28 février 2006

Mystère au 72 rue Gustave Delory


JEUDI APRES-MIDI : Début de mes aventures palpitantes ce 23 février. Au hasard d’un coup de fil au notaire gérant l’appartement que je loue, j’ai demandé s’il n’avait pas des biens à vendre qui pourraient me convenir. Il m’a parlé d’un appartement F2 à 120 000 euros sur Lille Centre, Rue Gustave Delory, qui pourrait m’aller mais qui demandait un gros "rafraîchissement". J’ai décidé de le visiter malgré tout jeudi soir et j’ai eu une jolie surprise ! Rien que pour la situation de l’appartement déjà : en plein cœur de Lille, à 2 minutes à pied de la gare, à 7 minutes chrono de la Rue de Béthune, à 20 mètres de métro Mairie de Lille, et au bord de l’autoroute. Que peut-on rêver de mieux ? Je pourrais aller manger au Flunch quand je veux, aller au cinéma en un rien de temps, faire mes courses au Monoprix facilement, aller flâner dans les rues piétonnes à ma guise… Je ne connaissais absolument pas ce quartier, c’est pourtant tout près de la Rue du Molinel mais je n’avais jamais eu à y faire et j’en ignorais jusqu’à l’existence… je ne voyais le beffroi de la mairie que de loin. J’avais peur de me retrouver dans un immeuble mussolinien stylé comme la Cité Administrative, sur le papier le quartier ressemblait une grosse cité HLM entrecoupée de bâtiments administratifs. Finalement, aux premiers abords j’ai été un peu déconcerté de voir tous ces immeubles former des blocs et puis en fait, le soir venu, tout ça s’organise assez bien et semble bien vivant, ça m’a l’air agréable. L’immeuble quant à lui n’a rien d’extraordinaire vu d’extérieur, dans les tons chocolat il s’intègre bien au bloc d’immeubles qui fait face au Conseil Général (une architecture qui me plait bien tout compte fait). Et voilà enfin le nerf de la guerre : l’appartement ! La première impression fut que l’avertissement quant à la nécessité de faire pas mal de travaux était exagéré : certes le papier peint est affreux et le revêtement de sol serait à changer mais ce ne sont que des travaux de décoration… La salle de bain et la cuisine ont certes des équipements vieux de 25 ans plus très à la mode mais demeure fonctionnelle et utilisable en l’état… il n’y a rien qui empêcherait quelqu’un d’emménager dans l’heure. La surface est légèrement plus petite que mon appartement actuel (45 contre 47 m²) mais bon… c’est vraiment le seul inconvénient ! Il suffirait que j’apprenne à bien ranger et à optimiser l’espace (chose que je ne fais pas actuellement, bien au contraire, j’essayais de combler les vides), je ne doute pas que mes amis suédois auront une idée à ce sujet. La vue est bien dégagée sur le boulevard, heureusement qu’il donne en façade justement, ça a l’air assez verdoyant aussi. L’organisation des pièces est bien pensée (un salon au beau milieu qui dessert toutes les autres pièces), seul le hall semble ne pas servir à grand-chose mais on a vite fait de supprimer un placard et d’agrandir le salon sur le hall (houla… je me comprends), il y a moyen d’agrandir le salon de 6 m² facilement. Choses remarquable aussi en centre-ville, il dispose d’un parking sous-terrain et d’une cave.

VENDREDI MATIN : J'y ai réfléchi et voilà… ça me branche bien, il y a de quoi faire quelque chose bien une fois rafraîchi . De toute façon c’est très simple à choisir un appartement : soit on se dit en rentrant que c’est même pas la peine d’y penser, soit on se dit que ça pourrait être la bonne et on commence à l’aménager dans sa tête, c’est ce que je fais depuis que je l’ai visité et il est vrai que ça prend forme. Je calcule précisément mon plan de financement, j’avais commencé à me renseigner à la banque, dans les agences, je sais ce que je peux avoir pour mon budget et je sais à peu près quel budget je peux me fixer… mais de là à avoir un projet concret, il y a un pas à franchir. J'obtiens un apport de mes parents, ainsi que les conditions de prêt de la banque ; le notaire m'annonce qu'il peut l'obtenir certainement pour 115 000 euros. Voilà qui arrange mes affaires ! Mes parents ont eu les photos de l'appartement que je leur ai envoyé par mail, ils ont l'air intéressés, il faudrait qu'ils le visitent.

VENDREDI APRES-MIDI : J'obtiens du notaire qu'il me laisse les clefs pour le week-end, j'apprend aussi qu'une proposition de prix à 110 000 euros pourrait porter ses fruits. A la sortie du boulot je retourne le visiter, il me semble évident que c'est l'appartement qu'il me faut. En ressortant je jette un oeil sur le panneau d'affichage et quelques phrases m'interpellent : "SDF qui squattent et font leurs besoins dans le parking sous-terrain / serringues retrouvées au second sous-sol"... Ca me refroidit un peu, eh oui je suis un gros peureux moi et j'ai pas franchement envie de tomber nez-à-nez avec un junky en montant dans ma voiture. J'imagine la scène : "Eh mec j'ai besoin d"une dose !", réponse : "Euh tu veux pas un Pez plutot ?". Je continue à lire et l'annonce se termine par "merci de respecter ces consignes pour que les évènements de novembre dernier ne se reproduisent pas". Que c'est-il passé en novembre ?! Là je m'inquiète, il faudra que j'appelle le syndic de copropriété. J'ai l'impression de mener une enquête à la X-Files, c'est assez marrant en fait.

DIMANCHE MATIN : Le dossier n'a pas avancé samedi car j'étais à Bruxelles. Mes parents arrivent sur Lille pour le visiter. Je les préviens que l'appartement ne présente pas bien mais qu'après un petit ravalement, ça serait sympa. Ils me font déchanter : ma mère trouve des défauts partout, veut faire des travaux là où il n'y en a pas vraiment besoin de suite et estime le prix trop élevé. Je m'énerve car cela fait des mois que je regarde les annonces et fait des visites... alors entendre "ça vaut pas ce prix là" me met hors de moi car ils ne se rendent pas compte des prix du marché lillois ! Et pour peu qu'ils me rappelles que dans mon patelin pour ce prix on a une belle maison, je me jette par la fenêtre (du 1er). Finalement, je me résoud à leur avis : trop de travaux, trop cher... trop de trucs louches sur le panneau aussi (bien que bizarrement l'histoire des serringues ça leur a pas tilté).

DIMANCHE APRES-MIDI : Mes parents me rappellent, tout compte fait... ça serait une bonne affaire si le prix passait à 105 000 euros, soit 15 000 euros de moins que le mandat. J'accepte de retourner rue Gustave Delory accompagné de Nicolas qui sera objectif. On y va pour voir l'exposition, il est orienté au nord... mauvais point : jamais de soleil ! Quant à l'electricité, il n'y a quasiment pas de prises de terre, encore un mauvais point mais bon... les travaux peuvent arranger celui là. Avant de partir je remarque un relief sur le mur de la cuisine, je tate un peu et constate qu'une partie du mur sonne creux. En cherchant un peu et en démontant une pleinte, je me rend compte qu'une porte a été grossièrement bouchée et semble donner sur l'appartement d'à côté... Euh, bizarre non ?! En redescendant, je relis un peu le panneau d'affichage et tombe sur "nous rappellons aux résidents que l'ascenceur n'est pas un lieu de vie, il est interdit de cracher" ! J'hallucine ! Quel genre de personnes peuvent habiter là pour cracher sur les murs ?! C'en est trop, c'est le genre de choses qui ne se corrigent pas avec des travaux, cet immeuble ne m'inspire pas, il y a un truc qui cloche même si je ne sais pas quoi.

DIMANCHE SOIR : J'ai réfléchi... Je ne ferai pas un investissement sur 20 ans pour un immeuble qui me semble glauque et où je ne me sentirai pas en sécurité. Fin du dossier pour le 72 rue Gustave Delory. Je n'ai rien à regretter, y'avait du boulot pour en faire un bon cadre de vie, et même comme ça il aurait été un peu plus petit que mon appartement actuel. Je rapporte les clefs dès demain et raconte tout ça au notaire, puis je rappelle l'agence Faelens qui avait soit-disant quelque chose à me proposer, et enfin je relance GFF pour l'appartement sur Wazemmes. J'ai tout mon temps, au moins maintenant je sais exactement de quel budget je dispose, reste à trouver dans quoi le dépenser. Je crois que je vais changer ma stratégie et acheter un bien déjà loué qui est en moyenne 15 à 20% moins cher qu'un bien libre. Je rappellerai malgré tout le syndic pour savoir ce qu'il se trame au 72 rue Gustave Delory...

27 février 2006

Questions à l’assemblée...

