31 août 2006

Comme un état des lieux...

Et voilà hier c'était le dernier jour, le dernier jour où j'avais les clefs de mon premier appartement à Lille, jour ensoleillé qui plus est. Ca fait bizarre de voir cet appartement tant chargé de souvenirs, de bons moments, de mauvais parfois, mais en tout cas dans lequel je me sentais bien. Je me suis rendu ce midi à l'état des lieux en me disant qu'on ne serait que trois : le clerc de notaire, l'huissier et moi. Et finalement j'ai vu arriver une foule dans cette grande pièce qu'était mon salon et je me suis dit que c'était fini : ce n'était plus chez moi. Ils sont venus nombreux - huit - pour me mettre dehors, comme si j'allais résister.

J'ai rencontré pour la première fois mes propriétaires aujourd'hui qui s'étaient déplacé bien que je ne sache pas trop pourquoi. Ils ont certainement du sauter sur l'occasion de revoir leur bien avant qu'un autre locataire en prenne possession pour quelques temps. Ils m'ont à peine adressé la parole, comme si à la seconde où j'ai donné mon préavis je devenais un étranger. Ils ont jeté discrétement un oeil un peu partout pour vérifier que tout était à sa place et ont trouvé à redire que la moquette était en triste état... Certes mais leur moquette a au moins huit ans et ils parlaient déjà de la changer quand j'ai emménagé ! Je ne les imaginais pas comme ça mes propriétaires, j'avais lu sur le bail qu'elle était dentiste et lui médecin : je m'attendais à un stéréotype et je suis tombé sur quelqu'un qui avait plus un look de tenancière de resto routier que de profession libérale. Elle - surtout elle car lui on ne l'a pas entendu - m'a semblé plutôt désagréable, j'ai pourtant versé mon loyer en temps et en heure pendant un an et demi et avait entretenu de mon mieux l'appartement. Les propriétaires n'aiment pas que leurs locataires s'en aillent, trop souvent, ça fait des paperasses, ça fait des frais, c'est tellement plus simple quand on garde le même locataire durant dix années. Elle n'avait qu'à me le vendre !

L'huissier, lui, avait le look profession libérale : costume bien taillé, lunettes de marque, voiture propre, voix claire et imposante. La sortie de sa poche de son dictaphone acheva de construire mon opinion. Il devait enchainer les visites et n'avait pas de temps à perdre. Il nous le fit vite comprendre et commença son état des lieux sans moi, il était dans son monde à compter les trous et faire marcher les robinets, rien ne pouvait le distraire, si ce n'est une panne de piles peut-être. Il eut vite fini son inspection, me serra la main furtivement et repartit aussi vite qu'il était venu. Il ne m'a même pas dit quelle serait la suite des évènements pour moi, si je récupérerais ma caution. Je le saurais certainement par sa secrétaire. Il était accompagné par le clerc de notaire, celui qui m'avait fait mon bail quand je suis arrivé à Lille. Egal à lui-même c'est le seul à avoir discuté un peu, il ne me dira pourtant pas plus au sujet de ma caution, il devait être pressé d'aller déjeuner et n'avait guère de temps à perdre après avoir remis les clefs aux futurs occupants.

Reste encore trois personnes dans la pièce à la fin : l'un des futurs locataires et ses parents, des gens bien sous tous rapports et très cordiaux, originaires de la région de Reims. Je ne me rappelle pas avoir entendu la voix de leur fils, il avait l'air assez timide. Je n'étais pas timide comme lui mais je me revois un peu dans ses traits, épaulé par mes parents dans mes démarches et mon emménagement, m'effaçant derrière ma mère pour les formalités administratives et n'écoutant que d'une oreille la lecture du bail. Elle est désormais loin cette époque là, j'en ai signé des papiers depuis et je suis d'autant plus content d'être propriétaire.

Le temps de les informer sur tout ce qu'il est bon de savoir dans la résidence : Quelle clef ouvre quoi ? Où est la place de parking ? Où trouver le concierge ? Et de leur rappeler qu'il ne faut pas hésiter à demander le remplacement de la moquette et des radiateurs défectueux aux propriétaires (elle n'avait qu'à être aimable), il était temps de retourner au boulot et de quitter la résidence. Enormément de choses ont changé depuis mon arrivée à Lille, tant aussi bien dans ma vie professionnelle que personnelle, le changement d'appartement était certainement un des derniers "obstacles" à franchir, un peu comme un grand chanbardement matérialisant un changement - ou plutôt une évolution - d'état d'esprit. Reste à changer quelques meubles et cette époque où l'on commence à peine à travailler et où l'on garde un peu de son âme d'étudiant va s'achever pour laisser place à ce qui ressemble beaucoup à une vraie vie d'adulte : pleine de responsabilités, de tuiles qui semblent nous bouffer tout notre temps et se succèder à un rythme effrayant, mais aussi de liberté, de plaisirs et de projets car à cet âge là, on commence à avoir les moyens de ses ambitions mais il faut quelques mois pour en prendre conscience.

30 août 2006

Rouler gratuitement en Smart ?!

Je viens de découvrir un concept assez original et qui pourrait en interesser plus d'un. Depuis quelques temps on voit circuler des Smart FORTWO placardées de publicités pour des restaurants, des agences immobilières, des magasins lillois... et maintenant celles ci vont pouvoir être utilisées par les particuliers sans avoir à les acheter. La société Urban Impact lance un concept : "vous circulez au volant d’une smart à 0 € par mois dans les plus grandes villes françaises - Lille par exemple - et en contrepartie des autocollants publicitaires habillent l’extérieur du véhicule". L’assurance et l’entretien sont à la charge d'Urban Impact et vous ne payez que l’essence, la franchise en cas de soucis (180 euros) et une caution de 1500 euros. Il est vrai que je commence à en avoir marre de voir de la pub à tous les coins de rue et ne pouvoir se soustraire à tout ça mais l'idée est suffisamment originale pour être soulignée. Pas tellement pour créer un nouvel espace publicitaire, mais surtout pour trouver un bon plan pour avoir une voiture sans en avoir les moyens ! Pour profiter de l'occasion et des places limitées, il suffit de s'inscrire sur le site et répondre aux critères, vous aurez les clefs de la Smart en novembre.

28 août 2006

Du nouveau tracé de la Citadine

Chaque jour je lis en vitesse le 20 Minutes (je sais bien que ce n'est pas ce qu'il y a de plus complet mais ça a le mérite d'aller à l'essentiel, de faire court et de livrer les faits sans interprétation) et notamment les infos sur la métropole lilloise et, outre les dépêches, ce qui peut être assez marrant à lire ce sont les réactions que peuvent poster les lecteurs. En effet le site www.20minutes.fr prend des airs de blog grâce au système de commentaires sur les articles qu'il propose. Ce matin on parlait de la mise en service de la ligne de bus Citadine qui a fait couler tant d'encre... et de goudron, en particulier pour ce qui est de son passage Boulevard de la Liberté. On ne va pas revenir dessus, on en a déjà parlé. Qu'on aime ou pas, de toute façon il faudra bien s'y faire ! Ci-dessous, les commentaires laissés par quelques internautes ce matin (cliquez pour agrandir l'image).



