The Sentinel (réalisé par Clarck Johnson) c'est une histoire purement américaine : des complots au sein de la garde rapprochée du Président, une trahison à la Maison Blanche, des scènes bourrées de nationalisme avec des jolies images de drapeaux, d'hélicos, de Camp David, des clichés et accessoirement un petit peu d'action. J'ai trouvé le film plutôt mou et très long à décoller, on est déjà à moitié assommé quand vient enfin un peu de mouvement. L'intrigue ne m'a absolument pas intéressé et tient facilement sur un post-it. Pour ce qui est des acteurs, c'est le retour de Kim Basinger qui joue l'atout charme du film, Kiefer Sutherland est pas mal dans son rôle, quant à Michael Douglas c'est pas pour être méchant mais il était un peu boudinet et se fait plus tout jeune, donc pas très crédible en super agent de la mort qui tue.
Je vais bien, ne t'en fais pas (de Philippe Lioret) a reçu le label des spectateurs UGC, ce qui semblait être un oiseau de bonne augure. Un garçon fait une fugue, sa soeur se laisse mourir sans lui et enfin se bouge pour tenter de le retrouver, alors que ses parents semblent abattus mais résignés. Vous l'aurez compris, c'est un drame. C'est long, très long, il ne se passe pas grand chose et bien que l'histoire est touchante et bien trouvée, on s'ennuie un bon moment ! Fort heureusement le film est sauvé par l'interprétation parfaite et sensible de l'actrice principale jouant la soeur (Mélanie Laurent, bientôt à l'affiche aussi dans le très prometteur Indigènes) et par la mère (Isabelle Renauld) qui joue tout en finesse, rappelant par moment Catherine Deneuve (du moins moi j'y ai vu une énorme ressemblance). Reste Kad Merad que j'aime beaucoup dans les comédies, que l'on voit partout en ce moment mais qui - dans ce film là en tout cas - est assez mono expressif et dont on ne gardera pas un souvenir inoubliable.
Little Miss Sunshine (de Jonathan Dayton & Valérie Faris) est une comédie américaine touchante et originale. On est loin de l'humour gras, des situations invraisemblables, vues et revues : ici on suit la famille Hoover, une famille un peu bizarre mais crédible, dans une histoire des plus banales mais des plus captivantes ! C'est juste l'histoire d'une gamine qui va participer à un concours de beauté, toute la famille part donc en vadrouille dans une Mystery Machine (le célèbre van Volkswagen) jusqu'en Californie pour l'encourager... Ouep, ça a pas l'air de casser des briques dit comme ça mais les personnages sont terriblement attachants. Il n'y a pas grand chose à raconter, c'est un voyage à entreprendre et des obstacles à franchir avec eux : c'est définitivement la bonne surprise de la rentrée et les critiques ne s'y sont pas trompé.
Little Miss Sunshine (de Jonathan Dayton & Valérie Faris) est une comédie américaine touchante et originale. On est loin de l'humour gras, des situations invraisemblables, vues et revues : ici on suit la famille Hoover, une famille un peu bizarre mais crédible, dans une histoire des plus banales mais des plus captivantes ! C'est juste l'histoire d'une gamine qui va participer à un concours de beauté, toute la famille part donc en vadrouille dans une Mystery Machine (le célèbre van Volkswagen) jusqu'en Californie pour l'encourager... Ouep, ça a pas l'air de casser des briques dit comme ça mais les personnages sont terriblement attachants. Il n'y a pas grand chose à raconter, c'est un voyage à entreprendre et des obstacles à franchir avec eux : c'est définitivement la bonne surprise de la rentrée et les critiques ne s'y sont pas trompé.
1 commentaire:
Au vu des réactions, on dirait que le cinéma n'intéresse pas grand monde... Pas grave.
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