivons qui veut ça. Je me le demande car lors de mon dernier Noël en famille, mes petits cousins et leurs propres teignes de cousins ont ouvert leurs paquets sans ménagement et l'émerveillement fut aussi court qu'intense. Dans mon cas j'ai certainement participé pleinement à cette désacralisation du cadeau de Noël étant donné que je parvenais à me faire un peu d'argent sans attendre Noël et que ma mère a très vite pris l'habitude de me demander explicitement quel cadeau j'aimerai avoir, ce qui forcément enlève l'effet de surprise. Il m'est même arrivé d'avoir mon cadeau bien avant Noël et d'entendre "Eh bien ça sera ton Noël". Alors on fait dans la surenchère, on offre des cadeaux de plus en plus gros, de plus en plus chers, mais rien n'y fait... L'émerveillement n'est finalement peut-être lié à l'attente, tout comme l'excitation dans une montagne russe est due au temps passé dans la queue. Que reste t'il de ce moment prétendu magique pour les enfants si l'on ne respecte plus la date ou le secret ? Certes les enfants font des listes mais ils ne savent tout de même pas à coups sûrs ce que le Père Noël va leur ramener ?
Je garde un excellent souvenir de tout cela et beaucoup de nostalgie de cette époque où l'on croyait encore qu'un gros barbu sur un traineau distribuait les cadeaux (non sans blague, vous avez pas remarqué ?). J'adore encore profiter des illuminations de Noël et je suis impatient que Lille s'embrase à nouveau ce qui ne devrait pas tarder puisque j'ai croisé les employés communaux y travaillant à 2 heures du matin. J'ai bien essayé de retrouver cette ambiance autour des cadeaux de Noël mais il semblerait que l'on perde cette faculté à s'émerveiller de peu en même temps que l'on grandit. Suis-je le seul à ressentir ça ou c'est le cas de vous aussi ?! Je garderai cependant toujours à l'esprit le récit des Noël de ma mère étant enfant et je me rappellerai combien elle dit avoir été heureuse quand on lui a offert une simple orange pour Noël et combien elle a pleuré quand ma grand-mère lui a acheté une paire de pantoufles faites de deux pieds gauches ! Mon orange à moi, c'est ma Master System 2. J'ose espérer que les enfants ont encore aujourd'hui leur orange. Et vous ? C'est quoi votre orange ?
24 novembre 2006
Ca aura enfin fini par payer !
22 novembre 2006
Xhystos se refait une beauté !
21 novembre 2006
Londres-Bombay au Fresnoy
A partir de ce symbole d'une façon de vivre en société passée (et c'est une époque que bien des tourquennois doivent regretter), l'architecte Bernard Tschumi a construit, à l'initiative d'Alain Fleischer (directeur du Fresnoy) une école d'un nouveau genre - un laboratoire d'expérimentations artistiques unique en Europe - dans un bâtiment de conception très originale. Le chantier de réhabilitation commencera à la fin des années 80 pour réoffrir les lieux au public en 1998. Je ne peux m'empêcher de faire un lien avec la Piscine de Roubaix qui elle aussi était un lieu populaire qui a su garder son âme et trouver une seconde jeunesse après une transformation habile et des plus esthétiques.
Pour en revenir au Fresnoy, je trouve géniale l'idée de ce toit métallique qui surplombe l'ensemble de l'ancien édifice et permet de créer entre l'ancien et le nouveau toit un niveau ouvert intermédiaire, véritable enchevétrement de passerelles, terrasses et escaliers suspendus. C'est d'ailleurs à ce niveau que se trouve le restaurant Le Festival où nous avons déjeuné : un cadre sympathique, des serveurs agréables, une cuisine fine (et bon marché car la formule est à 12 euros), le tout dans une ambiance un peu bobo et très agréable. Un café plus tard, nous voilà dans l'exposition "Londres Bombay, Victoria Terminus" de Patrick Keiller, présentée dans le cadre de Lille 3000. L'idée est de reconstituer en images la Victoria Terminus Railway station, gare de Bombay où circulent plus de deux millions de personnes par jour, et il faut dire que le Fresnoy s'y prête très bien !