J'étais partagé entre de la pitié et un grand éclat de rire en lisant ça... Monsieur "nimportequoi" ne comprend pas les métaphores semble t'il et ose citer Hitler pour soutenir son "raisonnement", en supposant qu'il ait un tant soit peu de raison ! Heureusement il a une super idée : les transports en commun gratuits ! Oh oui quelle grande idée ! On y aurait pas pensé tout seul ! Pffffff... Qui va les payer si ils deviennent gratuits ? Tout le monde, par ses impôts, ainsi même ceux qui ne les utilisent pas les paieront en totalité. Il nous parle aussi de pollution, de files d'attente : chose qui va arriver le temps que les habitudes changent mais tout changement a des répercutions lors de sa mise en place. Les choses ne sont pas immuables, il faut avoir le courage de proposer autre chose même si ça va emmerder tout le monde dans un premier temps. Au moins la Mairie de Lille a un projet et a le courage de l'appliquer, même s'il faudra des années pour en récolter les fruits. Quant à la "cité de rupins", il faudrait penser à faire une différence entre une ville aérée, agréable, bien desservie et une ville encombrée par des voitures qui pour la plupart ne font que traverser ! J'habite Lille, j'y circule, j'estime qu'il est normal que les seules voitures qui y circulent soient celles des riverains ou de ceux qui veulent s'y arrêter. Pourquoi serai-je obligé d'être coincé dans les bouchons dans MA ville à cause de gens qui n'y habitent même pas ?! Tant mieux si les automobilistes sont découragés d'y passer, il y aura plus de place pour les habitants. Il en va de même pour pour la VRU (Voie Rapide Urbaine) qui est sans cesse bloquée par des camions dont seulement 20% s'arrête dans la métropole !

Monsieur "vivelaliberté" a le mot d'esprit élégant mais je ne vois pas trop où il veut en venir... Reste ce bon vieux "henry", si on libère l'espace c'est justement pour en donner à ceux qui en ont besoin. Dans le flot de voitures qui passent Boulevard de la Liberté, je serai curieux de voir quel pourcentage représente les commerçants, les livreurs... Quand les voitures "de passage" seront détournées, il y aura d'autant plus de place pour tout ce petit monde. Et puis je comprend qu'on puisse ne pas aimer les transports en commun, moi même je suis pas fan du métro, mais de là à en dresser un tableau aussi repoussant, c'est éxagéré ! Les transports en commun se sont bien améliorés, cette amélioration va continuer mais le plus important c'est de changer ses habitudes et ça j'ai l'impression que Monsieur "henry" y est farouchement hostile, en voilà un bon cas d'école pour une conduite du changement... Enfin on ne parle que des bus, mais n'oublions pas que les pistes cyclables ont une large place dans ce Plan de Déplacement Urbain et à moins de prendre un tandem, le vélo reste individuel non ? Ca serait pas sympa de pouvoir se promener tranquillement en vélo sans risquer de se faire renverser et d'entendre des sonnettes de vélo plutôt que des klaxons et des pots d'échappement, non ?

Les déménagements, c'est hype !

Après une semaine à faire un mur dans le couloir avec une bonne vingtaine de cartons, après avoir démonté certains meubles et porté d'autres, après avoir tout ce petit monde deux rues plus loin, me voilà enfin dans le nouvel appartement ! Encore merci à Kevin, Marie, Nico, Alex, Boubou et Mehdi pour leur aide, je ne sais pas comment j'aurai fait sans eux pour déménager tout ça en si peu de temps. Je resterai à jamais en admiration devant Alex en train de réussir à rentrer ce canapé dans l'ascenseur, alors qu'on avait pas réussi à le faire rentrer il y a 2 ans ! Mystère... Les déménageurs bretons n'ont qu'à bien se tenir, avec deux Peugeot, une Fiat et une Rover on vous vide un appartement entier nous ! Bon, en trois voyages mais chut ! Si vous avez croisé des crétins en train de passer au feu rouge avec un canapé ou un frigo, c'était nous ! Commencé à 14h, quasiment tout était arrivé pour 19h laissant un magnifique bordel dans l'appartement. Exténué, je ne monterai que le lit samedi soir. Forcément je ne dors pas bien et dimanche matin je me lance dans l'agencement de l'appart, au bout de quelques heures ça commence à ressembler à quelque chose et je peux de nouveau circuler à peu près normalement entre les pièces. Le temps de rebrancher la Freebox (oh merci Free qui a déjà activé la ligne) et la télé (bon d'accord j'ai niqué la prise en forcant comme un sauvage), de faire quelques courses sur Chronodrive, d'organiser la cuisine et la nuit tombe déjà sur mes nombreux cartons. Assurément je n'en ferai pas plus pour ce week-end. Il faudra maintenant penser à aller nettoyer l'ancien appartement - y'a du boulot - et à préparer l'état des lieux de mercredi car je compte bien récupérer ma caution ! Et puis pour les cartons, j'essaierai d'en vider un peu chaque soir et de ranger tout ça correctement dès que je serai retourné acheter quelques meubles chez les suédois. Tout ça pour dire que j'avais lu qu'un déménagement était considéré comme la deuxième plus grande cause de stress chez les français, je veux bien le croire. On a qu'à se dire que tout sera réglé pour la Braderie et que je n'aurai qu'à penser par quelle rue passer pour ne pas me retrouver coincé entre un fan barbu de country qui sent la bière et un gothique avec plein de trucs qui piquent partout, ou les pieds dans le jus de moules (d'accord c'est typique et c'est la tradition mais c'est quand même bien dégueulasse tout ce jus qui ruissèle entre les chaussures quand le restaurant n'a pas jugé utile de mettre du plastique en-dessous).

25 août 2006

2ème Festival du film grolandais


Du 22 au 24 septembre prochains, la petite ville de Quend-Plage-les-Pins (Somme, pas loin de Berck-sur-Mer) acceuille pour la deuxième le Festival du film grolandais ! L'équipe de grands malades qui animent 7 Jours à Groland débarque pour un festival pour le moins décalé et, ayant raté la première édition, j'ai bien envie d'aller voir ce qui passe là bas et de gueuler Bonzzaaaïïï à tous les coins de rue ! Au programme : du cinéma (avec entre autres Choron, dernière, de Pierre Carles, un film hommage au Professeur Choron, Aviva dernière réalisation de Benoit Delépine et Gustave Kervern présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes ou encore une spéciale Albert Dupontel) ; de la musique avec les Wampas, Didier Super et le groupe grolandais Les producteurs de porc et bien d'autres animations. La première édition avait remporté un vif succès autant auprès du public que des brasseurs du coin, vive la frite, vive les moules, vive Quend !

23 août 2006

Vive les Editions Atlas ! Youhou !