Je me pose des tas de questions en ce moment, ça a commencé il y a quelques semaines à la lecture du blog d’un mec aussi tordu que génial qui se demandait où étaient fabriquées les blagues. Des petits lutins au pôle nord ? Une armée d’employés Carambar ? Un super ordinateur dans un bunker ? C’est vrai que c’est une question vraiment pas bête et son raisonnement était pas mal. Moi j’ai plein d’autres questions… Ayant revu ma cousine à Noël, je me suis rappelé qu’elle était folle des Playmobil étant jeune (peut-être encore maintenant ceci dit) et une question me taraudait l’esprit : comment ils font pour marcher les Playmobil ? Non parce quand on les examine de tout près, on voit bien que leurs jambes sont solidaires de leur bassin et qu’elles bougent toutes les deux en même temps… Alors voilà, à part en sautillant je vois pas trop comment ils peuvent se déplacer ! C’est pas un débat insignifiant ! Ils ont fait des tas de trucs en Playmobil : des pilotes de courses, des astronautes, des pirates, des chevaliers… mais toute leur mise en scène se casse la gueule si le chevalier lui aussi se pète la gueule dès qu’il essaye de marcher (et je préfère pas imaginer la difficulté qu’il aurait à engrosser la princesse à la fin de l’histoire) ! Ce sont les rêves de milliers, que dis-je, de millions d’enfants qui risqueraient d’être brisés ! Et je ne parle même pas du sort réservé à l’idiot aux vagues notions d’anatomies qui a conçu les Playmobil.

Bon… j’avais une autre question aussi : les nounours en gélatine, ils se reproduisent comment ? Ils font ça dans le paquet ?! Non parce que si ça nique dans le paquet que j’ai acheté, je trouve ça "limite limite". J’avais bien remarqué que j’en trouvais régulièrement collés l’un à l’autre mais de là à les imaginer concevoir, y’a un fossé que ma morale bien pensante a beaucoup de mal à franchir. En même temps c’est logique puisque les fabricants écrivent jamais le nombre de nounours sur l’emballage… comme si ils pouvaient pas savoir avec exactitude combien la machine à nounours elle a en mis dans le paquet ?! Ah ah ! Je suis convaincu qu’il y a des naissances dans les rayons et que c’est pour ça qu’il y en a de toutes les couleurs à l’arrivée ! Enfin, en attendant d’éclaircir ça j’ai trouvé une solution : j’achète des dinosaures en gélatine chez Casino (ils font la guerre pas l’amour) ou des fraises Tagada (là au moins on prend pas trop de risques).

26 février 2006

J'ai risqué ma vie pour cet article

Mardi soir je suis allé faire tranquillement (comprendre par là que ça m’a pris deux bonnes heures) mes courses à Auchan Englos… Pourquoi Englos ?! Euh… Déjà parce que je cherchais un magasin qui ferme tard et que je ne supporte plus d’aller à Carrefour Euralille à cause des caissiers gapettes désagréables, des kilomètres à parcourir pour trouver un malheureux pot de Nutella (qui sera forcément à l’autre bout du magasin au moment où je voudrais le mettre dans mon panier), des rayons tellement immenses avec trop de choix qui m’obligent à rester comme un con dix minutes dans l’allée pour choisir une brosse à dent parmi la cinquantaine de choix possibles, de ces caisses automatiques qui n’ont rien d’automatique, des gens bizarres qui me suivent et m’observent quand j’achète des cornichons (non non je vise personne mais quand même ça fait peur une filature à Carrefour), des paniers toujours trop petits puis trop lourds, de la grosse dame qui veut me faire bouffer du saucisson à n’importe quelle heure, des ces gamins qui hurlent, de ces gens qui sont aussi perdu que moi et qui squattent les rayons et donc me ralentissent encore plus, des offres en tête de gondole qui me font acheter tout et n’importe quoi en quantité exagérée... Bref je veux plus y aller ! Donc je vais à Englos, de toute façon de là où j’habite c’est aussi rapide que d’aller dans le centre de Lille, je fais mes petites courses (c’est-à-dire qu’arrivé à la caisse je m’aperçois que j’ai des bonbons, des noix de cajou et trois boîte d’American Bun’s mais pas de vrais trucs à manger) et là face à moi se dresse un stand tout en carton avec des banderoles, des comptoirs, des étagères immenses, un sphinx de 20 mètres de haut et un zeppelin publicitaire (je romance un peu pour vous faire rêver)… et des petites bouteilles, des centaines de petites bouteilles de couleur marron (photo ci-contre). Wouah, c’est que ça impressionne le chaland.

Je suis le raisonnement de base du consommateur alpagué par un packaging alléchant et je m’approche (tout doucement… non pas par crainte mais plutôt parce que ce jour là mes pompes glissent sur le carrelage), je ne sais pas ce que c’est, je ne sais pas quel goût ça a, tout ce que je sais c’est qu’il s’agit d’un nouveau truc que vient de sortir Coca-Cola et que ça s’appelle Blak ! Déjà rien que le nom aurait du me mettre en garde, eh bah même pas ! J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai saisi l’une de ces petites bouteilles qui semblaient si seules et pourtant si nombreuses. Et là il s’est passé un truc que je n’aurai pas cru possible : ces petites bouteilles marron ont comme qui dirait une conscience collective, ou un esprit de meute si vous préférez… Dès que l’on en prend une, on est presque obligé d’en prendre trois ! Ou alors c’est l’offre "2 achetés / 1 gratuit" chez Auchan qui m’a fait faire cet achat, je sais pas… je préfère croire à cet esprit de survie qui oblige les cannettes à se déplacer par trois. D’ailleurs j’invente rien, les cannettes de bière aussi se déplacent par 12 bien souvent, tout comme les nounours en gélatine qui quant à eux vivent en bande ! Biensur vous allez me dire que c’est Haribo qui les a mis tous ensemble dans un paquet, qu’ils n’y sont pour rien et qu’un nounours en gélatine ça a pas de cerveau… Eh bah pas si sûr ! Si je vous suis, vous pouvez me dire pourquoi quand on secoue le paquet y’en a toujours plusieurs qui tombent dans la main alors qu’on en veut qu’un seul ?! Hein ? Ah forcément on fait moins son malin là !

Bon je m’égare, à l’origine je voulais juste parler de cette nouvelle boisson. Donc une fois rentré, je l’ai mise au frais et je ne l’ai goûté qu’il y a quelques heures… Eh bien comment expliquer cette sensation qui m’a envahi quand j’en ai bu la première gorgée ? Je dirai que tout d’abord ça ressemble énormément à du Coca-Cola classique (truc que déjà je bois jamais, me demandez pas pourquoi j’ai acheté du Blak, si c’était si simple j’en serais pas là à vous raconter cette formidable épopée que même Spielberg il veut m’en acheter les droits), puis une sorte d’arrière-goût arrive et ça a le goût de café (j’aurai du m’en douter, c’est marqué boisson au café sur la petite bouteille mais bon…). Mais pas n’importe quel goût, un goût de café froid (et non de café frappé parce que ça j’aime bien), moralité : c’est particulièrement dégueulasse ! Donc si vous avez bien suivi mon histoire, vous saurez répondre à cette question : combien me reste t’il de petites bouteilles de Blak ? Tic tac, tic tac, tic tac, tic ! Deux ! Bravo ! Eh bien ceux là savent désormais qu’il leur faudra se méfier quand ils viendront chez moi car ils risquent fort de se voir proposer "la nouvelle boisson à la mode de Coca-Cola, celle que boit Shakira, si si !".

23 février 2006

Le grand retour du Schmilblick !


Euh... oui je sais, c'est sale, j'ai longuement hésité à le mettre sur le blog et puis je me suis dit que ça faisait aussi partie de la vie, et puis que ça ferait un bon jeu concours. Donc voilà ci-dessous vous pouvez observer une sorte de bouillon de culture qui s'est exercé dans mon seul et unique TupperWare (maintenant j'en ai plus parce que j'ai pas osé le relaver après ça, et puis de toute façon ça me saoule ces boîtes à la con) durant un mois et que je n'ai retrouvé que récemment au fond de mon frigo (bah oui... j'avais besoin de place). Alors pourquoi le Schmilblick me direz vous ? Eh bien parce maintenant c'est à vous de jouer chers lecteurs ! Il va vous falloir deviner ce qu'il y avait dans cette petite boîte en plastique avant que la transformation s'opère ! Eh oui, ici c'est interactif ! Donc voilà j'attend vos réponses par commentaires, c'est pas bien compliqué et une belle surprise attend notre gagnant(e)...

