Vendredi soir dernier après un repas assez original chez "Au bout des doigts", restaurants à bouchées conseillée par un autre blogueur lillois, 5 rue Saint-Joseph dans le Vieux-Lille (petite rue perpendiculaire au Peuple Belge), j’ai décidé qu’il était temps de regarder le nouveau film de Francis Veber : La Doublure, avec dans les rôles principaux Gad Elmaleh, Daniel Auteuil, Alice Taglioni et Richard Berry. Je ne vais pas m’amuser à réécrire un pitch qui se suffit à lui-même, alors pour ce qui en est du scénario, le voilà : Surpris par un paparazzi avec Eléna, sa maîtresse, un top model superbe, le milliardaire Pierre Levasseur tente d'éviter un divorce sanglant en inventant un mensonge invraisemblable. Il profite de la présence sur la photo, d'un passant, François Pignon, pour affirmer à sa femme qu'Eléna n'est pas avec lui, mais avec Pignon. Pignon est voiturier. C'est un petit homme modeste. Levasseur, pour accréditer son mensonge, est obligé d'envoyer la trop belle Eléna vivre avec Pignon…
Comme à chaque fois, je n’ai pas été déçu par Veber ! Après Le Dîner de Cons et Le Placard récemment, je retrouve avec joie les aventures d’un autre François Pignon (le héros des films de Veber s’appelle toujours ainsi, c’est sa marque de fabrique) incarné par Gad Elmaleh. Première surprise, il est excellent dans ce rôle de grand naïf, amoureux transi, au physique peu avantageux (c’est dingue ce que l’on peut faire en lui changeant ses fringues et sa coupe de cheveux…). A ses côtés, ou plutôt face à lui dans l’histoire, on retrouve des monuments du cinéma en la personne de Daniel Auteuil qui joue le milliardaire et de Richard Berry qui incarne son avocat. Ils sont tous deux très bons, très justes, irrésistibles. Pour une fois dans un film, Veber fait aussi une large place aux femmes : je ressors avec une excellente opinion sur Alice Tagilioni (Eléna) que je ne connaissais pas du tout et qui égaye le film du début à la fin, qui mène vraiment la barque et qui, n’en déplaise à son amant, contrôle toute l’histoire avec beaucoup de subtilité, d’humour et de fraîcheur. N’oublions pas non plus Virginie Ledoyen dans un second rôle de jeune femme mignonne et modeste, qui fait la balance avec la cupidité et les magouilles du milliardaire et de son avocat. Enfin on notera aussi la présence de Kristin Scott Thomas que l’on voit certes moins souvent mais qui marque les esprits à chaque intervention dans le rôle de la femme du milliardaire, tout aussi - sinon plus - machiavélique que lui. Pour le reste, c’est du Veber typique, on sourit, on éclate de rires par des situations cocasses et des dialogues toujours bien écrits : il n’y a rien de plus à ajouter, il suffit de le voir !
1 commentaire:
j'y suis allé dimanche soir.... bon film en effet!
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