31 août 2007

Blog Day 2007


Il semblerait qu'aujourd'hui ce soit le BlogDay 2007, pour une fois j'y pense à temps et je profite d'être encore en vacances pour y participer ! Ca tombe très bien que je doive parler de collègues bloggueurs puisque j'ai ajouté récemment pas mal de liens dans mes blog-roll, prenons en cinq, parlons en, et informons en Technorati ! N'hésitez pas à aller découvrir leur petit univers...
  1. Y'a quoi dans la tête de Miss K ? : Un blog lillois que j'ai découvert par hasard et que je suis désormais quotidiennement, ma voisine parle de tout et n'importe quoi, c'est souvent original et raconté avec un ton décalé, c'est ça qui me plaît !
  2. Romain Libeau : Un mélange de marketing, de geek, de Web 2.0, de la musique, du ciné... Pas vraiment de ligne éditoriale, des news quotidiennes et variées, que demande le peule ?
  3. Fan Des Annees 80 : Tout est dans le titre non ? Chaque jour une petite rétrospective avec un vieux tube, un dessin-animé de notre enfance, le seul blog où sur une même page vous trouverez Candy, Desireless et Punky Brewster.
  4. FREG : Un autre voisin lillois qui tient un blog à la ligne éditoriale aussi floue que la mienne, c'est l'occasion de parler de ce qui lui passe par la tête et c'est souvent intéressant. Le jeune homme est aussi passionné par les lofts et ce qu'on met dedans !
  5. Les voyages de Friedrich : C'est l'histoire d'un ours en peluche qui voyage beaucoup et qui a tendance à se faire prendre sans cesse en photos durant ses escapades. Une façon originale de découvrir le monde !

30 août 2007

Sculptures de Sable, Le Touquet


Pour ceux qui n'auraient pas encore eu l'occasion d'aller faire un tour sur la plage du Touquet, sachez que l'exposition de Sculptures de Sable, "La Magie de l'Egypte", est encore visible jusqu'au 2 septembre, de 10 à 18 heures. Les sculptures sont réalisées avec du sable belge provenant d'une carrière du village Mont Saint Guibert à 30 kilomètres de Bruxelles, 80 camions en ont acheminé plus de 2000 tonnes. Le grain étant angulaire et très fin, cela permet aux sculpteurs de compacter le sable de manière très solide : les sculptures résistent ainsi au vent, à la pluie et au soleil qui les rendent même encore plus dures.


L'entrée est à 8 euros en tarif plein, c'est un peu cher pour ce que c'est mais les sculptures sont magnifiques, la mise en scène nous met bien dans l'ambiance et nous fait presque oublier l'agitation du reste de la plage. Une tente abritant le processus de momification expliqué sous forme de sculptures (à voir absolument) et un magasin de souvenirs digne d'un souk finissent la visite.

27 août 2007

Clara Morgane mise à nue...


En ce magnifique jour d'été, je tenais à rendre hommage à une grande dame qui apporte beaucoup à la chanson française par sa personnalité, son talent et sa paire de seins : Clara Morgane ! Après son premier tube passé inaperçu, "J'aime" (inutile de préciser ce qu'elle aime pour le coup), Clara Morgane redonne de sa personne avec "Sexy Girl", deuxième single extrait de son album teinté de funk, de hip-hop, de r'n'b et de musique de fête foraine, "DéCLARAtions", disponible dans les bacs depuis le 18 juin chez Columbia. Devant tant de succès, on est en droit de se demander : A quand un duo avec Tony Parker, alias TonyP, ou avec Lil Maaz, talentueux auteur de "Mange du Kebab" ?


