31 octobre 2005

Mathilde aime Manech

Lundi soir, je viens de regarder pour la troisième fois "Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet. Certes on retrouve pas mal d'acteurs fétiches de Jeunet, certes on retrouve des effets de style qui lui sont propres... mais la magie opère tout de même (je précise au passage que "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" est pour moi un véritable chef d'oeuvre). J'ai beau être un grand garçon, la fin est toujours aussi émouvante et arrive toujours à m'arracher une larme. N'est ce qu'un film ou peut-on réellement savoir au fond de notre âme si un être cher nous a quitté ? N'est ce pas, après tout, la même sensation que celle ressentie lorsque le téléphone retentit à un moment où il devrait rester silencieux et où l'on est convaincu qu'il apportera une mauvaise nouvelle ? Cela doit exister, je l'ai ressenti... malheureusement.

Audrey Tautou (Mathilde) et Garpard Ulliel (Manech) forme un "couple" touchant, simple, beau... Je parle de couple, mais ce n'est même pas ça... C'est plutôt deux enfants qui s'aiment et qui ont grandi en s'aimant. Mathilde, toute jeune, continue de diriger sa vie selon des petits défis constants, Manech est un jeune éphèbe qui a une étincelle dans le regard, un mélange de tristesse et de tant d'espoir en même temps. Rares sont ceux qui ont gardé leur âme d'enfant et ont gardé leur premier amour, j'ignore si cela existe en dehors d'un film mais j'aime à penser que oui, alors je continuerai de croire que la vie peut être aussi belle que celle que l'on voit au cinéma. Peu importe si je suis un rêveur, le quotidien m'ennuie, on attend tous après quelque chose et nous rêvons tous de vivre notre vie comme un film. On y arrivera probablement pas, c'est chose sûre, mais on peut essayer, c'est l'intention qui compte... et puis si après tout, seule la forme comptait ?

Lundi, des patates...

C'est moi que v'là, après un bon petit week-end ! Ah zut, c'est vrai je suis encore en week-end, youhou ! Vous devez trépigner de savoir ce qui a bien pu m'arriver comme aventures extraordinaires durant 2 jours, non ? Aurai je combattu à mains nues un supporter du RC Lens qui aurait abusé du Champomy ? Ou alors j'aurai découvert un complot mondial visant à nous faire toujours plus consommer ? Euh non ça c'est pas nouveau... Vous serez peut-être déçu mais je vais vous livrer la véritée telle qu'elle est...

Vendredi soir, pitite réunion pour l'organisation du Réveillon de la Saint Sylvestre. Vous me direz : "ah vous avez besoin de faire une réunion pour ça ?". Je répondrai "bah oui... y'a quand même 200 personnes et j'aime quand un plan se déroule sans accroc". J'étais pas franchement convaincu en ressortant de cette réunion, faut dire aussi qu'on préparait un réveillon et qu'ils avaient pas encore de cuisto... c'est un petit peu embêtant non ? Au bout de 3 heures réunions, le projet prenait forme, mais je restais sceptique. Wait & See.

Samedi matin, j'ai fait ma grosse larve et me suis levé à 11h. Grande surprise, j'apprend que le cuisto a été trouvé, le menu revu, le prix fixé. Je vais pouvoir faire la maquette et diffuser l'affiche afin que les inscriptions commencent.

Samedi début d'après-midi, départ vers l'agence Aquatour de Saint-Omer. J'avais toujours dit à mes parents que je leur paierai un voyage en Egypte pour les remercier de m'avoir entretenu tant d'années et de m'avoir payé mes études. C'est chose faite, ils ont réservé pour une Croisère sur le Nil de 8 jours. Note pour moi même : éviter de faire une grimace en signant le chèque. Passage chez Jules en vitesse pour acheter quelques fringues, également chez Devred (j'étais jamais rentré) mais je confirme : j'aime pas.

Retour dans mon patelin, passage avec Nico pour voir le monsieur qui s'occupe de nous louer le matériel pour le Nouvel An. Il s'avère qu'on peut avoir une sono de la mort qui tue, un portique pour lumière, une machine à fumée... pour 31 euros, et il nous trouve aussi des bons plans pour avoir des jeux de lumière. Ca s'annonce bien.

Mangeage de lasagnes et hop, v'là Kevin qui arrive : départ pour Ecques (concert des Blaireaux). Cette soirée fera l'objet d'un post à part entière, il est temps que je vous parle de mon groupe sans nul doute préféré : Les Blaireaux. Retour vers 2h.

Dimanche matin : je pensais éviter la corvée des cimetières en dormant tard, ce qui collait bien avec mon envie de grasse mat'. Je finis malgré tout par ouvrir les yeux, mon réveil affiche 11h, il est trop tard pour que j'aille au cimetière, j'ai évité ça. N'allait pas croire que je ne respecte pas les morts, je suis juste de ceux qui pensent qu'il ne sert à rien d'aller dans un "parking à mort" pour penser aux gens qui vous sont chers et qui vous ont quitté. Le dernier endroit où j'ai envie d'avoir une pensée pour mes grand-parents, c'est bien une allée bordée de blocs de bétons dans lesquels les défunts sont en train de pourrir dans une boîte. Note pour ma famille : je veux être incinéré ! Et puis vous trouvez pas ça hypocrite tous ces gens qui ne vont au cimetière qu'une fois par an pour porter des fleurs ? Comme si c'était pour avoir la conscience tranquille... une fois l'an, je n'aime pas ça. Je n'ai pas besoin de ça pour penser aux morts, il y a plein de petites choses qui m'y font penser chaque jour : une odeur, une impression, un lieu, une expression... C'est beaucoup plus naturel je trouve. Pour en revenir à mon planning, il s'est avéré qu'il n'était pas 11h mais... 10h ! Saleté de changement d'heure... me voilà donc parti au cimetière, puis passage chez une tante, et retour chez moi. Une petite raclette puis retour sur Lille.

Passage chez IKEA pour acheter de la lazure... mais ces gros malins ont fermé à 18h... j'y suis allé pour des prunes, sympa ! Je vais donc devoir y retourner aujourd'hui, encore une excuse pour me faire dépenser des sous (j'ai le projet d'acheter une 2ème table Ingo vu que la première me donne entière satisfaction). Il faut aussi que je passe chez Conrad voir ce qu'ils ont comme jeux de lumière professionnels. Ce qui me fait penser qu'il serait peut-être temps que je prenne ma douche et me bouge un peu. Je vous laisse, à bientôt.

28 octobre 2005

C'est quoi le texte ? Aaaaaahhhh

Bon bah voilà, bientôt le week end ! Il s'avère en plus qu'on m'a dit de prendre ma RTT lundi... ce qui me fait un joli week end de 4 jours... Je ne sais pas si j'aurai beaucoup le temps de vous raconter tout ce qui passera durant ce temps, alors n'ayez pas peur, ce n'est pas parce que je ne post pas que je suis mort, bien au contraire ! C'est que je suis trop occupé à combattre un yahourt à tentacules, un canard en céramique, un inspecteur des impôts ou... plus modestement... à peindre à la lazure ma pitite table IKEA. Ca fait donc à peu de choses près une semaine que j'ai commencé ce blog, et je dois dire que ça m'amuse bien. Je ne cherche pas spécialement à le remplir chaque jour, je le fais selon l'envie et pour l'instant je suis assez prolifique, ce qui ne durera peut-être pas si l'entrain me quitte ou le temps me manque. Je m'aperçois avec plaisir que même si les commentaires sont rares, les lecteurs sont bel et bien là puisque j'ai eu droit à ma grande surprise à de gentilles remarques le week end dernier ! J'ignorai que mes amis le lisaient avec autant d'attention, j'ai apprécié et ça m'a donné envie de continuer de plus belle :-) Je crois que c'est tout simplement ce côté "intrusion dans la vie d'autrui" qui plait, partager un petit bout de cette vie, même banale, afin de se sentir plus proche des gens qu'on ne voit pas forcément autant qu'on le souhaiterait. Sur ce, je vais vous quitter, ce soir une réunion m'attend, il se pourrait que l'on nous confie l'organisation d'un réveillon de nouvelle année réunissant 200 personnes... J'avoue que j'aimerai bien l'idée de faire danser tout ce petit monde au son de "Chauuuudddd Cacaoooooo" d'Annie Cordy ! En vous remerciant, bonsoir.