Bientôt la rentrée et voilà qu'ils nous ressortent tous les machins à collectionner : la fameuse formule du truc accompagné de son fascicule qui sert à rien mais que tout le monde va acheter les deux premiers numéros parce que "Oh bah c'est pas cher hein 0,99 euros pour une cassette Super8 de Derrick des années 70". Je m'étais dit qu'on arriverait au bout, qu'on aurait fait toutes les collections à force de se taper les trucs les plus ridicules et idiots (la collection "Bob l'éponge" est bien entendu exente de toutes critiques) mais il semblerait que non... L'imagination des créatifs des Editions Atlas, Altaya et d'autres n'aurait donc aucune limite ? Cette année on a donc droit entre autres à la "Dînette de Titi" en vraie porcelaine (bah oui c'est pas de la merde hein, c'est cool comme idée, les gamins pourront la casser plus facilement que si c'était en plastique), à la collection "L'amour des chiens" (des miniatures de chiens d'un mauvais goût évident qui ne peuvent trouver place que sur le buffet d'une grand-mère gâteuse ou dans le placard secret d'un célibataire fétichiste de 35 ans), à la série des Hercule Poirot (chose qui a du passer une bonne vingtaine de fois à la télé mais que certains vont acheter malgré tout), à la collection "L'école de mon enfance" (quel intérêt on peut bien avoir à recréer une salle de classe dans une boîte à chaussures ?), Starsky & Hutch (faut vraiment être fan...), et à la série des "Locomotives de légende" ! Et c'est encore que le début ! Je suis sûr qu'on aura aussi droit aux trucs à monter comme les voitures de courses, le canon des guerres napoléoniennes, un club échangiste en pate à modeler, un avion de chasse, une biloute en contreplaqué, un convecteur spatio-temporel, une maison de poupée en Bretzel... Le genre de truc qui vous aurait couté un certain prix dans le commerce mais qui là est vachement plus marrant puisque le prix final sera certainement énorme et qu'il va vous falloir des mois pour monter, et je vous dis pas si vous avez le malheur de rater un numéro ! Non mais c'est vrai qu'une miniature de Porsche sans enjoliveurs (numéro 56) c'est limite limite... Ceci dit ça donne des idées, si des trucs aussi débiles peuvent marcher, je me dis que je pourrais lancer un concept du même genre pour me débarasser des meubles que je veux revendre : genre "Dans la peau d'un brocanteur" ou "Le dépôt-vente de mon enfance" ou encore "L'aventure Emmaüs". Avec le premier numéro, je donnerai un canapé (oui je sais que ça fait beaucoup de plastique pour emballer et que la logistique devra suivre chez Atlas) et avec le second, une plaque électrique. En plus avec une diffusion hyper limitée, ça prendrait d'autant plus de valeur pour les collectionneurs ! Je vais y réfléchir.

22 août 2006

Lille aux Trésors : Stand-by ?


Bon je sais bien que c'est les vacances (la pluie n'est qu'une vue de l'esprit), que vous êtes quasiment tous en train de jouer à la pétanque sur la Côte d'Azur tout en surveillant si vos glaçons fondent bien dans votre Pastis (ou votre Tang), de nager avec les petits poissons de toutes les couleurs en Corse, de baver sur les poitrines des demoiselles dénudées au Touquet, de bronzer les doigts de pieds en éventail à Ténérife ou de jouer au tennis la biloute à l'air au club naturiste du Cap d'Adge (on juge pas, chacun son truc hein !) mais tout de même : on avait un jeu à finir messieurs dames ! Je devrais peut-être attendre septembre pour finir le jeu mais je me dis que c'est dommage de ne pas profiter de ce "beau temps" et de vos promenades dans Lille pour résoudre cette neuvième énigme que l'on qualifiera de "visuelle". De plus imaginez le bordel que ça va être une fois la Braderie passée, vous ne retrouverez peut-être plus jamais les indications perdues à jamais sous les tas de moules ! Donc je rappelle juste que la cagnotte de points à emporter reste entière et que ceux qui veulent tenter leur chance le peuvent, dans tous les cas, ça se jouera en septembre au pire (parce non je n'abandonnerai pas...) alors profitez en pour prendre les touristes de vitesse ! A vot'bon coeur messieurs dames !

20 août 2006

Le Tang nouveau est arrivé !


Quand j'ai su que mes parents allaient en Turquie et que ce pays était encore un des bastions de l'empire Kraft Foods, il était évident qu'il fallait qu'ils me ramènent des sachets de cette boisson magique qu'est le Tang. Voilà qui est fait ! J'ai même eu les gobelets officiels Tang en prime (fauchés au restaurant si j'ai tout compris) ! Outre les traditionnels Tang à l'orange ou au citron, en Turquie on peut acheter les parfums cerise, pêche ou fraise et on trouve dans tous les bars et restaurants d'hôtels. Reste à savoir ce que ça vaut puisque du Tang à la saveur inconnue c'est un peu l'aventure et on ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber étant donné qu'il n'y a pas un gramme de fruit là dedans et que la qualité du goût ne dépend que du talent du chimiste qui a fait la formule. On se rappellera par exemple que le Tang brésilien à la poire est excellent, que celui au raisin est une abomination (non non le terme n'est pas trop fort) et que le Tang mexicain saveur riz au lait... bah personne a osé essayer, même pas Fabien ! C'est dire... Bilan de ce soir : j'ai essayé la cerise, c'est bon mais il faut diluer avec plus qu'un litre d'eau pour que ce soit buvable. Serait-ce là une occasion de remettre en place la "Happy Hour Tang" que j'avais lancé dans la boîte où j'ai fait mon stage de fin d'études (chut chut pas de marque) et qui avait rencontré un vif succès ?!

19 août 2006

Série : Malcolm in the middle

Ce qui n'était à l'origine qu'une petite série sympathique que je ne regardais qu'à l'occasion est devenue une vraie référence en la matière dans les séries comiques, parlons un peu de cette série qui passe en ce moment le midi sur M6 : Malcolm. Life is unfair… Voilà sur quelles paroles se termine le générique et comment on pourrait résumer l'état d'esprit de la série Malcolm. Malcolm, c'est un garçon comme les autres tout juste âgé de dix ans dans la première saison dont on va suivre les aventures. Toute l'histoire commence quand il apprend qu'il est doté d'un quotient intellectuel de 165 et qu'il va devoir suivre des cours dans une classe spécialisée de son école, surnommée la classe des "Têtes d'ampoules", une classe très mal vue dans une école où s'affronte toutes sortes de clans (les gothiques, les rappeurs, les balaises, les pacifiques...) mais où tout retombe finalement sur sa classe ! "Ici, être intelligent, c'est comme être radioactif" disait-il dès l'épisode pilote ! Ca donne tout de suite le ton. Malcolm vit dans une famille moyenne totalement déjantée : Lois (la mère) est complètement hystérique mais est certainement le seul membre à peu près responsable de la famille ; Hal (le père) est encore moins mature que ses propres enfants et passe son temps à être obnubilé par des idées aussi farfelues que débiles, et ses frères (Reese, Dewey et plus tard Jamy) sont ses compagnons de bêtises ! Malcolm est le pivot de la série : il observe tout ce petit monde évoluer devant ses yeux et n'hésite pas à nous faire part de ses impressions en s'adressant directement devant la caméra, ce qui donne un style peu commun à la série. Originale, loufoque, attachante, réaliste, sans rire préfabriqué mais accompagné d'une excellente bande son, on ne s'ennuit jamais ! Malcolm connaît un important succès aux Etats-Unis depuis 2000 (la sixième saison vient d'y être diffusée mais ce sera certainement l'avant-dernière) et dans le monde entier (M6 diffuse notamment la série en France depuis 2002).

