Audrey Tautou (Mathilde) et Garpard Ulliel (Manech) forme un "couple" touchant, simple, beau... Je parle de couple, mais ce n'est même pas ça... C'est plutôt deux enfants qui s'aiment et qui ont grandi en s'aimant. Mathilde, toute jeune, continue de diriger sa vie selon des petits défis constants, Manech est un jeune éphèbe qui a une étincelle dans le regard, un mélange de tristesse et de tant d'espoir en même temps. Rares sont ceux qui ont gardé leur âme d'enfant et ont gardé leur premier amour, j'ignore si cela existe en dehors d'un film mais j'aime à penser que oui, alors je continuerai de croire que la vie peut être aussi belle que celle que l'on voit au cinéma. Peu importe si je suis un rêveur, le quotidien m'ennuie, on attend tous après quelque chose et nous rêvons tous de vivre notre vie comme un film. On y arrivera probablement pas, c'est chose sûre, mais on peut essayer, c'est l'intention qui compte... et puis si après tout, seule la forme comptait ?
31 octobre 2005
Mathilde aime Manech
Audrey Tautou (Mathilde) et Garpard Ulliel (Manech) forme un "couple" touchant, simple, beau... Je parle de couple, mais ce n'est même pas ça... C'est plutôt deux enfants qui s'aiment et qui ont grandi en s'aimant. Mathilde, toute jeune, continue de diriger sa vie selon des petits défis constants, Manech est un jeune éphèbe qui a une étincelle dans le regard, un mélange de tristesse et de tant d'espoir en même temps. Rares sont ceux qui ont gardé leur âme d'enfant et ont gardé leur premier amour, j'ignore si cela existe en dehors d'un film mais j'aime à penser que oui, alors je continuerai de croire que la vie peut être aussi belle que celle que l'on voit au cinéma. Peu importe si je suis un rêveur, le quotidien m'ennuie, on attend tous après quelque chose et nous rêvons tous de vivre notre vie comme un film. On y arrivera probablement pas, c'est chose sûre, mais on peut essayer, c'est l'intention qui compte... et puis si après tout, seule la forme comptait ?
Lundi, des patates...
Vendredi soir, pitite réunion pour l'organisation du Réveillon de la Saint Sylvestre. Vous me direz : "ah vous avez besoin de faire une réunion pour ça ?". Je répondrai "bah oui... y'a quand même 200 personnes et j'aime quand un plan se déroule sans accroc". J'étais pas franchement convaincu en ressortant de cette réunion, faut dire aussi qu'on préparait un réveillon et qu'ils avaient pas encore de cuisto... c'est un petit peu embêtant non ? Au bout de 3 heures réunions, le projet prenait forme, mais je restais sceptique. Wait & See.
Samedi matin, j'ai fait ma grosse larve et me suis levé à 11h. Grande surprise, j'apprend que le cuisto a été trouvé, le menu revu, le prix fixé. Je vais pouvoir faire la maquette et diffuser l'affiche afin que les inscriptions commencent.
Samedi début d'après-midi, départ vers l'agence Aquatour de Saint-Omer. J'avais toujours dit à mes parents que je leur paierai un voyage en Egypte pour les remercier de m'avoir entretenu tant d'années et de m'avoir payé mes études. C'est chose faite, ils ont réservé pour une Croisère sur le Nil de 8 jours. Note pour moi même : éviter de faire une grimace en signant le chèque. Passage chez Jules en vitesse pour acheter quelques fringues, également chez Devred (j'étais jamais rentré) mais je confirme : j'aime pas.
Retour dans mon patelin, passage avec Nico pour voir le monsieur qui s'occupe de nous louer le matériel pour le Nouvel An. Il s'avère qu'on peut avoir une sono de la mort qui tue, un portique pour lumière, une machine à fumée... pour 31 euros, et il nous trouve aussi des bons plans pour avoir des jeux de lumière. Ca s'annonce bien.
Mangeage de lasagnes et hop, v'là Kevin qui arrive : départ pour Ecques (concert des Blaireaux). Cette soirée fera l'objet d'un post à part entière, il est temps que je vous parle de mon groupe sans nul doute préféré : Les Blaireaux. Retour vers 2h.
