29 novembre 2006

Invasion de sacs plastique !

Il vient de se passer un truc. Rien d'exceptionnel à vos yeux mais quand même c'est flippant. J'ai rangé tranquillement mes courses en revenant de chez Chronodrive tout à l'heure et j'ai laissé comme à mon habitude les paquets plastique au milieu de la cuisine. Dans un élan de courage invraisemblable je me décide il y a quelques minutes à les ranger, j'ouvre la porte de la cuisine à gauche du four (ouais monsieur j'ai une cuisine incorporée !) et je me rend compte qu'il n'y a plus de place... J'ouvre grande la porte, je sors quelques paquets, encore quelques uns, un paquet contenant d'autres sachets et ainsi de suite... Aaaaaaahhhhhh ! J'en sors, je sais pas, une centaine ? Et je réagis que j'ai devant les yeux tout ce que j'ai accumulé depuis des mois de courses chez Chronodrive, au Furet, chez Douglas... Je retrouve même une bonne dizaine de sachets réutilisables, échangeables à vie, que j'ai acheté avec la ferme intention de m'en resservir. Et je me dis que mon obsession à refuser de prendre un sachet le plus souvent possible dans les magasins, de ramener des cartons plutôt que des plastiques (et j'en entasse des cartons, faut voir !), de laisser les sachets qu'on me donne même quand je n'ai qu'un ou deux articles... pèse peu à côté de ce stock. Alors que faire ? Bah oui.... Que faire ? Etablir un plan d'action évidemment !
  • La prochaine fois que je passe chez Chronodrive, je leur rend les sachets qui viennent de chez eux. Ils annoncent sur leur site qu'ils les reprennent bien volontiers, écologie oblige.
  • Je dois penser à mettre les sacs tissés achetés chez Auchan ou Decathlon dans mon coffre. Je passe mon temps à me dire de le faire et j'en rachète toujours car je ne les ai jamais quand j'en ai besoin.
  • Et le cas échéant ramener à mes parents un stock de sacs plastiques qu'ils utiliseront comme sacs poubelles. Bon d'accord c'est un peu beaucoup la solution de facilité ça...
A l'avenir, il faut que j'essaye d'en récupérer le moins possible. Parce que tout compte fait, même si Auchan ne donne plus de sacs plastique (et encore, je ne sais pas si c'est le cas dans tous ses magasins), on peut malgré tout continuer à en acheter pour quelques centimes... et il faut bien avouer que c'est tentant quand on a oublié son sac réutilisable. Et je ne parle même pas des petits vieux qui chipent des plastiques au rayon fruits/légumes d'Englos pour emballer leurs courses une fois à la caisse ! Pourquoi ne peut-on pas essayer d'être un peu plus radical à ce sujet ?! Il n'y a aucun sac disponible chez Aldi - autre que les gros sacs réutilisables - et personne ne s'en plaint... IKEA ne vend que des sacs en toiles ou en papier, et ça convient à tout le monde ! D'ailleurs la plupart des clients essayent dans la mesure du possible de repartir avec leurs achats dans les bras ou dans le caddie sans sachets, il suffit d'obliger les gens à le faire. Je suis outré quand je vois à Monoprix quelqu'un repartir avec un citron ou un unique CD dans un sachet plastique, ça devrait pas venir à l'idée du client d'en prendre un (machinalement) et encore moins à l'idée de la caissière d'en donner. IKEA à ce niveau me semble être un bon élève étant donné que même leurs produits sont la plupart du temps emballés avec un maximum de carton et un minimum de plastique.

Donc voilà c'est décidé, je vais militer pour que les magasins passent aux sacs en papier, emballages écologiques faits à base de vieux papiers recyclés et tellement plus jolis que des sacs en plastique verts ou transparents. Même que dans les films les américains ont toujours des sacs en papier en faisant leurs courses, et pourtant ce sont loin d'être des écolos dans l'âme ! Imaginez un peu, vous seriez un peu le héros de Desperate Housewives ! Et pour la blondasse là bas au fond qui s'apprête de me dire "Ah ouais mais le sac en papier c'est pas assez solide hein !", je lui dirai de prendre un carton ! C'est bien les cartons, les magasins en jette des milliers, autant s'en servir ! Et puis certains magasins vendent des cabas en cartons, et rien ne vous empêche d'en laisser dans votre coffre, c'est à mon sens ce qu'il y a de plus pratique.

27 novembre 2006

Football et Lutins de Noël

C'est quoi ce bordel en ce moment avec le foot ?! Y'en a toutes les semaines à la télé, ils mettent des panneaux sur l'A21 pour un match avec une équipe au nom inprononçable, ils nous saoulent à commenter les matchs à la radio le week-end (sur deux stations pour être sûr qu'on le rate pas), ils font les titres avec un supporter tué par sa propre bêtise, ils arrivent encore à être choqué en voyant des supporters se taper sur la gueule, et voilà que Denisot consacre l'émission de ce soir au foot. Y'a une coupe du monde ? On a gagné un truc et je suis pas au courant ? Ou alors c'est un coup monté de Lille Métropole pour que les gens aiment le foot et donnent des sous pour le nouveau stade ?! Non franchement les gars, on est bientôt en décembre, il caille dehors, faut arrêter d'aller faire les cons en short sur la pelouse. C'est un truc à attraper une angine et en plus je commence vraiment à saturer. Au pire si vous êtes pas foutus de tenir en place, achetez un baby-foot ou un Subbuteo ! On est le 27 novembre et à cette époque là on monte des chalets en bois, on met des lutins de Noël en vitrine, on emballe des cadeaux - du moins on y pense - et on monte sur le toit pour mettre les guirlandes électriques qui clignotent... Mais on arrête de jouer avec ses copains dehors à pas d'heure ! Non mais oh ! En plus avec le Subbuteo on est raccord avec les lutins et on peut réutiliser les bonhommes sur la buche du réveillon. Que demande le peuple ?

Mon orange de Noël

Blasé. Voilà un terme qui semble convenir quand on me parle de cadeaux de Noël. Cela fait déjà quelques années que, quand on (mes parents notamment) me demande ce que j'aimerai avoir pour Noël, je ne sais pas quoi répondre. Je n'avais tout simplement besoin de rien de spécial et ce dont j'avais envie je me le suis payé seul sans attendre, et c'est encore plus vrai depuis que je travaille. Je suis très heureux quand je reçois un cadeau, là n'est pas le problème, c'est juste que je ne ressens plus rien de comparable à ce que j'ai connu par le passé. Il fut une époque où je faisais des listes à n'en plus finir, plusieurs mois avant cette échéance, et où j'attendais avec impatience de voir les paquets sous le sapin. En grandissant, en devenant un adulte, cette attente et cette excitation se sont envolées. Je me rappellerais toujours ce soir où mes parents m'avaient acheté ma première console de jeux : une Master System 2, avec Alex Kidd et Shinobi (ça c'était du bon jeu !). Il était déjà tard quand j'ai ouvert le paquet et je n'y ai peut-être joué que vingt minutes et pourtant j'ai l'impression que cette partie a duré des heures tellement j'étais heureux de l'avoir dans les mains, tellement je l'avais attendue. Cette console je l'ai toujours, elle a fait des kilomètres entre la maison de mon grand-père, de ma grand-mère, de mon voisin, de mes copains... J'y ai joué jusqu'à ce que les couleurs déconnent et les manettes soient rafistolées avec du scotch. Sans parler que les Noël suivants étaient souvent une occasion d'obtenir le dernier jeu sorti tant désiré car à l'époque il était impossible de pirater quoi que ce soit !