17 août 2006

La Chaussée Romaine, El Kantara


Suite et fin du récit de mes vacances en Tunisie. Au sud de l'île de Djerba, tout le monde fait escale pour voir la chaussée romaine qui arrive au niveau de El Kantara (ce qui doit vouloir dire pont). La chaussée romaine est une voie longue de sept kilomètres qui relie Djerba au continent (au niveau de Zarzis), elle a été construite à l'époque punique (Carthage), puis transformée en véritable chemin par les romains. Donc en réalité, Djerba n'est plus depuis bien longtemps une vraie île ! Percée par endroits, les romains profitaient de la force de la mer pour actionner des moulins à foulons (c'est ce qui servait à travailler les étoffes). Plus récemment, la chaussée fut restaurée par les français en 1953 puis agrandie par les tunisiens en 1973 qui en profitèrent pour lui ajouter des lignes électriques et des canalisations d'eau qui alimentent toute l'île de Djerba. Des gamins ne manqueront pas de vous vendre un plan de l'ïle en échange d'un peu de monnaie pour ceux qui veulent en savoir plus. A quelques kilomètres à peine au nord d'El Kantara, on trouve les vestiges de l'antique Méninx, fondée dix siècles avant l'ère chrétienne. Les Phéniciens y avaient établi des ateliers de pourpre et on y trouve les ruines d'une grande basilique chrétienne, des chapiteaux, des colonnes en marbre...

16 août 2006

Un abruti et une potiche sur TF1

J'avais vu les bandes annonces mais de là à y croire... C'est chose faite depuis ce soir, je l'ai sous les yeux, ils l'ont fait : ils ont remis à l'antenne la Roue de la Fortune ! Non mais c'est quoi ce bordel chez TF1 ? Après toutes ces éternelles rediffusions, les divertissements qu'on dirait conçu pour un public de mollusques asséchés au soleil et les émissions zapping (oh oui on va élire le meilleur moment de fou rire, le plus grand moment de télé, ou regarder les meilleures scènes d'une autre émission, ou encore se tapper pendant deux heures les archives de l'INA), TF1 nous prouve qu'ils ont tellement d'idées qu'ils en viennent à relancer un jeu (concept acheté à l'époque aux américains sous le nom Wheel of the fortune, si au moins c'était leur idée au départ...) qu'ils ont déjà exploité à fond entre 1987 et 1992. Où sont passés Christian Morin et Annie Pujol ?! Qu'est-ce que Dechavanne fait là alors c'est lui qui a signé l'arrêt de mort de l'émission en 1992 en prenant la tranche horaire pour son Coucou c'est nous ?! Et c'est qui cette potiche de Victoria qui trône sur l'estrade ? Décidément TF1 ne recule devant rien quand il s'agit d'être racolleur, ils doivent même regretter que le CSA ne leur permette pas de la mettre en bikini à 19h15. Alors voilà j'ai vu l'émission d'hier soir et le constat est bien triste : le décor est plus sombre qu'avant mais Dechavanne (je peux pas l'encadrer) fait tout sauf dans le subtil et est tout bonnement incapable d'instaurer le moindre suspens dans ce jeu ! Au lieu de ça on l'entend affubler les candidates de petits surnoms déplacés comme "mon p'tit bouchon" et plonger la tête dans leur poitrine... Quant à la madame qui tourne les lettres ("choupinette" pour les intimes), elle est maquillée comme une voiture volée, ne semble pas savoir parler français et d'ailleurs ne semble pas savoir faire grand chose sinon tenir sur ses talons hauts en exposant son décolleté. C'est pitoyable. Donc voilà si vous avez envie de voir un animateur con comme un balai et aussi obsédé par son animatrice (véritable sex-toy ambulant) et par ses candidates (vas-y que je matte et que je tatte) qu'un papy en maison de retraite par sa jeune infirmière, vous allez être comblé ! Je crois que j'ai jamais autant regretté Christian et Annie... Ils doivent être dégoutés de voir leur jeu (je sais bien que ce ne sont pas les créateurs mais ils habitaient réellement le jeu et sont associés à jamais à sa légende) en arriver là. Je crois que je vais ressortir la boîte de jeu MB qu'on m'avait offert moi...

15 août 2006

Inspection de chantier : Cuisine


Après deux semaines de travaux, voilà quelques nouvelles de l'appartement, vous allez pouvoir voir à quoi ça va ressembler. Alors voilà le hall et la cuisine sont quasiment finis ! Le carrelage au sol est terminée, la peinture est faite (ce qui ne fut pas une mince affaire car c'est certainement la pièce dans laquelle il y a le plus de finitions à faire), le rail suédois est fixé et le carrelage mural est posé mais il restera à faire les joints. Je pensais avoir pris un jaune un peu plus clair mais finalement on s'y fait, c'est très lumineux et ça s'accorde finalement très bien avec le grès cérame bleu. Reste à faire : la deuxième couche de la peinture à tableau noir. Je vais enfin avoir une vraie cuisine qui sera autre chose qu'un chantier permanent où il faut jongler pour trouver un bout de plan de travail pour préparer le diner ! Faut juste que j'apprenne à me servir des plaques à induction et que je rachète une batterie de cuisine (en même temps j'ai deux poèles et une casserole...).

13 août 2006

Massacre à la boîte aux lettres

Demain à la une : Un homme fait irruption dans le bureau de poste Colbert (Lille, Nord), tue la guichetière à coup de vase IKEA et prend en otage un facteur. Le forçonné menace son otage de lui brûler les oreilles à l'acide et arrive à obtenir de lui qu'il le conduise au centre de tri postal local. Après une chasse à l'homme de près de deux heures, le groupe d'intervention de la police - prévenu par les voisins médusés - retrouvera le forconné au centre postal de Lezennes, recroquevillé sur lui même, serrant dans ses bras un colis Virgin Mobile semblant contenir un portable K750i. Après interpellation, l'homme expliquera aux autorités qu'il attendait depuis trop longtemps ce colis et qu'il ne comprenait pas pourquoi un Colissimo met une journée pour faire Laval - Lille et trois jours pour faire Lezennes - Lille. Le forçonné n'a jamais cessé de crier sa haine envers les services postaux. Il a été placé en cellule d'isolement et le fameux paquet lui a été retiré, provoquant ainsi une rage folle dont se souviendront longtemps encore trois infirmiers du CHR Dron dont les nez sont en sang et les doigts gardent les traces des incisives de ce jeune ingénieur pourtant sans histoires.