Dimanche matin : je pensais éviter la corvée des cimetières en dormant tard, ce qui collait bien avec mon envie de grasse mat'. Je finis malgré tout par ouvrir les yeux, mon réveil affiche 11h, il est trop tard pour que j'aille au cimetière, j'ai évité ça. N'allait pas croire que je ne respecte pas les morts, je suis juste de ceux qui pensent qu'il ne sert à rien d'aller dans un "parking à mort" pour penser aux gens qui vous sont chers et qui vous ont quitté. Le dernier endroit où j'ai envie d'avoir une pensée pour mes grand-parents, c'est bien une allée bordée de blocs de bétons dans lesquels les défunts sont en train de pourrir dans une boîte. Note pour ma famille : je veux être incinéré ! Et puis vous trouvez pas ça hypocrite tous ces gens qui ne vont au cimetière qu'une fois par an pour porter des fleurs ? Comme si c'était pour avoir la conscience tranquille... une fois l'an, je n'aime pas ça. Je n'ai pas besoin de ça pour penser aux morts, il y a plein de petites choses qui m'y font penser chaque jour : une odeur, une impression, un lieu, une expression... C'est beaucoup plus naturel je trouve. Pour en revenir à mon planning, il s'est avéré qu'il n'était pas 11h mais... 10h ! Saleté de changement d'heure... me voilà donc parti au cimetière, puis passage chez une tante, et retour chez moi. Une petite raclette puis retour sur Lille.
Passage chez IKEA pour acheter de la lazure... mais ces gros malins ont fermé à 18h... j'y suis allé pour des prunes, sympa ! Je vais donc devoir y retourner aujourd'hui, encore une excuse pour me faire dépenser des sous (j'ai le projet d'acheter une 2ème table Ingo vu que la première me donne entière satisfaction). Il faut aussi que je passe chez Conrad voir ce qu'ils ont comme jeux de lumière professionnels. Ce qui me fait penser qu'il serait peut-être temps que je prenne ma douche et me bouge un peu. Je vous laisse, à bientôt.
28 octobre 2005
C'est quoi le texte ? Aaaaaahhhh
Vendredi, Friday Ware ?
On mange ou on se venge ?
27 octobre 2005
Une bien triste nouvelle... quoique
Concert : Herbert Léonard
Maman, ils ont enfermé mémé avec les barrières !En fait une petite mémé avec des grandes lunettes noires avait été posée sur une chaise au début du concert au pied de la scène (on aurait dit la mémé dans le film avec Josiane Balasko et Victor Lanoux, "La Smala" je crois, le film où il gagne au loto), et quand les gros bras ont déplacé les barrières pour préparer la séance d'autographe... la mémé s'est retrouvé parquée, d'où la réplique. Ceci dit je doute qu'elle s'en soit rendu compte puisque l'on s'est même demandé à un moment si elle n'était pas morte.
S'en suit la séance d'autographe... décevante... Herbert est fier et distille ses signatures, ce qui ne l'empêche pas d'avoir troquer sa veste bleu EDF contre un horrible gilet digne de Sylvain Augier dans "La Carte au Trésor", aucun goût. Il n'a même pas prétendu prendre une photo avec nous, peut-être aurait-il fallu rajouter un "Allez fait pas ta pute !" en lui demandant. Il aura tout de même eu un petit mot d'esprit quand ma mère et ses amies se mirent à chanter "Puissance et Gloire" dès qu'il fut à leur portée, malheureusement le dialogue s'écourta quand il ne compris pas leur humour. Fin de l'histoire.
Ouais, cool, des photos !
26 octobre 2005
Soirée Jeux Culturels à Fressin
Bon c'est quoi mon boulot en fait ?!
Déjà pour pas aider, j'ai cherché à savoir quel était officiellement mon poste et me suis rendu compte que selon le papier sur lequel je regardais, ça n'était pas le même, ainsi :
- Sur mon contrat de travail, je suis consultant, bien grand mot qui veut tout et rien dire à la fois. On va dire que si vous avez envie de changer le papier-peint de votre cuisine et que vous voulez un avis, je peux éventuellement vous aider. Si vous hésitez entre deux cravates, ou essayer d'assortir une veste avec une chemise, je suis votre homme. Bon... on l'aura compris, ça n'est qu'un terme pompeux qui ne fait pas avancer notre affaire.
- Sur mon CV personnel, je suis ingénieur génie logiciel : en théorie je sais de quoi je parle puisque c'est moi qui ai choisit ce terme. Le génie logiciel c'est (pour faire simple) le développement d'applications informatiques, mais en beaucoup plus large (y'a l'analyse, la conception, la gestion de projet, le côté commercial, les relations clients). Par contre ingénieur... à mon humble avis ça n'est qu'un titre qui représente une formation (et en principe une capacité d'adaptation), cependant c'est trop général pour dire que c'est un poste ou un métier. Ca serait comme dire que le terme "technicien supérieur" représente un métier concret.