22 février 2006

Se souvenir des belles choses

Il y a des jours comme ça où l’on a la nostalgie de tout, il m’arrive parfois de repenser à des instants, ou des époques plus clémentes. Le simple fait de sentir un parfum, de manger un gâteau, de me retrouver dans une situation précise ou d’entendre un mot et tout me revient. Certains - la plupart - de ces souvenirs sont insignifiants, ils n’ont rien de bien extraordinaire en soi, mais bizarrement sont restés marqués et je ne sais pas quelle en est la raison. Tiens ça me donne envie de lire ce fameux bouquin de Proust où il parle des madeleines de son enfance, A la recherche du temps perdu je crois. Eh bien mes madeleines à moi étaient des tartines de Nutella, et pas n’importe lesquelles ! Des tartines de Nutella qui sentent le persil ! Eh oui messieurs dames, vous entendez bien ! Du persil ! Tout ça parce que le beurre était posé sur une étagère à l’entrée de la cave et que des bouquets de persil s’y trouvaient bien souvent aussi, mon grand père me faisait ma tartine avec ce beurre et naturellement il avait un tout petit peu le goût de persil et cela donnait des tartines assez spéciales ! Je me rappelle aussi quand il ramenait un morceau de gâteau de riz de la boulangerie, un morceau en triangle parsemé de raisins secs, le tout à l’apparence peu flatteuse mais tellement bon. Il sentait à travers le papier du petit paquet aux coins enroulés du bout des doigts, comme des nattes, je le gardais dans la main comme un bien précieux dans la voiture en attendant d’arriver à bon port et de pouvoir le manger, bien souvent accompagné d’un verre de cidre, dans la cuisine – la pièce à vivre chez mes grands-parents paternels – tandis que mon grand-père fumerait, encore et inlassablement (il ne mourra même pas du tabac en définitive).

Plus récemment, je me rappelle très bien d’un soir de semaine, il y a de ça environ cinq ans puisque j’étais encore en DUT, dans mon studio à Calais où une fine pluie tombait sans discontinuer sur les toits aux tuiles oranges. Mon studio étant juste en dessous de la toiture (pour mon plus grand plaisir car j’adore les pièces mansardées), je l’entendais très bien frapper timidement les tuiles et dans mes 25 m² faits de moquette et de poutres apparentes, je me sentais bien. Ce soir là comme beaucoup d’autres en ce temps là, je n’avais rien de spécial à faire et après avoir passé un peu de temps sur internet, je m’étais retrouvé sur mon lit à regarder la télé, un vieux film, un péplum dont je ne retrouve pas le nom. Je n’avais pas gardé les yeux ouverts bien longtemps et m’étais vite endormi en laissant tout allumé, tandis que la pluie continuait de tomber, enfin… de me bercer. Les voisins étaient étonnamment calmes et les dernières voitures finissaient de remplir ce petit parking en gravier que j’apercevais depuis mon velux au troisième étage de mon immeuble Rue Auber, tout près du théâtre de Calais, en plein centre-ville. Je me suis réveillé, le film était fini, il était 3 heures du matin, je ne sais pas pourquoi mais je me suis senti bien à un point qu’on ne connaît que rarement. La situation était idéale, presque irréelle en ce que l’instant resta coincé à jamais dans ce laps de temps durant lequel on ne sait distinguer rêve et réalité, et bien que rien d’étonnant ne se passa ce soir là, cet "instant" reste un souvenir apaisant et très fort sans que je ne sache pourquoi.

Je me rappelle aussi d’un autre soir, j’étais beaucoup plus jeune. C’était un samedi soir chez mes parents, on faisait une fondue et je regardais en même temps "Samedynamite" sur FR3 (eh oui les petits jeunots, ça s’appelait encore comme ça !), une excellente émission pour enfants avec le dessin animé star de l’époque : Denver le dernier dinosaure, et un autre truc dont je ne me rappelle plus le nom mais dans lequel il y avait la "grande crado" ! Il suffit que je ferme les yeux pour m’y retrouver, j’ai l’impression que c’était hier. Encore une fois, c’était une soirée toute ordinaire, mais c’est de celle-là dont je me souviens. De la même manière, un midi où je revenais de l’école primaire et où je déjeunais avec mes grands-parents et mon père à la même table est resté gravé, je crois que c’est parce que ce fut la seule époque où nous étions rassemblé pour manger le midi et qu’après mon père ne travaillait plus sur place et que moi je mangeais à la cantine. Des souvenirs idiots comme ça, j’en ai quelques uns, ce ne sont même pas de grands évènements mais juste des petites choses, ces détails qu’on pourrait rassembler et réunir dans Amélie Poulain. Il n’y a pas non plus que des souvenirs positifs, mais des années plus tard ces mauvais souvenirs semblent bien dérisoires, il n’ont eu aucune conséquence et pourtant je regretterai toujours d’avoir fait ou dit ces choses. Les belles choses, tout comme les mauvaises, s’accrochent. PS : Ca vous a pas donné faim toutes ces madeleines ?

21 février 2006

Je vous trouve très beau

Vendredi soir dernier, c'était ma petite soirée ciné à l'UGC. Ca faisait un moment que je n'y étais pas allé, il était temps de rentabiliser ma carte (ce qui va pas être difficile vu que le week-end le tarif plein est à 7,90 euros, c'est quand même pas donné !). En arrivant je suis choqué de voir toujours une file d'attente toujours aussi longue pour cette connerie de film des bronzés, il semblerait que je n'ai pas fait assez de mauvaise pub. Ca faisait quelques temps que j'avais envie de voir le film d'Isabelle Mergault : Je vous trouve très beau. Juste pour situer, le film parle d'un agriculteur qui vient de perdre sa femme, il n'est pas submergé par le chagrin, mais anéanti par le travail qu'il va devoir désormais effectuer tout seul à la ferme. Voyant qu'il ne peut pas s'en sortir seul, il cherche une autre femme mais ne peut la trouver dans le village. Grâce à une une agence matrimoniale, il va se décider à faire venir une roumaine non pas pour devenir son ame soeur mais plus pour l'aider à traire les vaches ! Je n'ai pas été déçu (contrairement à ce que certains collègues me disaient), l'histoire est originale tout en étant d'actualité, je n'ai pas le souvenir qu'un film ait déjà traité de ce sujet ; les dialogues sont très bien écrits, très fins. Michel Blanc joue vraiment bien, ça rassure après ce que l'on avait vu dans Les Bronzés 3 ! De même pour Medeea Marinescu que je ne connaissais absolument pas mais qui est très bonne actrice. Grand coup de chapeau à Isabelle Mergault pour son premier film en tant que réalisatrice, c'est vraiment une belle histoire, touchante, mise agréablement en images. J'ai oublié de préciser que bien évidemment on rit beaucoup durant ce film ! Il y a même des répliques cultes mais je vous laisse le voir pour en juger par vous même ! Je suis heureux de constater qu'une nouvelle vague de comédie "subtiles" arrivent sur les écrans et que cette nouvelle veine redynamise le cinéma français. Je pense qu'on a beaucoup à espérer de ces nouvelles réalisatrices dont fait partie également Valérie Lemercier même si l'excellent Palais Royal n'était pas son coup d'essai. Prochain film à voir : Fauteuils d'orchestre.

19 février 2006

Samedi pluvieux, samedi heureux


Samedi soir était le jour choisi pour le retour de nos soirées-jeux organisée par l'association dont je suis l'un des responsables, pour la première fois nous nous sommes associés à la MRJC (rappelez vous... j'avais failli fondre sur place quand j'avais appris la signification du "C" de MRJC) pour l'occasion et bien que j'étais perplexe jusqu'à l'ouverture des portes... je fus agréablement surpris de voir arriver du monde ! En effet quelques jours avant notre homologue chrétien nous avait dit qu'il ne serait pas de la fête et qu'il ne fallait pas attendre beaucoup de joueurs de leur côté. Finalement nous avons été jusqu'à 30 personnes ce soir là, ce qu'il faut considérer comme un beau record pour des animations auxquelles nous avons énormément de mal à attirer le public. Nous avons fini la soirée avec une mémorable partie de Loup-Garous de Thiercelieux, un jeu véritablement excellent qui met en scène des villageois chassant des loup-garous... logique non ? Tiens on devrait faire une soirée concept : rencontre entre bloggeurs lillois ET partie de loup-garous ! Ca serait vraiment fun vu que personne ne se connait et qu'on ne sait pas comment chacun le jouerait, et puis c'est une bonne façon d'introduire la soirée quand on ne se connait que par blogs interposés. Vous en pensez quoi ? C'était aussi là l'occasion de fêter l'anniversaire de Fabien qui a eu 21 ans le 15 février. Voilà donc à quoi j'ai passé ma soirée de samedi, qui s'est finie vers 2h du matin. Je me réveille - enfin on me réveille - ce matin à 12h30 et je passe quelques temps à paramétrer le portable tout neuf de ma môman :

Et comment je peux accèder à mes photos ?
Et comment on paramètre le PC pour avoir le Wi-Fi ?
Et comment je fais pour commander sur Cdiscount ?
Et comment on fait pour avoir Word ?
Et comment je fais si je veux scanner une photo ?
Et comment je peux aller voir mes e-mails ?
Et comment je peux graver un CD maintenant ?