Pas de violence, c'est les vacances

Ca en deviendrait presque agaçant les vacances, surtout quand ce sont celles des autres. Choisir un restaurant ouvert à Lille en août relève du parcours du combattant, pas plus tard que lundi dernier je voulais inviter un ami pour son anniversaire. J'ai voulu essayer dans le Vieux-Lille Les faits divers... pas de réponse. Je me retourne vers L'envie près du Nouveau Siècle... oh miracle on me répond ! Pour me dire qu'en août le restaurant est fermé le lundi. Il me reste encore le Bann Thaï sur ma liste mais il faut bien avouer que je serai bien parti sur quelque chose au budget un peu plus abordable dirons nous, je tente donc le Banyan et je tombe sur un répondeur me disant de laisser mes coordonnées pour réserver, ce que je fais. Dans le doute je repasse Rue Solférino et je vois que les lumières sont allumées, le restaurant est donc ouvert, ils vont me confirmer ma réservation. Eh bien non, aucune réponse, aucun coup de fil, il semblerait que ces messieurs du Banyan ne me veulent pas comme client. Les critiques semblaient bonnes, dommage pour eux, je ne risque pas d'y mettre les pieds de si tôt. Pour finir j'ai laissé tomber les réservations et j'ai cherché le soir même. Je suis passé devant un petit restaurant nommé Aux Indes qui a l'air bien sympa - mais fermé, à retenir pour la rentrée - et finalement je me suis rabattu sur une valeur sûre que je lui ai fait découvrir : le Salsa Posada ! Au moins c'était ouvert et on a pas été déçu (décor sympa, personnel chaleureux, budget correct, plats originaux), comme à l'habitude.

11 août 2006

Walking down the street...

Cette semaine sera placée sous le signe du shopping ou ne le sera pas. Marre de payer des frais pour un dossier de prêt chez l'un (300 euros), une souscription à une assurance vie (208 euros), des frais de notaire (8800 euros), des provisions pour charges de copropriétés (261,54 euros), des frais d'ouverture d'EDF, des frais de syndic... J'ai décidé cette semaine, alors que je faisais plus ou moins attention à mes dépenses ces derniers temps, de claquer un peu d'argent pour moi ! Après tout je ne compte plus les chèques que j'ai pu signer et les RIB que j'ai du envoyer alors je peux bien me faire un petit plaisir non ? Hier je me suis donc pris une journée de RTT (Oh merci à toi Dieu des 35 heures !) et après un petit sandwich chez Envies de Saison, direction le Printemps en plein chantier puisqu'ils changent les escalators. Une fois n'est pas coutume je ressors avec un beau cadeau : une sacoche MiZeppe kaki et orange que je n'avais jamais vu ailleurs, sinon sur le site du créateur.

J'avais aussi envie d'acheter des Converse, le style All Star qui existe depuis peut-être 30 ans mais que je n'ai encore jamais acheté... Je ne sais plus trop pourquoi d'ailleurs, peut-être que ma mère trouvait ça moche et que comme elle me payait mes pompes, je n'en ai jamais eu. Le modèle en tissu est sympa (à ce sujet quelqu'un peut m'expliquer à ce sujet pourquoi on vend les All Star usées à 75 euros et les neuves à 57 euros ?!) mais j'ai toujours eu une préférence pour le cuir gras marron et puis des baskets en tissu alors que l'hiver approche c'est con : je ressors donc d'un petit magasin entre la Place Rihour et la Rue de Béthune avec des Converse en cuir marron grainé à un prix certainement exagéré mais je m'en fous !

Ca fait un moment aussi que je pense à changer de portable... J'ai donc souscrit chez Virgin, j'ai délaissé le Motorola L6 certes design mais technologiquement très pauvre tout compte fait pour un Sony Ericsson K750i. Bon c'est plus cher mais ce truc a l'air bien marrant : bon téléphone à ce qu'on en dit et c'est tout de même le principal, appareil photo 2 mega (ça me permettra de prendre tout ce dont j'ai envie à tout moment et la qualité a l'air étonnament bonne pour un mobile), 38 mo de mémoire, un lecteur de Memory Stick et une carte de 64 mo (pratique pour les photos d'autant que j'ai déjà des Memory Stick chez moi et un lecteur sur le PC), un grand écran pour faire les SMS et même des trucs dont je ne saurais que faire comme le MP3, les jeux Java ou la radio FM... Au niveau design, c'est plus classique et sobre mais bon, c'est pas mal. Il doit arriver aujourd'hui en principe, c'est pas du luxe parce que mon vieux Motorola C350 est en train de rendre l'âme et sonne parfois deux minutes après que l'on ai essayé de m'appeler, pratique ! Voilà, je crois que j'ai acheté tout ce que je voulais, ce qui finalement ne représente vraiment rien comparé à tout ce que je claque dans l'appartement ! Bientôt la fin des frais, bientôt le début des remboursements et fini les loyers jetés par les fenêtres, je vais enfin pouvoir reprendre un rythme normal, c'est mon banquier qui va être content. Sauf que je vais encore devoir aller faire quelques passages chez les suédois histoire de meubler toute la salle d'eau en Molger et d'acheter quelques unes de ces étagères qui semblent tenir comme par magie, je crois que je vais demander des chèques cadeaux IKEA pour Noël moi ;-)

10 août 2006

Travaux et Chirurgie esthétique

Plusieurs jours de travaux ont passé et il faut bien le reconnaître : nous avions été, moi et mes parents, particulièrement optimistes quant au planning des travaux. Il faut dire aussi qu'à l'origine on s'était dit qu'on ne referait que la peinture du salon (rouge et blanc), et puis finalement ma mère a trouvé que le orange de la chambre était trop vif, j'étais d'accord, j'ai donc choisi de mettre du vert amande et du blanc lait (bah oui pourquoi on associerait un truc à manger avec chaque couleur et pas avec le blanc ?). Jusque là, ça ne faisait pas grand chose à faire mais le lino du hall se décollait alors il fallait bien le changer... Sur ce mes parents ont une idée : "On va te mettre du carrelage mais dans ce cas faut faire la cuisine aussi du même coup, comme ça on éliminera l'amiante des dalles du sol". Ca semble être une bonne idée, d'autant plus qu'ils me paient le carrelage et mon père le pose ! Je choisis un grès cérame bleu dur trouvé au magasin d'usine Desvres. Le problème c'est que maintenant les murs de la cuisine auraient besoin d'être refaits, je rajoute sur la liste de courses de la peinture jaune paille (on va considérer que la paille se mange, Fox confirmera). En parrallèle je reçois le diagnostic habitabilité de l'expert : il faut ajouter un système différentiel machin truc pour être aux normes ! On achètera ce qu'il faut et c'est mon oncle qui s'y collera. Alors à ce niveau là, ça semble être au complet sauf que...