18 novembre 2006
Déjà les courses de Noël ?!
Samedi : La Grande Roue est montée (et on va bientôt avoir droit aux chalets en plastique horribles), le carroussel aussi, les guirlandes surplombent les chalets de la Place Rihour. Ballade dans le centre-ville, vite excédé par la concentration de poussettes au mètre carré et par la bêtise de certaines mères prêtes à tout pour forcer le chemin avec leur engin (l'une d'elles était même partie pour monter l'escalier avec une poussette dans la boutique Esprit du Vieux-Lille). Attente monstre à la caisse chez H&M, Zara qui me découragera à acheter la moindre écharpe. Même chez Habitat on faisait la queue, et même avec des poussettes, encore ! Il n'y a bien que chez GAP ou Benetton qu'on attendait pas et en voyant les prix, on comprend pourquoi. Bilan général : on dirait que les magasins ont gonflé les prix pour les fêtes de fin d'année (qui a dit que c'est comme ça chaque année ?), même au Printemps un pull Esprit était moins cher qu'à la boutique.
15 novembre 2006
Dieudonné dédiabolise Le Pen !
Dieudonné et Le Pen font front commun. Le fantaisiste, présent samedi au Bourget à la fête Bleu-Blanc-Rouge du FN, simplement «pour voir» avait-il alors déclaré, vient de franchir un pas supplémentaire dans ce qui ressemble de plus en plus à un ralliement en bonne et due forme derrière Jean-Marie Le Pen. Dieudonné dédiabolise Le Pen. Hier soir, sur LCI, face à Michel Field, il a estimé qu'il fallait «cesser de dire que cet homme-là est le diable. Il y a une rumeur qui ne correspond pas à la vérité».Dieudonné date sa conversion au 20 septembre dernier. Le Pen avait alors prononcé au pied du moulin de Valmy un discours où il s'était réapproprié les valeurs de la République et de la nation. «J'ai entendu sa main tendue aux Français d'origine étrangère et plus particulièrement aux Français d'origine africaine», a commenté Dieudonné. A Valmy, Le Pen avait adressé un appel «à tous les Français d'origine étrangère à communier sur les valeurs de la République». «Dans la mesure où vous respectez nos coutumes et nos lois, dans la mesure où vous n'aspirez qu'à vous élever dans ce pays par le travail, nous sommes prêts à vous fondre dans le creuset national et républicain», avait-il lancé. Dieudonné, qui avait combattu la candidature de Marie-France Stirbois à Dreux en 1989, crédite même le président du FN d'une sorte de virage à gauche. «S'il va à gauche, je ne vois pas pourquoi je ne le suivrais pas», a-t-il ajouté, se réjouissant au passage que le «séisme» de sa présence au second tour le 21 avril 2002 «pousse le système vers la VIe République».Le slogan frontiste «Halte à l'immigration» ne le heurte pas plus que cela. «Est-ce que l'on parle de l'immigration des richesses, des flux financiers, des matières premières pillées en Afrique ?» s'est interrogé Dieudonné, qui a aussi décidé d'inviter «tous les hommes politiques» y compris Le Pen à son prochain spectacle au Zénith. «Si Le Pen est raciste, il fallait justement que j'aille le voir. SOS Racisme a beaucoup plus instrumentalisé la souffrance des jeunes de banlieue», a encore justifié Dieudonné pour expliquer sa présence au Bourget, où il estime ne pas avoir été particulièrement pris à parti.