Je suppose - et j'espère - que c'est ce que ressentent tous les enfants quand ils recoivent leur cadeau, que ce soit à Noël ou pour leur anniversaire. Ceci dit je me demande si le fait d'être blasé avec le temps est dû au fait que je grandisse (et que je n'attende plus d'occasion particulière pour obtenir ce qui me fait envie), ou si c'est l'époque dans laquelle nous vivons qui veut ça. Je me le demande car lors de mon dernier Noël en famille, mes petits cousins et leurs propres teignes de cousins ont ouvert leurs paquets sans ménagement et l'émerveillement fut aussi court qu'intense. Dans mon cas j'ai certainement participé pleinement à cette désacralisation du cadeau de Noël étant donné que je parvenais à me faire un peu d'argent sans attendre Noël et que ma mère a très vite pris l'habitude de me demander explicitement quel cadeau j'aimerai avoir, ce qui forcément enlève l'effet de surprise. Il m'est même arrivé d'avoir mon cadeau bien avant Noël et d'entendre "Eh bien ça sera ton Noël". Alors on fait dans la surenchère, on offre des cadeaux de plus en plus gros, de plus en plus chers, mais rien n'y fait... L'émerveillement n'est finalement peut-être lié à l'attente, tout comme l'excitation dans une montagne russe est due au temps passé dans la queue. Que reste t'il de ce moment prétendu magique pour les enfants si l'on ne respecte plus la date ou le secret ? Certes les enfants font des listes mais ils ne savent tout de même pas à coups sûrs ce que le Père Noël va leur ramener ?

Je garde un excellent souvenir de tout cela et beaucoup de nostalgie de cette époque où l'on croyait encore qu'un gros barbu sur un traineau distribuait les cadeaux (non sans blague, vous avez pas remarqué ?). J'adore encore profiter des illuminations de Noël et je suis impatient que Lille s'embrase à nouveau ce qui ne devrait pas tarder puisque j'ai croisé les employés communaux y travaillant à 2 heures du matin. J'ai bien essayé de retrouver cette ambiance autour des cadeaux de Noël mais il semblerait que l'on perde cette faculté à s'émerveiller de peu en même temps que l'on grandit. Suis-je le seul à ressentir ça ou c'est le cas de vous aussi ?! Je garderai cependant toujours à l'esprit le récit des Noël de ma mère étant enfant et je me rappellerai combien elle dit avoir été heureuse quand on lui a offert une simple orange pour Noël et combien elle a pleuré quand ma grand-mère lui a acheté une paire de pantoufles faites de deux pieds gauches ! Mon orange à moi, c'est ma Master System 2. J'ose espérer que les enfants ont encore aujourd'hui leur orange. Et vous ? C'est quoi votre orange ?

24 novembre 2006

Ca aura enfin fini par payer !

Je ne sais pas si c'est parce que la saison des miracles de Noël approche ou si c'est parce que j'ai harcelé au téléphone certaines personnes ces derniers mois, mais de bonnes nouvelles contenues dans de jolies enveloppes tombent cette semaine. Tout a commencé quand j'ai trouvé ma nouvelle carte bleue au courrier lundi soir, je n'y croyais plus après mes nombreux coups de fil et réclamations. Arrive ensuite le lendemain une inattendue lettre du magasin de meubles qui me rembourse mon accompte comme par magie alors qu'ils n'ont pas donné signe de vie depuis des semaines et n'ont jamais semblé comprendre à chaque fois que je demandais l'annulation de la commande... Ouais cool ouh ! Hallelujah ! Les bonnes nouvelles arriveraient elle en série ?! Il faut croire que oui car hier j'appelle une énième fois Virgin Mobile (ça fait quand même bientôt 4 mois que j'attend un remboursement, mais je persévère), je me heurte une nouvelle fois à un mur, je finis par trouver à force de ruse comment joindre le sacrosaint "service remboursement" en passant par un standard dont je trouve le numéro... dans l'annuaire ! Merci à l'hotesse du service client d'avoir laisser échapper le nom de la ville où se trouve le service en question. Je finis enfin par tomber sur quelqu'un qui semble être honnête et me demande mon RIB afin de pouvoir me rembouser dès la semaine prochaine. Tous ensemble encore une fois mes frères : Hallelujah ! Serait-ce la fin d'une aventure ?! Et enfin un dernier miracle hier, en rentrant du bureau, quand j'ai reçu un chèque du notaire me remboursant ce fameux détartrage qu'il m'avait facturé, tout pile deux semaines après mon deuxième coup de fil (au ton nettement plus agressif que le premier) pour réclamer mon dû ! Hallelujah ! Tout ça pour dire qu'il ne suffit pas de demander gentiement pour obtenir gain de cause, ce n'est qu'en rappellant encore et encore, en ne lachant pas l'affaire et en durcissant le ton que l'on finit par se faire entendre. C'est bien triste de devoir en arriver là...

22 novembre 2006

Xhystos se refait une beauté !

Après quelques heures - bon j'avoue des journées ! - passées à triturer le nouveau système de template de la Beta Blogger, à adapter un magnifique template WordPress conçu à l'origine par Armand Ghyslain, à bidouiller du CSS et à redécouper des images... Voilà enfin la nouvelle version du blog ! Le plus gros est fait, il reste encore à rendre complétement dynamique les encadrements verts et bleus par acquis de conscience et à rajouter quelques petits trucs par ci par là. J'espère que vous aimerez, en tout cas moi j'aime et c'est déjà ça ! Maintenant que j'ai fini, je peux vous le dire, le nouveau système de template Blogger est vraiment pas pratique ! C'est certes très facile de modifier la disposition des élèments de la page, les couleurs et les polices de quelques pavés de texte, ou d'appliquer un nouveau template tel quel mais pour rentrer dans les détails c'est vraiment une autre histoire... En voulant proposer une interface ultra simple aux novices, Blogger a forcément du planquer les aspects techniques de la chose dans des boîtes noires (les widgets en l'occurence) qu'il est facile d'utiliser mais relève de l'usine à gaz quand on veut les modifier en profondeur. Malgré tout on y arrive, il faut juste s'armer de patience ! Mon template évoluera surement encore par la suite, mais vous avez là la première version stable.