Je me dis que ce qui serait vraiment cool pour que la cuisine soit parfaite, c'est de carreler avec des 10x10 le mur du plan de travail : va pour du carrelage blanc et un rail IKEA. Voilà c'est fini ! Peut-être pas. Dans un dernier effort, j'évoque la possibilité de remplacer le lino du salon par du parquet dans les tons acajou, c'est vrai que bon "ça donnerait du cachet" et "l'appartement prendrait de la valeur". Mes parents sont convaincus, on tombe sur une palette de parquet couleur Doussié, j'adore. La liste s'allonge... Mais on arrive à la fin ! Ma mère propose aussi de recouvrir certains murs de lambris PVC, c'est à ce moment qu'une lueur de lucidité fit apparition dans mes yeux et que je lance la fameuse réplique "Euh... tout ça en quatre jours ?!". Bah oui on avait pas encore tilté, la dernière proposition ne sera pas retenue. Depuis j'ai eu l'appartement, on a commencé les travaux... On décide de redonner un coup de peinture dans la salle d'eau et sur toutes les portes, de repeindre le hall parce que le mortier des plinthes l'a sali, de raboter les portes parce qu'avec le carrelage ça ne passe plus, de reboucher divers trous, de renforcer le sous-bassement de la baignoire, et de réparer un peu de carrelage de la salle d'eau. Tout ça pour dire que s'il y a bien un truc qui s'allonge à vue d'oeil c'est une liste de travaux ! Quand on refait une seule pièce, les autres semblent dégueulasses, c'est comme la chirurgie esthétique (bon c'est de Jackie Sardou ça). Et quand tout ça sera fini, il faudra nettoyer, adapter des stores ou des panneaux japonais, fixer des luminaires, accrocher les trucs aux murs, trouver quelques meubles... Résultat : on ne fera jamais tout cette semaine et le parquet ne sera fait qu'en décembre.

Reste à faire au 10 août :
  • faire les finitions dans le hall et la cuisine
  • peindre le tableau noir avec de la peinture Gribouille
  • redonner un coup de blanc dans la salle d'eau
  • faire quelques retouches de blanc dans le salon
  • remonter les prises électriques
  • fixer le sous-bassement de la baignoire
  • remonter les poignées de porte
  • décoller le scotch et enlever les cartons du sol enfin

08 août 2006

Synagogue de la Ghriba, Djerba


Inutile de préciser que les visites de lieux de culte c'est pas mon trip et pourtant il faut bien reconnaître que l'endroit certainement le plus intéressant à Djerba (faut dire aussi qu'il n'y a vraiment pas grand chose à voir sur cette île) est la synagogue de la Ghriba. C'est assez bizarre de se dire que ce haut lieu touristique tunisien, érigé au beau milieu d'un désert à peine ponctué d'oliviers et de palmiers, est un haut lieu du judaïsme en pays musulman, lieu de pélerinage depuis 2000 ans. D'ailleurs le mot "Ghriba" signifie l’étrangère, l’étonnante, la solitaire. Je ne sais finalement presque rien sur ce lieu : le guide était assez désagréable et se foutait bien que l'on entende pas ses commentaires au fond du bus... alors je vais m'appuyer sur internet pour vous faire un petit résumé. On dit que parmi tous les lieux de culte d'Afrique du Nord, la Ghriba est le plus sacré. Selon la tradition orale des rabbins de Tunisie, l’histoire de ce lieu saint remonterait à la destruction du premier temple de Jérusalem par le roi Nabuchodonosor, en 565 avant l’ère chrétienne... L'endroit est assez intéressant à visiter, l'architecture extérieure n'a rien de très original car elle suit le style local : formes simples, blanc et bleu ciel, mais l'intérieur du temple est richement décoré par des céramiques à dominante bleue et blanche et des diaines de bougies. La visite ne vous coûtera qu'un dinar, soit 60 centimes d'euros, et vous devrez vous déchausser et porter la kipa pour pouvoir rentrer dans la pièce où se trouve la Sefer Thora (les tables de la loi) et où l’on célèbre le shabbat. Un portail de sécurité doit également être franchi, j'en ai compris l'utilité quand j'ai lu sur internet que la synagogue avait déjà été par le passé victime d'un attentat kamikaze revendiqué par Al Quaïda.

Petite salve d'expressions...

Lapini il est claqué, Lapini il va claquer.
(un soir de canicule dans une cuisine surchauffée)
Mes coquillettes elles moussent !
(ce qui arrive quand je montre mes talents de cuisinier)
Le lapin fait la grève du foin.
(quand il a trop chaud et quand le foin est trop sec)
Les filles elles sont chaudes, les chattes elles mouillent !
(entendu rue Gambetta dans la bouche d'un jeune kéké)
Enculé de salope de bordel de merde !
(quand une mouche me réveille à 7 heures du matin)

07 août 2006

Eighties coming back : Le pin's

On continue notre série "Eighties coming back" avec un petit accessoire qui a beaucoup fait parler de lui à une époque : le pin's ! Pour ceux qui auraient mauvaise mémoire, il s'agissait d'un petit insigne souvent métallique qui se fixait sur un vêtement et servait de signe distinctif, réprésentait une marque publicitaire, ou commémorait un évènement. Oui je sais, c'est ringard maintenant mais qui n'a jamais fait sa collection de pin's dans les années 80 ?! Tout le monde en avait ! Pour ma part j'en ai encore trois tableaux qui doivent trainer au fond d'un tiroir (eh oui moi aussi j'ai eu ma période trash punk), peut-être qu'un jour la mode reviendra et que je serai riche à milliards, ou pas. De toute façon en l'état actuel des choses, ça ne vaut plus rien et c'est ultra kitch comme décoration... A la rigueur si vous la jouez intérieur "cabinet de curiosités", ça peut très bien prendre place entre une chouette empaillée et un crâne d'élan. Allez, comme à l'habitude, épluchons un peu l'histoire grâce à notre partenaire Wikipédia ! Le pin's se fixe à l'aide d'un pic qui traverse le tissu et est bloqué à l'arrière par un papillon. C'est ce mode de fixation rapide, qui a contribué à la popularité soudaine de ce petit accessoire qui existait depuis les années 1920 mais restait cantonné à un usage militaire. C'est la médiatisation des pin's de Roland Garros en 1987 qui lance une mode qui très rapidement prend les dimensions d'une passion collective. La manne publicitaire est vite flairée par les marques commerciales et, à coté des pin's commémoratifs comme ceux des JO d'Albertville de 1992, un grand nombre de pin's publicitaires sont mis sur le marché et collectionnés par un nombre impressionnant d'amateurs jusqu'en 1995. Je me rappelle qu'à cette période ma mère pouvait m'en ramener plusieurs chaque jour, offerts par ses fournisseurs ou échangés avec ses collègues. On finira même par trouver, notamment chez TF1, des pin's parlants diffusant des répliques d'animateurs de la chaîne ! Le top du kitch !