Vendredi, Friday Ware ?

Me revoili, me revoilo, me revoilà. Eh bien je suis bien amusé chez IKEA hier soir, y'a plein de nouveautés dans tous les rayons et notamment une collection de jeunes designers tout plein de potentiel (ah si j'étais riche...) et des décorations de Noël vraiment originales. En attendant d'avoir les moyens de mes ambitions, j'ai tout de même acheté des petites bougies rouges Julen, des photophores rouges Hej, des dessous de verres Panna roses (ouais... ils ont changé les couleurs cette année) pour ma maman, et une petite table Ingo... Faut juste que j'y retourne pour acheter de la lazure rouge Behandla et un petit pinceau pour jouer à Bob le Bricoleur. Et qui sait, un jour, j'achèterais certainement la fameuse table basse Lack qui ne me servirait pas à grand chose (quoique je pourrais y poser mon imprimante) mais c'est presque la marque de fabrique IKEA cette table alors j'aimerai bien l'avoir (en plus y'a des nouveaux coloris, c'est de toute beauté !). Voilà... bon c'est pas tout ça mais je commence à avoir faim moi 8-(

On mange ou on se venge ?


Je vous avais parlé de l'animation pour Halloween avec les petits monstres qui m'ont rappelé ma simple condition d'homme, et non de puéricultrice. Après des dizaines de coups de fils et des centaines de lettres, je cède et je vous offre cette photo, preuve que cet évènement majeur n'était pas que dans ma tête et que cette salle était bel et bien remplie de gamins - trop - énervés. Je rappelle tout de même que j'aime bien les gamins, je rigole bien quand j'en ai quelques uns mais là, en meute (le terme me semble plus approprié que groupe) ils sont infernaux. Devant vous remarquerez une gamine en rouge avec des cornes (elle faisait exprès de pas fermer les yeux durant la partie de Loup-Garous de Thiercelieux que j'animais, garce), puis un grand gaillard avec un chapeau et une cape (Fabi), et des sorcières, des sorcières et encore... euh... des sorcières ? Et encore ils étaient pas tous là au moment où j'ai pris la photo, sans parler que le sol était encore propre !

27 octobre 2005

Une bien triste nouvelle... quoique

J'ai le regret de vous annoncer le décès prématuré, néanmoins prévisible, de mon pote le Papyrus. Cette plante achetée il y a de ça un mois n'a pas résisté aux conditions climatiques de mon appartement. Il se trouve que c'était une plante aquatique mais que je ne m'en suis rendu compte qu'au bout d'une semaine et cela lui fut fatal. Elle n'a pas eu assez d'eau, et après peut-être trop. Paix à son âme. Ne supportant pas la vue d'un cadavre chez moi (c'est un petit peu malsain non ?), j'ai décidé d'ores et déjà de le remplacer par un autre compagnon, je vais donc dès ce soir aller faire un petit tour dans un pays formidable où l'on trouve de bien belles plantes à des tarifs plus que raisonnables : IKEA ! Bon ok... c'est pas franchement le magasin auquel on pense en premier en parlant de plantes (d'habitude je vais en Belgique pour ça) mais ce sera aussi l'occasion de voir les nouveaux arrivages et de dépenser quelques deniers que j'ai eu la chance de retrouver dans mon canapé ce matin. C'est vrai que c'est génial IKEA, je rentre avec 10 euros et je repars avec plein de trucs (dont la moitié ne servent à rien, j'en suis bien conscient). Alors le problème (ou l'avantage) c'est que j'avais déjà mes meubles en arrivant à Lille (vive l'agloméré, plaqué hêtre, et biensûr déparaillés), donc je n'ai jamais acheté de meubles mais toujours des bricoles comme un chemin de table, un bananier, des sets de tables, un vase, un épluche-légumes, une plaid polaire, des dessous de verres, une horloge, un arrosoir, un tapis de bain, des piles, des bougies, un tapis rond, des photophores... et des petits crayons de bois (des dizaines de petits crayons). Toujours en réflexion sur un éventuel achat : le pouf Pözig et le dragon Minnen Drake. Etant de la plus haute importance, la concrétisation de ces achats sera rapportée sur la place publique sans faute.

Concert : Herbert Léonard


Toujours dans l'optique de vous faire partager d'intenses émotions, j'ai eu envie de vous parler des concerts nazes de l'été, dans la série des chanteurs morts (ou presque). Chaque été, il se trouve que dans la région, nous avons l'immense plaisir d'acceuillir des tournées d'été ou des concerts gratuits sous chapiteau qui nous réservent de biens belles surprises. Ainsi le dernier en date était le concert d'Herbert Léonard à Heuchin (62), un petit village très rural proche d'Anvin. Aussitôt arrivé, une odeur de frites me prend au nez, une foule avait envahi le terrain de foot municipal et les plus belles tenues étaient de rigueur pour mesdames et messieurs (chez nous on dit les "habits du dimanche" même si en fait on était vendredi je crois). Après un show extraordinaire d'une espèce d'erzatz de Carlos (le gros avec les chemises à fleurs, je précise) qui jouait du pipo accompagné de danseuses brésiliennes suédoises (c'est-à-dire habillées comme des brésiliennes, disposant du même déhanché, mais blanches comme un cachet d'aspirine et blondes comme les blés), le présentateur nous annonce l'arrivée de notre star nationale : Herbeeeeerrrtttt Lénonard ! Foule en dérile, crise d'épylepsie, d'asthme (?) et évanouissements s'en sont suivi. Ce n'est que rarement que l'on a l'occasion de voir de près l'interprète de tubes intemporels tels que "Puissance et Gloire" (le générique de la série Chateauvallon), "Amoureux fous" (en duo avec Julie Piétri !) ou le génialissime "Quand tu m'aimes" avec un style rock formidable. Il faut l'avouer, il a encore la patate et certaines chansons sont très sensuelles... j'étais même très étonné qu'il chante des trucs pareils devant une foule aussi chaste. Pour résumer, un concert sympatoche, kitch comme on les aime, et on se rappellera d'une réplique culte d'une petite fille :
Maman, ils ont enfermé mémé avec les barrières !
En fait une petite mémé avec des grandes lunettes noires avait été posée sur une chaise au début du concert au pied de la scène (on aurait dit la mémé dans le film avec Josiane Balasko et Victor Lanoux, "La Smala" je crois, le film où il gagne au loto), et quand les gros bras ont déplacé les barrières pour préparer la séance d'autographe... la mémé s'est retrouvé parquée, d'où la réplique. Ceci dit je doute qu'elle s'en soit rendu compte puisque l'on s'est même demandé à un moment si elle n'était pas morte.

S'en suit la séance d'autographe... décevante... Herbert est fier et distille ses signatures, ce qui ne l'empêche pas d'avoir troquer sa veste bleu EDF contre un horrible gilet digne de Sylvain Augier dans "La Carte au Trésor", aucun goût. Il n'a même pas prétendu prendre une photo avec nous, peut-être aurait-il fallu rajouter un "Allez fait pas ta pute !" en lui demandant. Il aura tout de même eu un petit mot d'esprit quand ma mère et ses amies se mirent à chanter "Puissance et Gloire" dès qu'il fut à leur portée, malheureusement le dialogue s'écourta quand il ne compris pas leur humour. Fin de l'histoire.

Ouais, cool, des photos !

Jeudi matin, j'ai téléchargé un petit utilitaire nommé Hello (Picasa) qui permet d'envoyer très facilement des photos sur mon blog, ça les dispose, ça les redimensionne et compresse... bref j'adore. Après quelques paramétrage, la mécanique semble bien huilée : vous pourrez désormais vous rincer l'oeil sur mes clichés de plus en plus souvent ! Que demande le peuple ? Seulement je n'ai pas des photos de tout ce qui se passe en ce moment, mais par contre j'en ai énormément de ce qui a pu se passer par le passé. Alors je vais commencer par vous parler de choses qui m'ont marqué ou qui nous ont bien fait rire, et que j'ai envie d'évoquer... Je vais essayer de prendre plein de photos de tout ce qui m'entoure (note pour moi même : penser à acheter un appareil photo d'espion pour le métro). Ainsi aurez vous peut-être la chance de trouver des photos de mes voisins du 3ème d'en face tout nus, de Jésus Christ tout nu (mon voisin du 1er d'en face), de la voisine de l'autre immeuble en string... et certainement même des photos de gens habillés, mais rien n'est moins sûr. Affaire à suivre.