Eh oui Clara n'est plus qu'une chaudasse, c'est aussi une artiste accomplie ! Pour s'en convaincre, il ne faut pas en rester à sa première impression en voyant Clara en mini-short ou en jaretière en train de mimer l'acte tant de fois perpétré dans ses films et qui a marqué toute une génération d'adolescents boutonneux. C'est certainement ce qu'elle entendait par se "mettre à nue" dans son premier album. Qui n'a pas vu ce chef d'oeuvre qu'est "Le Journal de Pauline" ?! Pour rappel le pitch : "Pauline, une belle célibataire Parisienne de 24 ans, a trois obsessions dans la vie : les cigarettes, le Surimi et le sexe ! Et malgré ses bonnes résolutions, rien ne changera." Il résultera de ce film une grande interrogation sur les bienfaits du surimi.

La seconde impression laisse aussi un goût amer, ou de mer, c'est raccord avec le surimi et la moule... Lorsque l'on s'aperçoit dans son clip qu'elle est entourée d'une bande de chippendales à moitié à poils contre qui elle se frotte volontiers et qui semblent avoir adopté la technique dite de la "chemise entrouverte" lancée par les 2Be3 en 1996. La troisième impression n'est pas encore la bonne, ce n'est pas parce que les paroles sont répétitives et au lexique franco-anglais digne d'une chanson de K-Maro que nous ne sommes pas en présence d'un tube. Ses détracteurs diront un tube de vaseline, les autres prétexteront adorer la mélodie pour justifier leur langue pendue devant le clip.

Un mystère subsiste, pourquoi la chanson passe t'elle en boucle à l'antenne ?! Clara a t'elle été pistonnée ? Clara a t'elle du passer sous la table des patrons d'Europe 2, W9 et NRJ à l'image de son rôle dans "Laure ou Une Sensuelle Rencontre" en 2003 ? A tous ces gens qui ne croient pas en son talent artistique, Clara répond ses quelques mots forts et lourds de sens (enfin pas autant que ses seins...) : Je n'ecoute pas lorsqu'ils parlent de moi, Je poursuis ma voie lorqu'ils dictent leur loi, Je crois en mes choix lorqu'ils montrent du doigt, Je garde ma foi. Espérons en tout cas qu'elle garde, une fois n'est pas coutume, un peu plus longtemps sa culotte.

25 août 2007

Ca fait peur de vieillir !

Comme disait mon voisin belge de piscine en Grèce, en racontant comment il avait découvert héroïquement une deuxième prise électrique dans sa chambre d'hôtel, j'ai "fait une découverte" ! C'est un peu de la private joke mais je suis sûr qu'en le disant avec un bon vieil accent belge, ça peut faire son petit effet et donner un potentiel comique à ce début d'article.

- Alors cette découverte laquelle est-elle ma chère Maryse ? Non ne me dites pas... Une troisième prise électrique dans la chambre de notre retraité belge ?
- Oh non mon cher Pierre, on ne pas décemment pas aller dans la surenchère, la décence de ce blog ne nous le permet pas. C'est d'un tout autre sujet dont il s'agit... Vous n'êtes certainement pas sans savoir que dans l'immeuble de notre tenancier de blog préféré, une odeur particulière avait une facheuse tendance à émaner de l'ascenseur de temps à autre. Odeur aussi désagréable qu'indescriptible, Ed avait biensûr mené l'enquête mais n'avait pas trouvé d'où venait cette puanteur.
- Et je me doute qu'il a enfin percé le mystère vu votre mine réjouie et ces yeux qui pétillent !
- Eh oui ! Alors qu'il était revenu déjeuner chez lui un midi et qu'il pénétrait dans le hall, il croisa une de ses voisines qui sortait de l'ascenseur maudit... Je ne parlerai pas de "petite vieille" car elle se tenait bien droite et avait l'air en pleine possession de ses moyens. Arborant une touffe de cheveux blancs et des vêtements très sixties, elle avait dans les yeux non pas le regard de la petite vieille gentille et gâteuse à qui on a envie de tenir la porte, mais plutôt le regard mesquin et fourbe de la retraitée aigrie, voire méchante.
- Mon Dieu quel suspens Maryse ! Je ne peux m'empêcher de vous réclamer la suite !
- Eh bien alors qu'Ed laissait sortir cette dame de l'ascenseur, et lui balançait par politesse un bonjour qu'elle ne lui rendra pas, il remarqua qu'elle trainait derrière elle une espèce de vieux caniche gris et tremblant. Pendant que cette dame passait le bonjour à une autre voisine, et qu'elle se dirigeait vers la sortie, Ed attrapa l'ascenseur qui devait l'emmener à son étage.
- Mais encore ?! Je bous d'impatience !
- Les portes n'eurent pas le temps de se refermer qu'Ed commença déjà à suffoquer ! En seulement quelques secondes, la voisine et son caniche avait réussi à empester la cage d'ascenseur ! Comment ? C'est la question... Aucune trace sur la moquette, rien sur les murs, aucun indice sinon la fameuse odeur. Allez savoir comment cela peut arriver, mais les faits sont pourtant là : la voisine et/ou son chien puent.

