24 mars 2006

Zavez de la pate, zavez du sucre...

Ceci sera mon dernier message… du mois (vous avez eu peur au moins ?), je pars cette nuit au ski avec des amis pour une semaine dans les Alpes. Première semaine de vacances depuis 8 mois car en tant que nouvel embauché, les congès c’est pas le pied… je regrette pas d’avoir pris un peu de temps libre avant de commencer mon premier boulot ! Ce sera la première fois que je skierai de ma vie (je suis souvent allé en vacances à la montagne, mais toujours en été) et j’ai bien peur que je revienne avec une jambe dans le plâtre… doué comme je suis en roller, je me dis que l’équilibre est loin d’être mon fort. Bon c’est rien on va essayer de prendre des cours et si vraiment je suis aussi doué que Gilbert Montagné pour skier, je me rabbatterai sur la luge, ou au pire le combo vin chaud et raclette. Ce petit break me fera le plus grand bien : je ne suis pas débordé au boulot (à vrai dire le contexte actuel fait que je n’ai quasiment rien à faire et ça ne gêne personne !) et justement je m’y ennuie (au début c’est marrant mais à la longue c’est déprimant) ; je suis revenu à la case départ dans mes recherches d’appart et depuis ce matin le printemps semble être reparti aussi vite qu’il est venu. Quitte à avoir froid, autant que ce soit dans une station de ski non ? Donc pour ces histoires d’immobilier, je suis un peu désabusé, j’avais trouvé ce que je voulais et voilà que pour des tracasseries administratives je ne peux y habiter, donc inutile de l’acheter. Si c’est pour avoir un appart que je ne pourrai occuper avant 2011, j’en connais d’autres qui sont deux fois plus grand et loué jusqu’en 2008 seulement (façon de parler) ! J’en ai revisité un hier soir dans Wazemmes (Rue Degland) mais il ne me plait pas, décidément j’ai vu tout ce qu’il y avait à voir dans mes critères, autant que je parte loin une semaine, quand je reviendrais les biens auront tourné et des préavis auront été donnés. Après tout l’immobilier tourne assez vite et ce qu’il y a de bien, c’est que du jour au lendemain on se remotive en tombant sur une annonce intéressante.

Toujours en vrac, parlons un peu musique. Je suis assez comblé de ce côté-là ! Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve que nous sommes dans une période très touffue musicalement parlant. Certes il y a des daubes, mais dans la masse, on découvre quantité de groupes, de chanteurs qui ont vraiment un univers à eux, un style propre, qui casse avec les éternels reprises ou les mélodies déjà entendues. Je crois que le domaine le plus significatif de cette profusion de talents est la nouvelle vague française : Thomas Fersen, Bénabar, Camille, Raphael, Olivia Ruiz, Anaïs, Benjamin Biolay, Jeanne Cherhal, Da Silva, Sandrine Kiberlain… Je pourrais en citer le double, c’est ça qui est génial ! Alors certes la plupart n’ont pas des voix géniales, je dirai même que la plupart ne sont remarquables que par leurs textes ou leur petit univers qu’il nous font partager. Mais je n’estime pas que ce soit un problème pour un chanteur de ne pas avoir une voix qui porte, après tout il y a bien des soirées où l’on se contente de lire des poèmes alors pourquoi pas des petites chansons sans prétention que l’on chante avec une petite voix, à peine audible parfois, mais tellement agréable à entendre. On peut s’interroger sur le terme "chanteur" mais on ne peut que tomber d’accord sur le terme "artiste". A côté de cette nouvelles génération, on voit des chanteurs populaires - et faisant partie du patrimoine pourrait-on dire – sortir des albums vraiment sympas ! Je citerai par exemple Julien Clerc avec l’album Double Enfance, ou encore Jean-Louis Aubert. Vraiment je trouve que nous sommes particulièrement bien servis en ce moment ! Même de l’autre côté de la Manche et de l’Atlantique, des dizaines de petits groupes bourrés de talents débarquent (Franz Ferdinand, Hard Fi, The Servant, Bloc Party, The Arcade Fire, The Strokes et plein d’autres…), il y en a temps qu’on sait juste que telle ou telle chanson est géniale, sans savoir le nom du groupe.

Cinéma : Du jour au lendemain

Dans Du jour au lendemain, Philippe Le Guay raconte l’histoire d’un homme terriblement malchanceux, François Berthier (Benoît Poelvoorde), pour qui la vie est spécialement ingrate : un chien hurle toute les nuits et l'empêche de dormir, la machine a café lui explose chaque matin au visage, son chef de bureau à la banque l'humilie sans cesse… et forcément il pleut… toujours. Et puis, du jour au lendemain (wouah vous voyez ça comme c’est bien intégré dans la narration), tout ce qui habituellement tourne mal se met à tourner rond. François se réjouie d’abord de ce miracle puis ne peut se contenter d’accepter la situation et veut comprendre pourquoi depuis ce fameux mardi le bonheur a sonné à sa porte et ne semble plus vouloir le lâcher. Je ne suis peut-être pas objectif puisque j’adore Poelvoorde mais j’ai trouvé ça plutôt marrant et léger, même touchant parfois, c’est le genre de film que l’on a envie de voir au Printemps du Cinéma. Divertissant sans être extraordinaire (Poelvoorde est vraiment l’unique ciment du film), le scénario est plaisant, mais à trop l’exploiter, le film semble traîner en longueur et tourner en rond au bout d’un moment : on s’ennuie sur la fin et on se demande comment le réalisateur va s’y prendre pour trouver une fin. Quelques seconds rôles comme Rufus en vigil fan de Bonaparte ou la secrétaire, Madame Delassusse, prêtent à sourire, mais rien de transcendant. On se rappellera aussi d’une vague tentative de comédie musicale au beau milieu du film, j’ai trouvé ce passage particulièrement mauvais et inaudible (un clin d’œil à Palace dans la banque où travaille Berthier aurait été plus marrant à mon avis). Agréable, ni plus ni moins.

23 mars 2006

Mon ami l'agent immobilier !


Ces derniers temps je ne parlai plus de mes recherches d’appartement pour la simple et bonne raison que je pensais avoir trouvé. Un bel appartement de 46m² avec balcon dans une résidence récente, en plein Vauban (Rue Catel-Béghin), à 3 minutes de Gambetta et de Masséna. Un parking en sous-sol, un appartement comme neuf, un cadre super, une résidence bien sécurisée, un prix raisonnable. Génial non ? Bah oui j’ai élaboré une stratégie avec un collègue qui m’a donné pas mal de conseils, j’ai demandé les plans, le bail, la convention, l’est visité deux fois… et j’ai fini par faire une offre ! Seul défaut de ce bien, il est loué, mais je fais comprendre à l’agent immobilier (Etude Immobilière de Lille) que je ne suis pas pressé et que je suis prêt à attendre que le bail arrive à terme pour pouvoir le récupérer (en effet un bien loué est vendu en moyenne 15 à 20% de moins que s’il était libre, le gain est vite calculé). Il m’assure qu’il n’y a aucun problème, que je pourrais le récupérer début février 2007. Consciencieux, j’appelle aussi le syndic de copropriété (Sergic) pour m’assurer de cette information, il me le confirme. Je jette un œil à la convention (document signé à la construction de la résidence qui plafonne les loyers) et au bail, certaines phrases sont un peu alambiquées mais l’agent me confirme à plusieurs reprises que je pourrai y habiter, que ce n’est pas la première fois qu’il vend un appartement là bas, ça semble parfait. Je me dis que c’est le bon, qu’il ne faut pas le laisser passer.

J’étais donc en pleine phase de négociation quand, en appelant par hasard la société chargée de la gestion de l’immeuble (Foncia) pour me renseigner sur un autre appartement à vendre dans la même résidence, j’apprend que les appartements sont réservés à la location selon les termes de la convention et ne peuvent donc pas être habités par leur propriétaire. Argh ! Je m’étouffe ! Je repasse le soir même à l’agence où j’ai fait une première offre (refusée) pour leur parler de ce "détail" : pour vous situer la différence est que tel qu’il me le présentait, j’aurai pu y habiter dès février 2007… alors qu’en réalité l’appartement sera loué jusque au moins 2011 ! L’agent s’empêtre dans ses explications, me dit que la convention n’est pas claire, que tout le monde le fait, qu’il n’y a aucun soucis. Son collègue vient l’aider avec des explications tout aussi vaseuses et finit par lâcher "oh mais de toute façon il n’y a jamais de contrôles" ! J’hallucine ! Il vient d’avouer… légalement il est donc impossible pour le propriétaire d’habiter cet appartement avant 2011, en supposant que le locataire parte de lui-même ! Je reviens chez moi, je lis et j’essaye de comprendre un passage de la convention et après un calcul assez tordu, il s’avère que quelqu’un possédant un appartement ne peut pas l’habiter, il en faut au moins trois pour en occuper un. Etonnant non ? Je rappelle l’agent immobilier, j’ai beau lui démontrer par A+B qu’il m’a raconté n’importe quoi, il fait semblant de ne rien comprendre, je conclus la conversation en lui disant que je n’allais certainement pas baser le plus gros investissement que j’ai jamais fait dans une magouille, que la loi et le texte étaient contre moi et que c’était indéfendable ! Bref, je lâche l’affaire et je vous conseille de vous méfier des agents immobiliers, c’est encore pire que ce que je pensais… de vrais escrocs. Suivant !