Alors sincèrement, vous en pensez quoi ? La question a même pas lieu d'être vous me direz, je suppose que vous êtes tout autant sidérés que moi non ? Personnellement je suis dégouté, ce n'est pas quelqu'un que j'aimais, loin de là, mais de là à imaginer un jour Dieudonné à un meeting du FN, j'avais espéré ne jamais voir ça. Le FN à gauche ? Le Pen qui tend la main aux étrangers ?! C'est quoi ce bordel ! Déjà commander une chanson de campagne interprétée par une malgache sur un air de zouk, je m'étais dit que c'était osé mais là... Wouah ! Eh bien moi ce que j'en dis, c'est que Dieudonné va pouvoir en distribuer des invitations gratuites pour son spectacle au Zénith car je doute fort qu'il y ait beaucoup d'amateurs pour le voir sur scène après ça ! Du moins je l'espère de tout mon coeur !
14 novembre 2006
Voilà de quoi se faire une toile...
12 novembre 2006
Retour sur mes pas : Calais
Valery Giscard d'Estaing vivant ?
10 novembre 2006
Nouvelles sous Actifed
08 novembre 2006
A la recherche de la carte bleue !
L'autre dossier du moment c'est que je n'ai plus de carte bleue et pour quelqu'un qui ne se sert quasiment que de ça, c'est chiant au plus haut point. Ma banque (banque du patelin de mes parents où j'ai laissé mes comptes et obtenu mon prêt) m'ayant assuré avoir envoyé la carte le 28/10 et n'ayant encore rien reçu lundi soir, je les ai appelé mardi à la première heure.
- Bonjour, j'appelle au sujet de ma carte bancaire. J'ai déjà appelé la semaine dernière, vous m'avez dit l'avoir envoyé le 28 octobre et je n'ai toujours rien reçu...
- Ah, euh... On va vérifier ça ! Oui, je confirme, envoyée le 28.
- Bon OK, ça vous semble pas un peu long pour faire 100 km ?
- Euh... Elle a du s'égarer...
- S'égarer ?! Ca vous choque pas plus que ça ?! [dit-il en essayant de se contenir et de ne pas paniquer]
- Bah non, ça arrive de temps en temps.
- Et vous faites quoi donc maintenant ?!
- Eh bien on va faire opposition sur la carte au cas où et en commander une nouvelle.
- Soit, je vérifierai aussi les mouvements sur le compte depuis internet. Ca va prendre combien de temps tout ça ?
- Une semaine.
- Ah encore une semaine ! Et vous pouvez l'envoyer en recommandé cette fois, histoire que ce soit plus sécurisé ?
- Ah non, on envoie jamais en recommandé les cartes.
- Ah ? Et sinon j'ai une de vos agences à 30 mètres de chez moi, ils peuvent pas me la faire ?
- Dans tous les cas c'est nous qui allons recevoir votre carte, mais je peux l'envoyer à notre agence de Lille si vous préférez ! [dit-elle en croyant avoir eu une idée formidable]
- Vous allez l'envoyer par courrier ?
- Oui.
- En recommandé ? En interne ?
- Euh non, un courrier normal.
- En quoi est-ce plus sûr alors ?
- En rien...
- Bon renvoyez là moi à mon adresse, de toute façon votre agence est fermée quand je reviens du bureau.
Et devinez quoi ? Ce soir dans ma boîte aux lettres m'attendait un courrier de ma banque... avec ma carte bancaire dedans ! Yatta ! Je vous vois déjà en train de faire une farandole chez vous avec votre chien, un chapeau pointu sur la tête et une sarbacane dans la bouche, mais ce n'est qu'une fausse joie. Rappelez vous... On a fait opposition ! Pour vous situer j'avais une grosse bulle au dessus de la tête avec des gros points de suspension comme dans les mangas quand j'ai compris. Donc j'ai reçu une carte que je peux dèjà mettre en miettes. Cool !