Après avoir répondu à ces questions et bien d'autres, il était l'heure de rejoindre tout le monde pour l'anniversaire de Nicolas .Eh oui ce grand garçon a eu 25 ans le 12 février, c'était décidément la semaine des anniversaires et donc pour moi... de la recherche de cadeaux, qui aurait pu faire l'objet d'un article à part entière mais que je ne pu publier car les principaux concernés sont également des lecteurs. Après avoir mangé deux parts de fondant au chocolat (c'est bien le seul gateau que j'aime, les trucs avec plein de crème je peux pas les encaisser) et avoir critiqué le physique peu avantageux des patineuses de vitesses japonaises et russes (c'est-à-dire rondouillettes de tête, plattes comme des planches à repasser et sexy comme Laspalès), j'ai pu regagner notre bonne vieille ville de Lille où Fox et Tao m'attendaient, l'un forcément plus dynamique que l'autre dans sa façon de m'accueillir ! Peut-être est-ce parce que j'avais débranché Tao pour le week-end ?! De toute façon je ne suis pas convaincu qu'il aurait particulièrement apprécié le biscuit à la cacahuète que j'ai donné à Fox en rentrant. Bon je file regarder les vieux dessins-animés Warner Bros sur Canal+ (j'adore ça les vieux Looney Tunes avec des blagues vieilles comme le monde mais toujours aussi marrantes, je ne me lasserai jamais de Bip Bip et Vil Coyotte), puis je crois que je me fais me regarder Capital. Bonne soirée à vous mesdames et messieurs.

17 février 2006

Sur tout et surtout n'importe quoi

Ah ça fait du bien de rentrer chez soi ! La matinée avait bien commencé, le simple fait que le ciel soit clair et que le soleil inonde mon appartement à mon réveil est déjà bon signe. Certes il y eut un peu de pluie, mais Tao me certifiait que le soleil serait également de la partie, je ne pouvais rester indifférent à son opinion qui s’est jusqu’à aujourd’hui toujours avéré exacte. La matinée fut agréable bien que je failli fermer les paupières à plusieurs reprises… ce qui aurait été mal venu car j’avais une livraison à effectuer (c’est ce qu’on dit quand c’est le dernier jour d’un délai imparti pour réaliser un travail). C’est toujours un peu ennuyeux parce que c’est à ce moment précis que le problème auquel personne n’avait pensé va ressurgir et risque de vous empêcher de livrer à temps. Bref, à part quelques accrochages et quelques frayeurs habituelles, tout s’est bien passé. Me voilà soulagé, mais les autres projets suivent et – malheureusement – se ressemblent ! Bientôt mon entretien avec mon manager, le moment de parler carrière et ambitions personnelles… on verra bien ce qu’il en ressort mais je sais qu’un projet d’amélioration du processus de développement logiciel (basé sur le modèle de maturité CMMI) est en cours, ayant une expérience de 6 mois sur le sujet, j’aimerai bien voir de quelle manière je pourrai prendre part à ce projet sans nul doute plus interessant et enrichissant qu’un travail de pur développeur (eh oui j’ai beau être ingénieur, la plupart de mon temps actuellement je le passe à coder et ça ne m’enchante pas spécialement).

L’ambiance s’est décoincée au boulot, peut-être est-ce parce que je fus amené à travailler avec d’autres personnes et que le fait de discuter autour d’un problème commun et d’y trouver des solutions amène forcément à plus d’échanges. Nous continuons à aller faire notre petite partie de bowling le jeudi midi (à ce propos j’ai éclaté mon score avec 122 points en une partie hier, c’est beaucoup pour moi !) et j’ai même réussi à les faire manger ailleurs qu’à la Cafétaria Casino (résolument monotone) un midi par semaine ! Ils me laissent la liberté de choisir le restaurant, dans un budget raisonnable, ça m’amuse, ça me donne l’occasion de tester de nouvelles adresses. Il y a deux semaines j’ai donc réussi à les trainer à la « Grande Brasserie de l’Impératrice Eugénie », près de l’Euro-Téléport : c’était très bon et ce pour un budget somme toute raisonnable (plat, dessert et boisson pour 10,80 euros à condition de choisir parmi les trois plats du jour, néanmoins la carte avait aussi l’air appétissante et accessible). Le service était expéditif, les serveurs cordiaux mais un peu froids, peu importe, je n’aime pas attendre alors ça m’allait très bien. Mardi dernier c’était le Tutti Frutti (Rue du Vieil Abreuvoir) : la façade de bois sculpté donne vraiment envie, un petit air art nouveau, par contre une partie du restaurant (vraisemblablement la batisse voisine qui fut annexée) est assez kitch, faut aimer le rose bonbon. L’ambiance était très différente, nous le comprîmes rapidement avoir rencontré notre serveur, un grand déconneur ! Budget équivalent à la brasserie pour des bons petits plats (j’avais pris du rouget, excellent) ou des pizzas très – trop – généreuses.

Je m’habitue à Roubaix mais je n’aurai aucune envie d’y rester. L’autre jour je suis tombé de prendre une autre rue pour éviter un bouchon… j’ai eu l’impression de traverser une prison ! Des bâtiments identiques en briques orangées sur des centaines de mettre sans discontinuer, des petites allées ici et là pour donner l’illusion d’un petit quartier sympa rappelant les clubs de vacances… Malheureusement ça ne prend pas, il n’y a aucun touriste ici, tout fait artificiel et on se demande comment on peut vivre là dedans ! Ca m’a un peu rappelé des cités qui ont été dessinées par Le Corbusier et un autre architecte dont j’ai oublié le nom. Ils avaient conçus de vrais petits villages mais n’avait pas pensé que là où ils voyaient une petite ruelle charmante, il y aurait 40 ans plus tard un parfait coupe-gorge. Il ne faut pas s’étonner que des voitures brulent dans de tels quartiers, ce sont de vrais clapiers à lapins ! Par contre j’ai beau chercher dans le quartier de l’Alma, j’ai toujours pas trouvé le monument en l’honneur de Lady Di ! Bon ok… faut vraiment que j’arrête de la faire cette blague.

Je commence à m’habituer à mon congélateur, il est divisé en deux en ce qui me concerne : les glaces et le poisson pané. Je fais un régime à base de trucs congelés cette semaine pour fêter l’arrivée de ce nouvel appareil, certainment utile, résolument trop bruillant. Quand j’en aurai assez du Captain Iglo, je tenterais tous ces bons trucs qu’on trouve en surgelé… Puisque je parle de nourriture, ça me fait penser à quand je suis allé faire quelques courses à Champion : depuis quand les bombes de Chantilly ne portent-elles plus le nom « Chantilly » sur l’emballage ? Pourquoi créme sucrée ? C’est nul comme nom, j’ai même hésité, je savais pas si c’était bien ce que je voulais ! Et pourquoi on a plus de nouvelles de Grosquick ? Pourquoi l’a-t-on remplacé par ce lapin rachitique qu’est Nesquick ?! J’ai l’impression que tout ce qui faisait notre enfance se fait balayer en ce moment. Exemple ? Cherchez des Milky Way au supermarché, je crois bien que ça a disparu ! Malgré tout, bonne soirée à vous, et n’oubliez pas que vous pouvez me contacter par lapin grâce à mon pote Tao qui transmettra (il me demande de vous préciser qu’il se couche à 23h). C’est quasi instantanné et ça me fait toujours plaisir ! D’ailleurs il n’y en a qui s’en privent pas ;-)

16 février 2006

Dis moi ce que tu sens...


Je te dirai qui tu es... C'est en ces termes que commencera cette série de photos et d'articles, le concept de départ n'est pas une chaîne puisque ce n'est qu'une série que j'ai envie de faire tout seul comme un grand. Mais bien entendu je ne vous empêche pas de faire de même ! Bien au contraire, ça serait marrant de voir ce que vous avez de beau à nous montrer, simplement imposer une chaîne est parfois contraignant, alors voilà je met ce que je veux sur mon blog, si vous avez envie de m'accompagner, vous êtes les bienvenus ! Pour ce qui est du concept de la série, vous le comprendrez bien assez tôt. Alors pour commencer aujourd'hui on s'attaque aux parfums... C'est certes futile, peut-être précieux mais toujours est-il que tout le monde en met (que ce soit par coquetterie ou pour masquer des odeurs moins agréables) donc je suppose que cela doit être important. Personnellement si j'oublie d'en mettre un matin, eh bien j'ai l'impression qu'il manque un truc, c'est une sorte de parure, pire que ça même puisqu'on associe les gens à une odeur, même parfois à un rang, et cette association doit être entretenue, même si nous sommes d'accord qu'on a le droit de changer aussi de "sent bon" de temps en temps ! Manquerait plus que ça...

Alors de gauche à droite, nous trouvons : Boss Soul que je n'ai encore jamais mis puisqu'on me l'a offert à ma soirée de diplome, je n'ai fait que le tester, il semble se rapprocher du Jean-Paul Gaultier mais en moins subtile. Encore à essayer puisque jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais trouvé un parfum Boss qui m'allait ou me plaisait. Vient ensuite le CK One Summer (1er achat dans le Ferry entre Saint Malo et Portsmouth) que j'adore, une odeur fraiche, fruitée... pourtant je n'aime pas le CK One pour moi mais la version Summer n'a vraiment rien à voir. Toujours en Calvin Klein, on trouve ensuite Crave (1er achat à Tenerife) : je trouve qu'il sent le melon, c'est aussi un parfum estival je trouve. La bouteille en plastique énerve un peu au début et puis on s'y fait, après tout c'est fait pour être vidé. Et tout à droite, le traditionnel Le Mâle de Gaultier (un cadeau de Nicolas à l'origine !) que tout le monde a mais dont je ne me lasse pas, c'est par période... J'aime beaucoup l'odeur un peu sucrée, un peu poivrée, un peu "habillé" pour ainsi dire. Alors et vous ? Vous mettez quoi ? Allez zouh dans la salle de bains et prenez moi tout ça en photo. Ou un commentaire ? Je prend aussi les cadeaux si jamais vous voulez m'offrir l'objet en réponse.