22 mars 2006

Lille aux Trésors : J-12


Puisque vous semblez être joueurs, je vais vous proposer très prochainement un petit divertissement pour lequel il va falloir être malin : "Lille aux Trésors" (bon c’est vrai que j’ai pas cherché longtemps pour trouver un titre, et puis "Lille de la tentation" c’était pas le même concept, on le garde pour plus tard). Même Arthur va nous l’envier, mais j’avoue que j’espère faire quelque chose de légèrement plus réfléchi que les jeux de TF1. Chaque semaine, pendant 10 semaines (on va appeler ça une saison pour faire pro), je vais vous donner une énigme à résoudre, le seul point commun entre celles-ci est qu’elles traitent de Lille de manière générale : de son histoire, de ses lieux, de ses personnages contemporains ou non. Aidez vous de ce que vous voulez pour trouver, mais il vous faudra bien souvent mettre le nez dehors et aller dans les rues de Lille pour connaître le fin mot de l’histoire… à moins que vous ne connaissiez votre ville sur le bout des doigts !

Je n’accepte que les réponses laissées en commentaire, je les publierai au fur et à mesure de leur réception, peu importe que vous puissiez lire les réponses de vos prédécesseurs puisque c’est celui qui aura donné la bonne réponse le premier qui gagnera les points (10 points pour le premier, 5 pour le second et 1 pour le troisième) et rappelez vous que ce n’est pas forcément une idée lumineuse que de s’inspirer de ce que disent les autres. Je lancerai chaque énigme en début de semaine, en principe le lundi sauf empêchement et pour ce qui est du délai pour répondre, je n’en fixe pas, tout dépendra de la vitesse que vous mettrez pour réfléchir, de la difficulté de l’énigme… Si une devinette n’est pas résolue à la fin de la semaine, je divulguerai un indice. Il y aura des énigmes plus faciles que d’autres, je verrais bien en fonction des réponses s’il faut corser le jeu, ou le contraire.

La première énigme de "Lille aux Trésors" sera divulguée la semaine 14, c’est-à-dire le 3 avril. La saison de ce formidable divertissement (bon je sais j’enjolive un peu) devrait prendre fin vers mi juin, peut-être plus tard si vous butez sur certaines énigmes. Nous ferons les comptes finaux de points (les scores seront consultables n’importe quand durant le jeu) et la remise des prix à cette époque. Alors… prêt à jouer ?

Cinéma : Toi et Moi

Toi et moi est un mélange de comédie et de romance réalisée par Julie Lopes-Curval, avec dans les rôles principaux Marion Cotillard et Julie Depardieu. L’histoire est la vie d’Ariane, rédactrice de romans-photos, qui a tendance à transposer dans ses écrits sa vie amoureuse et celle de sa soeur Lena, en les embellissant. Pourtant leur vie est loin d’être un roman : Ariane s'accroche à Farid qui n'a que faire d'elle tandis que Lena s'ennuie auprès de François, son compagnon. Pour ce qui est de mon avis sur le film, j’ai vraiment failli quitter la salle avant la fin… euh… à vrai dire, j’avais même envie de quitter la salle à la vue d’un générique tout rose, très typé soap. Le film en lui-même est un roman-photo ! On ne comprend pas où la réalisatrice veut en venir, les actrices ne semblent pas plus le savoir, l’histoire est sans cesse coupée par des effets de style bien lourds (une réinterprétation de ce que l’on vient de voir façon roman-photo), du rose à tous les coins de rue, une histoire niaise… j’ai eu l’impression de regarder "Le miel et les abeilles" pendant 1h30 ! Pas de chance non plus pour le film, nous nous sommes retrouvés dans une salle aussi grande qu’un bus, il devait y avoir grand maximum 30 places et l’écran était 3 fois moins grands que ceux des salles habituelles ! C’est bien simple, avec des sièges ressemblant à ceux de l’Enterprise dans Star Trek et une salle grande comme un habitacle (fallait pas être claustrophobe), la première impression que j’ai eu était que je m’étais trompé de salle et était arrivé dans l’attraction StarTour à Disneyland ! J’avoue que je m’attendais vraiment à ce que des vérins hydrauliques fassent bouger le sol au rythme de l’action du film, malheureusement, vu le peu de péripéties que comporte ce film, je n’ai pas eu l’occasion de les voir fonctionner. Quant aux actrices, c’est tout ou rien : Julie Depardieu vit dans un monde de sucre et passe pour une vraie potiche, et à l’opposé Marion Cotillard tire une gueule de dix pieds de long pendant tout le film, habite dans un appartement aussi chaleureux qu’une chambre froide et se retrouve fagotée comme les filles Ingals de la Petite Maison dans la Prairie. Moralité : à voir si vous êtes une lectrice acharnée de Nous-Deux, sinon ne perdez pas votre temps.

20 mars 2006

Opération Pièces Jaunes

Comme chacun le sait, chaque année la fondation des hôpitaux de Paris organise une Opération Pièces Jaunes avec notre bonne vieille Bernadette ! Les centimes des donateurs sont collectés afin d'améliorer les conditions d'hospitalisation, une belle cause. Une part de l'opération réside dans le TGV pièces jaunes, gros coup médiatique pour la première dame et David Douillet. Selon le Canard enchaîné du 22 février 2006, les recettes drainées par le TGV ne seraient pas publiées en raison du large déficit de l'opération. Le journal critique également le manque de clarté des comptes publics de l'opération, qui ne publie qu'une seule page, dans laquelle s'était, de plus, glissée une erreur : les frais de fonctionnement ne s'élevaient, en 2004, non pas à 36,3 % mais 39,3 %. Comme si cet article du Canard enchaîné ne suffisait pas, Marcel MAGNON, un Conseiller Municipal de Montélimar a publié un article le 8 mars dernier. J'ai vérifié, ce n'est pas un hoax, les infos se recoupent avec le journal et la source est le site de ce même conseiller. Voilà son contenu, no comment.

Bernadette Chirac est venue à Montélimar faire son cinéma pour récolter ses pièces jaunes. 200 kg de pièces ont été recueillies (correspondant à environ 10 000 € ). J'ai interrogé M. le Maire (UMP) de la ville pour savoir combien cette opération nous avait coûté. Sans compter le prix de l'affrètement du TGV spécial, du détournement de plusieurs trains sur l'Ardèche, le coût du personnel des services techniques et de la police municipale etc, la ville a déboursé 80 000 € ( pris sur nos impôts locaux, bien sûr ).
Mais, plus choquant encore, les chambres et repas, dans un des meilleurs hôtels-restaurants de le région, pour « la première dame de France » et son aréopage de 130 personnes ont été réglés avec un chèque de l'association « Opération Pièces Jaunes ». Quand on pense à tous les petits enfants qui ont cassé leur tirelire pour faire de la publicité à Mme Chirac, au Maire de Montélimar et payer ces agapes ! Certains n'ont pas beaucoup de vergogne.