21 novembre 2006

Londres-Bombay au Fresnoy

Après un mercredi midi passé comme à l'habitude au bowling (je ne m'étendrais pas sur mon score vu que j'ai joué comme un pied à cause d'une foulure du petit doigt, vous pouvez vous moquer !), j'ai enfin pu organiser une petite sortie au Fresnoy jeudi dernier. C'était en même temps l'occasion de faire d'une pierre trois coups ! Tout d'abord parce que j'adore l'architecture de cette ancienne salle des fêtes populaire devenue aujourd'hui le Studio national des arts contemporains. Le Fresnoy a connu son age d'or entre 1905 et 1984 lorsque les ouvriers et leurs familles s'y retrouvaient le dimanche pour danser la polka, voir des films, siffler les catcheurs ou patiner. On comptait jusqu'à 6000 spectateurs par dimanche mais les choses changent dès 1970 avec la fermeture des usines textiles, le développement des centres commerciaux à l'extérieur de la ville et la disparition des boutiques de quartier. Le lieu est chargé d'histoire et aussi bien l'aspect extérieur ultra moderne que l'intérieur offrant des volumes impressionnants et des poutres du siècle dernier me séduisent. Je ne savais pas ce qu'était ce lieu à l'origine et pourtant en marchant sur le plancher usé du balcon ceinturant la grande nef, j'ai cru entendre des rires et de la musique, si bien que je ressortais convaincu que ces murs dégoulinaient de bonne humeur.


A partir de ce symbole d'une façon de vivre en société passée (et c'est une époque que bien des tourquennois doivent regretter), l'architecte Bernard Tschumi a construit, à l'initiative d'Alain Fleischer (directeur du Fresnoy) une école d'un nouveau genre - un laboratoire d'expérimentations artistiques unique en Europe - dans un bâtiment de conception très originale. Le chantier de réhabilitation commencera à la fin des années 80 pour réoffrir les lieux au public en 1998. Je ne peux m'empêcher de faire un lien avec la Piscine de Roubaix qui elle aussi était un lieu populaire qui a su garder son âme et trouver une seconde jeunesse après une transformation habile et des plus esthétiques.

Pour en revenir au Fresnoy, je trouve géniale l'idée de ce toit métallique qui surplombe l'ensemble de l'ancien édifice et permet de créer entre l'ancien et le nouveau toit un niveau ouvert intermédiaire, véritable enchevétrement de passerelles, terrasses et escaliers suspendus. C'est d'ailleurs à ce niveau que se trouve le restaurant Le Festival où nous avons déjeuné : un cadre sympathique, des serveurs agréables, une cuisine fine (et bon marché car la formule est à 12 euros), le tout dans une ambiance un peu bobo et très agréable. Un café plus tard, nous voilà dans l'exposition "Londres Bombay, Victoria Terminus" de Patrick Keiller, présentée dans le cadre de Lille 3000. L'idée est de reconstituer en images la Victoria Terminus Railway station, gare de Bombay où circulent plus de deux millions de personnes par jour, et il faut dire que le Fresnoy s'y prête très bien !

Plongé au milieu de ces tranches de vie et l'ambiance dans les oreilles, on s'y croirait, on s'abandonne et on se surprend à être surpris par un indien qui semble nous fixer ! Sensation d'autant plus étrange quand on déambule sur le balcon, offrant une nouvelle vue sur l'exposition mais aussi un souvenir des origines festives et populaires du Fresnoy... Curieux mélange ! On perçoit aussi bien l'influence architecturale britannique qu'indienne dans le style inimitable de cette gare classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Dans une plus petite salle - tout est relatif - on peut découvrir des images de Londres au siècle dernier. On perçoit bien les similitudes entre Londres et Bombay, l'on comprend que cela résulte d’impératifs économiques communs et que Bombay suit le même cheminement et passe surement aujourd'hui par les mêmes problèmes que la capitale du Royaume-Uni en son temps.

18 novembre 2006

Déjà les courses de Noël ?!


Vendredi : Noël approche, ça se confirme ! Un carroussel se monte devant l'opéra, une grande roue arrive en morceaux sur la place De Gaulle, le Printemps solde (si ça c'est pas un miracle de Noël !), des petits chalets de bois se sont approprié Rihour depuis début novembre et les vitrines se colorent en rouge et blanc scintillant... On doit bientôt y être ! Un petit air de fêtes de fin d'année flotte et je ne sais si cela a quelque chose à voir avec cette journée mais tout semble bien s'harmoniser aujourd'hui. Le soleil est éclatant, la rue Faidherbe était toute illuminée en plein jour, la gare Lille-Flandres n'a jamais été aussi belle que ce matin et pour vous dire que nous sommes en pleine saison des miracles, j'ai trouvé le moyen de diminuer de 70% le montant de ma txe d'habitation ! Décidément, le week-end s'annonce éclatant et pour une fois il va même durer trois jours car j'ai décidé que le lundi 20 novembre serait férié rien que pour moi. D'où le diction "A la Saint Edmond, fausse compagnie à ton patron".

Samedi : La Grande Roue est montée (et on va bientôt avoir droit aux chalets en plastique horribles), le carroussel aussi, les guirlandes surplombent les chalets de la Place Rihour. Ballade dans le centre-ville, vite excédé par la concentration de poussettes au mètre carré et par la bêtise de certaines mères prêtes à tout pour forcer le chemin avec leur engin (l'une d'elles était même partie pour monter l'escalier avec une poussette dans la boutique Esprit du Vieux-Lille). Attente monstre à la caisse chez H&M, Zara qui me découragera à acheter la moindre écharpe. Même chez Habitat on faisait la queue, et même avec des poussettes, encore ! Il n'y a bien que chez GAP ou Benetton qu'on attendait pas et en voyant les prix, on comprend pourquoi. Bilan général : on dirait que les magasins ont gonflé les prix pour les fêtes de fin d'année (qui a dit que c'est comme ça chaque année ?), même au Printemps un pull Esprit était moins cher qu'à la boutique.

15 novembre 2006

Dieudonné dédiabolise Le Pen !

J'en avais entendu parler à la radio, puis dans le journal et voilà que j'ai confirmation de ce qui s'est réellement passé dans un article de Libération hier... Je pensais avoir tout vu, tout lu, je pensais qu'il avait compris qu'il avait dépassé les limites mais apparemment non ! Lisez moi ça si vous n'êtes pas au courant, ce qui m'étonnerait vu qu'on ne parle que de ça...