Et pour la petite histoire, le cachet de la Poste date l'envoi au 31/10 ! Donc elle m'a raconté n'importe quoi ! Pour info, dans mon patelin la Poste est quand même juste en face de la banque, suffit de traverser la rue... Et dans le genre truc bizarre, j'ai remarqué que l'enveloppe avait été ouverte avec soin, puis scotchée ! Un gros cachet "FD Roubaix CTC 6-11-06" a été apposé sur l'enveloppe aussi. Où était passé mon courrier ? Qu'est-ce qu'il foutait à Roubaix ? Qui a ouvert l'enveloppe et l'a refermée ? Qu'est-ce qu'ils ont bien pu faire avec ma carte ?
06 novembre 2006
Rhume, surgelés et carte bleue
En dehors de ça, rien de particulier à l'horizon : il semblerait que j'ai eu mon quota de chance en achetant mes chaises car les autres "dossiers" n'avancent pas. Le canapé, c'est au point mort, on verra le week-end prochain car le fameux Kramfors des suédois risque à mon grand regret d'être vraiment trop grand. Quand à Crack, ils n'ont pas donné signe de vie depuis la lettre recommandée pour annuler la commande ! Pas de nouvelles non plus du notaire qui essaye de m'entuber, je l'appelle demain pour le relancer. Toujours pas de chèque de remboursement de Virgin non plus, je vais donc les rappeler - encore et toujours - comme chaque semaine depuis le mois d'août. Par contre j'ai reçu une "Demande de remise de dette" de la CAF qui me demande de rembourser le versement de septembre alors que je les avais appelé pour leur faire part de mon étonnement à toucher encore l'APL ! Je leur avais même demandé 3 fois si ça n'était pas une erreur et la madame m'avait dit "Vous y avez droit jusqu'en juillet et je vous assure que vous n'aurez rien à rembourser". No comment. Et pour conclure, j'attend toujours ma nouvelle carte bleue alors que ma banque m'a assuré l'avoir envoyé le 28 octobre. Encore quelqu'un à rappeler demain, ce sera l'occasion de placer cette fameuse phrase : "T'es t'fous pas un peu d'ma gueule hein connasse ?!". Le "connasse" étant optionnel, ou déclinable en fonction du sexe de votre interlocuteur. Je déteste payer par chèque, je n'ai plus rien dans le frigo et je ne peux pas payer à Chronodrive ! Pratique.
Bon sur ce je vous laisse, je vois Azouz Begag (Ministre délégué à la Promotion de l’Egalité des chances) qui passe au Grand Journal de Denisot, il a toute ma sympathie et mon attention. Je le trouve bien sympa et il a l'air sincère, et en plus il passe super bien à l'écran ! Espérons qu'on arrêtera un jour de le voir comme le ministre beur de service (certes il y a eu un effet d'annonce à sa nomination et tout le monde sait bien que c'était voulu) et que l'on reconnaisse ses compétences. Bonne soirée à vous ! Et méfiez vous des notaires, de votre banque, de Virgin Mobile et des fabricants belges de canapé ! Et dans le doute ne dépensez pas votre aide virée par la CAF, on sait jamais !
05 novembre 2006
Suite du feuilleton IKEA Stefan
- Etape 11 : Oublier la mauvaise expérience de la veille et partir directement à IKEA depuis le bureau. Ne pas se laisser distraire par le doux chant des canapés (de toute façon c'est trop lourd) ou des bougies, prendre juste des patins pour chaises et un rangement de tiroir à 1,50 euros (celui là même que vous plantez devant la caisse depuis trois semaines).
- Etape 12 : Arriver à la tristement célèbre allée 13. Se rendre compte qu'il n'y a plus que 6 chaises Stefan rouge et qu'un père de famille tient conférence juste devant. Va t'il lui aussi en acheter ? Attend t'il sa femme qui va revenir avec un chariot ? Oublier les règles de politesse et se glisser entre lui et sa progéniture avant qu'il se décide entre le coloris noir ou le coloris rouge, prendre deux cartons, les poser sur le sol, et en reprendre deux autres. Laisser apparaitre un franc sourire qui n'a d'autre signification que "Comment je t'ai bien niqué sur ce coup là !".