- Sur mon diplôme, c'est marqué chef de projet ! Enfin quelque chose qui est concret (en gros je devrais être responsable de la bonne conduite d'un projet informatique par son équipe), seulement je ne le serai pas en sortie d'école donc on est pas plus avancé ! Pour la petite histoire j'ai fait un DUT Informatique, et par un malheureux concours de circonstance (malheureux en ce qu'il coïncide avec le décès de mon grand-père) j'ai pu poursuivre sur un cursus d'ingénieur de 3 ans.
- Sur mon CV entreprise, je suis vendu comme ingénieur d'études... On ne sait toujours pas ce qui se cache derrière "ingénieur" et j'avoue que je ne sais pas non plus pour le "d'études", on va supposer que je vais étudier des trucs ! Je serai pas plutôt étudiant alors m'sieur ?!
C'est un jour parfait !
Et puis vous savez pas quoi ? Un jour assez spécial se profile... je vais bientôt toucher mon premier vrai salaire ! Pas une petite indemnité de rien du tout comme en stage (à peine 2 euros de l'heure quand on a eu la chance d'avoir une prime... ce qui n'est pas toujours le cas, eh oui dans certaines boîtes vous n'êtes pas rémunéré mais c'est quand même à vous de payer le pot de départ, étonnant non ?) mais un salaire, un vrai, avec une fiche de paye, des impôts et tout et tout ! Je ne sais pas ce que ça va me faire, vais-je être en trance ? Un halo de lumière va t'il surgir du ciel et me foudroyer sur place ? Ou vais-je simplement pleurer mon triste sort une fois déduites toutes mes dépenses récurrentes ? L'avenir nous le dira, je ne manquerai de vous en tenir informés (oui avec un S parce que je reçois de plus en plus de lettres de fan, ce qui me confirme dans l'idée qu'un monde fou passe sur ce blog... c'est pas croyable hein ?).
25 octobre 2005
Haribo c'est beau la vie...
Nous ne nous parlerons pas
J'ai bien reçu tous vos messages Je vous ai lu page après page Je sais vos hivers et vos matins Et tous ces mots qui vous vont si bien
On n'a qu'une envie, c'est d'en sortir Vous n'aurez besoin que d'un sourire Je comprendrai qu'il est déjà tard Nous irons boire un verre autre part
Road Trip : Crécy-en-Ponthieu
Allez hop dans la voiture, après 40 minutes de route, nous v'là arrivés dans une "charmante" petite bourgade. Un centre-ville, c'est-à-dire une petite place avec un truc à moitié en ruine au milieu, nous acceuille... Ils appellent ça la "lanterne des morts", une ancienne croix du Bourg qui date de 1189. Nous apprenons que cette ville a été témoin d'une grande bataille historique : la première bataille de la Guerre de 100 ans, entre les Français et les Anglais, le 26 août 1346 !
Premier affrontement terrestre, première défaite surprise et cuisante des troupes de Philippe VI de Valois, face à celles d’Edouard III d’Angleterre, Crécy est à la fois une leçon de tactique militaire et le symbole d’un changement d’époque.Passage à l'office de tourisme, et direction le champ de bataille (je vous laisse imaginer notre excitation à l'idée de marcher sur les pas des troupes de ce bon vieux Philippe). En fait il ne reste rien du champ de bataille, il n'y a que des champs de blé... Nous n'en restons pas là : une tour panoramique se dresse fièrement (cf photo), nous prenons notre courage à deux mains et décidons d'y monter... mais la mairie en a interdit l'accès parce que le bois de l'escalier est à moitié pourri :-( Jusque là, on a vu mieux comme excursion, je vous le concède, mais nous n'en sommes pas restés là !
Nous étions sur la route pour repartir quand nous avons vu un panneau "musée", ouais cool ouuuuh ! Quelle occasion extraordinaire de se cultiver ! D'en apprendre plus sur cette bataille et la vie de Crécy-en-Ponthieu (enfin c'est ce que Kevin aurait du dire ayant fait des études d'histoire, en réalité ça ressemblait plus à "ouep on y rentre, de toute façon, y'a rien d'autre à voir dans c'te patelin de brin") ! Alors voilà, je fais un dérapage dans le gravier avec ma 206 et zouh, on part dans le musée. D'extérieur cela ressemblait plus à un mix entre une école délabrée et une fermette, nous nous introduisons dans la cour et sommes aussitôt accostés par un gentil monsieur (les joues bien rouges, un croisement entre Patrice Benguigui et votre cousin lointain qui tient une ferme dans le Larzac) qui semble jouir en nous voyant (non non le mot n'est pas trop fort !) et se fait une joie de nous faire visiter les lieux. Il semblerait qu'il n'y ait pas souvent de visiteurs dans ce musée communal... étrange...