Dieudonné et Le Pen font front commun. Le fantaisiste, présent samedi au Bourget à la fête Bleu-Blanc-Rouge du FN, simplement «pour voir» ­ avait-il alors déclaré, vient de franchir un pas supplémentaire dans ce qui ressemble de plus en plus à un ralliement en bonne et due forme derrière Jean-Marie Le Pen. Dieudonné dédiabolise Le Pen. Hier soir, sur LCI, face à Michel Field, il a estimé qu'il fallait «cesser de dire que cet homme-là est le diable. Il y a une rumeur qui ne correspond pas à la vérité».
Dieudonné date sa conversion au 20 septembre dernier. Le Pen avait alors prononcé au pied du moulin de Valmy un discours où il s'était réapproprié les valeurs de la République et de la nation. «J'ai entendu sa main tendue aux Français d'origine étrangère et plus particulièrement aux Français d'origine africaine», a commenté Dieudonné. A Valmy, Le Pen avait adressé un appel «à tous les Français d'origine étrangère à communier sur les valeurs de la République». «Dans la mesure où vous respectez nos coutumes et nos lois, dans la mesure où vous n'aspirez qu'à vous élever dans ce pays par le travail, nous sommes prêts à vous fondre dans le creuset national et républicain», avait-il lancé. Dieudonné, qui avait combattu la candidature de Marie-France Stirbois à Dreux en 1989, crédite même le président du FN d'une sorte de virage à gauche. «S'il va à gauche, je ne vois pas pourquoi je ne le suivrais pas», a-t-il ajouté, se réjouissant au passage que le «séisme» de sa présence au second tour le 21 avril 2002 «pousse le système vers la VIe République».
Le slogan frontiste «Halte à l'immigration» ne le heurte pas plus que cela. «Est-ce que l'on parle de l'immigration des richesses, des flux financiers, des matières premières pillées en Afrique ?» s'est interrogé Dieudonné, qui a aussi décidé d'inviter «tous les hommes politiques» ­ y compris Le Pen ­ à son prochain spectacle au Zénith. «Si Le Pen est raciste, il fallait justement que j'aille le voir. SOS Racisme a beaucoup plus instrumentalisé la souffrance des jeunes de banlieue», a encore justifié Dieudonné pour expliquer sa présence au Bourget, où il estime ne pas avoir été particulièrement pris à parti.

Alors sincèrement, vous en pensez quoi ? La question a même pas lieu d'être vous me direz, je suppose que vous êtes tout autant sidérés que moi non ? Personnellement je suis dégouté, ce n'est pas quelqu'un que j'aimais, loin de là, mais de là à imaginer un jour Dieudonné à un meeting du FN, j'avais espéré ne jamais voir ça. Le FN à gauche ? Le Pen qui tend la main aux étrangers ?! C'est quoi ce bordel ! Déjà commander une chanson de campagne interprétée par une malgache sur un air de zouk, je m'étais dit que c'était osé mais là... Wouah ! Eh bien moi ce que j'en dis, c'est que Dieudonné va pouvoir en distribuer des invitations gratuites pour son spectacle au Zénith car je doute fort qu'il y ait beaucoup d'amateurs pour le voir sur scène après ça ! Du moins je l'espère de tout mon coeur !

14 novembre 2006

Voilà de quoi se faire une toile...

Ne le dis à personne est un thriller brillamment adapté du livre du britannique Harlan Coben par Guillaume Canet. Tout commence avec l'assassinat de Margot, jeune épouse d'Alex (François Cluzet). Huit ans plus tard, le jeune veuf Alex n'a toujours pas oublié son amour d'enfance quand il recoit un mail anonyme qui le mène à une vidéo... Il y voit le visage de Margot, au milieu d'une foule, sur une webcam en temps réel. Un thriller efficace, rondement mené, une intrigue palpitante et des acteurs (une pléiade de seconds roles dont André Dussolier) justes. On rentre vraiment dans l'action, on se prend au jeu de déméler le sac de noeuds qu'est l'histoire, on s'identifie à cet homme qui court après son amour perdu et on sursaute avec lui à chaque rebondissement. Un très bon film qui prouve une fois de plus qu'il est possible de faire de bons thrillers français qui attirent la foule dans les salles obscures !

Prête moi ta main (réalisé par Eric Lartigau) est une comédie où Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg tiennent le haut de l'affiche et forme un duo formidable. C'est l'histoire de Luis (Alain Chabat), célibaraire heureux de 43 ans, un peu trop materné par sa mère (Bernadette Lafont) et ses cinq soeurs qui décident qu'il est temps pour lui de se marier ! Harcelé par sa famille, il monte un plan machiavélique : louer la femme parfaite qui va se faire passer pour sa fiancée et l'abandonnera soudainement le jour du mariage. Après ça, plus personne n'osera plus lui parler de mariage ! La complice sera Emma (Charlotte Gainsbourg), soeur de son meilleur ami, qui vient d'arriver à Paris et cherche du travail. Outre un scénario original, des scènes plus droles les unes que les autres et des seconds roles remarquables (et remarqués), les acteurs ont un rôle taillé sur mesure : Alain Chabat incarne parfaitement le célibataire heureux de l'être, Charlotte Gainsbourg est totalement employé à contre emploi et fait des merveilles ! Tout ça donne une comédie légère, qui tourne à la comédie romantique et ne peut que plaire !

12 novembre 2006

Retour sur mes pas : Calais


Il y a quelques semaines je suis retourné me ballader à Calais. Calais c'est la ville du Tunnel sous la Manche, des clandestins et des anglais comme on l'entend dans les médias. C'est aussi la ville où j'ai passé deux années pour faire mon DUT et où j'ai passé du bon temps. J'avais un appartement en plein centre, juste à côté du théâtre, du Boulevard Lafayette et le centre-ville était toujours très animé. En allant faire un tour à la Cité Europe et à Marques Avenue à Coquelles (centres commerciaux autrement plus agréables qu'Euralille à mon goût), j'ai voulu repasser dans le centre de Calais et je me suis aperçu que tout avait bien changé ! Tout le quartier du théâtre a été métamorphosé, les routes déplacées, les trottoirs refaits... C'est superbe et ça met très bien en valeur le théâtre ! Le plus impressionnant à voir c'est en remontant le Boulevard Jacquard, axe le plus emblématique de la ville car il offre une superbe perspective sur l'Hôtel de Ville et son mythique beffroi, et nous emmène à la rencontre des célèbre Six Bourgeois de Calais. Quand j'ai quitté Calais, on parlait justement que la Mairie rachetait les bâtiments de tout un pâté de maison devant le Monoprix pour y construire un centre-commercial, de manière à riposter à la Cité Europe qui glanait toute la clientèle et désertifiait le centre-ville. C'est chose faite : tout a été rasé pour laisser place à une galerie flambant neuve qui abrite une vingtaine de commerces, un supermarché, un café Méo et une sorte de Fnac montée en partenariat par Majuscules et France Loisirs. Vous voilà donc prévenus, si vous passez dans le coin, profitez un peu du centre-ville !

Valery Giscard d'Estaing vivant ?