26 octobre 2005

Soirée Jeux Culturels à Fressin


Voilà (avec un peu de retard, le temps que je découvre ce fabuleux logiciel qu'est Hello) une petite photo de notre soirée jeux culturels à Fressin qui a attiré une foule impressionnante ! Bon ok on a pas eu un chien, mais bon on s'est bien marré entre nous (Scene It, La Cible, Récré Télé, Qui veut gagner des millions ?) et on aura au moins tenter l'expérience d'amener le jeu dans les villages. C'était pas concluant...

Bon c'est quoi mon boulot en fait ?!

J'étais en train de me promener sur quelques blogs et je me suis rendu compte d'un truc, vous ne savez rien de moi... biensûr vous savez ce que j'aime mais qui suis-je ? Je parle d'un bureau... mais qu'est que j'y fais dans ce bureau ? Alors voilà je vais vous éclairer... du moins je vais essayer parce qu'il se trouve que c'est toujours assez compliqué quand il me faut expliquer quel est mon travail.

Déjà pour pas aider, j'ai cherché à savoir quel était officiellement mon poste et me suis rendu compte que selon le papier sur lequel je regardais, ça n'était pas le même, ainsi :
  • Sur mon contrat de travail, je suis consultant, bien grand mot qui veut tout et rien dire à la fois. On va dire que si vous avez envie de changer le papier-peint de votre cuisine et que vous voulez un avis, je peux éventuellement vous aider. Si vous hésitez entre deux cravates, ou essayer d'assortir une veste avec une chemise, je suis votre homme. Bon... on l'aura compris, ça n'est qu'un terme pompeux qui ne fait pas avancer notre affaire.
  • Sur mon CV personnel, je suis ingénieur génie logiciel : en théorie je sais de quoi je parle puisque c'est moi qui ai choisit ce terme. Le génie logiciel c'est (pour faire simple) le développement d'applications informatiques, mais en beaucoup plus large (y'a l'analyse, la conception, la gestion de projet, le côté commercial, les relations clients). Par contre ingénieur... à mon humble avis ça n'est qu'un titre qui représente une formation (et en principe une capacité d'adaptation), cependant c'est trop général pour dire que c'est un poste ou un métier. Ca serait comme dire que le terme "technicien supérieur" représente un métier concret.
  • Sur mon diplôme, c'est marqué chef de projet ! Enfin quelque chose qui est concret (en gros je devrais être responsable de la bonne conduite d'un projet informatique par son équipe), seulement je ne le serai pas en sortie d'école donc on est pas plus avancé ! Pour la petite histoire j'ai fait un DUT Informatique, et par un malheureux concours de circonstance (malheureux en ce qu'il coïncide avec le décès de mon grand-père) j'ai pu poursuivre sur un cursus d'ingénieur de 3 ans.
  • Sur mon CV entreprise, je suis vendu comme ingénieur d'études... On ne sait toujours pas ce qui se cache derrière "ingénieur" et j'avoue que je ne sais pas non plus pour le "d'études", on va supposer que je vais étudier des trucs ! Je serai pas plutôt étudiant alors m'sieur ?!
Alors disons pour simplifier que je bosse dans l'informatique, que je fonctionne avec des missions, c'est-à-dire qu'on me donne des ordres de missions pour aller bosser 3 mois chez Auchan, 6 mois chez BNP... c'est un peu de l'interim si on voulait comparer. C'est un peu plus clair ? Non... arf ! Je serai un éternel incompris, le sort en a voulu ainsi.

C'est un jour parfait !

Voilà des nouvelles du front (je sais bien que vous êtes des milliers, que dis-je, des millions à tapper frénétiquement l'adresse de mon blog pour savoir ce que ma vie trépidante a bien pu m'offrir comme péripéties diverses et variées). Aujourd'hui est un jour PARFAIT : il faisait déjà un soleil éclatant quand je me suis levé, la programmation musicale passée sur Le Mouv' était idéale, j'ai eu droit aux Atomic Kitten dans la voiture (je ne sais plus le titre mais ça fait "Close your eyes, give me your hand, darling..."), j'ai trouvé une place de parking là où jamais je n'aurais imaginé pouvoir me garer un jour (ce genre de place que vous croyez réservée à jamais pour un roi du pétrole si bien que vous ne l'avez jamais vu libre depuis des mois que vous passez par là) et un dernier évènement me donne toutes les raisons d'être heureux. Donc voilà, désolé pour ceux qui me lisent et qui ont encore la tête dans le cake, mais moi j'ai la patate et le sourire aux lèvres depuis mon réveil. C'est idiot mais je suis très influençable par ces "signes"... une musique particulière, un temps clément sont pour moi gages que la journée qui s'annonce ne pourra être que belle. A contrario je vous laisse imaginer le niveau de mon moral quand je me réveille alors qu'une tempête s'abat sur mes fenêtres et qu'ils passent Louise Attaque à la radio (j'ai une sainte horreur de ce groupe, ça remonte à l'époque du lycée où pendant 3 semaines nous n'avons eu que ça en boucle dans le bus, j'en suis dégouté à vie)... c'est pas brillant.

Et puis vous savez pas quoi ? Un jour assez spécial se profile... je vais bientôt toucher mon premier vrai salaire ! Pas une petite indemnité de rien du tout comme en stage (à peine 2 euros de l'heure quand on a eu la chance d'avoir une prime... ce qui n'est pas toujours le cas, eh oui dans certaines boîtes vous n'êtes pas rémunéré mais c'est quand même à vous de payer le pot de départ, étonnant non ?) mais un salaire, un vrai, avec une fiche de paye, des impôts et tout et tout ! Je ne sais pas ce que ça va me faire, vais-je être en trance ? Un halo de lumière va t'il surgir du ciel et me foudroyer sur place ? Ou vais-je simplement pleurer mon triste sort une fois déduites toutes mes dépenses récurrentes ? L'avenir nous le dira, je ne manquerai de vous en tenir informés (oui avec un S parce que je reçois de plus en plus de lettres de fan, ce qui me confirme dans l'idée qu'un monde fou passe sur ce blog... c'est pas croyable hein ?).

25 octobre 2005

Haribo c'est beau la vie...

Pour les grands et les petits... Yeah ! Vous savez pas quoi ? Je viens de découvrir encore un nouveau truc aujourd'hui, à croire que c'est la semaine des grandes nouvelles. Haribo fait des Dragibus géants ! Gros comme un galon pratiquement (c'est-à-dire une grosse bille), ils ont le même goût (les noirs et les verts étant biensûr les meilleurs) et collent aux dents pour pas changer les habitudes.

Nous ne nous parlerons pas

Je tourne depuis quelques jours avec un CD de Jean-Jacques Goldman dans la voiture (oui Nico c'est le tien !) et je suis tombé sur une petite chanson bien sympathique qui date de 1984 mais que je n'avais pas encore entendu : "Nous ne nous parlerons pas". Vous trouverez peut-être les paroles un peu niaises mais moi bizarrement j'aime bien.

J'ai bien reçu tous vos messages Je vous ai lu page après page Je sais vos hivers et vos matins Et tous ces mots qui vous vont si bien

En quelques phrases, en quelques lettres Il me semble si bien vous connaître On écrit bien mieux qu'on ne dit On ose tout ce que la voix bannit

Mais vous désirez me rencontrer Et moi, j'ai si peur de tout gâcher Nos confessions, nos complicités Comment garder tout ça sans rien casser Nous ne nous parlerons pas Nous oublierons nos voix Nous nous dirons en silence L'essentiel et l'importance Utilisons nos regards Pour comprendre et savoir Et le goût de notre peau Plus loquace que des mots Nos bras ne tricheront pas Nos mains ne mentiront pas Mais surtout, ne parlons pas

Je connais un endroit charmant Très à la mode et très bruyant De ces endroits où les solitudes Se multiplient dans la multitude

On n'a qu'une envie, c'est d'en sortir Vous n'aurez besoin que d'un sourire Je comprendrai qu'il est déjà tard Nous irons boire un verre autre part

Road Trip : Crécy-en-Ponthieu

Par cette matinée pluvieuse (bah oui encore, c'est pas la peine d'en rajouter hein), j'ai envie de parler d'une journée estivale qui est gravée dans ma mémoire : la virée à Crécy-en-Ponthieu ! C'était un samedi ensoleillé, nous avions décidé (Kevin et moi) de nous lancer à l'aventure et d'aller là où le destin nous guiderait. Ni une ni deux, nous prenons une carte et un doigt (solidaire d'un corps malgré tout, je vous rassure) et laissons faire le hasard. La première tentative amène le fameux doigt (fameux en ce qu'il a une place importante dans notre histoire, et non fameux dans le sens où il aurait servi à signer l'Edit de Nantes) sur Lisbourg... pas désespérés au point d'aller nous perdre dans un village aussi "rural", nous décidons de retenter notre chance. La deuxième sera la bonne : le doigt s'arrête sur une petite ville, dans un coin verdoyant de la Somme : Crécy-en-Ponthieu (avec un nom pareil ça ne peut être qu'un coin touristique non ?).