Nous entrons dans le Musée, voici ce que nous y avons vu (écoutez bien car peu en sont revenus... ou peu y sont allé, je sais plus) :
- Tout d'abord un grand couloir aux murs défraichis, une petite odeur de renfermé, et des vitrines avec des cailloux... J'ai pas pu m'empêcher d'éclater des rires quand notre guide a commencé les commentaires sur les "fossiles"... Je suis sorti pour me calmer, il m'a suivi et j'ai du dire que j'étais sorti pour admirer la girouette de l'église. Mauvaise idée : il m'a parlé un quart d'heure de cette - putain de - girouette et a tenu à me montrer la précédente, carbonisée par la foudre et exposée dans le musée. Passionnant.
- Suite du couloir : une petite mise en scène digne d'un spectacle de Kamel Ouali, une vitrine avec au fond un décor d'aquarium, des stickers blancs et un néon de lumière noire... Toujours à se retenir de rire... et Kevin qui demande des détails à notre cher guide !
- Arrivée dans la première salle ! Apparemment une ancienne salle de classe, la peinture verdâtre fait des cloques... Des dizaines de vitrines et de présentoirs (Colgate, Vendôme, L'Oréal...) sont dispersés et contiennent des morceaux de poteries, des cailloux (quand on aime !), des maquettes même parfois. La forme est vraiment tristounette, mais il faut avouer qu'il y a du fond.
- Enfin la deuxième salle, le bouquet final ! Une salle consacrée à la Seconde Guerre Mondiale : une reconstitution nous acceuille (du sable, un mannequin habillé en soldat, des obus). Petit mot d'humour de notre guide : "Eh eh, les obus ils sont plus chargés hein ! Faut pas avoir peur !" puis nous poursuivons pour voir le clou du pestacle (j'écris spectacle comme j'ai envie d'abord) : la girouette de l'église... Quelle extase ! Quelle paix intérieure que je ne saurais vous décrire autrement qu'en comparant cela à un orgasme de none ayant changé de vocation après 30 ans dans les ordres.
Ajout du 10 Mars 2008 : A la demande des bénévoles en charge du musée de Crécy-en-Ponthieu, je vous informe que depuis que cet article a été écrit (il y a déjà plus de deux ans !) un gros effort a été fait pour rafraîchir le musée et ses collections. Je ne pensais pas que cet article puisse faire fuir les éventuels visiteurs mais il semblerait qu'il apparaisse en bonne position dans Google... Je rappelle que ce n'est qu'un récit quelque peu romancé et un avis purement personnel. Je vous invite à aller à Crécy-en-Ponthieu et à vous faire votre propre idée, les bénévoles de l'association d'archéologie EmHisArc vous accueilleront avec plaisir, je n'en doute pas. Si j'ai oublié de le dire, je le rappelle : nous avions tout de même passé un excellent après-midi à Crécy, c'est un charmant village en pleine campagne et les férus d'histoire y apprendront plein de choses.
24 octobre 2005
Il court, il court, le lapin...
Wouah des Heinz Baked Beans !
Raindrops are falling on my head
Ou alors, deuxième théorie : celle de "Truman Show" ! Je suis le héros d'un immense show télévisuel, une real TV que toute la France regarde, mais dont je n'ai pas connaissance. Les passants seraient donc des figurants (ce qui expliquerait pourquoi j'ai croisé un jeune homme au kebab quand il me préparait mon assiette, dans la rue alors qu'il était vétu tel un jeune skater, et devant la Catho en costume noir), les bâtiments des décors (note pour moi même : tenter d'aller au 6ème et 7ème étage de mon immeuble pour vérifier qu'ils existent vraiment), et ma vie un immense scénario. Donc je n'aurai pas choisi de faire des études d'informatique ? Peut-être serait-ce le résultat d'un vote par SMS orchestré par une chaîne de télé ? Ou est-ce simplement du ressort du scénariste qui a jugé que cela serait plus intéressant pour le téléspectateur qu'une vie de fonctionnaire aux impôts ou de star de cinéma ? Tout ça pour en revenir au fait qu'il a du penser que ce matin en l'occurence, un temps pluvieux serait plus adapté à la situation. Le tout avec en musique de fond "Raindrops are falling on my head", bon choix ! Va pour la musique, le métier, les amis... mais il y a encore une question qui me turlupine : Pourquoi avoir mis en double sens la Rue Solférino ?! Hein Martine, pourquoi ? Ou alors... c'est donc ça... Martine et Big Brother ne ferait qu'un ! Il me faut rencontrer cette dame, et par la même occasion, lui demander pourquoi je n'ai pas le droit de trier mes ordures chez moi (au lieu de tout mélanger, puis tout retrier dans un centre, et donc augmenter la taxe des ordures ménagères qui est très chère à Lille).