22 août 2007

Au revoir ! Au revoir Président !


Voilà c'est fini, je viens de passer ma dernière journée dans ma boîte. Ma démission envoyée, mon souhait de raccourcir mon préavis pour anticiper mon départ entendu, je n'avais plus qu'à faire mes cartons et organiser un pot de départ. Ma boîte ne m'a fait aucune difficulté particulière et a même accepté de réduire mon préavis à quelques semaines au lieu des trois mois réglementaires. J'ai bien entendu eu droit à un petit entretien avec mon chef de projet le jour où ils ont reçu mon recommandé, le discours habituel "oh je suis surpris de recevoir ta lettre de démission, déçu que tu ne m'en ais pas parlé avant, j'ai pourtant tout fait pour t'obtenir ce que tu voulais, je ne comprend pas pourquoi tu pars". Pppffffff...

Surpris ?! Déçu ?! Cela faisait des mois que j'en parlais, que je demandais que ça bouge tant au niveau salaire qu'au niveau de ma prochaine mission. Pour ce qui est de l'augmentation, elle s'est fait attendre : mon chef n'a cessé de me répéter qu'il s'en occupait, que ça venait, d'avancer un chiffre, puis un autre deux semaines après, sans préciser si on parlait d'un salaire de base ou si les avantages étaient comptés dans ce fameux chiffre magique, de me dire que tout était validé mais de ne plus me donner de nouvelles un mois durant. J'en ai eu marre, j'attendais juste des actes concrets, et non de belles paroles destinées à m'anesthésier. Quant à la mission, ils ont essayé de me mettre sur un projet chiant à mourir, sans aucune valeur ajoutée, complètement à l'opposé de ce que je leur avais demandé... Ce qui ne les a pas empêché de me demander la bouche en coeur si cela collait à mes aspirations ! Cela a suffit à enfin me décider à envoyer ma démission.

Lors d'un de mes entretiens à la concurrence, j'étais tombé d'accord avec un directeur d'agence pour dire qu'il y a trois choses qui nous font rester dans une boîte : le travail, le salaire et les hommes. Le salaire n'était pas à la hauteur, ma nouvelle mission non plus, il n'y avait plus que l'ambiance - excellente - avec mes collègues qui me faisait tenir. Mais un pilier sur trois ça ne suffit pas pour rester. J'étais en contact avec d'autres boîtes depuis des mois, j'avais l'embarras du choix, j'en avais assez de quémander une augmentation. Quand votre manager vous annonce qu'il peut vous augmenter de 10% cette année, puis d'encore 10% l'année suivante si vous faites vos preuves alors que vous bossez là depuis bientôt deux ans, et que la concurrence vous propose 20% d'augmentation dès l'embauche au bout d'un entretien d'une heure... Il y a de quoi rire. Mon directeur de projet - celui-là même qui m'avait embauché - ne m'en touchera pas un mot, il se contentera simplement de négocier avec moi la date de mon départ. L'intervention du PDG dans tout ça se limitera à une signature en bas d'une page. Apparemment il n'y aurait pas beaucoup de boulot pour septembre, c'est pour cela qu'ils ne font pas d'histoire et laissent partir leurs employés aussi tôt.