Mais alors pourquoi cet engouement est retombé ?! Les pin's publicitaires étaient de bonne qualité, en métal émaillé, et diffusés modérément ce qui assurait leur relative rareté. C'est la commercialisation outrancière de la collection qui va tuer la poule aux œufs d'or, quand des pin's fabriqués à Taïwan en résine époxy et contrefaisant souvent des marques connues innondèrent le marché, l'abondance de l'offre retira tout intérêt à la collection. Presque tous les amateurs finirent par arrêter leur collection et les stocks de pin's ne trouvèrent plus preneurs. Fin de l'aventure et arrivée de mes pin's dans le placard.

Exposition : Le Style Guimard

Une étonnante exposition intitulée Le Style Guimard, Album d’un collectionneur, qui présente près de 150 cartes postales anciennes, se tient actuellement à l’Hôtel Mezzara, dans le XVIème arrondissement de Paris. Cette manifestation vous permet non seulement de découvrir d’un seul jet tout l’œuvre bâti d’un de nos architectes les plus originaux – Hector Guimard est l’auteur des fameuses entrées du Métro vers 1900 – mais aussi d’admirer durant deux mois (événement rarissime pour une construction de Guimard !) un des lieux les plus charmants et les plus secrets de Paris… Cette exposition est organisée par Le Cercle Guimard, jeune association (2003) qui m'a contacté pour promouvoir leur projet à travers ce blog et qui œuvre pour sensibiliser tant le public que les institutions concernées à la cause de ce patrimoine fort original et encore bien fragile (la rénovation de la Maison Coilliot de Lille est notamment un de leurs projets). L'exposition est visible du 3 juillet au 3 septembre 2006 à l'Hôtel Mezzara, 60 rue La Fontaine, Paris XVIème (métro Jasmin). Entrée libre tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Renseignements au 06/76/17/79/83.

04 août 2006

A propos du Massacre au Liban

J'ai l'impression que l'on a pas avancé beaucoup depuis l'époque de la SDN (Société des Nations), ancêtre de l'ONU, qui n'avait absolument aucun pouvoir pour maintenir la paix bien que c'était pour ça qu'on l'avait créée. J'essaye de suivre les négociations pour ce qui est de la guerre au Liban et j'hallucine en constatant que ce sont les USA qui décident de tout ! Tout le monde est d'accord pour exiger un cessez-le-feu immédiat mais non, les USA s'y opposent et préfèrent attendre quelques jours. Pourquoi ? Bah on se le demande ! En quoi est-ce plus difficile de le demander sur le champ que de le demander pour dans trois jours ?! Pourquoi ne peut on pas exiger la cessation des hostilités et réfléchir à comment instaurer la paix dans la durée après ? La triste réalité c'est que les USA sont copains comme cochon avec Israël et que plus le cessez-le-feu tarde, plus Israël peut s'en donner à coeur joie pour démolir son voisin pour des raisons très discutables et plus les USA leur vendent d'armes ! On se rend donc compte qu'on peut avoir l'ONU au complet qui condamne cette guerre, si c'est dans l'intérêt des américains qu'elle continue, on les laisse faire, on les laisse rayer un pays de la carte. C'est quand même extraordinaire de se dire que malgré l'ONU, à l'heure d'aujourd'hui un pays peut décider d'en attaquer un autre et personne ne l'en empêchera si les américains sont de leur côté ! Encore heureux que la France n'a pas d'intérêt pour les américains (il faut se dire qu'avoir du pétrole chez soi est une malédiction ces derniers temps), sinon je crois que s'ils décidaient de nous attaquer, personne ne bougerait le petit doigt...

Ce qui est pas mal aussi c'est quand on regarde les médias et que l'on entend les bilans des affrontements en Israël et au Liban : à les entendre on dirait que c'est équitable, que les dégats sont presque aussi importants de chaque côté et que les frappes du Hezbollah avec leurs roquettes sont aussi meurtrières que les attaques d'Israël. C'est invraisemblable ! Israël est extrêmement bien armée - grâce aux USA d'ailleurs - alors qu'il n'y a aucune armée au Liban sinon une milice que l'on qualifie de terroristes alors que les méthodes israëliennes ne sont pas beaucoup plus reluisantes. Israël a tout simplement décidé d'écraser le Liban sous les bombes, réduisant les efforts de reconstruction des 10 dernières années. Les ponts, aéroports, ports, routes, transports en commun, usines électriques, stations services, postes d'essence, dépôts de nourriture... sont détruits méthodiquement (2,5 milliards de dollars de dégats, 3 ans pour tout reconstruire), bloquant le pays tout entier. Malgré les excuses d'Israël, notamment concernant le massacre de Cana (56 civils morts dont 22 enfants), les civils sont toujours ciblés pour démoraliser et punir toute une population dont une partie soutient le Hezbollah. On compte désormais 18 civils et 36 soldats tués côté Israël contre au moins 835 morts (essentiellement des civils) et 900 000 déplacés au Liban. Ce n'est plus une guerre mais un massacre et pendant ce temps là on discute, les USA se débrouillent pour perdre du temps et la France s'évertue à exiger un cessez-le-feu immédiat...

Alors certes le Hezbollah sont peut-être des allumés dirigés par Dieu mais pourquoi les attaques de l'Etat Hébreu seraient plus légitimes ? Après tout c'est aussi teinté de religion tout ça... J'ai l'impression qu'on ne peut rien dire à Israël, on dirait que comme ils ont subi des horreurs durant la Seconde Guerre, désormais ils se posent toujours en victimes, même quand ils déclarent la guerre à leur voisin. Et le mieux dans tout ça c'est que personne n'ose vraiment prendre partie contre eux par peur d'être taxé d'antisémitisme mais ça n'a rien à voir ! On peut tout à fait être antisioniste (contre la politique et les pratiques d'Israël) sans être antisémite ! Ce serait n'importe quel pays qui lancerait une telle guerre, on leur serait hostile et là on se surprend à entendre Kofi Annan être "reconnaissant" pour les explications vaseuses qu'à donné Israël après avoir "accidentellement" tué des observateurs de l'ONU ! C'est honteux de laisser de telles choses se faire, de se dire que quoi qu'on en pense ce sont les intérêts des USA qui importent et d'entendre cette sal... de Condolisa Rice raconter des énormités pour justifier l'injustifiable !

03 août 2006

Signature de la vente : J+3

Bilan de l'acquisition : Après avoir du faire face à de nombreuses embuches, c'est officiel, je suis enfin propriétaire ! Encore quelques petites démarches à effectuer mais c'est effectif, dès ce mois-ci je vais commencer à capitaliser dans mon appartement et non enrichir un investisseur. C'est parti pour 20 ans à rembourser un prêt, commencer à payer des impôts et manger des pâtes... et pourtant je suis très heureux ! Etonnant non ?