- Etape 13 : Prendre sous le bras droit deux cartons, facile. Prendre sous le bras gauche les deux autres, beaucoup moins évident... Se rendre à l'évidence : c'est impossible, d'autant plus qu'il reste encore le rangement de tiroir et les patins sur le sol. Oublier l'idée de mettre les patins dans la poche de votre veste au risque d'être pris pour un voleur. Oublier l'idée de laisser les cartons sans surveillance, trop risqué. Porter tant bien que mal les cartons jusqu'au parking de chariots qui se trouve à 10 mètres, faire mine de ne pas voir les autres clients vous prendre pour un fou.
- Etape 14 : Arriver 10 mètres plus loin, ne pas être découragé en constatant qu'il n'y a plus un seul caddie dans les parages et que vos bras sont désormais aussi longs que ceux d'E-T. Se décider à laisser les précieux paquets dans un recoin sombre et à les camoufler pour revenir les chercher. Se rappeler qu'il y a des caddies à l'entrée du libre-service, se dépêcher d'y aller en pensant à utiliser le moindre raccourci et à ne pas éborgner un enfant.
- Etape 15 : Débarquer à l'entrée du libre-service et ne pas avoir l'air surpris en ne trouvant pas le moindre chariot ! Abandonner l'idée de voler celui d'une petite vieille (elles sont bien plus fourbes qu'il n'y parait) ou de kidnapper un enfant comme monnaie d'échange contre un caddie (les parents seraient bien trop contents de s'en débarasser avant Noël). Trouver des ressources inespérées au fin fond de soi-même et se dire que jamais, oh grand jamais, on ne vous empêchera d'acheter vos putains de chaises ! Refaire le chemin en sens-inverse, retrouver les cartons, vérifier qu'il ne manque rien tout en jetant un regard méfiant (perçu comme un regard de psychopathe) tout autour. Bien insister sur les clients belges en particulier.
- Etape 16 : Constater qu'un petit groupe d'irréductibles s'est installé juste là, comprendre qu'ils attendent qu'un monsieur en jaune rapportent des caddies mais garder à l'esprit qu'il peut s'agir d'une ruse pour vous voler les chaises Stefan si convoitées. Se plier à la volonté de masse et attendre. Attendre. Préparer une pièce d'un euro. Attendre... et se ruer sur un caddie quand ils arrivent enfin !
- Etape 17 : Poser les cartons sur le chariot, sans oublier les patins et le rangement tiroir. Repasser allée 13 pour vérifier la référence des chaises et se rendre compte qu'il n'en reste plus une seule ! Jouir. Entrer dans un état d'extase intense en entendant le bruit mélodieux des roulettes sur le sol, avoir envie de refaire le monde, de refaire un tour du magasin maintenant que le chariot est votre... Et se reprendre ! Ce serait dommage de se laisser distraire et d'échouer si près du but ! Foncer droit vers les caisses, ne dévier de sa course que pour les poteaux en béton.
- Etape 18 : Choisir la queue qui semble la plus courte et la plus rapide, qui s'avérera forcément être celle où une stagiaire apprend le métier. Prendre son mal en patience, payer et emporter le butin le plus loin possible (accessoirement ça se trouve aussi être votre coffre de voiture). Charger le tout, mettre un peu de musique et reprendre la route, serein.
03 novembre 2006
Fêtez la Toussaint en Suède !
- Etape 1 : Mettre le pied dehors alors qu'il y fait froid, qu'il pleut par intermittence et que tous les petits vieux sont de sortie pour aller au cimetière (ce qui est la sortie annuelle de leur BX) et en revenir (sinon ça s'appelle pas des "vieux" mais des "morts", l'étape d'après donc...). Ca semble déjà être une idée à la con pour la plupart des personnes normales.