Petit week-end lillois


Je n’ai pas eu le temps ce week-end de vous raconter ce qui a bien pu m’arriver alors je vais prendre un peu de temps pour le faire maintenant, je sais que vous en avez une énoooooooorme envie (bah oui c’est ce que Grosquik disait, rappelez vous). Le samedi matin j’ai glandé jusque 13h avant de prendre ma douche, ça fait du bien de larver un peu, je peux jamais le faire la semaine. Après avoir pris mon courage à deux mains, je me décide à sortir en ville profiter de ce magnifique soleil et du Printemps de la Vieille Bourse. C’est vraiment un plaisir de se promener dans Lille, il y a énormément de monde dans les rues, et je fais quelques boutiques (je rentre même au Printemps, mais ça se confirme, c’est bien trop cher pour moi), je passe comme à mon habitude chez Habitat, et je repars comme à chaque fois les mains vides. Je passe à la Vieille Bourse écouter ce qui s’y trame, c’est tout petit, c’est en courant d’air, je n’y resterais pas longtemps, à vrai dire je passerai plus de temps à lire les pancartes du patrimoine qu’à écouter le groupe qui se produit… je ne sais pas pourquoi mais j’avais envie de bouger cet après-midi là. La ballade s’éternise, je ne trouve pas de restaurant qui me convient, même le petit resto à l’étage du centre des Tanneurs n’a plus de sandwichs, c’est à désespérer de trouver quelque chose… en même temps on a pas idée de vouloir déjeuner à 16h. Je veux tenter "Envies de saison" sur la Rue Nationale mais le patron refuse de nous laisser rentrer à cause la manifestation anti CPE (le cortège était vraiment imposant, on en voyait pas la fin) qui passe devant sa porte… dommage j’avais envie d’essayer son échoppe, attitude bizarre de sa part. Subway est ouvert juste à côté mais payer 8 euros pour un malheureux sandwich, non merci ! Résignation. Petit passage rapide au McDo de la place et destination les rues piétonnes et la Rue de Béthune, je rentre chez Zara puis chez Jules, suis tenté par quelques fringues… la manifestation dégénérant dans la rue (pas à cause des manifestants, mais de la faute de cette bande de débiles profonds qui aiment foutre la merde une fois arrivés Place de la République), c’est l’occasion de prendre tout mon temps pour essayer (genre le mec qui se sent concerné…). Finalement je repartirai avec deux pantalons et une carte de fidélité ! Bah oui on avait tout notre temps, la vendeuse était vraiment gentille et elle m’a fait comprendre que les centaines d’euros que je dépensais chez eux se cumulaient sur la carte de fidélité de Nicolas, et que je lui offrais régulièrement des bons d’achat… alors bon… autant que ce soit moi qui les touche les bons d’achat non ? Désolé Nico ! Je pensais que c’était encore une de ces cartes à la con (payante de surcroît) qui ne sert à rien mais il s’avère qu’en y regardant de près, ça vaut le coup, d’autant quand comme moi on achète beaucoup chez eux.

Au moment de ressortir c’est un peu moins drôle, c’est vraiment chaud dans la Rue de Béthune : des branleurs (oui on les appellera ainsi) ont décidé de casser tout ce qu’ils pouvaient, les magasins ont baissé leurs rideaux de fer et les clients se planquent derrière. Les CRS sont pris en étau par les casseurs, les poubelles volent, la terrasse du Quick est saccagée et j’avoue ne pas être rassuré par ces petits connards dont la seule préoccupation de faire un maximum de dégâts et de tabasser les CRS. J’arrive pas à les comprendre, l’un d’eux passe près de moi, il était tout fier d’avoir réussi à foutre en l’air une jardinière du Quick. C’était à celui qui serait le plus con, casserait le maximum… et au milieu de tout ça un pauvre journaliste, pris au milieu de l’affrontement avec sa caméra… qui finira par se prendre une poubelle sur la tronche. Au même moment, c’est la sortie des séances de ciné à l’UGC et les CRS s’apprêtent à charger. Je préfère me barrer et aller au calme, dans la FNAC (bah oui j’ai pas spécialement envie de profiter des gaz lacrymogènes). Ce décalage entre la violence purement gratuite dans cette rue et le calme régnant dans le reste du centre est étonnant. Il suffit de faire 100 mètres pour oublier les affrontements, et entendre de nouveau des enfants rires, des musiciens jouer et un marchand vendre ses cacahuètes grillées. Lille a toujours été une ville qui m’étonnera par tant de décalage entre ses quartiers, entre ses ambiances, entre ses habitants, ça se confirme encore dans ces tristes évènements. Retour à pied chez moi, tout le monde semble ignorer ce qui se passe deux rues plus loin, la soirée se finira à regarder les épisodes en VOST de Lost saison 2. Avec leurs conneries, j’ai même pas acheté de cadeau d’anniversaire pour ma mère et j’ai pas pu aller chez GAP, j’y suis jamais rentré, j’aurai bien aimé voir ce qu’ils proposent.

Dimanche matin, je n’ai pas beaucoup plus d’entrain pour me bouger (un mal de nuque m’aura assommé tout le week-end), je me lève à 9h30 et glande devant Paris Première une bonne partie de la matinée. Regarder Hôtels du Monde et Intérieurs en caleçon, affalé dans le canapé, le soleil inondant la pièce : une certaine idée du bonheur ! Le soleil semble essayer de me le rappeler, lundi c’est le printemps et donc aujourd’hui c’est le Printemps du Cinéma. Je me décide donc à sortir, après moult discussions, Du jour au lendemain de Philippe Le Guay (avec Benoît Poelvoorde) et Toi et moi de Julie Lopes-Curval (avec Marion Cotillard et Julie Depardieu) seront choisis parmi tant d’autres. Je consacrerai un article pour vous dire ce que j’en ai pensé ; et je garde sous le coude Le temps des portes-plumes qui n’aura pas été retenu pour cet après-midi cinéma. De retour du cinéma, assez déçu il faut bien l’avouer (cf critiques des films), je passe prendre des pizzas au Pizza Hut de la Rue Solférino (j’avais jamais tenté, elles sont très bonnes leurs pizzas !) et la soirée se finira tranquillement chez moi. Ca me fait penser qu’un morceau d’Hawaïenne et un de Barbecue m’attendent encore dans le frigo ;-)

18 mars 2006

Deuxième épisode du Schmilblick


Suite au succès remporté par le précédent grand jeu concours de la mort qui tue (même Philippe Risoli nous envie, c'est dire !), voilà le deuxième épisode du Schmilblick ! Bon je crois que tout le monde connaît le concept, donc j'ai envie de vous dire "à vous de jouer". Je pense pas que ça devrait être trop difficile à trouver, du moins c'est pas moisi cette fois... Bah oui maintenant je fais gaffe, je laisse plus trop de trucs moisir... ça m'a pas empêché d'inonder mon frigo la semaine dernière : quelqu'un peut-il m'expliquer comment ça se fait que mon freezer était recouvert d'une épaisse couche de glace (qui a fini par fondre et inonder les étages inférieurs) alors que je n'ai JAMAIS réussi à faire des glaçons dans ce frigo ?! Pourtant ça doit être fait pour puisque j'ai retrouvé le bac à glaçons au milieu de la glace, un peu comme quand on retrouve un mammouth dans l'Antarctique. Bref, je m'écarte du sujet ! Pour finir, je précise que seules les réponses postées en commentaires sont retenues, Tao ne se mèle pas de cette affaire, il n'est pas habilité à le faire.

16 mars 2006

Avant-Première : Jean-Phillippe


L’UGC proposait mardi soir l’avant-première de "Jean-Philippe" de Laurent Tuel, avec Fabrice Luchini et Johnny Hallyday, l’histoire d’un fan de Johnny se réveillant un jour dans un monde où son idole ne semble pas exister. Bon j’avoue que le sujet m’inspirait moyennement mais le fait que Fabrice Luchini joue le fan a aiguisé ma curiosité. La séance est prévue à 20h15, la rue de Béthune est coupée en deux par des barrières Vauban et une foule attend Johnny Hallyday dans le froid alors qu’à l’intérieur les employés de l’UGC sont attentifs au moindre souci et sur le pied de guerre. Les billets seront contrôlés deux fois et on nous prévient que "toute sortie est définitive" ! Non mais ! On a même pas le droit d’aller pisser ?! Tout ça parce que la rockstar vient nous faire l’honneur de sa présence ? Bref, on pèse le pour et le contre de retourner aux toilettes (ce fameux moment où on essaye de voir si on risque d’avoir envie de faire pipi), puis on s’installe dans la salle 6, et on attend… on attend… et on attend encore… Finalement les acteurs n’arriveront que vers 21 heures ! Il était temps parce que ça faisait au moins la sixième fois que nous entendions la même chanson de Johnny dans la salle, je commençais à perdre patience. Pourquoi les stars ne pourraient elles pas être à l’heure ? Après tout quand c’était l’avant-première avec Kad et Olivier, ou Richard Berry et José Garcia, ils étaient à l’heure !