Bilan des démarches administratives : On ne peut résolument pas espérer un travail efficace durant l'été. Le siège de ma banque semble n'embaucher au mois de juillet que des branques qui ne savent pas ce qu'ils font et ne commencent le boulot qu'à 10h15 (étrange quand une ligne directe ne répond pas mais que vous apprenez que la personne est là par le standard), donc à cause d'une connerie je prend du retard dans mon planning et je suis obligé de faire intervenir un ami qui est directeur d'une autre agence pour - passer moi l'expression - leur "sortir les doigts du cul" (je cherchais une formule plus élégante mais j'ai pas trouvé plus adapté). Le notaire s'y prend trois jours avant la signature de l'acte de vente pour faire l'appel de fonds (ce qui amplifie la connerie de la banque et me met dans l'embaras) et finit par oublier de me donner un des deux badges d'accès au parking. Quant à l'organisme s'occupant de mon prêt employeur, il commence par me réclamer une liste de pièces différente de celle que j'avais au début, je leur renvoie donc les nouvelles pièces, deux semaines se passent et lorsque j'appelle parce que je m'inquiète de ne toujours pas avoir reçu mon offre de prêt j'apprend que mon interlocuteur est en vacances, que son remplacant est soi-disant débordé et que personne n'a jugé utile de m'appeler pour me dire que leur fax est pourri, qu'ils ne peuvent donc pas utiliser les pièces que j'ai envoyé, que mon employeur a oublié de tamponner une feuille, et que par conséquent mon dossier est au point-mort ! Mais biensûr tout ça il fallait que je les appelle pour le savoir ! Les seuls à présent qui semblent efficaces même durant les vacances c'est l'EDF, attendons de voir si mes démarches seront bien appliquées comme prévu avant de crier victoire néanmoins.

Bilan des travaux d'aménagement : Le sol de la cuisine et du hall a été décollé, gratté, traité pour recevoir un joli grès cérame bleu dur. Mon père a posé hier une première rangée pleine de découpes, donc en principe avec un peu de chance ce soir tout devrait être posé. Il restera donc le vendredi pour poser les plinthes et faire les joints. Nous n'aurons donc pas le temps de poser le parquet du séjour et les carrelages muraux de la cuisine ce mois-ci... Par contre les peintures vont bientôt commencer et finalement il faudra repasser un coup de blanc un peu partout car une fois vide, on se rend bien compte que les finitions n'étaient pas le souci du précédent propriétaire. En y regardant de plus près je me suis aperçu que les découpes du carrelage de sol de salle d'eau étaient désespérantes (je crois qu'il n'y a pas d'autre mot) et que le carrelage mural avait été posé par un aveugle (joints affreux, voire inexistants de temps en temps, reste d'ancien carrelage sous le radiateur, décallage de hauteur...). Décidément que ce soit en peinture ou en carrelage il va falloir que je charge de rattraper les dégats au mieux.

02 août 2006

Cinéma : Vol 93

Quand j'ai appris qu'ils faisaient un film sur les attentats du 11 septembre 2001, je me suis d'abord dit que c'était assez indécent, que le sujet était encore très sensible et qu'ils étaient prêts à tout pour se faire de l'argent avec tout et n'importe quoi. Vient le jour où sort sur les écrans le très attendu Vol 93 de Paul Greengrass (dernièrement réalisateur de La mort dans la peau pour situer), je vais donc tout naturellement le voir à l'UGC hier soir. La première impression vient de la forme : une façon de filmer très brusque, très reporter de guerre durant tout le film, y compris quand il n'y a pas d'action, le tout en temps réel (90 minutes). On se dit que c'est mal filmé, que ça donne envie de vomir, que l'effet de style est assez lourd. Parlons ensuite du fond, l'histoire vous la connaissez tous : 4 avions sont détournés par des terroristes dans le but d'être crashés à New York et à Washington, trois atteindrons leur cible, pas le vol 93. Le film ne s'intéresse qu'à ce fameux vol 93 qui fut le seul dans lequel les passagers se rebellèrent contre les terrorristes afin de sauver leur avion et leur vie, et donc le seul à ne pas se crasher dans un édifice civil. On vit chaque minute de ce que fut cette épreuve pour les passagers et l'équipage et c'est là que l'on comprend le choix qui a été fait dans la forme. Le film ressemble plus à un documentaire, ou même à un simulateur : on a vraiment l'impression d'être dans l'avion, les évènements reviennent à la mémoire, on prend de plein fouet chaque sentiment et chaque émotion des passagers, on comprend l'horreur de ce qui c'est passé. Tout cela est criant de réalisme pour la bonne raison que les passagers ont continué jusqu'à la dernière minute à téléphoner à leurs proches et ce sont ces témoignages qui ont permis de réécrire l'histoire. On ne peut pas ressortir du cinéma sans avoir les trippes retournées, c'est très violent, très réaliste. Je vous le conseille avec autant de conviction que je le déconseille aux âmes sensibles.

Un test à la con sur BlogThings

Dans la série des tests à la con mais que tout le monde fait parce que tout le monde est curieux de connaître la réponse à la con, le site BlogThings propose un test permettant de savoir quelle couleur vous correspondrait le mieux pour votre blog et vous offre même le code à utiliser pour plusieurs plateformes de blog. Pour ma part, on me conseille le vert, couleur d'origine de mon template Blogger, aujourd'hui un peu plus discret depuis l'ajout du panorama nocturne de Lille. Comme quoi, ça doit pas être si éloigné de la vérité que ça ! Pour ceux qui veulent voir ce que le site leur réserve, c'est ici, vous me direz si les résultats correspondent.

01 août 2006

Au bal, Au bal masqué, Ohé Ohé !


Lorie l'avait dit, Lorie ne s'est pas trompé, on est bien "parti pour zouker". La Compagnie Créole c'est un truc indémodable et la Mairie de La Madeleine l'a bien compris quand elle a fait son choix de festivités pour le 14 juillet. Ainsi pendant qu'à Haubourdin on se trémoussait sur les rythmes endiablés de Sheila et de notre bon vieux pote Hervé Villard, à La Madeleine l'ambiance était teintée de zouk et de chemises à fleurs. Devant un grand podium dansaient des centaines de personnes venus spécialement pour voir ceux qu'ils avaient entendu au mariage de la petite cousine, au réveillon de Saint-Sylvestre mais dont ils ne connaissaient le visage que grâce aux 45 tours qu'ils gardaient toujours dans un coin de leur armoire en cas de coup dur (c'est prouvé que quelques Ca fait rire les oiseaux vous remettent sur pieds en moins de deux). Je me doutais bien que la foule (vrais fans, communauté créole lilloise, curieux et autres amateurs de kitch) allait se déplacer pour l'occasion mais je fus surpris tout de même de voir autant de monde danser et surtout un public aussi jeune ! Certes la Compagnie a un peu vieilli, les notes sont portées un peu moins haut mais c'étail bel et bien eux qui se sont déguisés pour interpréter Au bal masqué et qui furent vivement accompagnés par le public pour leur éternel tube C'est bon pour le moral. On pourra cependant leur reprocher de faire durer le concert extrêmement longtemps parfois, en effet on avait parfois l'impression qu'ils jouaient avec le public plus qu'ils ne chantaient réellement, sans parler de ce solo de batterie qui a duré dix bonnes minutes.