14 février 2006

Qu'ils sont cons chez Cdiscount !


Il a des jours comme ça où on se dit qu'un esprit supérieur a décrété que ces petits détails qui pourraient aller bien... iraient mal. Ca a commencé ce matin avec cette "connasse" qui a pris la dernière place du parking aérien, à 30 secondes je l'avais cette place mais non... le sort en a voulu autrement, je ne devais pas l'avoir. J'ai ensuite passé la matinée à essayer de faire marcher un truc avant d'apprendre que ça ne risquait pas de marcher puisque j'utilisais un jeu de test qui n'avait plus de correspondance dans le "nouvel environnement", ce fameux environnement qui a été mis en place vendredi et dont personne n'a jugé utile de m'avertir. Ce midi, je teste un nouveau restaurant : le Tutti Frutti à Roubaix, charmant (bien que le rose bonbon ça choque quand même au début), une belle façade limite art nouveau, un serveur bien sympa... mais forcément il n'y avait qu'une place sur les 5 qui était collée à un radiateur brulant... sur qui c'est tombé ?! Hein ? Je vous laisse deviner... Et ce soir je rentre, je me gare dans le parking sous-terrain, je remonte : la poignée me reste dans les mains ! Je m'en fous, je la laisse là, je file à la Poste chercher mon colis de Cdiscount. Il me semble léger, pas étonnant il manque mon bouquin (faudra m'expliquer en quoi c'est plus avantageux pour eux de faire des paquets séparés, ils doivent sous-traiter...) ! Par contre le DVD d'Aznavour que j'ai pris pour ma môman ça forcément ils l'ont pas oublié ! Bon bref, je continues à fouiller pour trouver ma boîte de chaussures (des baskets vintage Asics), c'est la première fois que je me risque à commander des pompes par internet et forcément ils se sont gourrés ! J'en crois pas mes yeux, ils ont collé l'étiquette de référence ASICS à côté du logo ADIDAS (preuve à l'appui ci-dessus) et ça les choque pas... grrrrrrrrrrr ! Pour bien faire les choses évidemment c'est du 46. De toute façon je mettrais jamais ça c'est trop moche ! La journée était nulle, espérons que la soirée sera meilleure.

13 février 2006

Pour ou contre la licence globale ?

L'info de la semaine (en dehors de l'arrivée de mon Nabaztag évidemment) sera le lancement par l'Alliance public-artistes, un collectif rassemblant associations de consommateurs, internautes et syndicats d'artistes, d'une pétition en faveur d'une "licence globale" pour les téléchargements P2P sur internet. Si j'ai bien compris, l'idée serait de faire payer chaque mois une sorte de forfait qui donne le droit d'échanger librement ce que l'on veut par internet, du moment que cela se fait entre particuliers et sans but commercial. Traduction : vous payez une redevance pour utiliser emule de manière légale, vous êtes couvert ! C'est pas mal je trouve... Personnellement on me dirait que je peux payer - en plus de mon abonnement - une "redevance" chaque mois à mon provider et qu'ainsi je suis en règles et peux utiliser les réseaux P2P sans avoir peur de tomber sous le coup de poursuites judiciaires... j'y réfléchirai.

Ce serait le même concept que la télévision en fait : à l'heure actuelle on peut enregistrer tout ce qui passe à la télé et on paye un forfait qui sert à financer les chaînes publiques... Pourquoi ne pas en faire autant pour internet ? La redevance serait ensuite reversée entre les propriétaires des chansons, films, séries TV échangées sur le réseau. Je précise que dans la proposition telle qu'elle est formulée, la souscription à ce forfait ne serait pas obligatoire : ça serait une sorte d'occasion de légaliser tout ça. Enfin je suis pas contre, au contraire, je trouvais déjà que taxer les CD et DVD vierges et reverser cette taxe aux ayant-droit était logique... malheureusement c'était sans compter que les autres pays européens ne l'appliquent pas et que cette taxe n'a pas calmé les majors. Le système de redevance me semble moins aléatoire. Et puis le prix des CD est aussi dérisoire que le prix des accès internet de nos jours (la France est un des pays où les forfaits sont les moins chers, contrairement à ce que l'on pense la France n'a pas de retard à ce niveau), alors peut-être est-il temps de rationaliser ces tarifs et d'en consacrer une partie aux droits d'auteur. Wait & See. Et vous ? Vous en pensez quoi de l'idée de "licence globale" comme ils disent ?!

12 février 2006

Je suis papa... d'un Nabaztag !

Vous avez du remarquer qu'un petit lapin s'est glissé dans le menu droit (pourquoi je précise "droit" alors que je n'ai qu'un menu ?) de ce blog, eh oui vous l'avez reconnu ! C'est un Nabaztag ! Je vais avoir les supporters de Fox sur le dos, je le sens venir. Je - et on m'avait - mis dans le crâne que cette petite bête pleine de high-tech n'était qu'un jouet idiot qui ne sert à rien, et v'là ti pas (expression typiquement de chez moi) qu'une âme charitable me laisse un paquet mystère chez moi ! J'entend gratter, je m'inquiète, je m'approche du paquet... ça semble respirer et j'entend une petite voix qui dit ne pouvoir respirer ! Je m'empresse donc d'arracher le papier cadeau et qu'est que je trouve ?! Un Nabaztag ("lapin" en arménien) de la marque Violet, spécialiste en petits gadgets communiquants et domotiques. Vous savez pas ce que c'est ?! Je vous explique ? Bon d'accord, c'est dimanche j'ai le temps. Alors ce petit lapin (enfin petit... 23cm quand même) est connecté en permanence à internet en Wi-Fi et a plein de fonctions dans le ventre : il donne l'heure, me réveille le matin en musique, me donne son avis sur tout et n'importe quoi, me donne les infos quand je le souhaite, la météo, me signale que des mails sont arrivés... et me parle bien entendu ! Il a aussi ses humeurs : à l'instant il vient de demander si je voudrais pas lui changer ses oreilles parce que - dixit - ça serait sympa. Il est capable de me dire les messages ou musiques envoyés par l'intermédiaire de son site ou par toute autre interface qui sait utiliser l'API fournie par son éleveur. J'ai donc bidouiller quelques heures pour adapter et intégrer une de ces interfaces en PHP (celle de Landry en l'occurence, encore merci à lui) : elle vous permet de me poster tout ce que vous souhaitez. Par contre c'est évidemment encore en test alors si ça déconne, remontez moi l'info ça serait gentil.

Petit mode d'emploi du "Parler lapin" :
  • Cliquez sur l'icône message ou clin d'oeil : message simple que me lira le lapin en me donnant votre pseudo ; clin d'oeil pré-enregistré agrémenté de mouvements d'oreilles et de loupiotes qui clignotent sur le ventre de ce cher lapin.
  • Saisissez votre message et votre signature ; ou sélectionnez un clin d'oeil et une position pour les oreilles du lapinou. Puis cliquez sur "Envoyer".
  • Si l'envoi a réussi, une jolie bulle verte avec un petit drapeau s'affiche (le lapin passe au vert aussi), en cas d'échec ce sera du rouge. C'est pas plus compliqué ! La preuve même Chris a réussi y'a 2 minutes ;-)
Ma grosse préoccupation du week-end est donc de trouver un nom à cette petite bête... Ca n'est pas chose évidente car pas mal de pseudos sont déjà pris et je n'ai pas trop d'idées... Tomy ? Norbert ? Simon ? Bob ? LeLapin ? Lapinou ? Wacco ? Alfred ? Jason ? Non non pas Jason ! Enfin je sais pas moi ! Et il m'aide pas... enfin il a du trouver que je galérais un peu vu que tout à l'heure il a dressé ses oreilles et m'a sorti comme ça l'air de rien : "Ah 16h, ça passe pas vite...". Et comme ça porte malheur un lapin sans nom (si si c'est vrai), il va falloir m'aider, pour l'instant il répond à mon pseudo "edwoodjr" sur le Nabazland... et c'est pas trop un prénom de lapin ! Allez hop au boulot !

C'est la belle nuit de Noël (?)