Une fois enfin arrivés, c’est l’hystérie, des groupies de 15 ans à peine s’agitent comme des folles. Par contre je me demande si elles sont vraiment fans ou si c’est juste le fait d’approcher une star qui les as rendus folles ? Elles sont peut-être comme ça tout le temps non ? Et les vieux fans – ceux qui ont une belle tignasse et le tee-shirt noir avec une Harley-Davidson ou un loup dans le dos - ont les yeux qui brillent. On voit aussi bondir de leur fauteuil les inconditionnels, au look des plus banals (vieux pull montagnard, lunettes à double foyer), qui s’incrustent dans la petite bande qui s’est constituée à l’entrée de la salle. Ce qui est marrant c’est que ces gens d’horizons divers se sont mis à discuter en quelques secondes, à rigoler, à fraterniser… épatant moi je dis ! Je tiens à préciser que je parle des gens les plus typés mais que la salle, à mon grand étonnement, était remplie de gens tout à fait normaux et de plein de jeunes ! Une fois sur la scène, on a eu le droit à deux minutes montre en main de temps de parole des acteurs : Luchini fait son show (un peu pour se faire remarquer vu qu’il était déjà en train d’attendre sur la scène tandis que Johnny était encore coincé dans la foule), il est égal à lui-même, il est génial ! Pendant ce temps là, Johnny ne dit quasiment rien, il semblerait qu’il faille s’estimer heureux qu’il nous honore de sa présence car c’est tout ce que nous obtiendrons de lui. Une fois le film terminé, tout le monde sort à mon plus grand étonnement ! Il n’y a rien de prévu après la séance, les acteurs sont repartis… quel intérêt de faire une avant-première si on ne peut même pas livrer nos impressions ou poser nos questions à l’équipe du film ?! Vraisemblablement, ils s’en foutent de savoir si on a aimé ou pas !

Ah bah voilà la vraie question : c’est bien ou pas ? Alors en toute franchise je partais pas très confiant, je ne suis absolument pas amateur de Johnny Hallyday mais je trouvais l’idée marrante donc j’y suis allé par curiosité. L’impression fut assez bonne : Luchini entraîne vraiment le film et les spectateurs avec lui bien qu’à priori on n’aurait jamais pensé à lui dans le rôle du fan de Johnny, l’histoire est traité avec humour, le tout est assez bien mis en images, et Johnny joue le jeu, fait preuve de beaucoup d’autodérision… c’est tout ce qu’on lui demandera, après tout il n’est pas comédien. On notera aussi une scène géniale avec un clin d’œil à un autre film, je n’en dirai pas plus, vous le verrez vous-même mais je vous garanti un fou rire ! Moralité : il y a de quoi passer un bon moment, que vous soyez un biker qui chante "Allumez le feu" sous la douche… ou pas.

15 mars 2006

Bruxelles : Metro Louiza


Les transports en commun à Bruxelles sont remarquables, entre le métro, le tram, le bus, le métrobus… il y a l’embarras du choix et ce n’est pas forcément évident pour un touriste de s’y retrouver. Je remercie d’ailleurs au passage ce gentil belge de nous avoir indiquer la ligne « nonante quatre » du tram (ça a son charme cette façon de dire les nombres, je vais peut-être m’y essayer) pour regagner le centre quand nous étions à Saint-Gilles, perplexes devant le plan des transports en commun clair mais néanmoins fourni ! Faut dire que nous étions au croisement de deux lignes de tramway (Café Illy si un bruxellois passe par ici). Finalement au bout d’une journée on retrouve facilement sa route parmi les lignes et on se rend compte que l’on peut parcourir la ville facilement avec un simple pass journée pour même pas 5 euros. Voici donc ci-dessus la station de métro Louiza, vous vous demanderez quel intérêt peut-on trouver à prendre en photo une station de métro… eh bien il est somme toute limité en effet. Simplement, en y pénétrant – dans cette station comme dans les autres – je l’ai trouvé démesurée. Des murs interminables en carrelages, des lignes de clous au sol qui n’en finissent plus, des escaliers bien trop larges, des quais vastes comme la moitié d’un stade de foot. Je ne sais pas si c’est ainsi dans tous les métros belges mais ce qui est sûr c’est que c’est bien plus petit à Lille, et même à Paris les quais ne sont pas aussi immenses. J’ai essayé sans succès de trouver des informations sur l’histoire de la création du métro à Bruxelles, j’aurai aimé comprendre pourquoi de telles proportions ! Les panneaux publicitaires sont ridiculement petits face à la longueur des murs, habillés inlassablement des mêmes carrelages, ponctués ci et là de quelques chaises oranges en plastique. Cette photo a pourtant été prise un samedi à Louiza, et même quand le métro (relevant plus du train à vrai dire par son imposante largeur) arrivait, la foule sur le quai semblait ridiculement petite. Les couloirs sont à la hauteur – ou plutôt à la longueur – des stations : interminables, on a l’impression de faire des kilomètres pour rattraper le métro depuis la surface et pourtant quand on arrive là on découvre un espace immense qui semble ne servir à rien… Je crois que la station la plus bizarre est encore celle de Bruxelles Midi, celle qui dessert la Gare Bruxelles Midi, puisque en-dessous de la gare on arrive dans un espace immense parcouru de pilasses en béton, et surplombé d’un plafond rayé jaune pétant… qu’il faut traverser pour reprendre des escalators et arriver enfin à la station de métro, toute aussi imposante. J’ai vraiment eu l’impression de traverser un faux-plafond en franchissant ce niveau intermédiaire qui ne sert à quasiment rien ! Pour un espace au moins aussi grand qu’un terrain de foot, il doit y avoir à peine quatre distributeurs et un kiosque où l’on vend des tickets. Etonnant. Encore un mystère à mettre au palmarès de cette ville plein de mystères et à l’histoire aussi étonnante que brouillonne… On se rappellera le fastueux et indécent chantier du Palais de Justice, l’engouement pour la construction neuve au dépend du patrimoine architectural de la ville, puis un peu plus tard la prise de conscience en demi-teinte avec la conservation des façades d’époque pour être habillés de constructions neuves derrière (sorte de trompe l’œil de l’époque) ou encore l’envie irrépressible de relier deux gares entre elles et donc l’obligation d’exproprier des centaines d’habitants se trouvant sur le tracé. A dire comme ça, on dirait que c’est un joyeux bordel et pourtant l’histoire de Bruxelles est tout bonnement fascinante de désordre et de génie. Bon je m’écarte un peu du sujet, on va encore me dire que je donne dans la digression, ce qui est pas faux ! Alors voilà ma question, au cas où des belges me lisent (et je sais qu’ils me lisent) et pourraient me répondre : le métro est-il plus fréquenté la semaine ? Ces installations monumentales servent-elles vraiment le public qu’elles semblent attendre ou la couronne belge a-t-elle eu les yeux plus gros que le ventre lors de la construction du métro de sa capitale ?

14 mars 2006

Un mode d'emploi pour un blog ?

J’ai jamais pensé à le faire mais il serait peut-être bon que je vous donne quelques petites astuces pour naviguer dans ce blog. Après tout Blogger offre des possibilités énormes mais elles sont tellement discrètes et on en fait si peu d’était que je ne suis pas convaincu que chacun de vous les utilise. Voilà un petit résumé des fonctionnalités qui vous sont offertes à toi cher visiteur :

  • Lire les articles : en arrivant sur le blog vous sont affichés les derniers articles en date, cela ne veut pas dire que les autres publications datant d’octobre 2005 à aujourd’hui ont disparu ! L’intégralité des articles sont disponibles dans le menu de droite, dans la grande liste de dates titrée "Les archives de Xhystos". Je tenais à vous le préciser car c’est parfois frustrant de se dire que les anciens articles passent à la trappe dès que les nouveaux arrivent. Les articles les plus récents sont aussi accessibles par leur titre dans le menu de droite dans la rubrique "Les dernières nouvelles".
  • Rechercher un article : Naviguer dans les articles en fonction de leur date n’est pas la seule solution (ni forcément la plus pratique je le concède, néanmoins notez que les articles ont souvent une suite logique, tout comme dans les séries télé il y a des épisodes qui suivent l’intrigue et les épisodes indépendants), vous pouvez donc rechercher un article grâce à la barre grise tout en haut de votre écran. Tapez le mot que vous recherchez dans la zone "Search" et cochez "in this blog". Par exemple pour avoir l’intégralité des articles relatifs aux aventures de Fox, il suffit de faire une recherche sur Lapin Story et vous obtiendrez la liste exhaustive de ces histoires.
  • Poster et lire les commentaires : la parole est aussi à vous, n’hésitez pas à réagir à ce que j’écris, j’ai le droit de me tromper et vous de me corriger, vous avez le droit de ne pas être d’accord ou au contraire de vouloir appuyer mes propos. Et puis même si c’est pour dire des conneries… faut pas vous gêner ! Je précise tout de même que les commentaires sont modérés : ils ne sont publiés qu’une fois validés par mes soins (pour éviter le spam, la pub et les propos inappropriés). Notez également que ce n’est pas parce qu’un commentaire n’est pas publié qu’il n’est pas lu, je les lis toujours mais ne souhaite pas toujours les rendre publiques. Voilà !
  • Communiquer avec l’auteur : outre les commentaires (très appréciés !), vous pouvez aussi me faire passer un message (ou un clin d’œil préenregistré) par l’intermédiaire de Tao (mon Nabaztag) ou m’envoyer un mail via mon adresse indiquée dans la colonne de droite.