Je garderai malgré tout un excellent souvenir de ces deux années. Il y a eu des périodes plus fastes que d'autres, je me suis parfois ennuyé, mais j'ai appris beaucoup. Pas forcément beaucoup dans le technique, mais plutôt sur les métiers que j'ai côtoyés : leurs problématiques, leur contexte, leurs enjeux... Tout ça me paraît bien plus important que d'être un geek du développement ou des architectures système. D'ailleurs ça n'a jamais été mon ambition, je préfère de loin les phases de dialogue avec le client, d'analyse/conception, de gestion de projet...

Et puis surtout j'ai rencontré beaucoup de monde, chacun avec sa personnalité, sa façon d'être et d'apporter à un esprit d'équipe. Je garderai bien évidemment contact avec tout ce petit monde, tout comme je revois encore souvent mes collègues de premières missions d'il y a deux ans. L'ambiance, c'est certainement ce qui manquera le plus, mais les missions changent régulièrement et que je reste ou non dans cette boîte les collègues tournent toujours. L'équipe avec qui je travaillais depuis huit mois est d'ailleurs en train d'être dissoute. Au final, beaucoup de ceux que je connaissais ont déjà démissionné ou vont le faire, travaillent pour d'autres SSII mais pour les mêmes clients. Alors à part la raison sociale sur la fiche de paye, ça ne va pas changer grand chose, on finit toujours par retrouver les mêmes personnes sur Lille, avec une carte de visite différente. Pour le moment, je vais me prendre quelques jours de battement avant de commencer dans ma nouvelle société, en route pour l'aventure dès septembre !

19 août 2007

UGC illimité, l'arnaque de l'été ?


Voilà maintenant bientôt deux ans que je suis abonné UGC illimité, j'en suis dans l'ensemble satisfait même si la programmation laisse parfois à désirer et que les salles ne sont parfois plus de première jeunesse. Dans la dernière newsletter, celle d'août 2007 que beaucoup d'entre vous n'ont certainement pas lu pour cause de vacances, UGC ne fait pas que nous vanter une nouvelle fois ce fabuleux "univers de services et de privilèges" auquel nous avons accès, il nous annonce aussi cette nouvelle qui, j'en suis sûr, ravira tous les abonnés :

Fidèles à ses engagements et à sa passion du cinéma, UGC a pensé que la carte UGC Illimité pouvait en faire encore plus pour ses abonnés… Dès la rentrée, la carte UGC Illimité offrira un cinéma toujours plus diversifié pour 19,80€ par mois.

Euh... Augmenter le prix de l'abonnement c'est ça "en faire encore plus" pour le client ?! L'abonnement UGC est actuellement à 18 euros, annoncer ça en plein mois d'août quand la plupart des gens sont en vacances est certainement un bon moyen pour que la nouvelle passe inaperçue... Pour justifier cette hausse soudaine, UGC nous annonce que la carte illimité donnera désormais accès au "nombreux cinémas" MK2 ! Ouais cool ouuuuhh ! Encore mieux la carte fonctionnera aussi chez les UGC de Belgique, d'Italie et d'Espagne... Formidable !

Plus de 540 salles en France : les cinémas MK2 ouvrent leurs portes aux abonnés UGC Illimité ! Dès le 5 septembre, la carte UGC Illimité offrira à ses abonnés l’accès aux salles du réseau MK2 qui viendront compléter la liste des cinémas partenaires comme le Balzac, le Lincoln, le Publicis Cinémas, le Mac Mahon, le Champo, le Grand Action, l’Arlequin, l’Escurial Panorama, le Max Linder… Toujours à compter du mois de septembre, et parce que la passion du cinéma n’a pas de frontière, la carte UGC Illimité ouvrira à ses titulaires les portes des salles de cinéma UGC en Belgique, Espagne et Italie.