C'est marrant comme une musique peut coller à un instant, à une situation, à un contexte. Lors d'un trajet sur autoroute, avec le soleil couchant, et la vitre ouverte, un petit morceau de Nine Days semble idéal. De même qu'un soir de déprime, après une journée difficile, Radiohead sera un meilleur choix. Morcheeba (je ne peux me retenir de vous conseiller l'excellent "Undress me now" qui aidera les timides à faire comprendre leurs intentions), Coralie Clément ou encore Jeanne Cherhal (attention cependant au choix des morceaux) conviendront parfaitement à une soirée romantique aux lumières douces et tamisées. Mettons nous maintenant en situation : imaginons que vous devez choisir un fond musical pour un mariage à la Mairie... vous êtes une quiche en culture musicale... alors que faire ? Lancer un petit Boney M ? Non malheureux ! Un Adagio pour cordes de Barber ? Non plus, à moins que le couple ait prévu un suicide collectif juste après. Optez plutôt pour un petit Bach qui sera du plus bel effet, ou pour la BO de Rabbi Jacob qui met une ambiance certaine du moment que l'on apprécie De Funès. Je ne vais pas vous donner toutes mes ficelles non plus, alors bonne journée, c'est pas tout ça mais j'ai des trucs à faire moi, non mais !
23 octobre 2005
15 de Pavulon, 10 de Dopamine
Pour vous situer, je vois le corps humain (à l'exception des 2 épisodes d'Urgences par semaine) comme dans les cartoons Looney Tunes : si on vous coupe un bras, à l'intérieur, c'est rose avec un rond blanc pour l'os, c'est tout ! Y'a pas toutes ces saletés de ners, de muscles, de veines... beurk ! Ca y est là ce sont mes bras qui me lachent... Les veines c'est certainement le pire, j'ai horreur de les voir, j'ai horreur de les voir dans mes poignets. J'ignore pourquoi, j'ai peut-être un grain mais c'est comme ça ! Donc voilà... je vous laisse pour aller voir ce que cet épisode va nous amener comme lot de malades ce soir.
Le matin ça sert à rien
11h30, réveil agréable après une nuit reposante. Certes c’est tard mais en même temps c’est dimanche, donc on s’en fout, c’est bien connu qu’on n’a jamais rien fait d’intéressant le dimanche. Vous imaginez Einstein découvrir la théorie de Relativité un dimanche ? Et Herbert Léonard écrire « Puissance et Gloire » un dimanche ? Bah moi non… Tout ça pour dire que ce matin je vais récupérer de mon samedi agité… Je participais à une animation pour Halloween pour une centaine de gamins hier après midi, il s’est avéré que je n’ai pas vocation à être puéricultrice. Je ne sais pas comment font les instit, moi j’arrive pas à les tenir, en une heure ils arrivent à me donner la migraine ! Comment des trucs aussi petits peuvent-ils faire autant de bruit ? C’est pas croyable ! Autant avec un gamin tout seul, je discute… même si j’avoue que la conversation ne vole pas bien haut.
- Moi je déménage et je vais habiter en Bretagne ! [nous raconte Ophélie, 7 ans]
- Ah bah c’est génial ça c’est bien…
- Et ce midi j'ai mangé des frites avec du ketchup !
- Gens de peu d'esprit ! C'est de la mayo qu'il fallait malheureux !
- Quentin il m'a pris mon ballon !
- Ah bon ? Tu étais arrivé avec ce ballon ? C'est ta maman qui te l'a donné ?
- Non je l'avais décroché du mur !
- Donc il n'était pas plus à toi qu'à Quentin ?
- . . . [phase de réflexion de la gamine]
- Non ?
- C'est mon ballloooooooonnnnnnnnn !