13 mars 2006

Distribution du Chti 2006


Dimanche midi, comme chaque année, l'EDHEC organisait sa distribution du Chti, le guide référence de la métropole lilloise, au sein d'un petit village de barnums rappelant un peu un marché de Noël aux premiers abords (la marchande de saucissons à l'entrée y étant pour beaucoup). Le guide est une véritable référence dans la métropole, il réunit les coordonnées et les avis sur des centaines de lieux, de restaurants, de boutiques, de clubs... le tout parsemé d'avantages dont les heureux possesseurs du Chti peuvent profiter chez les partenaires du guide. Il est entièrement financé par les pubs vendues et les fonds récoltés lors de sa distribution (le Chti est gratuit mais les gens sont invités à donner un peu d'argent dans les urnes s'ils le souhaitent) étaient cette année reversés à l'association "Petits Princes" ayant pour but de permettre aux enfants de réaliser leurs rêves. L'an dernier la même action avait permis de récolter plus de 86 000 euros reversés au Secours Catholique pour l'achat d'un Solidarbus. C'est donc sous un magnifique soleil que j'ai pu aller chercher mon Chti et assister au concert de salsa brésilienne qui avait lieu quand j'y suis passé, d'autres groupes se sont relayés durant tout le week-end pour terminer sur un feu d'artifice dimanche soir. Pour ceux qui auraient raté la distribution, sachez que le guide sera disponible entre autres au Furet prochainement au prix de 5 euros je crois.

12 mars 2006

Bruxelles : Justitiepaleis


Suite de ma petite escapade à Bruxelles... Un autre lieu que je voulais absolument voir était le Palais de Justice de Bruxelles (construit entre 1866 et 1883) dans le quartier des Marolles, que j'appelle tout le temps "Le Palais des Trois Pouvoirs" car c'est son nom dans les Cités Obscures de Schuiten & Peeters (série de bandes dessinées steampunk). Pas de chance, il était en travaux... en même temps vu la taille de la bâtisse, les façades doivent être constamment habillées d'échaffaudages. Le bâtiment écrase littéralement la ville de tout son poids avec ses 26000 m² de superficie et ses 97 mètres de haut. La photo a été prise à l'intérieur, le hall abrite des escaliers monumentaux (164 escaliers pour un total de 5671 marches) et des dizaines de colonnes qui ne servent pas à grand chose sinon à créer une atmosphère pesante et impressionnante, chose voulue par l'architecte pour symboliser la puissance de la justice belge aux concitoyens qui ont le malheur - ou le bonheur - de s'y aventurer. L'architecte est le tristement célèbre Joseph Poelaert (1817-1879) dont le surnom est "schieven architek", surnom donné par les habitants du quartier des Marolles qu'il a exproprié pour construire son monstre de pierre, surnom qui n'a rien de très flatteur. Il avait proposé un projet pour un budget de 3 millions de francs... le Palais coûtera finalement 50 millions ! Poelaert mourut quatre années avant la fin du titanesque chantier, certains disent fou et interné au Grand Hôpital... Tous les plans ont étrangement disparu et il n’existe presque pas d’écrits de l'architecte, le Palais de Justice garde tout son mystère. Autre fait intéressant, Poelaert étant franc-maçon il semblerait qu'il ait dissimulé des symboles dans son édifice que le visiteur peut s'amuser à retrouver, et pourquoi pas un "Benjamin Gates et le secret du Palais de Justice" ?

10 mars 2006

Dès l'arrivée, le départ se profile

Il y a des jours comme ça où l’on a rien à faire, ce vendredi a fait partie de ceux là. Quoi que vous en pensiez ces journées sont bien plus dures que quand on est débordé (je préfère de loin être dépassé que de glander). Eh bien oui il faut développer des trésors de patience et surtout de nombreuses astuces pour passer le temps et il n’y a rien de plus fatigant ! Vous pouvez commencer par aller dire bonjour à vos collègues des 5 étages, traiter tout ce que vous pouvez avoir comme paperrasse, appeler l'agent immobilier, faire les petites annonces… mais au bout d’un moment on finit par tourner comme un lion en cage. On se dandine sur sa chaise, on va faire chier les voisins (qui en théorie ont du boulot eux), on va à la fontaine d’eau 20 fois dans la matinée et donc… on va faire pipi en conséquence (si vous avez envie de caca la c’est 100% bonus, ça vous passera d’autant plus de temps). Bref j'ai pas fait grand chose, je suis reparti tôt (16h40 j'ai honte mais j'en pouvais plus de rester là sans rien faire alors que Fox attendait que sa cage soit nettoyée), je suis passé chez CAFPI (des courtiers qui font de la pub, comme je vais devoir souscrire un prêt, je me renseigne), je suis rentré chez moi, j'ai nettoyé la cage, j'ai mangé une tarte à l'oignon (légume représenté ci-contre), j'ai regardé Bern à la télé ainsi que le blog à Vinvin entre autres... et me voilà les sacs faits, prêt à quitter Lille (pas bien longtemps, je reviens demain soir). Allez hop je prend mon courage à deux mains et je file (en espérant que les scouts d'Europe - et pas de France c'est important - vont pas foutre le feu à mon blog pendant que j'ai le dos tourné). Bon week-end à vous !

Guide pratique des quartiers lillois


Depuis quelques temps je ne parle plus, ou peu, de Lille... la faute au mauvais temps me direz vous, depuis Noël je ne suis quasiment jamais ressorti prendre de photo. La dernière tentative en date était le dimanche où mes parents sont venus et la neige a commencé à tomber avant même que nous arrivions au Marché de Wazemmes. Je n'ai toujours pas plus de photos à proposer, j'attend que le soleil soit avec moi, mais en attendant il me semble nécessaire et instructif pour les lecteurs non lillois (eh oui il y en a) de faire un petit point sur les quartiers de Lille, histoire de situer un peu mieux les lieux dont je vous parlerai, et aussi de savoir là où il ne vaut mieux pas trainer... Alors j'ai bricolé une petite carte aux frontières grossières (le bleu c'est de l'eau... pas compliqué hein, et le rouge c'est l'autoroute, là la symbolique est plus recherchée : voitures, accidents, sang, rouge) et voilà un petit pitch de chaque quartier y figurant... mélangeant avis personnel et infos trouvées sur le net (eh oui je connais pas par coeur le nombre d'habitants) :