Un soir je suis tombé sur une émission qui invitait VGE, j'ai d'abord cru que c'était un documentaire mais ça semblait être un vrai talk-show presque en direct. Prise de conscience : il est pas mort VGE ?! Enfin moi je croyais qu'il l'était au moins en politique et voilà que je tombe sur lui en allumant la télé et ça fait peur, c'est comme tomber nez à nez avec Mike Brant dans la rue, ou recevoir un coup de fil de son arrière grand-père décédé. Donc VGE n'est pas mort, enfin pas encore, il parlait (enfin on se comprend quand je dis "parlait", mais on le comprend pas trop lui) avec son célèbre accent, il bougeait un peu et c'est là qu'on se dit : mais qu'est-ce qu'il fout encore à la télé à son âge ?! J'en ai vu des plus vigoureux mourir lors de la canicule et lui est toujours là ! Et puis franchement ce prénom... Valéry... Ca doit être le seul mec en France à le porter ! Bon y'a bien François Valéry mais c'est son nom, et puis il chante lui au moins (Aimons nous vivants, certes rien que le titre en dit beaucoup sur le niveau mais quand même !) alors que j'ai pas trouvé la moindre la chanson de campagne de VGE ! Même Alain Madelin en avait une, la honte !

10 novembre 2006

Nouvelles sous Actifed

Ces derniers jours ne furent pas de tout repos... Entre les démarches que j'ai en cours, ce satané rhume qui commence seulement à s'estomper, cette toux qui ne me lache pas et me permet désormais d'être le doubleur officiel d'Annie Girardot, la dernière chose que j'aurai pensé faire aurait été un parcours aventure. Pourtant ma boîte organisait sa réunion d'agence hier et avait choisi de nous faire découvrir un nouveau concept qui vient d'être lancé sur la métropole lilloise : Inquest. Après quelques petits fours, nous voilà en "salle d'embarquement" pour être habillés des pieds à la tête. C'est avec notre jolie combinaison de dératiseurs que nous arrivons au briefing, petite présentation du jeu, le tout dans un décor moderne et avec des animateurs sympas... Tout allait pour le mieux jusqu'à ce qu'on fasse planter le jeu. Oups. Notre équipe n'est pas dans la liste, l'animateur nous propose de bidouiller un truc et de passer au premier monde intitulé KeyMaze, ce que nous faisons. KeyMaze c'est un labyrinthe futuriste dans lequel il faut retrouver des énigmes situées à certaines coordonnées, en déduire des lettres, pour former un mot, le tout en équipe et en 6 minutes. Tout contents d'avoir trouvé toutes nos lettres, nous arrivons au sas pour valider la réponse et nos badges ne fonctionnent pas... Il nous faudra recommencer la mission, avec moins de chance la seconde fois. A notre décharge je précise que le mot à trouver était "fourniment" et que même l'animateur Inquest ne connaissait pas ce mot ! Quelques descentes de barre de pompiers plus loin, nous arrivons à SpeedSpot : c'est l'épreuve la plus physique, il nous faut franchir des obstacles, grimper, sauter, glisser... pour badger un maximum de bornes en 15 minutes. Crevant mais on s'en sort plutôt bien ! Histoire de se reposer un peu, on passe ensuite à la KnowZone où il faut répondre à un maximum de questions de culture générale. Le final c'est la WingWay, parcours aventure suspendu au-dessus des autres mondes. Amateurs de ponts de singe, de tiroliennes et autres cables tendus une dizaine de mètres au-dessus du sol, c'est pour vous. J'ai pas spécialement le vertige mais j'ai pas osé prendre les parcours les plus difficiles, il y a de quoi s'amuser et varier les parcours malgré tout. La soirée s'est poursuivie au restaurant, ambiance jazzy qui a laissé place à la disco : ambiance festive pour cette "réunion" que j'ai quitté vers 2 heures. Aujourd'hui vendredi, c'est la tête dans le pâté que j'attend impatiemment le week-end qui sera placé sous le signe du repos, de la flannerie dans Lille et de la recherche de canapé d'angle rouge (parce que mes pieds dépassent de mon vieux canapé) et de voilage pour les fenêtres (non pas parce que j'aime ça - je déteste ça - mais parce que le voisin d'en face est un pervers).

08 novembre 2006

A la recherche de la carte bleue !

J'ai l'impression d'être un cobaye de laboratoire cette semaine. J'ai essayé le RhinAdvil (efficace), le DoliRhume (tout pourri), le Rhinotrophyl (pas agréable du tout) et, sur les conseils de ma charmante pharmacienne, l'Actifed (wouah mon nez il coule plus !) et le sirop Drill (effet à prouver mais bon goût). Paraît qu'on peut se faire rémunérer pour des tests humains, je devrais me renseigner non ? Ou alors je pourrais faire chanter DoliRhume en les menacant de dire sur un blog que leur médicament m'a fait aucun effet ? Enfin bref, la bonne nouvelle c'est que ça va mieux et j'ai même appris que le paracétamol est le meilleur produit dopant qui soit pour jouer au bowling (315 points, mon record) !

L'autre dossier du moment c'est que je n'ai plus de carte bleue et pour quelqu'un qui ne se sert quasiment que de ça, c'est chiant au plus haut point. Ma banque (banque du patelin de mes parents où j'ai laissé mes comptes et obtenu mon prêt) m'ayant assuré avoir envoyé la carte le 28/10 et n'ayant encore rien reçu lundi soir, je les ai appelé mardi à la première heure.

- Bonjour, j'appelle au sujet de ma carte bancaire. J'ai déjà appelé la semaine dernière, vous m'avez dit l'avoir envoyé le 28 octobre et je n'ai toujours rien reçu...
- Ah, euh... On va vérifier ça ! Oui, je confirme, envoyée le 28.
- Bon OK, ça vous semble pas un peu long pour faire 100 km ?
- Euh... Elle a du s'égarer...
- S'égarer ?! Ca vous choque pas plus que ça ?! [dit-il en essayant de se contenir et de ne pas paniquer]
- Bah non, ça arrive de temps en temps.
- Et vous faites quoi donc maintenant ?!
- Eh bien on va faire opposition sur la carte au cas où et en commander une nouvelle.
- Soit, je vérifierai aussi les mouvements sur le compte depuis internet. Ca va prendre combien de temps tout ça ?
- Une semaine.
- Ah encore une semaine ! Et vous pouvez l'envoyer en recommandé cette fois, histoire que ce soit plus sécurisé ?
- Ah non, on envoie jamais en recommandé les cartes.
- Ah ? Et sinon j'ai une de vos agences à 30 mètres de chez moi, ils peuvent pas me la faire ?
- Dans tous les cas c'est nous qui allons recevoir votre carte, mais je peux l'envoyer à notre agence de Lille si vous préférez ! [dit-elle en croyant avoir eu une idée formidable]
- Vous allez l'envoyer par courrier ?
- Oui.
- En recommandé ? En interne ?
- Euh non, un courrier normal.
- En quoi est-ce plus sûr alors ?
- En rien...
- Bon renvoyez là moi à mon adresse, de toute façon votre agence est fermée quand je reviens du bureau.