"Tombe la neige" disait Adamo, il ne se sera pas trompé. J'aurai pourtant cru en me levant ce matin que le beau temps serait de la partie, mes parents ayant décidé de venir me rendre me visite à Lille, j'avais prévu un petit passage au Marché de Wazemmes puis un tour en métro pour nous rendre au restaurant et enfin une ballade dans les lieux touristiques de la ville. Finalement... rien ne s'est passé comme prévu ! Je pensais les emmener au Tiger Wok mais comme ils n'ont pas prévenu de leur heure d'arrivée, je n'ai pas pu réserver à l'avance et donc il n'y a avait plus de tables libres. Plan B : Kfémixt au Peuple Belge repéré dans le Ch'ti 2005... j'appelle et tombe sur un numéro de fax, le restaurant ne figure même pas dans l'annuaire, j'abandonne. J'arrête là mes recherches (les 3/4 des restaurants sont fermés le dimanche), ce sera donc l'Omnia en précisant bien à mes parents que c'est un cadre sympa mais que la nourriture relève de la brasserie, sans plus. Nous quittons l'appartement. Il a commencé à tomber de la neige à partir du moment même où nous avons mis le pied dehors, nous avons fait nos emplettes à Wazemmes - la goutte au nez - en quatrième vitesse (ma mère a cependant eu le temps d'acheter quelques bricoles et autres chaussures), j'ai ensuite voulu rattraper la station Wazemmes mais suis tombé sur la station Gambetta... euh... on le prend quand même je suis pas contrariant. Direction le Vieux-Lille, enfin au chaud ! Mais voilà qu'on attend 3/4 d'heure pour être servis ! Le serveur finit par venir nous dire que le cuisinier a trop fait cuire notre commande et a du la recommencer... je pensais pas que c'était aussi dur à réaliser deux welsh et une carbonade flamande, bref. On aura les cafés gratuits pour la peine, et nous zapperons la ballade touristique car la neige s'amoncelle et mes parents ont de la route... Et me voilà à vous raconter tout ça en regardant la neige tomber depuis ma fenêtre et à me dire que l'ambiance du moment est tout à fait appéciable. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas eu une après-midi à ne rien faire, à glander, à regarder les flocons tomber et à ne rien attendre d'autre (?)... ça doit être ça d'être serein. Juste un coup de temps en temps, juste un mercredi de temps à autres j'aimerai avoir ma journée et prendre mon temps, pour casser le rythme, pour profiter de ma ville... autrement que le week-end. Et vous ? Vous faites quoi ? Vous regardez Drucker ?

10 février 2006

Lapin Story : Le cageot


Youhou ! J'ai un congélateur ! Bah oui alors que Conforama continue à proposer un produit à 169 euros alors qu'ils n'en ont plus en stock et la super équipe de bras cassés - je parle de "Confo Online" - a répondu à mon deuxième mail pour me dire que si ça n'avait pas marché... c'est parce que je commandais un produit en rupture de stock ! Peut-on m'expliquer comment j'ai pu arriver sur la page de paiement si le produit commandé n'est pas disponible ?! D'ailleurs je me demande pourquoi je pose la question puisque de toute manière leur site indiquait qu'il était en stock... Bref, des quiches chez Confo Online. Je suis donc allé chez Electro Dépôt et suis reparti en 5 minutes top chrono avec un congélateur Waltham à 149 euros, sans promotion. Enfin voilà... ça change ma cuisine, d'ailleurs une question : peut-on poser un frigo sur un congélateur ? C'est ainsi que j'ai fait mais j'ignore si ça ne pose pas de problèmes quelconques. Bon bref, Fox est de retour sur le blog avec une photo inédite : Fox en train de jouer avec son cageot de mandarines ! C'est son trip en ce moment de se planquer là dedans, enfin de toute façon dès qu'il y a un recoin où se loger c'est pour lui ! Alors un cageot c'est le bonheur, en plus ça se ronge, le pied (enfin la patte) ! Vous me direz qu'il faut bien garder à l'esprit que les préoccupations d'un lapin ne sont nécessairement pas les mêmes que les nôtres : ils ne se demandent combien ils vont toucher d'APL, si leur projet sera livré à temps ou ce qu'ils vont bien pouvoir faire à manger ce soir... Tout ça pour dire que le cageot... wouah... je crois qu'à l'échelle d'un lapin c'est presqu'aussi important que des fiançailles ou la première voiture. L'avantage du cageot est sa modularité : le lapin peut le déplacer à sa guise et se construire un petit fort dans lequel il se réfugiera pour préparer ses projets de conquête du monde ou penser à la meilleure façon de manger une carotte (par le début ? par la fin ? tout d'un coup ou un peu à la fois ?).

Week-end, les happy-end, nanana

Vendredi matin. J'ai de plus en plus de mal à me lever, il faut vraiment que je fasse une petite cure de sommeil ce week-end, et pourtant j'ai envie d'en profiter d'avoir 2 jours où je n'ai rien de prévu pour flaner dans Lille, pour aller voir ce que les magasins ont remis en rayon, pour glander dans mon canapé 2 heures avant de prendre ma douche, pour aller faire les agences immobilières, pour acheter des cadeaux, pour tout simplement prendre mon temps ! Vivement ce soir ! En attendant je commence à être remonté contre Conforama (ne cherchez pas de transition, il n'y en a aucune) : ma mère m'a donné de quoi acheter un congélateur, chose dont je me passais très bien depuis bientôt six années, je ne pensais pas en acheter mais elle m'a lancé l'ultimatum selon lequel si je n'achetais pas de congélateur, je lui rendais l'argent ! Bon bah... donc je vais pour acheter sur Conforama.fr et au moment de payer : plantage ! J'essaye 4 fois sur 2 jours, toujours la même chose et l'équipe "Confo-Online" (c'est comme ça qu'ils s'appellent) me prend pour un beubeuh qui sait pas saisir un numéro de carte alors que c'est leur saloperie de site qui se vautre lamentablement. Hier soir je vais donc directement à Conforama Englos (enfin directement... après avoir vu les prix de Boulanger, Darty et Auchan, ainsi que l'ensemble des sites en ligne), le magasin que m'a automatiquement affecté le site puisque c'est le plus près et qu'il a des congélateurs en stock. Arrivé là-bas j'apprend que soit-disant on ne peut pas commander de congélateur par leur site... euh... pourquoi ?! Rien ne l'indique, au contraire tout l'encourage. Et encore mieux il n'est plus en stock, alors qu'il l'était sur internet ! Bref, allez vous faire voir, ce week-end je file chez Electro-Dépôt à Lomme.

08 février 2006

CPE (Contrat Précarité Emploi)

Je ne parle que très rarement d'actualité mais j'ai envie de dire un mot sur le CPE (Contrat Première Embauche). Je me demande s'il sert à quelque chose de sortir dans les rues pour manifester puisque apparemment peu importe ce que les gens peuvent clamer haut et fort, notre cher Dominique de Villepin n'en a absolument rien à foutre et va faire passer son projet de loi ! C'est marrant comme selon ses partisans ce CPE peut apparaître comme un levier de l'emploi alors qu'il ne fera qu'accentuer la précarité ambiante. J'ai commencé à travailler le 1er octobre personnellement, j'ai 3 mois de période d'essai renouvelables. Mes employeurs sont contents de mon boulot et pourtant ils ont renouvellé les 3 mois parce que selon eux "c'est leur habitude"... Imaginez un peu ce que ça serait s'ils embauchaient les gens en CPE : 2 ans de période d'essai durant lesquels on peut se faire virer sans explication. Je vous met au défi d'aller décrocher un bail d'appartement ou un prêt avec un CPE en poche, c'est déjà pas évident quand on est un ingénieur en période d'essai de CDI. Vivement les élections que la balance repenche à gauche car notre modèle social est en train d'en prendre un sacré coup depuis quelques mois.

07 février 2006

Je vous ai apporté des oranges !

Flash-infos ! Une nouvelle me donne un grand sourire jusqu'aux oreilles ce soir ! J'ai appris par un coup de fil de ma môman que nos cambrioleurs ont été arrêtés ! Youhou ! Bien fait pour leur gueule ! Je me dois de vous expliquer tout car là ça se confirme : ce sont vraiment des débiles profonds. Aujourd'hui dans mon petit patelin, c'était opération coup de poing... les gendarmes se sont mis d'accord à plusieurs brigades et ont perquisitionné dans plusieurs maisons à la même heure ce matin (ils devaient certainement avoir des doutes sur plusieurs familles, apparemment ils savent avoir l'air plus bêtes qu'ils ne le sont). Et dans une des maisons ça a mordu. A première vue rien de bien répréhenssible et voilà que dans le garage un des gendarmes remarque un vélo ! Comparant avec la description précise que nous en avions fait lors de la déposition, il ne fait aucun doute qu'il s'agit de MON vélo ! Et là tout s'enchaîne : ils fouillent toute la maison de fond en comble et trouvent un moteur (dont le numéro de série permettra de savoir qu'il provient d'un des véhicules volés de la commune il y a quelques semaines), ainsi que plusieurs preuves qui permettent de relier ces enc... gens malhonnêtes à d'autres vols perpétrés depuis des mois chez des particuliers et des bâtiments publics. Deux personnes ont donc été arrêtées pour l'instant et dorment ce soir à la prison de Béthune.