Sauf qu'ils oublient de dire que le réseau MK2 ne compte en tout et pour tout que 11 salles et qu'elles se trouvent exclusivement à Paris ! Je ne vois vraiment pas où est l'intérêt pour les provinciaux... Mais ça ne m'étonne pas spécialement vu que l'UGC a déjà le chic pour proposer des avantages aux parisiens et non à la Province. En-dehors des avant-premières et des rares projections Label des spectateurs, les Plus UGC Illimité sont toujours des réductions pour des théâtres... parisiens. Et le mieux c'est que quand j'ai envoyé un mail au service client pour leur rappeller que leurs clients n'habitent pas tous Paris, ils ont osé me répondre que je devais me tromper, que les avantages UGC étaient accessibles à tous. Et pour ce qui est de l'ouverture aux cinémas UGC de Belgique, Italie et Espagne, j'avoue que cela fait un bel effet d'annonce mais personnellement je n'y vois vraiment aucun intérêt. Qu'est-ce qu'on en a à faire de pouvoir aller regarder un film en italien à Milan ? Même si ça peut m'arriver à l'occasion, je doute de me rendre souvent à Bruxelles pour un ciné...

Pour compenser cette augmentation de prix, UGC proposera à partir du 5 septembre une formule UGC Illimité 2 pour 35 € par mois : les abonnés profiteront des mêmes privilèges qu’avec la carte UGC Illimité, et inviteront en plus la personne de leur choix. Concept intéressant pour faire oublier la belle arnaque de l'été. Des rumeurs parlent enfin de "cartes régionales" (Bordeaux, Lille, Lyon, Nancy, Nantes, Marseille, Strasbourg, Toulouse, Caen et Rouen) sur la base de 18 euros par mois. Donc si j'ai bien compris à l'avenir, soit vous payez plus et obtenez des avantages dont vous ne vous servirez jamais, soit vous restez à 18€ mais votre carte UGC ne fonctionnera plus que dans votre ville... Merci UGC de partager avec nous "plus que du cinéma" ! Mais c'est quoi alors ce fameux "plus" ? Un tube de vaseline ?

16 août 2007

Moins que zéro, Bret Easton Ellis

On continue dans les bouquins de l'été, de toutes façons tout le monde est parti en vacances... Ca fait un moment que j'entend parler de Bret Easton Ellis, tous ses écrits ont été adaptés en film et en particulier le fameux American Psycho (non j'ai pas peur de passer pour un tordu, j'ai adoré ce film)... Je profite donc de mes vacances pour emporter un de ses bouquins. Ne sachant lequel choisir devant les rayonnages du Furet, je prend son tout premier, Moins que zéro. J'ai bien entendu une idée de ce que je vais trouver dans le livre : un roman sur une jeunesse dépravée de la grande et belle Amérique, des histoires glauques, sexe, drogue et rock'n'roll...

Le pitch ? Une tranche de vie de Clay, un jeune et riche étudiant qui retourne dans sa ville natale, Los Angeles, pour les vacances d’hiver. Il passe la plupart de ses vacances à se rendre dans des fêtes et à se défoncer avec des amis, s'interroge sur sa relation avec sa petite amie, Blair, n'étant plus très sûr des sentiments qu'il éprouve pour elle. Il essaie de connaître les raisons de l’absence de contact avec son ami Julian, ce qui l’amène à découvrir que celui-ci en est venu à se prostituer pour assouvir sa dépendance à la drogue .Tout au long du livre, d’étranges évènements se produisent et Clay se sent de moins en moins à l’aise avec les gens qui l’entourent. La décadence, la violence et le non-sens du mode de vie des classes supérieures californiennes lui apparaissent peu à peu. [Source : Wikipédia]