Et devinez quoi ? Ce soir dans ma boîte aux lettres m'attendait un courrier de ma banque... avec ma carte bancaire dedans ! Yatta ! Je vous vois déjà en train de faire une farandole chez vous avec votre chien, un chapeau pointu sur la tête et une sarbacane dans la bouche, mais ce n'est qu'une fausse joie. Rappelez vous... On a fait opposition ! Pour vous situer j'avais une grosse bulle au dessus de la tête avec des gros points de suspension comme dans les mangas quand j'ai compris. Donc j'ai reçu une carte que je peux dèjà mettre en miettes. Cool !

Et pour la petite histoire, le cachet de la Poste date l'envoi au 31/10 ! Donc elle m'a raconté n'importe quoi ! Pour info, dans mon patelin la Poste est quand même juste en face de la banque, suffit de traverser la rue... Et dans le genre truc bizarre, j'ai remarqué que l'enveloppe avait été ouverte avec soin, puis scotchée ! Un gros cachet "FD Roubaix CTC 6-11-06" a été apposé sur l'enveloppe aussi. Où était passé mon courrier ? Qu'est-ce qu'il foutait à Roubaix ? Qui a ouvert l'enveloppe et l'a refermée ? Qu'est-ce qu'ils ont bien pu faire avec ma carte ?

06 novembre 2006

Rhume, surgelés et carte bleue

Me voilà à l'instant revenu de chez Picard, il m'aurait quand même fallu une demi-heure pour me décider à ressortir braver le froid. Vous me direz, sortir acheter de la glace quand il fait 8°C c'est pas malin... Euh... Surement. D'un autre côté c'est le meilleur moyen pour éviter que mes glaces décongèlent ! Ah ah ! Bon en fait on s'en fout complètement de mon histoire de surgelés, moi le premier. L'info du jour c'est que je suis malade ! Eh oui, depuis samedi soir j'ai un gros rhum et un bon mal de gorge qui m'a empêché de dormir samedi soir, ce qui est d'autant plus dommage quand on vient de passer l'après-midi à fêter Halloween avec des gamins et qu'on aimerait bien récupérer. Grace à un sublime cocktail d'ibuprofène et de paracétamol, j'étais - plus ou moins - en état de travailler aujourd'hui... Cool ! Si seulement j'avais au moins pu être assez malade pour justifier un arrêt maladie, ça aurait eu un bon côté mais là... Aucun intérêt ! Donc j'ai passé ma journée à rédiger des "spécifications fonctionnelles globales" (ou comment faire un copier/coller du cahier des charges du client et essayer de comprendre son besoin) pour automatiser un truc pour un machin sur un serveur vocal, puis des "spécifications techniques" (ou comment se rendre compte que ça va être la grosse éclate à développer) toujours sur un truc pour un machin. Complètement dans le cake - ou dans paté si vous préférez - toute la journée, j'ai eu le plaisir de constater en relevant la tête qu'il était presque 17 heures ! Ca tombe bien vu que c'est l'heure idéale pour partir, du moins c'est ce que j'ai décrété. Après y'a trop de monde sur la route, avant ça fait touriste.

En dehors de ça, rien de particulier à l'horizon : il semblerait que j'ai eu mon quota de chance en achetant mes chaises car les autres "dossiers" n'avancent pas. Le canapé, c'est au point mort, on verra le week-end prochain car le fameux Kramfors des suédois risque à mon grand regret d'être vraiment trop grand. Quand à Crack, ils n'ont pas donné signe de vie depuis la lettre recommandée pour annuler la commande ! Pas de nouvelles non plus du notaire qui essaye de m'entuber, je l'appelle demain pour le relancer. Toujours pas de chèque de remboursement de Virgin non plus, je vais donc les rappeler - encore et toujours - comme chaque semaine depuis le mois d'août. Par contre j'ai reçu une "Demande de remise de dette" de la CAF qui me demande de rembourser le versement de septembre alors que je les avais appelé pour leur faire part de mon étonnement à toucher encore l'APL ! Je leur avais même demandé 3 fois si ça n'était pas une erreur et la madame m'avait dit "Vous y avez droit jusqu'en juillet et je vous assure que vous n'aurez rien à rembourser". No comment. Et pour conclure, j'attend toujours ma nouvelle carte bleue alors que ma banque m'a assuré l'avoir envoyé le 28 octobre. Encore quelqu'un à rappeler demain, ce sera l'occasion de placer cette fameuse phrase : "T'es t'fous pas un peu d'ma gueule hein connasse ?!". Le "connasse" étant optionnel, ou déclinable en fonction du sexe de votre interlocuteur. Je déteste payer par chèque, je n'ai plus rien dans le frigo et je ne peux pas payer à Chronodrive ! Pratique.

Bon sur ce je vous laisse, je vois Azouz Begag (Ministre délégué à la Promotion de l’Egalité des chances) qui passe au Grand Journal de Denisot, il a toute ma sympathie et mon attention. Je le trouve bien sympa et il a l'air sincère, et en plus il passe super bien à l'écran ! Espérons qu'on arrêtera un jour de le voir comme le ministre beur de service (certes il y a eu un effet d'annonce à sa nomination et tout le monde sait bien que c'était voulu) et que l'on reconnaisse ses compétences. Bonne soirée à vous ! Et méfiez vous des notaires, de votre banque, de Virgin Mobile et des fabricants belges de canapé ! Et dans le doute ne dépensez pas votre aide virée par la CAF, on sait jamais !

05 novembre 2006

Suite du feuilleton IKEA Stefan

Parce qu'une telle aventure hollywoodienne ne pouvait avoir une fin aussi sordide, parce que je ne m'avouerai pas vaincu par une simple rupture de stock, parce que des milliers de lecteurs attendent avec impatience de connaître le dénouement de cette histoire... Voilà la suite.