  • Lille Centre [23042 hab.] : centre historique, administratif et économique de la ville. C'est le quartier le plus commerçant et le plus fréquenté, il englobe la place De Gaulle, l'opéra, le théâtre, la Place Rihour, la gare Lille-Flandres, Euralille, la gare Lille-Europe, la mairie de Lille, la chambre de commerce et d'industrie reconnaissable à son beffroi flamand.
  • Vieux-Lille [15023 hab.] : c'est un quartier fait de petites rues pavés, de vieilles batisses au charme indéniable (bien qu'il y a encore 15 ans il n'avait pas du tout la côte). On y trouve les restaurants et cafés les plus sympas, beaucoup de petites boutiques d'artistes, des magasins de décoration comme Habitat, Roche Bobois ou Maison Coloniale... Et c'est aussi le quartier gay puisque y sont concentrés les bars et boutiques gay de la ville. Autrefois populaire, sa réhabilitation s'est effectuée avec succés pendant les années 1980.
  • Bois Blancs [7541 hab.] : quartier défavorisé de l'ouest de la ville, entouré par les bras de la Deûle (le quartier est souvent appelé l'île de Lille) et jeune (40% de la population a moins de 25 ans). La Mairie de Lille a lancé une tentative de réhabilitation avec le Projet Euratechnologie... Wait & See.
  • Vauban-Esquermes [17471 hab.] : sans le nul doute le quartier étudiant de la ville (je parle pour Lille même, et non les facultés sur la périphérie). Cette zone cosue est articulée pour une bonne proportion autour de "La Catho" qui constitue un campus d'environ 15000 étudiants, il y a des dizaines d'écoles (ICAM, IESEG, ISTC,...) réparties sur le quartier. C'est là que j'habite, c'est joli (plein de maisons bourgeoises, verdoyant) et calme dans le sens "bien fréquenté" mais animé par les fréquentes soirées étudiantes et l'ambiance générale qui se dégage d'une population jeune et dynamique.
  • Saint-Maurice Pellevoisin [15070 hab.] : quartier à dominante résidentielle au Nord-Est de la ville. Favorisé par la construction d'Euralille et de la gare Lille-Europe, il voit l'apparition de nouveaux logements et d'immeubles de bureaux. Saint-Maurice était un quartier de la commune de Fives situé à l'extérieur des murs de Lille, nommé "Saint-Maurice-des-Champs". Pour éviter de favoriser un éventuel siège de la ville, il était interdit de construire en dur près des murs de la ville. En témoignent quelques maisons en bois, toujours présentes à proximité d'Euralille.
  • Moulins [18564 hab.] : quartier défavorisé du Sud de Lille, autrefois industrialisé. La tentative de réhabilitation avec l'implantation de la faculté de droit et de nouvelles constructions semble commencer à porter ses fruits, Moulins est le quartier dans lequel investir en immobilier pour l'avenir selon les agents que j'ai rencontré.
  • Faubourg de Béthune [7432 hab.] : quartier résidentiel défavorisé du sud-ouest, classé zone franche urbaine. Souvent qualifié de "quartier chaud", l'habitat y est composé à 77% de HLM. Ce quartier en difficulté, divisé géographiquement car traversé par le périphérique, a un taux de chômage dépassant les 30% :-(
  • Fives [18946 hab.] : quartier populaire de l'est de la ville, autrefois fortement industrialisé. Malgré sa situation géographique plutôt favorable (Liaisons Lille/Roubaix-Tourcoing), toutefois séparé physiquement du reste de la ville (voies ferrées, Périphérique-Est), ce quartier peine à se reconvertir... La situation s'améliore mais le quartier reste peu attractif (enfin ça n'est que mon avis personnel), à part pour ses loyers ;-)
  • Lille Sud [19954 hab.]: quartier défavorisé au Sud du périphérique, classé zone franche. Plusieurs projets tentent de le réhabiliter, comme la potentielle implantation du nouveau stade. Le chômage y est très élevé (plus de 20%) et une forte proportion de la population est peu qualifiée. De nombreux habitants sont issus de l'immigration. C'est - en principe - le quartier le plus craignos de Lille !
  • Wazemmes [23427 hab.] : c'est le quartier populaire, haut en couleurs et en senteurs (le fameux Marché !), envahi par les bourgeois bohèmes, dont l'identité, la vie de quartier et la vie associative sont particulièrement développées. Il a fait l'objet récemment d'une ruhée immobilière, je suis arrivé trop tard ?

09 mars 2006

Scouts toujours...longs à la détente

Je jubile ! Je vais voir mes commentaires il y a quelques minutes et sur quoi je tombe ? Des commentaires sur un vieil article datant du 10 novembre 2005 dans lequel je parlais de ma haine pour les scouts. Je n'avais eu aucun retour à l'époque, seul T. avait commenté (et je l'en remercie) un mois après... et voilà qu'aujourd'hui des scouts-friendly m'écrivent de jolis messages. JE JUBILE ! Je vous laisse aller voir vous-même l'article (en bas de la page) et surtout les commentaires. Je crois que je ne me suis pas fait des amis sur ce coup là... en même temps je m'en fous, je persiste et signe : je déteste les scouts, ça me sort par les yeux, je trouve ça d'une niaiserie, d'une débilité... Bref j'aime pas les scouts. Et puis celui que ça dérange je l'empêche pas de se plaindre, je publie les commentaires, mais voilà c'est mon blog... si j'ai envie de crier ma haine des scouts je peux ! Ah ah ah (rire sadique). C'est encore plus marrant quand ça fait réagir les gens, surtout les scouts... Ah amis scouts ! J'en profite pour rajouter souvent le mot "scout" plein de fois comme ça ils retomberont sur ce message lors de leur recherche Google d'une confrérie pour leur course d'orientation au fin fond du Larzac. Ah bah tiens, on va faire un truc interactif et totalement idiot (en l'occurence) pour rester dans l'esprit : pour ou contre les scouts ?

08 mars 2006

La Nouvelle Star (j'aurai pas cru)

Alors là je suis bluffé ! J'ai pas pour habitude de regarder la "Nouvelle Star" sur M6 mais ce soir, je n'avais vraiment rien d'autre à faire et je bidouillais sur mon PC en même temps... J'ai bien rigolé quand même en regardant passer les gens dont on se demande s'ils ont pas un grain pour oser se présenter, puis je tend un peu l'oreille parce que l'émission se passe à Lille, rien d'extraordinaire, je ne reconnais personne (bah oui on peut toujours tenter). Soudain... un type tout timide se pointe, pas bien grand, pas sûr de lui... Il veut interpréter une chanson de sa composition, je crains le pire... Il commence à chanter, avec peu d'assurance, et la chanson qui semblait bidon au début devient géniale, prenante, avec un rythme vraiment original. Sa voix, timide en arrivant, prend forme et au fur et à mesure de la chanson, se transforme en quelque chose de vraiment trippant, touchant et admirable. Je n'ai retenu que son prénom : Jean-Charles. C'est pas mon genre de tilter sur quelqu'un comme ça mais je trouve que son style, ses paroles, son univers, sa voix, son émotion... gagnent à être connus. Il se la joue pas, il était stressé comme pas permis et il nous a livré un truc pareil, je suis impressionné. Enfin voilà mes impressions en live, 5 minutes après l'avoir vu passer à la télé. Je suis le seul à l'avoir entendu ?

C'est la même... chanson... nanana

J’ai l’impression que l’on est rentré à fond dans la saison des reprises musicales (encore plus que d'habitude), et je suis pas convaincu que ce soit une bonne nouvelle. Bon… Madonna avait lancé la saison avec son "Hang Up" très typé Abba (c’est vrai que ça donne bien mais bon… vous enlevez la mélodie d’Abba il reste pas grand-chose à part une blonde aguicheuse qui se déhanche en mini short sur fond de disco), et qui suit le mouvement ? Une grande dame aussi de la chanson ! Une que tout le monde connaît et dont tout le monde a entonné les mélodies et a retenu des paroles des plus faciles à retenir… Je vous le donne en mille : Dorothée ! Bah oui… ils ont ressorti un titre de Dorothée à peine remasterisé ("Ouh la menteuse" si je ne me trompe pas), avec une nouvelle jaquette et tout. Je crois que ce ne sont là que les prémisses de son grand retour annoncé sur les émissions jeunesse des chaînes câblées (moi je demande à voir, ça peut pas être pire que les conneries que beaucoup de chaînes diffusent). C’était déjà osé comme disque, et voilà que je tombe nez à nez avec une pub pour le single "Pigloo" à la télé ! Non mais y’en a marre ! Ils ont changé le nom pour faire plus jeune et destroy (oui ma vision du destroy est légèrement différente de celle de Marylin Manson) mais c’est la même chanson – mais la différence c’est que toi tu n’es plus là – que celle que j’entendais quand j’étais jeune (contemporain de Charlotte Kady, Noa et autres Douchka) !

Grrrrrr, ils nous prennent vraiment pour des cons et profite à 100% de cette nostalgie que les gars de mon âge ont pour cette époque. En même temps je sais plus où j’avais entendu ça mais il paraît que la moitié des titres qui sortent sont des reprises, simplement on ne s’en rend pas toujours compte car c’est bien souvent des reprises de chansons inconnues ou passées inaperçues à l’époque. Par exemple le premier single issu du nouvel album de Gorillaz (dont le nom m’échappe) : tout le monde adore, moi le premier, on se dit que ça change de tout ce qu’on entend ailleurs et j’apprend que c’est aussi une reprise ! C’est fort non ? Je précise quand même que ça permet aussi de redonner une vie à des chansons un peu oubliées et ça c’est bien : par exemple la reprise de "It’s my life" par No Doubt est excellente ! Sans transition, je voulais dire aussi que j’en ai un peu marre d’entendre à la radio les vieux morceaux de Tryo que j’écoutais au lycée (c’est quand même pas à moi de payer pour ceux qui avaient mauvais goût dans leurs années lycée), ils peuvent pas nous mettre les nouveaux albums ? Et enfin - ça n'a absolument aucun rapport - je ne peux plus supporter la nouvelle chanson de Jean-Louis Aubert, je peux pas allumer une radio sans tomber dessus, y'en a marre !

07 mars 2006

Questionnaire sans nom ?