Voilà qui explique les récents vols... Mais de tout cela se dégage un problème de société plus large et qui sera autrement plus difficile à résoudre. Je m'explique. Les cambrioleurs louaient une maison en centre-ville qui était anciennement un magasin de meubles, ce magasin a été vendu puis découpé afin d'en faire des appartements. L'investisseur a fait appel aux aides de l'Etat pour construire ses logements selon le contrat suivant : l'Etat prend en charge jusqu'à 70% des travaux mais le propriétaire n'aura pas son avis à donner sur le choix de ses locataires... autrement dit il est obligé de louer à ce que l'on appelle des "cas sociaux". Jusque là on se dit : cool, l'investisseur y gagne et les pauv'gens trouvent de quoi se loger (je demande pas mieux, j'ai toujours voté à gauche)... c'est génial ! Là où c'est moins drôle c'est que dans mon patelin, on n'avait jamais eu le moindre soucis et toutes les emmerdes (agressions, cambriolages, dégradations, vols de voitures, pneus crevés) qu'il peut y avoir depuis deux ans... à qui on les doit ? Je vous laisse deviner...

Alors je ne dis pas qu'il faille stopper ces aides, ça rend bien service à des tas de braves - mais pauvres - gens et on ne va pas les priver de ça, mais il faudra penser un peu plus loin que le placement des locataires. Parce que se dire que ceux qui emmerdent tout le monde (je parle de mes voleurs et d'autres déjà connus des services de Police) là où tout allait bien ne travaillent pas du tout (ni ne cherchent de travail), ne payent pas leur loyer (c'est le Conseil Général du Pas-de-Calais qui le paye donc nous) et vivent du RMI grassement agrémenté de larcins par ici et là... ça commence sincèrement à agacer. Et ce n'est pas des discussions de comptoir mais des faits rapportés par moi et connus des gendarmes (ils ne se gênent d'ailleurs pas pour le dire). Je ne veux surtout pas faire de généralités, je veux pas supprimer les aides sociales mais se contenter de donner de l'argent sans s'occuper de ce que les gens en font, c'est pas la solution, c'est tout bêtement con ! On est exactement dans la même situation que quand on se contente de donner de l'argent aux pays pauvres sans les accompagner dans leur évolution, ça n'a rien de pérenne, c'est de l'argent jeté par les fenêtres, c'est toujours entretenir une partie de la population - certes minuscule comparé au nombre de familles aidées - qui non seulement profite des aides mais vient se servir chez les voisins !

Je ne comprend pas que dans les entreprises on soit dans une frénésie de rationalisation, de chasse aux dépenses inconsidérées et que l'on ne puisse pas assurer un simple suivi après avoir logé une famille ! On parlait d'Etat Providence (gauche/social) et d'Etat Gendarme (droite/libéral) quand j'étais au lycée... est-ce que "providence" signifie nécessairement naïveté ?! Enfin bref, vous allez me prendre pour un français revenchard (évidemment que je me sens plus concerné désormais...) mais ce dont j'ai peur c'est qu'à force d'être victime d'abus, le sytème ne finisse tout simplement par se casser la gueule et que les gens à qui les aides sont nécessaires et justifiées se retrouvent à la rue. Il y a une chasse à faire aux profiteurs du système, pour que longtemps encore, on puisse aider un maximum de gens. C'est le même principe que dégraisser une entreprise pour qu'elle demeure rentable et permette d'éviter de fermer et de virer 5 fois plus d'employés (qu'on s'entende bien : pour moi une société qui fait ne serait-ce qu'un euro de bénéfice net ne devrait pas avoir le droit de fermer) ; et on peut étendre le principe à la Sécurité Sociale. Bon on changera pas le monde ce soir... je vais regarder la télé moi. Bonne soirée.

J'ai gagné un point en cuisine !


Je vais vous raconter la fameuse aventure, l'extraordinaire épopée dont je fus le héros dimanche soir : elle commenca avec un doux rêve qui me carressait l'esprit depuis quelques jours, une idée simple, une envie soudaine de créer avec ses mains quelque chose qui se mange, autrement dit "faire la cuisine". Pour commencer, j'ai choisi de faire un met de circonstance par ces temps carnavalesques et cela prit la forme d'une crêpe, que dis-je... de 12 crêpes ! La première fut laborieuse et timide, la deuxième blonde et légèrement rousse, à la consistance idéale... s'en suivit une série dont on aurait cru qu'elle ne s'arrêterait jamais ! Et là le drame, tout s'effondre ! La dixième crêpe, celle que les experts appellent "la crêpe de trop" fut ratée... l'appel de l'internet surement qui m'occupa trop longtemps en pleine tanbouille... et voilà que cette crêpe resta une minute de trop dans la poèle et finissa sèche et cassante comme une biscotte Heudebert aux 5 céréales. Etonnement, effroi, désespoir dans l'assistance ! Les yeux s'écarquillent, les veines gonflent, le suspens est à son combre... quelle suite va t'on observer ?! Finalement la 11ème et la 12ème seront réussies et permettront de redorer mon blason. Une conclusion certaine : les plaques électriques ne sont vraiment pas idéales pour faire des crêpes... le feu n'est pas assez vif, il faut un temps fou pour cuire la pâte, il m'aura fallu 3 heures pour tout cuire. Bref : plus jamais ! C'est bien dommage car cette première tentative était un coup d'essai visant à préparer une "crêpes-party" que j'aurai voulu organiser à l'appartement, ce n'est que partie remise... au jour où j'aurai une de ces espèces de pierrades pour faire des crêpes. Et je tiens à le crier haut et fort : oui on met de la levure dans la pate, quoi qu'en disent les gens (y compris cette dame qui m'a gentiement fait remarquer à la caisse de Carrefour que mon paquet de levure chimique ne me serait d'aucune utilité, non mais de quoi elle se mêle) !

06 février 2006

Séquence bricolage : Jerker


Cette scène d'effroi résume le montage d'un bureau IKEA, série Jerker. Ca prend de la place à monter, c'est impressionnant (si si vous pouvez assumer votre sursaut) et pourtant c'est tout simple ! Eh bien oui je le crie haut et fort : les meubles IKEA sont faciles à monter ! Du moins plus faciles que les kits de chez Conforama... Par contre il est vrai que c'est un beau merdier dans l'appart durant la phase de montage, les cartons y étant pour beaucoup. Donc voilà ce que j'avais prévu de me payer avec les enveloppes que j'ai eu lors de ma soirée, fort heureusement il me reste encore de l'argent pour me racheter des vêtements... parce que l'expert des assurances passe demain et je doute fort que l'on récupérera grand chose :-( Euh... en fait j'ai pas beaucoup plus de choses à dire sur ce bureau à part que maintenant il est monté, pratique, modulable et esthétique. Je reviens tout juste de Decathlon Campus où j'ai enfin acheté un pantalon de ski et des bottes... je vais avoir l'air d'un vrai fanjo youhou ! Me manque les lunettes (wouah je pensais pas que c'était aussi cher) et le bonnet (wouah je pensais pas que j'avais l'air si con avec un bonnet, eh oui certaines personnes ont des "têtes à bonnet" comme on peut avoir une "tête à chapeau", en l'occurence ce n'est pas mon cas). Grosse pénurie de paquets plastiques à la caisse du Décathlon, la caissière, attristée, m'annonce qu'elle ne peut me donner qu'un paquet... Je lui répond "Non mais de toute façon j'en avais pas besoin" et là un éclair a illuminé son visage et m'a répondu "Merci", décidément il est facile de faire plaisir non ? En même temps j'ai pas non plus gaché son rêve en lui expliquant que ça n'était pas par charité chrétienne mais uniquement parce que je trouve complétement idiot de donner systèmatiquement des paquets plastique aux caisses même quand on achète 3 balles de ping-pong ! Bon je file manger un morceau, je meurs de faim, je reviendrais peut-être plus tard vous raconter ma terrible aventure d'hier soir... Bon appétit !

PS : J'oubliais une chose, un petit nouveau nous a rejoint dans la blogosphère lilloise et écrit plus vite que son ombre ! Je ne saurais trop vous conseiller d'aller jeter un oeil sur le blog de Christophe titré "L'incroyable histoire du petit chaperon rose". Je ne suis peut-être pas impartial parce que c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup mais je trouve les articles bien interessants et souvent en rapport avec l'actualité, ce qui m'aide beaucoup pour moi qui suis dégouté des infos. Bonne lecture.