Allez hop dans la voiture, après 40 minutes de route, nous v'là arrivés dans une "charmante" petite bourgade. Un centre-ville, c'est-à-dire une petite place avec un truc à moitié en ruine au milieu, nous acceuille... Ils appellent ça la "lanterne des morts", une ancienne croix du Bourg qui date de 1189. Nous apprenons que cette ville a été témoin d'une grande bataille historique : la première bataille de la Guerre de 100 ans, entre les Français et les Anglais, le 26 août 1346 !
Premier affrontement terrestre, première défaite surprise et cuisante des troupes de Philippe VI de Valois, face à celles d’Edouard III d’Angleterre, Crécy est à la fois une leçon de tactique militaire et le symbole d’un changement d’époque.
Passage à l'office de tourisme, et direction le champ de bataille (je vous laisse imaginer notre excitation à l'idée de marcher sur les pas des troupes de ce bon vieux Philippe). En fait il ne reste rien du champ de bataille, il n'y a que des champs de blé... Nous n'en restons pas là : une tour panoramique se dresse fièrement (cf photo), nous prenons notre courage à deux mains et décidons d'y monter... mais la mairie en a interdit l'accès parce que le bois de l'escalier est à moitié pourri :-( Jusque là, on a vu mieux comme excursion, je vous le concède, mais nous n'en sommes pas restés là !

Nous étions sur la route pour repartir quand nous avons vu un panneau "musée", ouais cool ouuuuh ! Quelle occasion extraordinaire de se cultiver ! D'en apprendre plus sur cette bataille et la vie de Crécy-en-Ponthieu (enfin c'est ce que Kevin aurait du dire ayant fait des études d'histoire, en réalité ça ressemblait plus à "ouep on y rentre, de toute façon, y'a rien d'autre à voir dans c'te patelin de brin") ! Alors voilà, je fais un dérapage dans le gravier avec ma 206 et zouh, on part dans le musée. D'extérieur cela ressemblait plus à un mix entre une école délabrée et une fermette, nous nous introduisons dans la cour et sommes aussitôt accostés par un gentil monsieur (les joues bien rouges, un croisement entre Patrice Benguigui et votre cousin lointain qui tient une ferme dans le Larzac) qui semble jouir en nous voyant (non non le mot n'est pas trop fort !) et se fait une joie de nous faire visiter les lieux. Il semblerait qu'il n'y ait pas souvent de visiteurs dans ce musée communal... étrange...

Nous entrons dans le Musée, voici ce que nous y avons vu (écoutez bien car peu en sont revenus... ou peu y sont allé, je sais plus) :
  • Tout d'abord un grand couloir aux murs défraichis, une petite odeur de renfermé, et des vitrines avec des cailloux... J'ai pas pu m'empêcher d'éclater des rires quand notre guide a commencé les commentaires sur les "fossiles"... Je suis sorti pour me calmer, il m'a suivi et j'ai du dire que j'étais sorti pour admirer la girouette de l'église. Mauvaise idée : il m'a parlé un quart d'heure de cette - putain de - girouette et a tenu à me montrer la précédente, carbonisée par la foudre et exposée dans le musée. Passionnant.
  • Suite du couloir : une petite mise en scène digne d'un spectacle de Kamel Ouali, une vitrine avec au fond un décor d'aquarium, des stickers blancs et un néon de lumière noire... Toujours à se retenir de rire... et Kevin qui demande des détails à notre cher guide !
  • Arrivée dans la première salle ! Apparemment une ancienne salle de classe, la peinture verdâtre fait des cloques... Des dizaines de vitrines et de présentoirs (Colgate, Vendôme, L'Oréal...) sont dispersés et contiennent des morceaux de poteries, des cailloux (quand on aime !), des maquettes même parfois. La forme est vraiment tristounette, mais il faut avouer qu'il y a du fond.
  • Enfin la deuxième salle, le bouquet final ! Une salle consacrée à la Seconde Guerre Mondiale : une reconstitution nous acceuille (du sable, un mannequin habillé en soldat, des obus). Petit mot d'humour de notre guide : "Eh eh, les obus ils sont plus chargés hein ! Faut pas avoir peur !" puis nous poursuivons pour voir le clou du pestacle (j'écris spectacle comme j'ai envie d'abord) : la girouette de l'église... Quelle extase ! Quelle paix intérieure que je ne saurais vous décrire autrement qu'en comparant cela à un orgasme de none ayant changé de vocation après 30 ans dans les ordres.
Trop d'émotion d'un coup... Nous quittons le musée, je sers la main du guide en partant. Ce n'est qu'une fois montés dans la voiture que Kevin me fait comprendre que ce brave homme ne tendait pas la main pour me dire au revoir... oups. Ne manquez pas sur la route du retour le magasin de vannerie à Le Boisle : vous n'y trouverez pas de blagues (houla désolé) mais des trucs en osiers. Vous ne pouvez pas le rater, y'a une pancarte "Ici est venu la Carte au Trésor"... ça fait réfléchir.

Ajout du 10 Mars 2008 : A la demande des bénévoles en charge du musée de Crécy-en-Ponthieu, je vous informe que depuis que cet article a été écrit (il y a déjà plus de deux ans !) un gros effort a été fait pour rafraîchir le musée et ses collections. Je ne pensais pas que cet article puisse faire fuir les éventuels visiteurs mais il semblerait qu'il apparaisse en bonne position dans Google... Je rappelle que ce n'est qu'un récit quelque peu romancé et un avis purement personnel. Je vous invite à aller à Crécy-en-Ponthieu et à vous faire votre propre idée, les bénévoles de l'association d'archéologie EmHisArc vous accueilleront avec plaisir, je n'en doute pas. Si j'ai oublié de le dire, je le rappelle : nous avions tout de même passé un excellent après-midi à Crécy, c'est un charmant village en pleine campagne et les férus d'histoire y apprendront plein de choses.

24 octobre 2005

Il court, il court, le lapin...

Ziiiiinnnnnggggg ! J'imite le bruit des petits lapins qui volent dans "Le Mystère du Lapin-Garou", les dernières aventures en date de Wallace (le maître) et Gromit (par déduction le chien pour ceux qui ont toujours confondu). Je reviens du cinéma, ça m'a donné envie de me remettre à la pâte à modeler... et au jardinage, ah l'amour des légumes quand ça nous prend ! C'est l'histoire d'un gros lapin-garou qui terrorise le village en dévorant les légumes de ses braves habitants, d'autant plus irrités qu'ils cultivent leur potager dans le but de participer au concours du "Plus gros légume" (avec comme gros lot une carotte d'or, c'est pas un concours de PD !). Les gens dans le cinéma ont aussi eu l'air d'apprécier, on retiendra notamment une dame qui gloussait comme un dindon toutes les 10 secondes, ainsi qu'un grand amateur de jeu de mot qui avait un rire de loutre (me demandez pas quel bruit fait une loutre, il vous faudra en rencontrer une pour le savoir) derrière moi. Je n'étais pas non plus le dernier... de très beaux jeux de mots tout de même. Seul regret, le même qu'à chaque fois que je vais au ciné, pas de trace de notre ami Jean Mineur... c'est décevant... UGC persiste à faire appel à la régie pub Screenvision au lieu de Médiavision... 01 47 20 0 0 0 1 ! Pour ceux qui se rappellent pas qui est Jean Mineur (gens de peu d'esprit !), c'est un petit bonhomme habillé en bleu, blanc et rouge, avec un chapeau et surtout une pioche qu'il lance avec ses petits bras musclés dans une cible. Et il est très fort, je ne l'ai jamais vu raté le centre, alors qu'il fait ça quand même des centaines de fois par jour ! Sur ce je m'en vais user le velours orange de mon canapé (oui c'est vrai c'est un peu flashy), bonne nuit à vous.