  • Etape 11 : Oublier la mauvaise expérience de la veille et partir directement à IKEA depuis le bureau. Ne pas se laisser distraire par le doux chant des canapés (de toute façon c'est trop lourd) ou des bougies, prendre juste des patins pour chaises et un rangement de tiroir à 1,50 euros (celui là même que vous plantez devant la caisse depuis trois semaines).
  • Etape 12 : Arriver à la tristement célèbre allée 13. Se rendre compte qu'il n'y a plus que 6 chaises Stefan rouge et qu'un père de famille tient conférence juste devant. Va t'il lui aussi en acheter ? Attend t'il sa femme qui va revenir avec un chariot ? Oublier les règles de politesse et se glisser entre lui et sa progéniture avant qu'il se décide entre le coloris noir ou le coloris rouge, prendre deux cartons, les poser sur le sol, et en reprendre deux autres. Laisser apparaitre un franc sourire qui n'a d'autre signification que "Comment je t'ai bien niqué sur ce coup là !".
  • Etape 13 : Prendre sous le bras droit deux cartons, facile. Prendre sous le bras gauche les deux autres, beaucoup moins évident... Se rendre à l'évidence : c'est impossible, d'autant plus qu'il reste encore le rangement de tiroir et les patins sur le sol. Oublier l'idée de mettre les patins dans la poche de votre veste au risque d'être pris pour un voleur. Oublier l'idée de laisser les cartons sans surveillance, trop risqué. Porter tant bien que mal les cartons jusqu'au parking de chariots qui se trouve à 10 mètres, faire mine de ne pas voir les autres clients vous prendre pour un fou.
  • Etape 14 : Arriver 10 mètres plus loin, ne pas être découragé en constatant qu'il n'y a plus un seul caddie dans les parages et que vos bras sont désormais aussi longs que ceux d'E-T. Se décider à laisser les précieux paquets dans un recoin sombre et à les camoufler pour revenir les chercher. Se rappeler qu'il y a des caddies à l'entrée du libre-service, se dépêcher d'y aller en pensant à utiliser le moindre raccourci et à ne pas éborgner un enfant.
  • Etape 15 : Débarquer à l'entrée du libre-service et ne pas avoir l'air surpris en ne trouvant pas le moindre chariot ! Abandonner l'idée de voler celui d'une petite vieille (elles sont bien plus fourbes qu'il n'y parait) ou de kidnapper un enfant comme monnaie d'échange contre un caddie (les parents seraient bien trop contents de s'en débarasser avant Noël). Trouver des ressources inespérées au fin fond de soi-même et se dire que jamais, oh grand jamais, on ne vous empêchera d'acheter vos putains de chaises ! Refaire le chemin en sens-inverse, retrouver les cartons, vérifier qu'il ne manque rien tout en jetant un regard méfiant (perçu comme un regard de psychopathe) tout autour. Bien insister sur les clients belges en particulier.
  • Etape 16 : Constater qu'un petit groupe d'irréductibles s'est installé juste là, comprendre qu'ils attendent qu'un monsieur en jaune rapportent des caddies mais garder à l'esprit qu'il peut s'agir d'une ruse pour vous voler les chaises Stefan si convoitées. Se plier à la volonté de masse et attendre. Attendre. Préparer une pièce d'un euro. Attendre... et se ruer sur un caddie quand ils arrivent enfin !
  • Etape 17 : Poser les cartons sur le chariot, sans oublier les patins et le rangement tiroir. Repasser allée 13 pour vérifier la référence des chaises et se rendre compte qu'il n'en reste plus une seule ! Jouir. Entrer dans un état d'extase intense en entendant le bruit mélodieux des roulettes sur le sol, avoir envie de refaire le monde, de refaire un tour du magasin maintenant que le chariot est votre... Et se reprendre ! Ce serait dommage de se laisser distraire et d'échouer si près du but ! Foncer droit vers les caisses, ne dévier de sa course que pour les poteaux en béton.
  • Etape 18 : Choisir la queue qui semble la plus courte et la plus rapide, qui s'avérera forcément être celle où une stagiaire apprend le métier. Prendre son mal en patience, payer et emporter le butin le plus loin possible (accessoirement ça se trouve aussi être votre coffre de voiture). Charger le tout, mettre un peu de musique et reprendre la route, serein.

03 novembre 2006

Fêtez la Toussaint en Suède !

Il y a des jours où on a des idées à la con, des idées dont on sait très bien qu'elles sont mauvaises au moment même où elles germent dans notre tête... Et pourtant quoi qu'il en soit, on se lance dans cette idée, et après on s'en veut de se faire avoir, non pas par un notaire ou un fabricant belge de canapé, mais par soi-même ! Veuillez trouver ci-dessous un mode d'emploi pour perdre deux heures le jour de la Toussaint :

  • Etape 1 : Mettre le pied dehors alors qu'il y fait froid, qu'il pleut par intermittence et que tous les petits vieux sont de sortie pour aller au cimetière (ce qui est la sortie annuelle de leur BX) et en revenir (sinon ça s'appelle pas des "vieux" mais des "morts", l'étape d'après donc...). Ca semble déjà être une idée à la con pour la plupart des personnes normales.
  • Etape 2 : Fort de cette première connerie, prendre la voiture et décider d'aller acheter des chaises chez IKEA car ça fait un moment que vous vous dites que deux chaises et deux tabourets bancales, c'est pas le top pour recevoir. Oui je sais, ouverture un jour férié signifie foule dense et clampins qui n'ont rien à acheter mais veulent juste se promener et emmerder les autres au passage... Pas grave vous êtes un fanjo, vous avez peur de rien !
  • Etape 3 : Arrivé sur la rocade, persévérer en voyant le bouchon tout en essayant de se convaincre que ce ne peut pas être l'affluence chez les suédois qui en est à l'origine. Je vous confie qu'il faut déjà être un peu à l'ouest pour arriver à l'étape 3, et dites vous qu'il y a 10 étapes (on est trois dans le monde à aller jusqu'à la 10ème).
  • Etape 4 : Arrivé à proximité du centre commercial, faire mine de ne pas voir les voitures stationnées sur les trottoirs et les terre-pleins. Rester plein d'espoir en s'engoufrant dans le parking et ne pas désespérer de trouver une place, même s'il faut tourner un quart d'heure pour ça. Ne pas reprendre la rocade qui vous nargue là juste à côté de la file interminable de voitures dans laquelle vous êtes.
  • Etape 5 : C'est le point de non retour. Une fois garé, rentrer d'un pas dynamique et d'un air guilleret, justifié par votre satisfaction à avoir déjouer les obstacles diaboliques qui se sont dressés devant vous... Non rien ne vous empêchera aujourd'hui de repartir avec vos quatre chaises Stefan rouges !
  • Etape 6 : Faire le tour de l'étage exposition, tout en sachant que vous n'avez absolument rien à y faire et que vous allez retrouver un tas de clampins aussi imprundents que vous, qui vous empêcheront de marcher plus vite qu'avec un déambulateur. S'empresser de rattraper l'escalier qui mène au libre-service avant qu'une irrésistible envie de frapper un vieux (revenu du cimetière, ou pas encore arrivé, question de point de vue) ou un gamin (qui crie évidemment) vous prenne.
  • Etape 7 : Acheter quelques bricoles comme un range couteaux à mettre dans le tiroir, quelques bougies et autres babioles... Objets dont vous savez pertinemment qu'ils vont vous gêner pour porter vos chaises et autres meubles encombrants et/ou lourds, jusqu'à l'autre bout du parking (rappelez vous) sous la pluie (rappelez vous encore) dans le noir (eh ouais c'est l'hiver).
  • Etape 8 : Arriver enfin au rayon des chaises et chercher la référence Stefan rouge allée 13. Se retenir de crier en voyant que le modèle - uniquement votre modèle et pas un autre bien sûr - est en rupture de stock. Prendre son mal en patience et se lancer un nouveau challenge histoire de ne pas être venu pour rien : installer une étagère à crémaillère dans les WC !
  • Etape 9 : Feuilleter le catalogue, repérer ce qu'il vous faut, être heureux en voyant que ça coûte pas cher et que ça va faire génial (oui on y pense pas assez à la déco des toilettes) ! Se diriger vers l'allée 15 pour prendre le nécessaire dans la série Antonius. Trouver les tablettes, les consoles... bref, tout sauf les crémaillères ! Retenir une nouvelle fois une pulsion de rage et aller calmement à la rencontre d'un vendeur en chemise jaune.
  • Etape 10 : Apprendre qu'ils seront ravitaillés en chaises Stefan demain matin, que ça tombe bien ! Etre heureux d'apprendre qu'il ne faudra attendre qu'une semaine pour avoir une crémaillère 90 cm, et deux semaines pour une de 180 cm. Esquisser un petit sourire pincé, se forcer à dire merci, planter le sac plein de bricoles dans l'allée, prendre la file "Sortie sans achat", remonter en voiture, rentrer à l'appartement... deux heures plus tard !
Vous avez maintenant la possibilité d'évaluer votre niveau sur une échelle de 1 à 10. Eh oui Xhystos c'est interactif, c'est convivial, et ça donne des conseils d'utilité publique aussi ! Alors, sincèrement, toi le jeune (ou pas) qui est en train de me lire, tu aurais abandonné cette idée à la con à quelle étape ?!