- Etape 2 : Fort de cette première connerie, prendre la voiture et décider d'aller acheter des chaises chez IKEA car ça fait un moment que vous vous dites que deux chaises et deux tabourets bancales, c'est pas le top pour recevoir. Oui je sais, ouverture un jour férié signifie foule dense et clampins qui n'ont rien à acheter mais veulent juste se promener et emmerder les autres au passage... Pas grave vous êtes un fanjo, vous avez peur de rien !
- Etape 3 : Arrivé sur la rocade, persévérer en voyant le bouchon tout en essayant de se convaincre que ce ne peut pas être l'affluence chez les suédois qui en est à l'origine. Je vous confie qu'il faut déjà être un peu à l'ouest pour arriver à l'étape 3, et dites vous qu'il y a 10 étapes (on est trois dans le monde à aller jusqu'à la 10ème).
- Etape 4 : Arrivé à proximité du centre commercial, faire mine de ne pas voir les voitures stationnées sur les trottoirs et les terre-pleins. Rester plein d'espoir en s'engoufrant dans le parking et ne pas désespérer de trouver une place, même s'il faut tourner un quart d'heure pour ça. Ne pas reprendre la rocade qui vous nargue là juste à côté de la file interminable de voitures dans laquelle vous êtes.
- Etape 5 : C'est le point de non retour. Une fois garé, rentrer d'un pas dynamique et d'un air guilleret, justifié par votre satisfaction à avoir déjouer les obstacles diaboliques qui se sont dressés devant vous... Non rien ne vous empêchera aujourd'hui de repartir avec vos quatre chaises Stefan rouges !
- Etape 6 : Faire le tour de l'étage exposition, tout en sachant que vous n'avez absolument rien à y faire et que vous allez retrouver un tas de clampins aussi imprundents que vous, qui vous empêcheront de marcher plus vite qu'avec un déambulateur. S'empresser de rattraper l'escalier qui mène au libre-service avant qu'une irrésistible envie de frapper un vieux (revenu du cimetière, ou pas encore arrivé, question de point de vue) ou un gamin (qui crie évidemment) vous prenne.
- Etape 7 : Acheter quelques bricoles comme un range couteaux à mettre dans le tiroir, quelques bougies et autres babioles... Objets dont vous savez pertinemment qu'ils vont vous gêner pour porter vos chaises et autres meubles encombrants et/ou lourds, jusqu'à l'autre bout du parking (rappelez vous) sous la pluie (rappelez vous encore) dans le noir (eh ouais c'est l'hiver).
- Etape 8 : Arriver enfin au rayon des chaises et chercher la référence Stefan rouge allée 13. Se retenir de crier en voyant que le modèle - uniquement votre modèle et pas un autre bien sûr - est en rupture de stock. Prendre son mal en patience et se lancer un nouveau challenge histoire de ne pas être venu pour rien : installer une étagère à crémaillère dans les WC !
- Etape 9 : Feuilleter le catalogue, repérer ce qu'il vous faut, être heureux en voyant que ça coûte pas cher et que ça va faire génial (oui on y pense pas assez à la déco des toilettes) ! Se diriger vers l'allée 15 pour prendre le nécessaire dans la série Antonius. Trouver les tablettes, les consoles... bref, tout sauf les crémaillères ! Retenir une nouvelle fois une pulsion de rage et aller calmement à la rencontre d'un vendeur en chemise jaune.
- Etape 10 : Apprendre qu'ils seront ravitaillés en chaises Stefan demain matin, que ça tombe bien ! Etre heureux d'apprendre qu'il ne faudra attendre qu'une semaine pour avoir une crémaillère 90 cm, et deux semaines pour une de 180 cm. Esquisser un petit sourire pincé, se forcer à dire merci, planter le sac plein de bricoles dans l'allée, prendre la file "Sortie sans achat", remonter en voiture, rentrer à l'appartement... deux heures plus tard !