Wouah des Heinz Baked Beans !

Attention grosse info aujourd'hui ! Au détour d'un rayon d'Auchan V2, je suis tombé sur une denrée rare que je recherchais depuis des années : les "Baked Beans", in tomato sauce ! Je mangeais ça quand j'allais en Angleterre (un petit port de pêche qui faisait la liaison avec Boulogne, Folkestone, pour être précis) et j'aimais bien. A l'époque on mangeait dans une cafétéria qui se trouvait sur une sorte de mezzanine dans un magasin d'une rue piétonne en centre-ville, j'ignore si ce restaurant existe encore, il me faudra y retourner un de ces jours ! Certes beaucoup de français vous diront que c'est particulièrement dégueulasse la nourriture anglaise, eh bien moi j'aime bien manger couleur locale et ces petits haricots sucrés à la sauce tomate sont vraiment emblèmatiques de nos voisins anglais, au même titre que les petits pois fluos ou la marmelade d'orange. Je vous joins la photo de la boîte, parce qu'une photo du contenu n'a rien d'appétissant... même dans une assiette d'ailleurs... il faut goûter, c'est le seul moyen d'apprécier. Les anglais mangent ça avec tout, aussi bien avec de la viande qu'avec du poisson, et il est vrai que c'est relativement facile à accorder avec quoi que ce soit. J'en ai donc acheté quatre boîtes aujourd'hui (le rayon était presque vide et c'est si rare d'en trouver !) et je sais maintenant où en trouver. A noter que pratiquement tous les magasins dans le Nord/Pas-de-Calais disposent d'un rayon "anglais" pour que nos touristes retrouvent leurs habitudes alimentaires en France. Ainsi vous pouvez aussi essayer les muffins très bons au petit déjeuner ou les chips au vinaigre. Cependant les "Heinz Bakes Beans" ont apparemment du mal à franchir la Manche.

Raindrops are falling on my head

Le lundi au soleil, c'est une chose qu'on aura jamais... Pourquoi faut-il toujours que Claude François ait raison ? Ca en devient rageant. Arrivé au bureau, il pleut, encore ! Je suspecte un être supérieur là haut dans les nuages (je ne parle évidemment pas de Dieu, mais plutôt d'un ange un peu distrait dans sa salle de bains) de surveiller quand je vais sortir de chez moi et de déclencher la pluie à ce moment là. Ca n'est jamais quand je suis chez moi, sous la couette, bien au chaud que la pluie se met à tomber. Pourtant j'aimerai qu'elle tombe ! Vous trouvez pas ça agréable vous d'entendre les gouttes frapper les fenêtres et de voir des trombes d'eau tomber du ciel ? D'ailleurs je viens à l'instant de regarder par la vitre, bizarrement, maintenant que je suis dans mon bureau, la pluie a cessé de tomber ! Saleté de loi de Murphy !

Ou alors, deuxième théorie : celle de "Truman Show" ! Je suis le héros d'un immense show télévisuel, une real TV que toute la France regarde, mais dont je n'ai pas connaissance. Les passants seraient donc des figurants (ce qui expliquerait pourquoi j'ai croisé un jeune homme au kebab quand il me préparait mon assiette, dans la rue alors qu'il était vétu tel un jeune skater, et devant la Catho en costume noir), les bâtiments des décors (note pour moi même : tenter d'aller au 6ème et 7ème étage de mon immeuble pour vérifier qu'ils existent vraiment), et ma vie un immense scénario. Donc je n'aurai pas choisi de faire des études d'informatique ? Peut-être serait-ce le résultat d'un vote par SMS orchestré par une chaîne de télé ? Ou est-ce simplement du ressort du scénariste qui a jugé que cela serait plus intéressant pour le téléspectateur qu'une vie de fonctionnaire aux impôts ou de star de cinéma ? Tout ça pour en revenir au fait qu'il a du penser que ce matin en l'occurence, un temps pluvieux serait plus adapté à la situation. Le tout avec en musique de fond "Raindrops are falling on my head", bon choix ! Va pour la musique, le métier, les amis... mais il y a encore une question qui me turlupine : Pourquoi avoir mis en double sens la Rue Solférino ?! Hein Martine, pourquoi ? Ou alors... c'est donc ça... Martine et Big Brother ne ferait qu'un ! Il me faut rencontrer cette dame, et par la même occasion, lui demander pourquoi je n'ai pas le droit de trier mes ordures chez moi (au lieu de tout mélanger, puis tout retrier dans un centre, et donc augmenter la taxe des ordures ménagères qui est très chère à Lille).

C'est marrant comme une musique peut coller à un instant, à une situation, à un contexte. Lors d'un trajet sur autoroute, avec le soleil couchant, et la vitre ouverte, un petit morceau de Nine Days semble idéal. De même qu'un soir de déprime, après une journée difficile, Radiohead sera un meilleur choix. Morcheeba (je ne peux me retenir de vous conseiller l'excellent "Undress me now" qui aidera les timides à faire comprendre leurs intentions), Coralie Clément ou encore Jeanne Cherhal (attention cependant au choix des morceaux) conviendront parfaitement à une soirée romantique aux lumières douces et tamisées. Mettons nous maintenant en situation : imaginons que vous devez choisir un fond musical pour un mariage à la Mairie... vous êtes une quiche en culture musicale... alors que faire ? Lancer un petit Boney M ? Non malheureux ! Un Adagio pour cordes de Barber ? Non plus, à moins que le couple ait prévu un suicide collectif juste après. Optez plutôt pour un petit Bach qui sera du plus bel effet, ou pour la BO de Rabbi Jacob qui met une ambiance certaine du moment que l'on apprécie De Funès. Je ne vais pas vous donner toutes mes ficelles non plus, alors bonne journée, c'est pas tout ça mais j'ai des trucs à faire moi, non mais !

23 octobre 2005

15 de Pavulon, 10 de Dopamine

Me voilà revenu sur Lille, il pleut. Ma soirée étant annulée (ouais ouais Nico), je vais regarder Urgences comme à l'habitude le dimanche soir. Je sais bien que ça n'est pas une série très trippante comparée aux toutes jeunes Nip/Tuck, Six Feet Under ou autre création HBO... mais c'est presque un rituel, j'ai toujours suivi la série ! C'est même une sorte de thérapie en fait : j'ai horreur d'aller chez le médecin, dans les hôpitaux ou qu'on me fasse un vaccin (alors la prise de sang oubliez ! Ca ne fait que 2 ans que je connais mon groupe sanguin) alors je prend ma dose de trucs médicaux chaque semaine. Bizarrement ça ne me dégoute pas de regarder les opérations quand c'est dans la série... Par contre dès que quelq'un me décrit ce qui est arrivé à ses tendons, à son doigt coupé, à sa jambe cassé... ça me répugne. J'ai un drôle d'effet dans les membres dont on est en train de parler, comme si j'avais une empathie à ce sujet. D'ailleurs rien qu'à parler de doigt coupé, j'ai du mal à tapper sur le clavier !

Pour vous situer, je vois le corps humain (à l'exception des 2 épisodes d'Urgences par semaine) comme dans les cartoons Looney Tunes : si on vous coupe un bras, à l'intérieur, c'est rose avec un rond blanc pour l'os, c'est tout ! Y'a pas toutes ces saletés de ners, de muscles, de veines... beurk ! Ca y est là ce sont mes bras qui me lachent... Les veines c'est certainement le pire, j'ai horreur de les voir, j'ai horreur de les voir dans mes poignets. J'ignore pourquoi, j'ai peut-être un grain mais c'est comme ça ! Donc voilà... je vous laisse pour aller voir ce que cet épisode va nous amener comme lot de malades ce soir.