01 novembre 2006

Coût du réchauffement climatique

Du nouveau sur la question épineuse du réchauffement climatique ! Ce ne sont pas les conférences d'Al Gore ou un inespéré sursaut de conscience qui auront suffit à réveiller le Royaume-Uni mais plutôt la mise en lumière de son coût. Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, mandaté par le gouvernement de Tony Blair début 2005, vient de rendre public son rapport sur les conséquences économiques du réchauffement climatique chez nos voisins anglais d'ici 2100. Il semblerait que la perspective d'un "ralentissement très grave de l'économie mondiale" et d'un coût astronomique de 5 500 milliards d'euros soit plus explicite que la fonte des glaciers, l'extinction de 40% des espèces animales ou la migration de 200 millions de personne (rappelez vous, la Hollande ou la Floride seront sous les eaux). Nicholas Stern conclue que toute inaction conduirait à "des dérèglements de l'activité économique et sociale d'une ampleur similaire à ceux qui ont suivi les plus grandes guerres et la grande dépression de la première moitié du XXème siècle".

Les pays devraient consacrer 1% du PIB mondial par an à la lutte contre la spirale de la hausse des températures et toute passivité se traduirait par une charge représentant entre 5 et 20 fois ce montant. Stern insiste sur le fait que l'action doit être menée de front par l'ensemble de la communauté internationale, et que les USA, aussi bien que l'Inde et la Chine de part leur croissance élevée, doivent se mobiliser dès maintenant. "La tâche est urgente. Retarder l'action, même d'une décennie ou deux, nous entraînerait sur un territoire dangereux", a averti Sir Stern, se disant "optimiste car nous avons le temps et l'argent pour agir".



La Grande-Bretagne prévoit de doubler son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé par Kyoto, et veut mener la lutte contre le réchauffement climatique au niveau mondial et européen. Au niveau local, le gouvernement britannique s'est doté d'un nouveau conseiller dont je vous ai parlé il y a pas si longtemps : Al Gore ! Concrètement, une loi va venir sur les changements climatiques avec un nouvel objectif de 60% de réduction des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2050. Le ministre britannique de l'environnement a affirmé que la réduction doit être "étendue à d'autres secteurs, puis à l'Europe et au monde", relevant que chacun devait être "conscient de sa responsabilité personnelle" et que les "mesures fiscales ont un rôle à jouer". Le secteur aérien, responsable de 22% des émissions en Europe, pourrait être touché et les mesures pour inciter le public à bâtir "une société et une économie vertes" pourraient se développer.

Test à la con et Pédicure

Suite à l'invitation de Vincent, je me prête au jeu d'un nouveau questionnaire intitulé Testalacon par notre Vinvin national. Faudrait qu'en même m'expliquer comment on l'interprète, histoire de savoir si je suis un psychopathe en puissance ou pire, un futur électeur de Sarkozy...

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne : La perception de la société est uniquement machiniste...
2) Sans vérifier, quelle heure est-il ? 20h20
3) Vérifiez : 20h25
4) Que portez-vous ? Jean, chemise Jules, chaussettes Coyotte, t-shirt Esprit, Converse All Star en cuir marron.
5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ? Brigitte Fontaine invitée chez Denisot sur Canal+.
6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ? Celui de la télé et de la VMC de la cuisine qui me gonfle de plus en plus.
7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ? Il y a une heure, je suis passé prendre les courses chez Chronodrive, puis escapade chez IKEA et Conforama pour trouver un canapé.
8) Avez-vous rêvé cette nuit ? Euh non pas cette fois.
9) Quand avez-vous ri la dernière fois ? Vers 16 heures à la pause café au boulot je crois.
10) Qu'y a t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ? De la peinture et c'est tout, c'est ça d'avoir des murs en béton armé, ça dissuade d'accrocher des trucs.
11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ? Un méga appart de la mort qui tue en plein centre ville de Lille, style loft, avec une énorme terrasse en teck sur plusieurs niveaux, vue sur la place de la République.
12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ? Une vérité qui dérange, pas eu le temps de retourner au ciné depuis, c'est rare.
13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ? Je n'avais plus de pile dans ma télécommande de parking, un voisin m'a ouvert et j'ai vu que son boîtier avait 4 boutons alors que le mien n'en a que 2... Je me demande encore pourquoi !
14) Que pensez-vous de ce questionnaire ? Je me dis que ça fait longtemps que j'avais pas vu passer de questionnaire et ça m'amuse bien de le remplir (une excuse pour lacher Brigitte Fontaine).
15) Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore : Je suis droitier ! Oui je sais vous vous attendiez à plus palpitant comme info mais bon...
16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ? Gretchen, faut juste trouver une mère alsacienne.
17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ? Gonzague, là je suis sérieux, désolé.
18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ? J'avais cherché un stage de fin d'études à Bruxelles (oui je sais je suis pas très aventurier) et pour des raisons matérielles ça ne s'est pas fait.
19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ? Je ne peux pas répondre puisque Dieu n'existe pas et même si le Paradis existait, rien ne dit que j'y aurai ma place.
20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? J'hésite entre supprimer le concept de religion et vider ce qu'il nous reste de réserves de pétrole.
21) Aimez-vous danser ? Tout le monde sait que je suis un piètre danseur, mais bon quand il faut...
22) Georges Bush ? Un abruti, une marionnette, une erreur... Je continue ?
23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ? Les Guignols dans le Grand Journal de Denisot.
24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ? Le petit nouveau Ecrivateur, le grand Chris, Fabien l'expatrié en Australie et Matt le lillois.