Je commence donc à lire et ce qui me choque tout d'abord c'est la façon d'écrire, c'est saccadé, c'est haché, les scènes se succèdent à grande vitesse mais pourtant n'apportent pas grand chose à l'histoire. Les dialogues sont totalement dénoués d'intérêt, les situations se suivent et se ressemblent toujours (oh une fête, viens on va se bourrer la gueule et violer une fille !), on accumule les personnages en essayant de retenir leur prénom mais on se rend compte que ça ne sert à rien vu que rien ne sera développé autour d'eux. Le style est direct, la narration est sans cesse accompagnée de références musicales, ça me plaît mais j'ai l'impression que le récit tourne en rond. A vrai dire au bout de 50 pages je trouvais déjà que ça ne décollait pas et on en sera toujours au même point 200 pages après.

Le scénario tient sur un post-it, tout est répétitif, monotone et glauque, comme la vie des protagonistes. Si le but était de transmettre dans le style du livre l'existence dépravée de Clay et de critiquer cette société où des gamins en perte de repères ne font plus trop la différence entre bien et mal, ça a fonctionné... mais je crois bien que 50 pages auraient suffit. Seule évolution notable : à la fin Clay commence à se rendre compte que la drogue, le viol et la prostitution c'est peut-être pô bien... C'est pas trop tôt !

12 août 2007

Ma vérité sur la planète

Puisqu’on parle beaucoup d’économie d’énergie et de réduction des émissions de CO2 en ce moment et parce qu'en l'occurence ça m'intéresse, je vous invite à lire un bouquin très instructif : Ma vérité sur la planète, de Claude Allègre. C’est le pendant des discours de Nicolas Hulot ou du film d’Al Gore, Une vérité qui dérange, auquel j’avais pourtant pleinement adhéré et qui m’avait convaincu au point d'y consacrer un article. C'est très intéressant de se rendre compte que l’explication par le CO2 du réchauffement climatique est loin de faire l’unanimité chez les scientifiques mais que pour le grand public on ne communique que sur cette thèse... D’ailleurs ça serait même l’inverse, ça serait la chaleur qui engendre plus de CO2 puisque la hausse de CO2 est apparue 800 ans après la 1ère hausse des températures ! Et voilà que tous les discours dont on nous abreuve (et que j'ai cru dur comme fer) et qui ont même mené au protocole de Kyoto pourraient devenir caducs.

C’est assez bluffant, ça remet en cause pas mal de choses et montre que la relation émission de CO2 / réchauffement climatique n’est qu’une hypothèse parmi d’autres, qu’elle se base sur des observations très discutables et que les conclusions qu’on en tire sont déterminées grâce à un modèle informatique lui aussi très aléatoire. Bref on aurait pris des chiffres inexacts et on les aurait utilisés pour faire une projection alarmiste, c'est ce que dénonce Claude Allègre.

Le but n’est pas de casser tout ce qu’on entend sur l’écologie mais de remettre les choses à plat, de manière scientifique, sources à l’appui. Il y a certes des tas de choses à faire en matière d'écologie mais les priorités ne sont pas forcément celles que l'on nous présente. Le tout est expliqué de manière structurée, argumentée, scientifique sans en devenir trop ennuyeux ou inaccessible. On regrettera simplement le style un peu trop "réglement de compte" qu'emploie Allègre (notamment envers Nicolas Hulot et José Bové) et les 50 premières pages quelque peu inutiles. Un bon bouquin pour les vacances ;-)

05 août 2007

Du côté du Gallodrome...