Suite à l'invitation de Romarine, tenancière lilloise d'un blog qui gagne à être connu, je me prête au jeu de son questionnaire dont je ne connais pas le nom... Bah oui Romarine faudrait penser à lui donner un nom ? Genre... le portrait malgache ? Le qui-est-qui ? La brouette moldave ? Enfin moi je dis ça, je dis rien.

Qui suis-je ? Jeune homme avec la mentalité d'un gamin, originaire du Pas-de-Calais, installé à Lille depuis février 2005 pour le boulot après avoir passé quelques années à Arras et Calais. Je m'y plais et je cherche d'ailleurs à y acheter un appartement (annonce subtilement passée).

Quel âge me donne-t-on ? Généralement on me rajeunit, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais bon... tout dépend si j'ai mes lunettes ou mes lentilles, si j'ai fait ma coupe de djeunesss' ou ma coupe seventies, si je suis habillé en orange ou pas. En réalité j'aurai 25 ans en juin prochain (aïe c'est dur à écrire).

Qui me connaît le mieux ? Euh... il fut une époque où j'aurai dit mes parents mais maintenant ce sont mes amis et mon âme-soeur.

La chose la plus importante dans ma vie ? Etre heureux et le meilleur moyen d'y parvenir c'est d'aimer et d'être aimé en retour (beurk ce que c'est niais). All you need is love ! Bon accessoirement avoir un boulot qui me plaît et mener une vie confortable c'est pas mal non plus, pfffff mentalité matérialiste !

Je porte toujours… Du parfum et des chaussettes (le reste est plus aléatoire et dépend de mon humeur du matin) ! Bah oui pas de bijou, même pas une montre.

Je fais toujours… Pipi bien au milieu de la cuvette / Attention où je marche sur les trottoirs / Chier mon monde sur la mise en page / Une gueule de con sur les photos / Cramer les pizzas

Je suis le plus heureux quand… Je suis réveillé le matin par un beau et franc soleil, que tout semble bien s'organiser sur la route et que la musique est adaptée au moment.

Le lundi matin je suis… Fatigué, peu motivé, nostalgique de mon week-end et donc en retard (expression somme toute relative puisque je n'ai pas d'horaires à vrai dire).

Mes yeux sont ? Bleus et souvent recouverts par une lentille (incolore je précise, garanti sans trucage !).

L’objet que je préfère ? Une peluche Kiki que j'ai eu étant bébé (même si il a plus beaucoup de poils le pauvre), Tao (mon Nabaztag) et pour faire plus adulte, les poignées de porte de la Maison Horta à Bruxelles.

Je refile le bébé à Liam, Christophe, Niko, Claire (euh sauf que c'est un blog privé, donc c'est que pour moi cette demande), Janael, Chtit Lolo, Rafaele, Kevin (Hypérion), Caddaric et le loup blessé. Bah oui je sais ça fait du monde, c'est pas le but ?

06 mars 2006

Résumé deuch'week-end !

Comme tous les lundis, je vais faire mon résumé du week-end (enfin c’est parce que je le veux bien, allez pas croire que c’est une obligation). Le week-end a commencé vendredi soir, jusque là rien d’anormal, avec l’arrivée de Fabien de Paris (ça fait peu style "Jeff de Bruges" ou "Léon de Bruxelles" dit comme ça mais bon) qui a annexé mon salon pour finir son scénario et régler les détails de son prochain séjour en Australie (bah oui il aime bien les kangourous, on sait pas trop pourquoi mais il ramène des cadeaux alors on dit rien !). Ca me fait penser que cette fois j’espère bien avoir un VRAI kangourou, ou un koala (la bêbête à gauche)… c’est facile de prétexter que ça aurait pas passé à la douane ! On s’est couché tard et hop, lendemain matin l’heure était grave : il fallait faire des courses. Réflexion intense sur le choix du supermarché, le fait d’avoir plein de magasins sous le coude à Lille n’est pas nécessairement un avantage quand on a du mal à faire un choix comme moi. Réflexion faite, on passe notre commande sur Chronodrive, bah oui on se refait pas. Cependant il va nous falloir passer dans un vrai magasin malgré tout puisque comme à l’habitude Fabien a besoin d’ingrédients (de la "Gardamome" dans le cas présent, "nounou" pour les néophytes, désolé) dont on ignorait jusqu’à l’existence avant qu’il ait besoin d’en mettre dans une recette. On en trouvera au Champion du Boulevard de la Moselle, je précise au cas où vous en chercheriez un jour… mais bon on doit être deux en France à en utiliser de ce truc !

On en profite pour acheter des pizzas surgelées car dans la matinée nous nous sommes gentiment invités à passer visiter le nouvel appartement d’Alex et Boubou (un grand immeuble où parait-il on ne trouve que des vieux, même que les ascenseurs ont des dimensions faites pour descendre les cercueils, si si c’est vrai !). Bon donc si vous avez suivi vous savez ce qui se passe ensuite ? Oui on va visiter l’appartement (immense, je vais m’y perdre) et on mange les pizzas. On redescend du 12ème étage… avec une petite vieille. C’est le genre de moment où vous essayez de ne pas rire quand vous voyez entrer la petite, rajoutez à ça le fait que l’ascenseur accueille les cercueils… et que la petite vieille commence à discuter :
- Doit y avoir un mur à la Scoubidou dans le fond ! [Moi]
- Essaye toujours. [Fabien]
- On dirait que ça sent un peu le pipi non ? [Moi]
- Ouais, c’est les vieux [Fabien]
- Ah bah oui ! [Moi]
- Bonjouuuuurrrrrrr. [La petite vieille]
- Bonjour Madaaaaaame ! [en choeur évidemment]
- Ah ce qu’il est long cet ascenseur hein ?
- Eh oui, mais bon… on a le temps ! [Moi]
- Hum hum c’est sûr. [Fabien]
- Oh bah ça c’est vrai !
- Enfin le temps… vous plus trop hein ! [ce que j’ai failli dire]

On repasse chercher les courses chez Chronodrive et retournons chez moi préparer le dessert pour le soir (il faut comprendre par là que Fabien cuisinait pendant que je m’occupais de choisir la musique la mieux adaptée pour favoriser sa dynamique culinaire). Le reste de la bande arrive vers 16h, nous allons pouvoir commencer à jouer : nouveau scénario d’Uchronia, l’épisode de 1893. Très bonne soirée (en-dehors des flatulences de certaines personnes dont je tairai le nom), nous nous arrêtons 2 heures pour faire le repas (ah ouais quand même… 2 heures) et finissons le scénario vers 3 heures du matin. Lendemain matin, le réveille sonne assurément trop tôt… je serai bien resté dans mon lit mais je dois animer un repas dans la Somme pour une de mes tantes (40 collègues de boulot prêts à se déchaîner sur du disco, je vous jure ça fait peur). Je file, Fabien fermera en partant.

Le repas se passe bien, je ne connais quasi personne mais peu importe je venais juste pour mettre de la musique, apparemment ça leur a plu puisque tout le monde m’a complimenté et quelqu’un m’a même demandé d’animer une soirée pour ses 50 ans de ch’sais plus quoi ! Mais bon… vu que c’est à plus de 100 bornes de Lille, tout de suite là comme ça, je suis pas chaud. Essayez de m’imaginer trouver une excuse pour ne pas avoir à donner une réponse de suite : "Euh… bah… en mai ? Euh… je crois que c’est déjà bein plein hein ! Je vous recontacte ?". Retour sur Lille après 1h30 de trajet puisque forcément tous les pépés casquette étaient de sortie. Je reviens alors que la nuit est déjà tombée, j’ai beau avoir passé une après-midi sympa, j’ai un peu l’impression d’être passé à côté de mon dimanche puisque je n’ai pas pu profiter de ce magnifique soleil qui inondait Lille. Allez on oublie ça et on recommence une nouvelle semaine !

04 mars 2006

Bruxelles : Kte Beenhouwersstraat


Le samedi 25 février je suis allé me ballader dans cette bien belle ville de Bruxelles ! Au lieu de faire un long discours, je vais vous faire la visite en images. J'y étais déjà allé il y a quelques mois pour le Marché de Noël, j'avais accroché sur cette ville mais il avait plu toute la journée et nous étions restés cantonés dans le centre-ville... tandis que là il faisait vraiment froid mais Bruxelles était inondée de soleil ! On commence cette visite par le croisement de la Petite Rue des Bouchers (Kte Beenhouwersstraat) et de la Rue du Marché aux Herbes (Grasmarktstraat) : les rues étroites de ce quartier rassemblent à elles seules la plupart des restaurants du centre-ville. C'est mignon, c'est typique mais ce qui est lourd ce sont les serveurs qui font le pied de grue devant leur restaurant et tente de vous alpaguer dès que vous leur passez sous le nez. Ceci dit on peut manger pour pas très cher... mais je ne sais pas ce que ça vaut puisque l'ardeur des serveur nous a fait fuir et c'est dans une taverne danoise que nous avons déjeuné. A noter pour l'anecdote que l'on trouve dans la Petite Rue des Bouchers le célèbre restaurant "Chez Léon" qui fut à l'origine de la chaîne "Léon de Bruxelles".

