09 juin 2007

J'évacue les soucis, la tension...

Oh l'enfoiré m'annoncer ça comme ça de but en blanc... J'ai appris lors d'une petite discussion avec mon nouveau Chef de Projet que j'étais à priori staffé sur une nouvelle mission jusqu'en septembre, et ça pourrait durer jusqu'en décembre comme c'est parti. Excellente nouvelle pour lui car il a trouvé un couillon pour faire un boulot chiant à mourir, et moi pendant ce temps là je désespère de rester sur cette mission qui ne présente absolument aucun intérêt (même le boulot qu'on donnait aux stagiaires le mois dernier était plus épanouissant). La vie est dure, parfois le chemin est long. Le client est plutôt sympa, les collègues aussi mais cette mission.... Arrrggghhhh ! Et dire qu'il ose me demander si "ça colle avec mes objectifs de carrière" ! Bah non, ça colle pas, ça me paraît évident connard ! Je suis très irritable, c'est lamentable... Et je ne suis pas le seul, tout le monde cherche à sortir de ce traquenard mais étant le dernier arrivé je risque d'être là pour les remplacer, cool. Le fait de savoir ce que je vais faire de ma journée me déprime dès le matin, la perspective de faire ça pendant sept mois me mine. J'pète les plombs, je ne me sens pas bien. Je suis très fatigué pendant la journée... Parce qu'il n'y a rien de plus crevant que de faire un boulot certes facile mais fastidieux, répétitif et sans intérêt. Je soupire tout le temps c'est assez fatiguant. J'en viens à me demander si ça n'est pas une voie de garage sur laquelle on m'a mis depuis que l'on sait que je risque de démissionner, si tel est le cas voilà une raison de plus de quitter cette boîte à la con. Ca ne saurait tarder, je vais devoir donner des réponses, et je dois me rendre à d'autres entretiens. Et mon entretien de carrière avec mon manager ? Repoussé pour la troisième fois. Les sourcils froncés, le visage fermé, j'explique à mon CP que ça n'est pas cela que mon manager m'avait vendu, que ce n'est pas ce que j'avais demandé... Il cherche à répondre à chacune de mes critiques avec un argumentaire identique à tous les managers de ma boîte. C'est d'un ennui. Quand il n'a plus matière à rétorquer, il finit par me dire "N'oublie pas que tu es une ressource de ChutChutPasDeMarque". Inutile de continuer la phrase, on a compris tous les deux que je dois aller là où on me le dit, de préfèrence là où ça rapporte et peu importe si je m'y plais. Si vous connaissiez la devise de ma boîte, ça en serait presque marrant.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme disait Stupeflip :
"A bas la hiérarchie
-Mais vous étiez, j’vous cherche depuis une heure.
-Désolé mais j’étais encore au self, ils ont un très bon gratin dauphinois aujourd’hui.
-Vous m’avez fait perdre une belle occasion de gagner un marché et vous m’avez couté de l’argent ! J’sais pas ce qui me retiens de vous foutre à la porte !
-Vous pouvez pas, désolé, j’suis qu’un simple stagiaire, n’oubliez pas.
-C’est tout ce que vous trouvez a dire ?
-M’ouais ! Allez vous faire foutre.

A bas la hiérarchie,
Pour tout les mecs qui sont dans les boites.
La hiérarchie,
et pour tout ceux qu'on les mains moites. (x2)

C'est ça, bosse, bosse, bosse!
Ecoute, écrase toi et met ton orgueil au porte manteau.
Tout le monde y pense, tout le monde l'oublie!
Personne se barre, tout le monde subit!
Alors tu bosse quinze plombes sur un mackintosh, c'est moche!
Y a le boss qui t'vénère comme un bosh!
Il t'crache dessus, tu stresses, c'est l'angoisse,
Mais tu continues, parce qu’il t'faut de la caillasse.
C'est le vice qui prime
Et ça te fout la déprime,
Tu veux en parler
Mais jamais tu t'exprimes.
T'faire prendre pour un con par des gens qu'tu déteste,
Payé au lance-pièces, t'as plus qu'a bouffer les restes!
Harcèlement moral,
Ambiance carcérale,
Espèce de connard qui s'habille super mal!
Pense à roseta, à ressources humaines
Chaque fois que tu t'feras quèn par ce putain de système!

A bas la hiérarchie,
Pour tout les mecs qui sont dans les boites.
La hiérarchie,
et pour tout ceux qu'on les mains moites. (x4)

Mais qui t'es toi pour me parler comme ça?
T'es placé par papa et tu te crois plus fort que moi?
Mais qui t'es toi pour me stresser comme ça?
Qu'est-ce qui te donne le droit de te croire au dessus de moi?
Tu te crois supérieur parce que t’es mon supérieur ?
Espèce de bâtard je vais te péter le postérieur !
Et quand tu f’ras le bouffon dans ta caisse de fonction,
Fait gaffe, j’aurais peut-être scié la direction !

- Tu sais, la société, elle fonctionne comme ça.
S’cuse moi mais c’est genre t’enfonce les portes ouvertes, là.

Et ben j’les enfoncerais, jusqu’à ce que j’en crève !
Mais comme goldman, j’irais au bout de mes rêves !
Et mêmes si la chanson et ben elle sert à rien,
J’crois que ça me feras du bien de gueuler ce refrain :

A bas la hiérarchie !
La hiérarchie ! (x2)

A bas la hiérarchie,
Pour tout les mecs qui sont dans les boites !
La hiérarchie,
et pour tout ceux qu'on les mains moites ! (x4)

A bas la hiérarchie !
Pour tout les mecs qui sont dans les boites !
(Pour) tout ceux qu’on les mains moites !
(Pour) toutes les filles demi-poids !
A bas la hiérarchie !

Ecoute, écoute ma blague :
J’vais te rendre ta rente !
Euh, est-ce que tu me comprends ?

J’vous détestes !
J’vous détestes tous !
Allez tous crever en enfer !
En enfereu !"

Anonyme a dit…

Bonjour,

Tu as vraiment l'air dessepéré à ton travail. En tout cas, je visitais ton blog,vraiment super, t'as de ces messages mdr des fois. Bye

Anonyme a dit…

Vous avez choisi un Président qui veut être sérieux, digne, répresentatif les belles valeurs francaises...en êtes-vous si certain?!
Regardez plutôt cette vidéo censurée en France:

http://www.latelelibre.fr/index.php/2007/06/sarkozy-sest-il-mis-a-la-vodka

alors votez PS dimanche prochain!

Anonyme a dit…

Je suis sensible à ton billet car comme toi j' ai dut me lever le matin et aller travailler a reculons en me demandant ce qu je faisais là à faire un bouleau plus que bien payé mais sans intéret à sirer les pompes d'une pauvre working girl qui à 27 ans sous prétexte qu' elle était patrone se croyait obligés de traiter ses collaborateurs comme de la merde sous prétexe qu' elle détenait le pouvoir d' un simple claquement doigt vie ou mort sur ses salariés!
J' ai encaissé autant que ma fierté et ma dignité me la permis puis lorsque les limites de la bienséances sont arrivées je lui ai dis ces quatres vérités, lui ai piqué la moitié de se collaborateurs et j' ai ouvert ma propre boite! C' est pas facile de prendre sur soi et parfois il faut faire un choix celui de dire non y en a mare je prends ma vie en main et je vais de l' avant tant que les gens accepterons de ce faire humilier, exploité,déconsidéré,les choses ne changeront pas!C' est a chacun d' entre nous d' etre maitre de son destin et de savoir dire stop cela suffit! Bon courage toi