Une fois n'est pas coutume, jetons un petit coup d'oeil sur des visuels proposés sur le site du Gallodrome, notre boutique de tee-shirts en édition limitée bien de chez nous ! Le principe est exactement le même que LaFraise, n'importe qui peut proposer ses visuels, les internautes votent durant un temps limité et sont imprimés les plus plebiscités... Vendus 22 euros comme chez LaFraise. Sauf qu'ici le thème imposé c'est le Nord, les Ch'ti ! C'est incroyable de voir le nombre d'idées qui ont déjà vu le jour. Pour vous donner une petite idée de ce que vous y trouverez, voici le visuel Tartine Au Brie qui rend hommage à notre bien aimée Maire de Lille (content de voir la vieille blague d'un collègue mise en image !) et le visuel Sauvez Eun'Moule qui vous rappellera que dans même pas un mois Lille deviendra un joyeux bordel le temps d'un week-end (rendez-vous est pris et les premiers emplacements déjà réservés). En plus de vendre par internet, le Gallodrome a de bien belles boutiques : à Lille (4 rue des Molfonds), à Valenciennes (12 rue des Récollets) et en ouvre une troisième à Arras en septembre.

03 août 2007

Alerte à Corfou, Première !


Vous l'attendiez tous, voici enfin le commencement tant attendu de Alerte à Corfou, la nouvelle saga de l'été ! Premier jour : découvrir l'hôtel et ses occupants. Qu'on le veuile ou non, près de la piscine on ne profite pas que des cris des enfants de ses voisins vacanciers mais aussi du récit de toutes leurs petites histoires, croustillantes ou pas. C'est pas toujours du haut niveau, on aimerait bien parfois s'en passer mais finalement, mis bout à bout, on a de quoi écrire un Soap du meilleur goût. Et puis ça occupe de voir les couples s'engueuler, les célibataires se rapprocher, des clans se former. Malheureusement je ne comprenais pas une bonne partie de ces dialogues vu que l'île était envahie - pour une raison que j'ignore encore - par nos voisins allemands. Ce n'est pas avec les quelques phrases que j'ai retenues de mes huit années de langue germanique (résultat d'une mauvaise volonté évidente, je vous l'accorde, je trouve ça moche comme langue) que je risquais de comprendre quoi que ce soit... Fort heureusement nos amis belges et hollandais (peu de français à l'horizon) étaient aussi de la partie et apporteraient pas mal d'eau à mon moulin.

Oups, j'allais oublier, une bonne série n'est rien sans bonne musique. Aussi je vous invite à cliquer sur la boîte à musique, il y a de fortes chances que ce soit encore du Nana Mouskouri. Vous voilà prévenus ! Et pas la peine de faire les dégoutés, je sais bien que vous vous dandinez en cachette et que vous ne pouvez vous empêcher de fredonner "Quand tu chantes, quand tu chantes" sous la douche.


Ma première rencontre fut assez violente. C'était le premier soir au restaurant de l'hôtel. On s'y croirait presque avec cette musique non ? Alors que je découvrais la cuisine locale, tout aussi grecque que moi, une silhouette familière se dessinait au loin entre un plat de frites et quelques poivrons grillés. Il était là, l'air naturel, loin de la jet set parisienne et du milieu de la télé, tout simplement en train de se servir en tomates/concombre/feta (le plat national grec faut croire, récurrent à chaque repas)... J'étais ébahi de me trouver si près d'une star montante, en vacances en toute discrétion je suppose... Il s'agissait ni plus ni moins de Cyril Hanouna ! Eh oui le comique qui triomphe avec son one-man show, l'animateur de la Grosse Emission sur Comédie ! Les sourcils épilés, les tongs enfilées, tout juste servi en rosé, il était en fait hollandais (vous me dites si vous en avez marre des rimes) et ne parlait donc pas un mot de français. Un sosie vous dites ?! Possible, en tout cas la ressemblance était frappante, tout autant que son épilation des sourcils était ridicule ! Non ? Franchement là je pense qu'on tombera tous d'accord sur le fait qu'un mec (autre qu'Emmanuel Chain qui a bien entendu une dérogation) qui s'épile les sourcils... Hein... C'est un peu risible et moyennement viril non ? Qu'on se rase tout le reste, passe encore, c'est même souvent une bonne idée, mais les sourcils ?! Allez on lance le débat !