Mais dès qu’ils sont en groupe, ça piaille, ça pleure, ça crie… C’est un peu le genre de scène qui est mignon à voir quand on a coupé le son, malheureusement j’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé la télécommande pour les contrôler tous, et dans les ténèbres les lier. Après une demi-heure de Loup-Garous de Thiercelieux j'ai appris quelques trucs : l'enfant est fourbe, il n'hésite pas à dénoncer son voisin, il met tout ce qui lui tombe sous la main dans sa bouche, il ne respecte aucune règle (futur punk ou soixante-huitard nostalgique ?) et surtout... il est inutile de faire référence à Jeanne d'Arc pour leur faire comprendre ce qu'est un bûcher (il semblerait qu'à 8 ans, on ne connaît pas encore cette demoiselle). Pour faire dans le jeu plus simple, nous avons donc enchaîné avec un Twister (le jeu où on doit mettre sa main gauche sur rouge, pied droit sur vert...) : c'était un peu mieux mais j'avais pas pensé qu'à 8 ans on ne savait pas non plus sa gauche de sa droite, ce qui complique un peu le jeu je vous le concède ! Pendant ce temps ma migraine s'amplifie, je me surprend à influencer le résultat de la roulette du Twister afin de mettre Charlotte et Allison (environ 9 ans) dans des positions tortueuses qui ne pouvaient mener qu'à une chute certaine (je sais j'ai honte). A ma grande stupeur, elles tiennent bon (les garces !) et me résigne à déclarer un ex-aequo, elles m'ont eu à l'usure...
La suite de l'après-midi ne fut guère plus glorieuse : il ne faut jamais, AU GRAND JAMAIS, donner du quatre-quarts et du jus d'orange à des gamins énervés ! Ca fait des miettes sur le sol, jusqu'au moment où ça forme un truc pâteux quand c'est mélangé avec l'orangeade... forcément puisque quand on sert à boire à un gamin, il se trouve que le gobelet bouge et qu'il faut faire preuve de suffisamment d'agilité pour suivre le gobelet avec la bouteille tout en versant (faire un test en Agilité + Réflexe + Sang Froid). Et je vous raconte pas quand on introduit les variables "caramel à moitié maché puis recraché" et "morceaux de terre et bouts de pelouse" dans l'équation. Ca relève plus d'un vestiaire de foot que d'une garderie ! HELP ! L'histoire ne s'arrêta pas là mais mon portable me fait signe qu'il n'a plus de batterie, la suite au prochain épisode. Ciao, bon dimanche !
22 octobre 2005
Les Noces Funèbres
21 octobre 2005
Métro c'est trop !
- Il est généralement de bon ton de regarder le sol. J'ai eu beau regarder maintes et maintes fois... il n'y a pourtant rien à y voir ou alors ça m'échappe. Peut-être faut il faire exprès de loucher comme quand on regarde ces dessins un peu flous dans lesquels sont dissimulées des images. Ou alors c'est une sorte de nostalgie de leur voyage à Nausicaa où ils pouvaient voir des requins et des petits poissons de toutes les couleurs à travers le sol, affaire à suivre !
- Vous pouvez aussi, selon votre humeur, observer le plan des lignes de métro. Pour ma part je l'ai fait les premières fois car j'avais peur de me tromper d'arrêt, de ligne ou même de sens (finalement à la grande surprise générale, je ne me suis jamais trompé ! Yeah !). Cependant pour le commun des mortels ça n'a aucun intérêt parce que tout le monde connaît déjà par coeur ce plan qui à Lille ne représente que 2 lignes : mayo/ketchup, jaune/rouge.
- J'avais oublié aussi ceux qui bouquinent, y'en a de plus en plus et c'est assez marrant parce que les livres, comme les chaussures, nous apprennent pas mal de choses sur la nature et le "clan" auquel appartient votre voisin. Attention je ne parle pas du lecteur du "20 Minutes" parce qu'il n'a pas choisi ce qu'il lit, mais de celui du livre de poche. Par exemple moi en ce moment je lis les Contes de Grim... parce que je me suis senti idiot en ayant vu le films sans comprendre les références au contes :-(
- Plus rarement, mais ça arrive parfois, vous pouvez somnoler... Dans ce cas vérifiez que vous avez enroulé la sangle de votre sac à votre bras, détendez votre nuque et laissez vous bercer par les douces accelérations. Miracle et ravissement ! Votre tête balancera d'un air tout à fait naturel et des plus hype. Vous pourriez même réussir à hypnothiser votre promise de cette manière (à condition biensûr qu'elle n'ait pas adopté la même posture, parce que dans ce cas le coup de foudre semble compromis).
- Vous pouvez aussi faire votre lascard (enfin faut avoir l'équipement pour : jogging lacoste, casquette, portable autour du cou, basket, chaine en or qui brille) et mollester un petit jeune pour lui piquer son baladeur MP3. Ca occupe, c'est enrichissant (pour vous) et ça permet de prendre en confiance en vous dans l'optique d'un futur travail dans une crêche, la timidité c'est bloquant.