Le matin ça sert à rien

11h30, réveil agréable après une nuit reposante. Certes c’est tard mais en même temps c’est dimanche, donc on s’en fout, c’est bien connu qu’on n’a jamais rien fait d’intéressant le dimanche. Vous imaginez Einstein découvrir la théorie de Relativité un dimanche ? Et Herbert Léonard écrire « Puissance et Gloire » un dimanche ? Bah moi non… Tout ça pour dire que ce matin je vais récupérer de mon samedi agité… Je participais à une animation pour Halloween pour une centaine de gamins hier après midi, il s’est avéré que je n’ai pas vocation à être puéricultrice. Je ne sais pas comment font les instit, moi j’arrive pas à les tenir, en une heure ils arrivent à me donner la migraine ! Comment des trucs aussi petits peuvent-ils faire autant de bruit ? C’est pas croyable ! Autant avec un gamin tout seul, je discute… même si j’avoue que la conversation ne vole pas bien haut.

- Moi je déménage et je vais habiter en Bretagne ! [nous raconte Ophélie, 7 ans]
- Ah bah c’est génial ça c’est bien…
- Et ce midi j'ai mangé des frites avec du ketchup !
- Gens de peu d'esprit ! C'est de la mayo qu'il fallait malheureux !
- Quentin il m'a pris mon ballon !
- Ah bon ? Tu étais arrivé avec ce ballon ? C'est ta maman qui te l'a donné ?
- Non je l'avais décroché du mur !
- Donc il n'était pas plus à toi qu'à Quentin ?
- . . . [phase de réflexion de la gamine]
- Non ?
- C'est mon ballloooooooonnnnnnnnn !

Mais dès qu’ils sont en groupe, ça piaille, ça pleure, ça crie… C’est un peu le genre de scène qui est mignon à voir quand on a coupé le son, malheureusement j’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé la télécommande pour les contrôler tous, et dans les ténèbres les lier. Après une demi-heure de Loup-Garous de Thiercelieux j'ai appris quelques trucs : l'enfant est fourbe, il n'hésite pas à dénoncer son voisin, il met tout ce qui lui tombe sous la main dans sa bouche, il ne respecte aucune règle (futur punk ou soixante-huitard nostalgique ?) et surtout... il est inutile de faire référence à Jeanne d'Arc pour leur faire comprendre ce qu'est un bûcher (il semblerait qu'à 8 ans, on ne connaît pas encore cette demoiselle). Pour faire dans le jeu plus simple, nous avons donc enchaîné avec un Twister (le jeu où on doit mettre sa main gauche sur rouge, pied droit sur vert...) : c'était un peu mieux mais j'avais pas pensé qu'à 8 ans on ne savait pas non plus sa gauche de sa droite, ce qui complique un peu le jeu je vous le concède ! Pendant ce temps ma migraine s'amplifie, je me surprend à influencer le résultat de la roulette du Twister afin de mettre Charlotte et Allison (environ 9 ans) dans des positions tortueuses qui ne pouvaient mener qu'à une chute certaine (je sais j'ai honte). A ma grande stupeur, elles tiennent bon (les garces !) et me résigne à déclarer un ex-aequo, elles m'ont eu à l'usure...

La suite de l'après-midi ne fut guère plus glorieuse : il ne faut jamais, AU GRAND JAMAIS, donner du quatre-quarts et du jus d'orange à des gamins énervés ! Ca fait des miettes sur le sol, jusqu'au moment où ça forme un truc pâteux quand c'est mélangé avec l'orangeade... forcément puisque quand on sert à boire à un gamin, il se trouve que le gobelet bouge et qu'il faut faire preuve de suffisamment d'agilité pour suivre le gobelet avec la bouteille tout en versant (faire un test en Agilité + Réflexe + Sang Froid). Et je vous raconte pas quand on introduit les variables "caramel à moitié maché puis recraché" et "morceaux de terre et bouts de pelouse" dans l'équation. Ca relève plus d'un vestiaire de foot que d'une garderie ! HELP ! L'histoire ne s'arrêta pas là mais mon portable me fait signe qu'il n'a plus de batterie, la suite au prochain épisode. Ciao, bon dimanche !

22 octobre 2005

Les Noces Funèbres

Ce soir c'était cinéma...tchic tchaaaaah ! Comme ça faisait des semaines que j'en parlais, je me suis jeté sur le nouveau Tim Burton : "Les Noces Funèbres" et j'ai pas été déçu. Comme d'habitude et pourtant toujours si original et différent des précédents films, je fus émerveillé, c'est poétique, esthétique (on a beau dire mais le noir et blanc y'a rien de plus beau), magique, beau. Une belle histoire, de l'humour, une animation qui ne ressemble à rien d'autre et qui enchante. Je ne vais pas vous raconter l'histoire, ça gacherait le plaisir je pense et puis c'est le genre d'info qu'on trouve n'importe où. J'avais un peu peur que le film soit trop pompé sur "L'étrange Noël de Monsieur Jack", finalement rassuré, à part le corps filaire du héros (Victor) et quelques petits clins d'oeil bien placés et irréprochables... il n'y a rien qui rappelle Jack dans ce film : c'est vraiment un autre film. Mes amis me diront que je ne suis pas objectif parce que je suis fasciné par ce que fait Burton, mais si je dois conseiller un film à voir en ce moment, c'est celui là ! Je précise quand même que je n'ai pas adoré TOUT ce qu'il a fait, par exemple "La Planète des Singes" ou "Sleepy Hollow" n'ont rien de formidable à mon humble avis (trop blockbuster, trop commande), mais des films comme "Edouard aux mains d'argent", "Ed Wood", "Big Fish" ou plus récemment "Charlie et la chocolaterie" m'ont émerveillé.

21 octobre 2005

Métro c'est trop !

Repas en coup de vent ce midi (spaghetti bolo pour l'info) et retour en métro... ça se confirme : je n'apprécie guère le métro (en plus ma rame sentait le pipi ce midi, ça aide pas). C'est quand même marrant qu'un endroit aussi confiné qui devrait pousser à la proximité est l'endroit où les gens sont les plus distants. N'ayez qu'un seul objectif dans le métro : ne pas croiser le regard de quelqu'un d'autre (ou alors faites tout le contraire, mais là c'est une technique de drague qui mériterait un post à elle seule), et ayez l'air anesthésié. Oui c'est ça le terme : anesthésié ! A partir du moment où ils rentrent dans la rame, j'ignore pourquoi mais les gens deviennent des zombies, c'est un phénomène étonnant à voir pour un pauvre campagnard comme moi qui n'empruntaient pas les transports en commun il y a encore un an. Des yeux vides de sens, ou fermées, on ne regarde pas, on voit seulement... A ce que j'en ai vu, vous pouvez adopter plusieurs attitudes selon votre affinité :
  • Il est généralement de bon ton de regarder le sol. J'ai eu beau regarder maintes et maintes fois... il n'y a pourtant rien à y voir ou alors ça m'échappe. Peut-être faut il faire exprès de loucher comme quand on regarde ces dessins un peu flous dans lesquels sont dissimulées des images. Ou alors c'est une sorte de nostalgie de leur voyage à Nausicaa où ils pouvaient voir des requins et des petits poissons de toutes les couleurs à travers le sol, affaire à suivre !
  • Vous pouvez aussi, selon votre humeur, observer le plan des lignes de métro. Pour ma part je l'ai fait les premières fois car j'avais peur de me tromper d'arrêt, de ligne ou même de sens (finalement à la grande surprise générale, je ne me suis jamais trompé ! Yeah !). Cependant pour le commun des mortels ça n'a aucun intérêt parce que tout le monde connaît déjà par coeur ce plan qui à Lille ne représente que 2 lignes : mayo/ketchup, jaune/rouge.
  • J'avais oublié aussi ceux qui bouquinent, y'en a de plus en plus et c'est assez marrant parce que les livres, comme les chaussures, nous apprennent pas mal de choses sur la nature et le "clan" auquel appartient votre voisin. Attention je ne parle pas du lecteur du "20 Minutes" parce qu'il n'a pas choisi ce qu'il lit, mais de celui du livre de poche. Par exemple moi en ce moment je lis les Contes de Grim... parce que je me suis senti idiot en ayant vu le films sans comprendre les références au contes :-(
  • Plus rarement, mais ça arrive parfois, vous pouvez somnoler... Dans ce cas vérifiez que vous avez enroulé la sangle de votre sac à votre bras, détendez votre nuque et laissez vous bercer par les douces accelérations. Miracle et ravissement ! Votre tête balancera d'un air tout à fait naturel et des plus hype. Vous pourriez même réussir à hypnothiser votre promise de cette manière (à condition biensûr qu'elle n'ait pas adopté la même posture, parce que dans ce cas le coup de foudre semble compromis).
  • Vous pouvez aussi faire votre lascard (enfin faut avoir l'équipement pour : jogging lacoste, casquette, portable autour du cou, basket, chaine en or qui brille) et mollester un petit jeune pour lui piquer son baladeur MP3. Ca occupe, c'est enrichissant (pour vous) et ça permet de prendre en confiance en vous dans l'optique d'un futur travail dans une crêche, la timidité c'est bloquant.
  • Dernière attitude possible, mais là c'est vraiment du domaine de l'exceptionnel : venir gai comme une otarie bourrée à la bière, mettre un pull bleu dur brodé "Camping des 3 truites" et hurler "Allez Lens, Allez Lens..." jusqu'à l'arrêt Rihour, puis "Allez l'OM, on est les champions !" jusqu'à l'arrêt Lezennes. J'ai eu l'occasion d'en être témoin, c'est du plus bel effet... mais j'ignore toujours la raison de ce changement de camp après Rihour :-(