Bon bref, il s'est pas passé grand chose d'autre ce soir là à vrai dire. La série commence timidement. J'ai juste découvert qu'à l'hôtel, entre la glace à la fraise et celle à la vanille, seule la couleur changeait et non le goût. C'était ma rencontre du premier type, Cyril. Il me faudrait attendre le lendemain pour partager le quotidien palpitant de vacanciers belges installés près de moi à la piscine.

01 août 2007

Tout nu (?) et tout bronzé !


Bonjour les gens ! Après quinze jours de farniente, me revoilà bien reposé, plein de couleurs même si actuellement je tire un peu plus sur le rouge vif que vers le bronzage doré... On a vu plus glamour mais bon... c'est raccord avec mon salon et ça vaut toujours mieux que le look "cachet d'aspirine" de mes voisins hollandais de la piscine. Roooh on rigole, on se moque pas ! Ceci dit mon bronzage s'améliore de jour en jour ! D'ici la fin de la semaine vous me confondrez probablement avec un chippendale, les abdos en moins. Espérons que la tendance s'inverse à mesure que le tube de Biafine se vide.

Corfou est une île magnifique qui regorge de splendides panoramas et de petits coins typiques pour peu que l'on ose affronter un soleil de plomb et la façon toute particulière de conduire des grecs. Et puis rappellons le : c'est la patrie de Nana Mouskouri ! C'est pas rien ! Surtout quand on sait que le vrai prénom de Nana, c'est Ioanna, comme les îles ioniennes dont fait partie Corfou... (là y'a comme qui dirait une musique angoissante et ultra flippante mais je vous laisse le soin de la jouer à la bouche du mieux que vous pouvez). Alors j'ai profité de ces 15 jours pour partir à la recherche de Nana, non pas à la façon d'un pélerinage ou d'un épisode de Vis ma vie, plus comme une enquête sur les traces de la chanteuse qui prétend avoir le record de l'artiste féminine ayant vendu le plus d'album dans le monde et avance le chiffre de 300 millions d'albums vendus ! J'aurai l'occasion dans un futur proche de revenir sur cette aventure qui, j'en suis sûr, vous tiendra en haleine tout autant que Lost (bon le budget effets spéciaux est moindre, tout est passé dans la crème solaire). Pour vous mettre d'ores-et-déjà dans l'ambiance de ce feuilleton franco-grec qui va nous occuper une partie de l'été, je vous invite à cliquer sur le bitonio là dessous (un peu comme Chantal quoi... aïe) et à en faire profiter vos voisins, sans nul doute heureux de redécouvrir ce morceau digne de l'Eurovision et de vos réveillons de Noël : L'enfant au tambour.


Ca déchire Nana Mouskouri hein ?! Bon. Y'a aussi Demis Roussos comme chanteur grec connu, mais là c'est une autre histoire et sans être méchant ça passait pas en bagage à main. En y repensant Nana non plus... Passons. L'hôtel où j'ai séjourné n'a pas été qu'un lieu de vacances, ce fut aussi le théâtre d'histoires rocambolesques, de découvertes incroyables, de luttes féroces au bord de la piscine et d'amourettes libertines entre vacanciers belges et hollandais, bien dodus et bien imbibés tout autant à l'Ouzo qu'à l'Heineken, que j'ai pu observer d'un oeil pendant que je prenais le soleil sur mon transat au bord de l'eau. Cette aventure si passionnante, je ne peux pas la garder pour moi, ça pourrait - presque - prétendre à faire partie du patrimoine mondial de l'humanité. Aussi je m'engage à vous raconter ici très prochainement ces péripéties qui pourraient un jour alimenter une sitcom ou un blockbuster de Michael Bay. En plus j'ai déjà une idée pour la bande originale, un petit mélange de Nana Mouskouri et de Demis Roussos (une sorte de retour gagnant...) !