- Dernière attitude possible, mais là c'est vraiment du domaine de l'exceptionnel : venir gai comme une otarie bourrée à la bière, mettre un pull bleu dur brodé "Camping des 3 truites" et hurler "Allez Lens, Allez Lens..." jusqu'à l'arrêt Rihour, puis "Allez l'OM, on est les champions !" jusqu'à l'arrêt Lezennes. J'ai eu l'occasion d'en être témoin, c'est du plus bel effet... mais j'ignore toujours la raison de ce changement de camp après Rihour :-(
Plic ploc ! Ca mouille !
- Ce fameux film, Germinal, certes magnifique mais qui dépeint une existence misérable, un cadre de vie détestable, des paysages gris, des patrons tyraniques... Bon c'est vrai que c'était peut-être pas la joie à l'époque mais y'avait pas que ça ! Le système de l'entreprise qui s'occupe du logement de ses salariés, de l'éducation de leurs enfants, le tout un peu paternaliste, la cohésion entre les salariés, une vraie famille... vu la situation sociale actuelle, certains le regrettent probablement. Et puis des mines, toujours des mines ! On a aussi un ciel bleu et des champs dorés !
- Ensuite il y a quelques temps, c'était un téléfilm sur France 3, qui se déroulait par moment à Dunkerque et à d'autres sur Lille... Bon ça partait d'un bon sentiment, mais encore une fois c'était l'histoire d'un gamin qui s'est fait enlevé et dont on va apprendre la mort, tout ça sur fond d'orphelinat et de jeunes en difficulté... Fort heureusement le film a fini sur une note plus joyeuse mais bon... pour le tourisme on a vu mieux.
- Dans le même genre on a eu droit à "Embrassez qui vous voudrez"... De beaux paysages, de belles scènes dans Le Touquet... mais on passait quand même la plupart du temps à nous dépeindre des clampins dans un camping bof.
- Plus récemment, "Entre ses mains" avec Benoît Poelvoorde ! Bon film mais loin d'être joyeux, l'histoire d'un vétérinaire avec des petits problèmes qui rencontre des filles sur Lille et les égorge à coup de bistouris.
- Même quand la "Carte aux Trésors" est passée dans la région, on a eu droit à de belles images, de beaux paysages... jusqu'au moment où le joueur embarque avec un pecno dans un C15 complétement pourri, avec des peluches au rétro et du contreplaqué sur le tableau de bord, et je vous parle pas de son accent ou de sa réplique désormais culte
"Bésur que ché pas l'même route, mi j'roule, j'm'amuse !"
Enfin au moins ça a le mérite d'être drôle, ça change de la réputation de la région dévastée par la misère sociale.
20 octobre 2005
Ce soir, c'est Soirée Télé !
Alors voilà, ce soir c'était galette de blé noir et concombre (c'est très bon les concombres), tout en checkant les mails sur internet (genre j'ai pas pu le faire pendant la journée). Brulage d'encens (patchuli ce soir), mettage de lumière tamisée, mangeage du repas préparé avec amour, arrosage de plantes (sauf que le papyrus, avec ou sans eau, je crois bien que je le perds, j'essaierai 15 de Pavulon demain matin), et soirée regardage d'une série qui monte, qui monte... Desperate Housewives ! D'ailleurs c'est commencé ! C'est malin avec vos conneries je vais rater le début, je vous laisse... Amusez vous bien.
Mon pote Bob l'Eponge
Je ne saurai trop vous conseiller également le maginifique film "Bob l'éponge" qui est sorti au cinéma ! Et oui monsieur ! Le grand écran, pas la petite lucarne ! Malheureusement je n'ai pas trouvé d'âme assez joyeuse pour m'accompagner à ce grand moment de cinéma... c'est regrettable, je suis persuadé qu'il devait y avoir une très bonne ambiance. Ca devait ressembler à cette fois où je suis aller voir Toy Story 2 avec JF... et où on s'est tappé la discussion avec des gamins. Tout se passait bien, ils nous racontaient leurs blague Carambar, jusqu'au moment où... (et là c'est le drame), dans sa lancée, JF a failli raconter l'histoire des 3 putes dans l'ascenceur ! Ils avaient peut-être même pas 12 ans ces gamins... C'est sûrement pour ça qu'on est pas allé voir Bob au ciné, enfin je me suis rattrapé à la maison. PS : Si quelqu'un veut m'acheter une peluche Bob l'Eponge pour mon Noël je suis preneur, ou même autre chose qu'une peluche, j'ai un vague projet de tuner ma salle d'eau aux couleurs de Bob (ouais parce que le rose Patrick faut le voir chez soi quand même hein !). En vous remerciant, bonsoir !