Plic ploc ! Ca mouille !

J'entend l'eau qui gargouille, c'est un temps pour les grenouilles... Il tombe des cordes aujourd'hui sur Lille, sur Villeneuve d'Ascq aussi d'ailleurs, moi qui pensait pouvoir laisser les nuages chez moi, c'est raté. Résultat j'ai du courir comme un dératé en me faufilant entre les gouttes pour rejoindre mon bureau ! Ayant donc tenté l'expérience, je peux vous confirmer qu'on est mouillé malgré tout mes efforts pour ne pas l'être, la vie est mal faite, ça se confirme, c'est bien l'automne. Parce que des fois on entend "Ah ouais mais dans le nord, il pleut tout le temps"... Y'a rien de plus agaçant que cette phrase, statistiquement il pleut pas plus ici qu'à Paris, et beaucoup moins qu'en Bretagne, alors ces idioties, qu'ils se les gardent ("ils" étant une sorte de société secrète visant à dénigrer tout ce qui se trouve au nord de Paris, allez comprendre pourquoi...).

Ah bah oui puisqu'on en parle ! Pourquoi, dès qu'il y a quelque chose sur le Nord/Pas-de-Calais, c'est toujours négatif ?! J'ai l'impression que pour le reste de la France, cette région c'est chômage et pluie ! Je pense pas être parano, quelques exemples :
  • Ce fameux film, Germinal, certes magnifique mais qui dépeint une existence misérable, un cadre de vie détestable, des paysages gris, des patrons tyraniques... Bon c'est vrai que c'était peut-être pas la joie à l'époque mais y'avait pas que ça ! Le système de l'entreprise qui s'occupe du logement de ses salariés, de l'éducation de leurs enfants, le tout un peu paternaliste, la cohésion entre les salariés, une vraie famille... vu la situation sociale actuelle, certains le regrettent probablement. Et puis des mines, toujours des mines ! On a aussi un ciel bleu et des champs dorés !
  • Ensuite il y a quelques temps, c'était un téléfilm sur France 3, qui se déroulait par moment à Dunkerque et à d'autres sur Lille... Bon ça partait d'un bon sentiment, mais encore une fois c'était l'histoire d'un gamin qui s'est fait enlevé et dont on va apprendre la mort, tout ça sur fond d'orphelinat et de jeunes en difficulté... Fort heureusement le film a fini sur une note plus joyeuse mais bon... pour le tourisme on a vu mieux.
  • Dans le même genre on a eu droit à "Embrassez qui vous voudrez"... De beaux paysages, de belles scènes dans Le Touquet... mais on passait quand même la plupart du temps à nous dépeindre des clampins dans un camping bof.
  • Plus récemment, "Entre ses mains" avec Benoît Poelvoorde ! Bon film mais loin d'être joyeux, l'histoire d'un vétérinaire avec des petits problèmes qui rencontre des filles sur Lille et les égorge à coup de bistouris.
  • Même quand la "Carte aux Trésors" est passée dans la région, on a eu droit à de belles images, de beaux paysages... jusqu'au moment où le joueur embarque avec un pecno dans un C15 complétement pourri, avec des peluches au rétro et du contreplaqué sur le tableau de bord, et je vous parle pas de son accent ou de sa réplique désormais culte
    "Bésur que ché pas l'même route, mi j'roule, j'm'amuse !"
    Enfin au moins ça a le mérite d'être drôle, ça change de la réputation de la région dévastée par la misère sociale.
Pourquoi n'a t'on droit que si rarement à des images de la Côte d'Opale ? Des chemins de randonnées des 7 vallées ? Des touristes anglais et hollandais qui envahissent la campagne du Pas-de-Calais ? Des manifestations locales qui réunissent des milliers de personnes autour de nos géants ? Des concerts champêtres avec des groupes géniaux comme Les Blaireaux ou Marcel ? Même l'instit (mais si la série à la 2 avec Gérard Klein), je me rappelle pas qu'il soit venu dans notre coin... pourtant il en a fait des trous perdus avec sa moto BMW !

20 octobre 2005

Ce soir, c'est Soirée Télé !

Il parait qu'un blog sert à raconter sa vie... mais en même temps tout le monde s'en fout de ma vie non ? A part peut-être le gars en attente d'une greffe qui serait content de récupérer ma cornée et mes poumons (ça se greffe les poumons)... et encore ! Ceci dit, pour ne pas trahir à la règle, je m'en vais renseigner les milliers de visiteurs de mon blog qui trépignent d'impatience pour savoir à quoi j'ai occupé ma soirée après être revenu d'une journée harrassante de travail !
Alors voilà, ce soir c'était galette de blé noir et concombre (c'est très bon les concombres), tout en checkant les mails sur internet (genre j'ai pas pu le faire pendant la journée). Brulage d'encens (patchuli ce soir), mettage de lumière tamisée, mangeage du repas préparé avec amour, arrosage de plantes (sauf que le papyrus, avec ou sans eau, je crois bien que je le perds, j'essaierai 15 de Pavulon demain matin), et soirée regardage d'une série qui monte, qui monte... Desperate Housewives ! D'ailleurs c'est commencé ! C'est malin avec vos conneries je vais rater le début, je vous laisse... Amusez vous bien.

Mon pote Bob l'Eponge

Vous connaissez Bob l'éponge ?! Au début je croyais que c'était un cartoon pour les gamins, mais bizarrement je l'adore ce truc... c'est l'histoire de Bob, une éponge, qui habite à Bikiny Bottom, une petite ville aquatique au fond de l'océan. On rencontre aussi ses amis comme Patrick (une étoile de mer), Garry (son escargot de compagnie, qui miaule, allez savoir pourquoi...), Carlo (la pieuvre, son voisin, toujours de mauvaise humeur, il me fait penser à Greg), Sandy (un écureuil fille, bah oui au fond de la mer, mais avec une combinaison d'astronaute pour pouvoir respirer, et puis elle habite sous une coupelle de verre alors c'est bon !) et Crabs (son patron au Crabs Croustillant, le crabe est radin et fourbe, sachez le). Ah oui Bob en fait son boulot c'est cuistot au Crabs Croustillant, il fait des "pâtés de crabe", ça ressemble fort à des hamburgers en fait mais bon... doit quand même y avoir quelque chose de spécial dedans parce que Plancton (le grand méchant de l'histoire mais qui en fait est tout petit, parce que c'est du plancton... vous me suivez ?) n'a qu'un but dans la vie : leur voler la recette ! En ce sens, une petite bête aussi teigneuse, ça vous rappellera peut-être bien "Minus & Cortex"... Cortex le génie, Minus l'abruti...