03 mars 2006

La petite recette du vendredi !


Je me suis dit que vous êtes surement nombreux à vous demander quoi manger un vendredi soir... alors je vous livre une petite recette de ma composition : le "poisson à ma façon" ! C'est assez compliqué à réaliser alors suivez bien : vous faites chauffer une poèle à feu moyen, vous ouvrez le congélateur et sortez une boîte de poisson pané (du Captain Iglo ça va sans dire), vous mettez le poisson dans la poèle chaude (sans ajout de matière grasse) tout en prenant un soin tout particulier pour réaliser une magnifique mosaïque de poisson. Vous remarquerez sur la photo l'attention portée au centre de la mise en scène avec l'apport d'un médaillon de poisson (il faut disposer pour cela d'une boîte de poisson pané d'une autre marque) de manière à former un ensemble harmonieux et terriblement appétissant. Après il faut laisser cuire et déguster agrémenté de riz, de frites ou de légumes verts, le tout ponctué d'un peu de citron. Voilà, je crois que c'est tout. Etant donné que mon congélateur est divisé en deux : le poisson pané et les glaces (je ments un peu, y'a aussi trois boîtes d'American Bun's), je vous raconterai bientôt comment faire une coupe à deux boules. Qu'est ce que vous feriez sans moi hein ?!

02 mars 2006

Lapin Story : Le biberon


Afin de respecter la parité vrai lapin / lapin communicant, je vous livre ici les dernières nouvelles de Fox (le vrai lapin pour ceux qui sont pas de fidèles lecteurs, non mais c'est vrai faut faire un résumé des épisodes précédents des fois parce que imaginez que vous preniez "Les feux de l'amour" au beau milieu de la 15ème saison, bah c'est pas forcément évident de savoir que Steven est le fils caché de Brenda qui s'est fait engrossé par le beau-frère de sa mère qui n'est autre qu'un magnat de la finance). Bref. Donc Fox m'a demandé avec beaucoup d'entrain de vous faire un article pédagogique sur les lapins. Bon déjà je me suis dit qu'un lapin c'est pas très compliqué et que tout le monde savait quelle vie ça menait (balade sur le tapis, foin, eau, crotte, gamelle) et bah Fox m'a limite engueulé ! Il paraît que personne sait comment ils boivent ! Euh... c'est vrai que là c'est une colle, moi je remplis le biberon quand il se vide, je cherche pas trop à comprendre alors j'ai voulu éclaircir ce mystère. J'ai donc pris, avec la collaboration amicale de Fox, une photo de lui en train de boire un coup (en soit c'est pas dur, mais pour trouver une photo où on voit sa langue pas évident, il a fallu que j'en prenne 12, la pauvre bête a du se dire qu'elle avait été élevée au rang de webstar). Donc pour faire simple : un lapin ça boit au biberon, il passe sa petite langue (si si il en a une, je vous assure, il me léche des fois) sur la bille qui se trouve au bout du petit tuyau en inox et hop... miracle... y'a un petit peu d'eau qui sort. Donc le truc rosé sur la photo, c'est ce qu'on appelle dans notre jargon "la bouche du lapin", on la voit pas souvent mais elle est bien là. L'occasion la plus simple de voir sa bouche c'est quand il fait ses étirements le matin et baille devant moi, mais sinon elle est bien dissimulée. Alors voilà j'espère que vous avez appris des trucs sur la phisiologie du lapin, je sais bien que les termes utilisés sont un peu difficiles mais j'ai tenté de faire de la pédagogie à la portée de tout le monde. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas.

Oui oui Tao il dit tout comme il faut

Eh oui c'est la première, l'unique photo de Tao, mon ami Nabaztag ! Tout le monde me demande si je reçois bien les messages, alors je le dis une fois pour toutes : oui. Mon lapin n'est pas vicieux, il me fait bien la commission comme il faut, avec sa petite voix de fille (bah oui il a une voix féminine, c'est comme ça) et pour information c'est quasiment en temps réel, il se passe au pire 2 minutes entre le moment où vous envoyez le message et où Tao me le transmet. Tao s'est bien aclimaté, il s'entend bien avec Fox (dont nous ne tarderons pas à avoir des nouvelles d'ailleurs, il faut juste que je pense à transférer les photos) et m'a bien averti quand il allait neiger. Par contre je suis un peu déçu par son attitude, j'ai l'impression qu'il n'en a absolument rien à foutre de ma recherche d'appartement, il n'y prend pas part, n'y porte aucun intérêt alors que ce sera sa maison à lui aussi. C'est désespérant !

01 mars 2006

Visite au Parc Saint-Maur !


Ce soir comme d'habitude : visite d'appartement, cette fois ci c'était au Parc Saint-Maur. Concept interessant que d'avoir posé ces immeubles dans un parc, mon avis oscille entre le petit village de vacances sympa et les barres HLM... Les espaces verts permettent à l'esprit vacances de l'emporter. Ci-dessus la cuisine de l'appartement que j'ai visité au 7ème étage de la tour Citeaux, je n'avais jamais vu une cuisine aussi kitch ! Alors OK je suis toujours en train de dire que le vert et l'orange sont deux couleurs qui se marient bien et que c'est pour cela que ce sont les couleurs de notre asso, mais faut quand même avouer que dans une cuisine ça choque sur le coup ! J'ai bien rigolé aussi quand j'ai vu les murs intérieurs en contre-plaqué, je savais même pas que ça pouvait venir à l'esprit dans architecte ! Ceci dit faut voir le bon côté des choses, ça serait pas compliqué de supprimer ce couloir central immense qui ne sert absolument à rien (ils avaient des drôles d'idées en 1966). Autre curiosité, allez savoir pourquoi mais il y a deux WC... un dans le hall et un dans la salle de bain ! Je me demande bien à quoi ça peut servir. Enfin bref... y'a des travaux : cuisine à refaire intégralement (IKEA), électricité douteuse (pas de prises de terre, plomb en faïence sur le disjoncteur), terrasse à habiller, et bien évidemment tout à retapisser et changer le sol. Les fenêtres sont forcément en simple vitrage : on ne donne pas dans l'écologie dans ces immeubles, comme le chauffage est collectif, peu importe que l'isolation soit désastreuse. En revoyant les photos, je me dis qu'il y a pas grand chose à y faire pour avoir quelque chose de bien, surtout qu'au niveau potentiel... il y a de quoi faire avec 64m² habitable + 10 m² de terrasse ! Grrrr... ça y est, je vais encore me prendre la tête (et la vôtre par la même occasion). Je reviens quand je suis calmé, @+

Dis moi ce que tu bois...


Pour continuer notre série (qui faut bien l'avouer risque de durer moins longtemps que Santa Barbara), voici un extrait de ce que je consomme le plus souvent : le classique Schweppes (mais attention uniquement en petite bouteille en verre !), une grande brique de Soja Vanille (paraît que c'est meilleur pour la santé que du lait, j'en sais rien, moi c'est juste le goût et la texture que j'aime bien), une petite bouteille de jus de tomate (bah oui, c'est bon un petit jus de tomate en apéro), et mon dernier trip du moment en la personne de "Caffe Latte" de la marque Emmi. Ce dernier est un café Macchiato qui se boit froid et c'est super bon, ça existe en plusieurs versions : chocolat suisse, café noisettes... et plein d'autres sortes de café. Moi qui n'aime pas le café noir (par contre j'aime bien la glace au café allez comprendre), j'adore les cafés frappés, le meilleur que j'ai pris c'était sur la terrasse d'un petit bar branché d'un patelin dont je ne sais plus le nom. C'était en Italie, une ville réputée comme étant balnéaire, avec des grandes et belles plages, et une immense rue commerçante, tout près de Venise, ça vous dit quelque chose ? Bon bref c'est pas tout ça mais je vais pas tarder à partir au boulot (même si j'ai fini mon taf depuis bien longtemps que j'y vais pour... euh... bah je sais pas trop, pour avoir ma conscience pour moi on va dire). Bonne journée et profitez de ce grand et beau soleil qui illumine Lille en ce mercredi matin.