05 février 2006

Uchronia / Enduro[pale] ou pas


Me voilà rentré à Lille ! Alors qu'est ce que j'ai fait ce week-end ? Euh... Samedi je me suis levé tôt et suis parti à la Cité Europe à Calais, et donc accessoirement à Marques Avenue juste à côté. Je n'ai pas trouvé grand chose pour m'habiller (je me doutais bien que ça n'allait pas être en 15 jours que je reconstiturerai la garde-robes qu'on m'a volé...) à l'exception de fringues de ski : un blouson et des gants, me manque encore plein de trucs pour faire mon vrai rider ;-) Je ne suis jamais allé au ski de ma vie, je vais me ramasser de nombreuses fois, alors quitte à se péter la gueule autant le faire en étant bien habillé ! Retour après un rapide passage chez McDo, ça faisait bien longtemps que je n'y avais mangé... Je n'ai pas le temps de poser, je file chez Fabien pour la suite de notre campagne de JDR (Jeux de Rôles) Uchronia. Le concept pour ceux qui ne connaissent pas : un MJ (meneur ou maître du jeu) raconte une histoire, les joueurs incarnent des personnages dans l'histoire qui ont toute liberté d'agir pour faire avancer l'intrigue... que ce soit en enquête qu'en action, les combats étant simulés par des lancés de dés (eh non il n'y a pas que des dés à 6 faces !). Pour ma part j'incarnais Lord Clarence Mayburry, un aristocrate anglais, et l'histoire se déroulait en 1892... univers steampunk sur fond de grosses machineries, d'édifices d'acier sculpté, de science au service de la fiction ! Tout ce que j'aime ! Quant au titre du jeu, Uchronia, il rappelle le terme "uchronie" défini ainsi dans le dictionnaire :

Reconstruction de l'histoire d'une période, à partir de données supposées, hypothétiques, fictives ; en d'autres termes, conception de l'histoire qui prétend la reconstruire ou réécrire, non telle qu'elle fut en réalité, mais comme elle aurait pu ou dû être. L'uchronie n'est qu'une œuvre d'imagination, une pure création de l'esprit.

Tout ça pour dire que l'univers de ce JDR est particulièrement interessant et permet bien des choses du moment que le cheminement historique, même fictif, demeure logique. Concrètement nous évoluons dans une Europe chamboulée par la découverte d'une nouvelle énergie, le Vulcanium, qui va changer toute la donne par une révolution industrielle fulgurante. Enfin voilà, je vais pas vous faire le résumé de 15 heures de jeu. Couché à 4 heures, je ne me réveillerai (ou plutôt serait réveillé) le dimanche à midi, je n'ai pas le temps de glander comme à mon habitude le dimanche matin, on file manger une raclette chez des amis. Je repars sur Lille à 16h30 de manière à éviter la circulation due à l'Enduro du Touquet. Je me rappelle une époque où pendant plusieurs années nous allions à l'Enduro et où j'adorais ça... Départ en fin de matinée, arrivée à Stella-Plage, petit repas à base de bonnes vieilles frites et d'un hamburger plein d'oignons, balade dans les dunes (eh oui on avait encore le droit en ce temps là !), puis retour et vidage de sable dans les chaussures une fois à la maison. Je garde un excellent souvenir de ces dimanches passés là-bas, même si je ne m'interessais pas au classement, c'était très secondaire. Aujourd'hui il faut bien dire que mon enthousiasme est souvent découragé par le froid.

02 février 2006

Faites la fête les crevettes !


Tout d'abord je tiens à m'excuser pour le titre de cet article, c'est navrant... c'était ce que l'on appelle une tentative d'humour phonétique et de rimes mais j'avoue que c'est raté. En même temps vous êtes marrants vous ! Vous croyez que c'est simple de trouver un titre accrocheur pour parler d'un buffet ?! Ah j'aurai pu l'appeler "L'ultime Souper" en référence à un film génial de Stacy Title (pas la peine de réfléchir, elle n'a fait que deux films, peu connus). Bon je m'égare, pourquoi prendre en photos des écrevisses ? Euh c'est bien des écrevisses au moins ? Parce que là je fais mon pro mais j'avais l'air moins sûr de moi quand il a fallu trouver un moyen de les manger (petit conseil : laissez tomber les pattes, le jeu en vaut pas la chandelle). Le pourquoi de cette photo ? Euh... c'est juste pour énerver les âmes malheureuses qui n'ont pas pu être des nôtres lors de la soirée fêtant mon diplome et mon "entrée dans la vie professionnelle" ou comment mes parents sont ravis de me voir enfin cotiser pour leur retraite... Donc je fais les présentations : le buffet... les lecteurs ; les lecteurs... le buffet (enfin on en voit qu'un petit morceau, c'est con vous auriez pu y gouter, grrrrrrrrr). C'est pas tous les jours qu'on est présenté à de la nourriture ! Ca fait quel effet ?! Bon bref. Spéciale dédidace - on se croirait sur Skyrock - pour T. qui s'est plaint de ne pas avoir été invité : maintenant tu sais ce à quoi tu as échappé ;-)

Critique : Les Bronzés 3

Hier soir, pour faire original, j'ai fait comme tout le monde et suis allé voir "Les Bronzés 3, Amis pour la vie" parce que, malgré une com ringardes (il paraît que c'est voulu), un tappage médiatique incésant et mes réticences à croire en la réussite d'une recette qui date de 20 ans aujourd'hui, il fallait que je me fasse ma propre idée. Elle est désormais faite : c'est naze ! J'ai du rire vraiment 3 fois dans le film, il fait à peine sourire de temps à autres. La principale impression c'est que, là où dans les anciens films les gags étaient simples, naturels et efficaces, ici les gags sont compliqués, commencent à se préparer 5 minutes si c'est pas un quart d'heure à l'avance et ne font tout bêtement pas rire au moment de la chute. C'est un amoncellement de blagues pas drôles, tout simplement. Je dirai que les ficelles qui amènent les gags prennent toute la place, y compris sur le fond... enfin bref j'ai pas trouvé ça hilarant et les autres personnes dans la salle semblaient aussi déçus à ce que j'entendais à la sortie de l'UGC. Pas étonnant que plusieurs magazines dont Télérama n'ait pas été convié à la projection presse ! Quant aux acteurs... Balasko a un côté plaisant, Jugnot est encore celui qui joue le mieux... mais les autres surjouent ! D'accord les bronzés c'était une pièce de théâtre à l'origine mais au bout du 3ème film on peut sûrement se mettre à jouer à la manière du cinéma et non du théâtre. Pour rien arranger ils sont fagottés/déguisés/maquillés tous aussi mal les uns que les autres, encore une fois les "accessoires" prennent le cas sur tout : on a l'impression qu'en écrivant le scénario ils se disaient "Et si Gigi elle avait les seins de Lolo Ferrari ?! C'est poilant ça hein ?" ou "Encore plus drôle : Jerome avec une veste trop grande à carreaux, non ?". Christian Clavier n'est pas marrant, il joue un chieur sans cesse, sauf quand il ressemble à Jacquard dans "Les Visiteurs" ! Thierry Lhermitte... on se demande ce qu'il fout là, il n'a pas une seule réplique comique. Même le titre "Amis pour la vie" sonne bizarrement vu qu'ils passent leur temps à se tapper sur la gueule... l'esprit d'amitié ne revient qu'à la toute fin du film. Les scènes vraiment marrantes sont tout simplement celles qui se rapportent explicitement aux anciens films, par exemple l'explication de la soirée au chalet avec les italiens, ça d'accord. Mais pour le reste... euh... On regrettera aussi l'absence de personnes secondaires marrants : il y a bien 2 ou 3 seconds rôles récurrents mais je cherche encore le comique des situations ! Voilà voilà, vous avez donc mon avis, vous irez le voir quand même je suppose comme tout le monde. Ce qui confirmera mon opinion : un film qui va faire autant d'entrées que de déçus. Il n'y aurait pas eu la marque "Les Bronzés" dessus, JAMAIS il ne serait sorti dans autant de salles, je me demande même s'il aurait été distribué. Moi qui aime vraiment le travail de Patrice Leconte, là je suis déçu.

01 février 2006

Flash-Info plantes vertes


Comme vous pouvez le constater sur les images, la plante de droite est morte, feuillage roussi, secheresse de toutes les pousses... voilà c'est fini ! Par contre il se passe quelque chose d'extraordinaire avec la plante dite "de gauche" : alors que la plupart des pousses sont sèches comme les parties intimes de Nadine de Rotshild, voilà qu'au beau milieu de ce désolement apparaissent de nouvelles tiges tendres et vertes comme les haricots verts du petit lapin blanc Cassegrin ! C'est pas génial ça ? Alors voilà... moi je suis heureux, j'avais envie de vous transmettre un peu de ce bonheur matinal qui - je l'espère et en suis convaincu - vous aidera à passer une excellente journée (vous en aurez besoin parce que d'après ce que je vois depuis ma fenêtre ce matin y'a du brouillard partout... donc accidents... donc bouchons... donc je vais arriver encore plus tard qu'à l'habitude au boulot, passé 10 heures ça commence à faire touriste). Je vous laisse, vous aurez bientôt des nouvelles du bananier qui lui aussi, oh miracle, revient dans la course avec de nouvelles tiges toutes fraiches ! Beaucoup, beaucoup d'émotion ! PS : Je commence à m'y habituer à ce revettement de mur seventies qui me sortait par les yeux, au moins c'est pas courant et ça va revenir à la mode, d'autant que depuis que j'ai retapissé dans des tons orangés ça s'accorde bien... non vraiment je le changerai pour rien au monde ;-)