Je ne saurai trop vous conseiller également le maginifique film "Bob l'éponge" qui est sorti au cinéma ! Et oui monsieur ! Le grand écran, pas la petite lucarne ! Malheureusement je n'ai pas trouvé d'âme assez joyeuse pour m'accompagner à ce grand moment de cinéma... c'est regrettable, je suis persuadé qu'il devait y avoir une très bonne ambiance. Ca devait ressembler à cette fois où je suis aller voir Toy Story 2 avec JF... et où on s'est tappé la discussion avec des gamins. Tout se passait bien, ils nous racontaient leurs blague Carambar, jusqu'au moment où... (et là c'est le drame), dans sa lancée, JF a failli raconter l'histoire des 3 putes dans l'ascenceur ! Ils avaient peut-être même pas 12 ans ces gamins... C'est sûrement pour ça qu'on est pas allé voir Bob au ciné, enfin je me suis rattrapé à la maison. PS : Si quelqu'un veut m'acheter une peluche Bob l'Eponge pour mon Noël je suis preneur, ou même autre chose qu'une peluche, j'ai un vague projet de tuner ma salle d'eau aux couleurs de Bob (ouais parce que le rose Patrick faut le voir chez soi quand même hein !). En vous remerciant, bonsoir !

Palais Rameau, quand tu nous tiens

J'avais envie de dire quelques mots sur un bâtiment lillois, un peu malaimé, que pourtant (tout juste lillois que je suis) j'adore : le bon vieux Palais Rameau qui se trouve au bord du Boulevard Vauban. A ce que je me rappelle, c'est ce qu'on appelle un style néo-mauresque : un petit mélange de pierres blanches et de briques rouges, une belle façade avec deux clochetons et surtout une magnifique verrière en fonte à l'autre extrémité. D'ailleurs cette verrière me plait bien parce qu'elle pourrait très bien trouver sa place en centre ville de Xhystos ;-) Seule la première moitié de l'édifice a été rénovée pour Lille 2004... c'est bien dommage de laisser le reste en perpétuels travaux. J'en suis désolé à chaque fois que je passe devant, allez Martine ! Steuplé ! Finit les travaux ! Viens avec ta petite pelle et ton petit marteau et rend lui sa beauté d'origine à ce palais :-(

Pour la petite histoire, le palais date de 1879 et a été conçu par les architectes MOURCOU et CONTAMINE suite aux volontés de Mr Charles RAMEAU (dont le buste surplombe la porte d'entrée, penser à y jeter un oeil) qui avait fait un leg à la Ville de Lille pour construire un lieu dédié à l'horticulture. Force est de constater que l'horticulture n'est pas vraiment ce qui remplit les salles, le palais a vite perdu sa vocation initiale pour accueuillir des banquets, concerts, expositions canines et autres spectacles de cirques selon les époques. Les lycéens y passeront même leur BAC entre 1930 et 1960, et on y hébergera des prisonniers revenants d'Allemagne en 1945. Depuis 1980, le palais demeure bien souvent vide, à un tel point que la Ville songe à le détruire avant de se rappeler qu'on ne pouvait pas raser ce qui avait été édifié grâce à un leg. Il a retrouvé un peu de vie avec Lille 2004. espérons que cela continuera.

Si vous avez l'occasion de vous rendre à l'exposition de photos de LE BLONDEL aux Palais des Beaux-Arts de Lille (je vous le conseille vivement, c'est vraiment passionnant), en cherchant bien, vous trouverez des photos du Palais Rameau à l'époque de sa construction ! Il est marrant de remarquer sur les photos qu'un détail a changé avec le temps : les deux clochetons pyramidaux que l'on voit actuellement en façade (côté Boulevard Vauban) ne sont pas ceux d'origine, en 1879 les tourelles étaient surmontées par des formes orientales, un peu à la façon du palais des 1001 nuits... bizarrement ce petit détail change vraiment le cachet du bâtiment !

Mais alors Xhystos, c'est quoi ?

Xhystos, c'est le nom d'une ville, simplement c'est une ville qui n'existe que dans un monde imaginaire : celui des Cités Obscures, une série de BD de François Schuiten & Benoît Peeters, où la plupart des villes décrites sont inspirées de villes de notre réalité, mais auraient évolué autrement (je parlerai des uchronies plus tard, c'est un concept qui me plait bien aussi). On pourrait dire que ce sont des BD à univers Steampunk, c'est même certain. Alors bon... c'est quoi ce truc là, le steampunk ? C'est pas bien compliqué, quand on parlait de cyberpunk on entendait par là un univers futuriste à grand renfort de bras cybernétiques et de droïdes... Le steampunk c'est tout le contraire en quelque sorte : "steam" signifie vapeur, ça désigne donc un genre de science-fiction rétro, dans laquelle les choses les plus extraordinaires peuvent être réalisées avec des grosses machineries fonctionnant, entre autres, à la vapeur. Il n'y a rien d'étonnant à que se cotoient sur une même page des engins volants très évolués et une opératrice du téléphone qui continue à brancher des cables pour mettre en communication les habitants.

Les représentants les plus illustres du genre sont certainement HG Wells, René Barjavel et Jules Vernes (bien que sur ces derniers les avis soient partagés, je le mettrai quand même dans le style steampunk). Comment explorer le temps avec une machine qui n'est faite que d'engrenages et de tuyaux ? Comment aller sur la Lune avec un simple gros canon ? Comment voyager entre les âges grâce à une substance visqueuse aux propriétés extraordinaires ? C'est là toute l'idée... et ce qui est marrant, c'est que ces idées farfelues du début du siècle dernier, finissent par se réaliser... d'une façon qui n'est pas si éloignée de celle qu'avaient imaginé ces précurseurs. A quand le voyage dans le temps ?

Oups... je me suis un peu éloigné de Xhystos, en fait cette ville on a l'occasion de la visiter dans un album nommé "Les murailles de Samaris". Samaris est l'une des villes imaginées par Schuiten & Peeters, une ville fantôme, artificielle, qui a des formes, mais aucun fond. C'est un décor géant, une mise en scène perpétuelle puisque les murs de cette ville ne sont que des décors qui bougent au fur et à mesure de vos déplacements dans la ville. Il n'y a même pas âme qui vive, même les habitants sont en carton pâte... Bon c'est vrai... vu comme ça, c'est un truc de dingue, pourtant elle a son charme cette ville.

Quant à Xhystos, c'est de là que part le héros de l'aventure. C'est une ville très exhubérante, dans le pur style Art Nouveau, un style où les courbes des poutres d'acier rappellent celles de la nature, où les boulons sont comme des boutons de fleurs, et les mosaïques aussi colorées qu'un papillon. Pour vous situer, l'exemple le plus typique de ce courant artistique ce sont les enseignes "Métropolitain" verdatres qui subsistent dans Paris (à ce propos Paris a son équivalent dans les Cités Obscures sous le nom Pahry). Xhystos est tout droit inspirée des travaux de Victor HORTA, architecte bruxellois (Schuiten & Peeters sont eux aussi bruxellois), un des pionniers de l'Art Nouveau. J'admire son travail, peut-être parce qu'il a fait partie d'un courant éphèmére : courant qui s'est lancé au début du XXème, il a vite été délaissé avec le début de la 1ère Guerre Mondiale. En effet, style exhubérant, décoratif à outrance, il n'avait rien de pratique ni d'économique ;-( Je pourrais parler longuement de Horta, je posterais un autre article à son sujet, il le mérite !

Allez hop on y va, en route pour l'aventure...

On y résiste pas... à l'appel de Banga ! Houba houba ! Alors voilà, il se trouve que ce matin je n'ai rien à faire... alors voilà, je m'occupe. Je me suis dit pourquoi ne pas céder à cette folie des blogs, pourquoi ne pas avoir moi aussi mon blog ?! Ca fait des mois que je me la pose cette question, c'est idiot peut-être mais je n'en voyais pas l'intérêt. Je ne suis toujours pas sûr de le voir à part passer le temps. Peut-être est-ce parce que j'ai visité quelques dizaines de blogs avant de me lancer, et que je me suis dit : après tout... ils n'ont pas beaucoup plus de choses à raconter que toi, alors pourquoi pas ?

Je ne sais pas si je le mettrai à jour régulièrement ou si ce n'est qu'une lubie comme j'en ai souvent. L'avenir nous le dira. Quant au passé il m'a déjà montré que l'écriture a bien des vertus, l'histoire passant son temps à se répéter, espérons qu'elle ne me trahira pas.

Alors maintenant la question bonus, de quoi vais je bien pouvoir parler ?! C'est là un détail qui a son importance et je ne saurai y répondre de suite. Je dirai de tout, et surtout, de rien. De ce que j'ai envie de faire découvrir, de partager...