Palais Rameau, quand tu nous tiens
Pour la petite histoire, le palais date de 1879 et a été conçu par les architectes MOURCOU et CONTAMINE suite aux volontés de Mr Charles RAMEAU (dont le buste surplombe la porte d'entrée, penser à y jeter un oeil) qui avait fait un leg à la Ville de Lille pour construire un lieu dédié à l'horticulture. Force est de constater que l'horticulture n'est pas vraiment ce qui remplit les salles, le palais a vite perdu sa vocation initiale pour accueuillir des banquets, concerts, expositions canines et autres spectacles de cirques selon les époques. Les lycéens y passeront même leur BAC entre 1930 et 1960, et on y hébergera des prisonniers revenants d'Allemagne en 1945. Depuis 1980, le palais demeure bien souvent vide, à un tel point que la Ville songe à le détruire avant de se rappeler qu'on ne pouvait pas raser ce qui avait été édifié grâce à un leg. Il a retrouvé un peu de vie avec Lille 2004. espérons que cela continuera.
Si vous avez l'occasion de vous rendre à l'exposition de photos de LE BLONDEL aux Palais des Beaux-Arts de Lille (je vous le conseille vivement, c'est vraiment passionnant), en cherchant bien, vous trouverez des photos du Palais Rameau à l'époque de sa construction ! Il est marrant de remarquer sur les photos qu'un détail a changé avec le temps : les deux clochetons pyramidaux que l'on voit actuellement en façade (côté Boulevard Vauban) ne sont pas ceux d'origine, en 1879 les tourelles étaient surmontées par des formes orientales, un peu à la façon du palais des 1001 nuits... bizarrement ce petit détail change vraiment le cachet du bâtiment !
Mais alors Xhystos, c'est quoi ?
Les représentants les plus illustres du genre sont certainement HG Wells, René Barjavel et Jules Vernes (bien que sur ces derniers les avis soient partagés, je le mettrai quand même dans le style steampunk). Comment explorer le temps avec une machine qui n'est faite que d'engrenages et de tuyaux ? Comment aller sur la Lune avec un simple gros canon ? Comment voyager entre les âges grâce à une substance visqueuse aux propriétés extraordinaires ? C'est là toute l'idée... et ce qui est marrant, c'est que ces idées farfelues du début du siècle dernier, finissent par se réaliser... d'une façon qui n'est pas si éloignée de celle qu'avaient imaginé ces précurseurs. A quand le voyage dans le temps ?
Oups... je me suis un peu éloigné de Xhystos, en fait cette ville on a l'occasion de la visiter dans un album nommé "Les murailles de Samaris". Samaris est l'une des villes imaginées par Schuiten & Peeters, une ville fantôme, artificielle, qui a des formes, mais aucun fond. C'est un décor géant, une mise en scène perpétuelle puisque les murs de cette ville ne sont que des décors qui bougent au fur et à mesure de vos déplacements dans la ville. Il n'y a même pas âme qui vive, même les habitants sont en carton pâte... Bon c'est vrai... vu comme ça, c'est un truc de dingue, pourtant elle a son charme cette ville.
Quant à Xhystos, c'est de là que part le héros de l'aventure. C'est une ville très exhubérante, dans le pur style Art Nouveau, un style où les courbes des poutres d'acier rappellent celles de la nature, où les boulons sont comme des boutons de fleurs, et les mosaïques aussi colorées qu'un papillon. Pour vous situer, l'exemple le plus typique de ce courant artistique ce sont les enseignes "Métropolitain" verdatres qui subsistent dans Paris (à ce propos Paris a son équivalent dans les Cités Obscures sous le nom Pahry). Xhystos est tout droit inspirée des travaux de Victor HORTA, architecte bruxellois (Schuiten & Peeters sont eux aussi bruxellois), un des pionniers de l'Art Nouveau. J'admire son travail, peut-être parce qu'il a fait partie d'un courant éphèmére : courant qui s'est lancé au début du XXème, il a vite été délaissé avec le début de la 1ère Guerre Mondiale. En effet, style exhubérant, décoratif à outrance, il n'avait rien de pratique ni d'économique ;-( Je pourrais parler longuement de Horta, je posterais un autre article à son sujet, il le mérite !
Allez hop on y va, en route pour l'aventure...
Je ne sais pas si je le mettrai à jour régulièrement ou si ce n'est qu'une lubie comme j'en ai souvent. L'avenir nous le dira. Quant au passé il m'a déjà montré que l'écriture a bien des vertus, l'histoire passant son temps à se répéter, espérons qu'elle ne me trahira pas.
Alors maintenant la question bonus, de quoi vais je bien pouvoir parler ?! C'est là un détail qui a son importance et je ne saurai y répondre de suite. Je dirai de tout, et surtout, de rien. De ce que j'ai envie de faire découvrir, de partager...