30 juin 2006

Depeche Mode, Arras, 62


J'ai habité un peu plus de deux années à Arras et à part des vieilles pierres au charme indéniable (le centre-ville est magnifique et les places n'ont vraiment rien à envier au centre de Lille), il faut bien avouer que c'était assez mort. Depuis l'an dernier, la Grand'Place devient le théâtre de gros concerts, cela a commencé avec Kyo (bon ça c'est pas du tout mon trip) et cette année c'était le tour de Depeche Mode (hier soir, juste après leur passage à Dublin et Berlin) et de Muse samedi. Ayant eu la chance de récupérer des places pour Depeche Mode, c'est avec plaisir que je découvre cette place, si belle et pourtant si déserte à l'habitude, noire de monde, 20 000 personnes à ce qu'il paraît ! Une scène immense, du matériel de malade, un son génial (la ceinture formée par les bâtiments doit aider à l'acoustique je suppose) et un groupe des années 80 qui, comme diraient les jeunes, "déchire sa race". Je ne connaissais de Depeche Mode que leurs tubes incontournables comme Enjoy the silence, Personal Jesus, Precious et plein d'autres dont je connais la mélodie sans en connaître le titre - c'est vous dire comme je suis connaisseur - et pourtant j'ai adoré ! Un show électro/rock/pop tel que même sans être fan vous ne pouvez qu'apprécier de voir une rockstar déchainée et d'écouter des airs de synthé indémodables. On regrettera cependant de ne pas avoir pu entendre leur tube planétaire, Just Can't Get Enough, que l'on aura attendu jusqu'à la dernière note du rappel... en vain. Allez savoir pourquoi ! Spéciale dédicace aussi aux gros cons qui étaient derrière nous à faire les même vannes pourries pendant deux heures, à s'abreuver à la bière, à bousculer tout le monde cinq mètres à la ronde et à gueuler comme des oies sans raison aucune. A part ça, une organisation irréprochable, sécrurisée, sans débordements, un accès facile, dans un cadre génial, que demande le peuple ?

28 juin 2006

Apéricubes, soldes et carrelage


Dur le réveil ce matin ! J'avais bien fait de ranger un peu hier sinon on m'aurait retrouvé inanimé au milieu de cubes de melon, de tomates cerise et de dés de gouda cumin, la tronche dans la sauce tzatziki. En tout cas merci à tout le monde : ceux qui y ont pensé et m'ont appelé ou laissé un petit mot, ceux qui sont venus, ceux qui savent éplucher les saucissons et ceux avec qui je le fêterai le week-end prochain. Et puis merci pour ces jolis cadeaux ! Après cette petite soirée concept Sangria/Tapas qui aura été pimenté - une fois n'est pas coutume - par un match de foot à la télé (oui j'ai pris sur moi d'allumer la télé pour éviter de voir tout le monde se sauver soudainement à 20h30), voilà que s'annonce une nouvelle journée sous le signe des soldes ! Avec un peu de chance je vais peut-être enfin acheter quelque chose au Printemps, parce que là bas les prix ne sont abordables que pendant les soldes... Je ferai ma petite ballade aussi dans le centre, passage chez Zara, Jules et autres... histoire de continuer à reconstituer ma garde-robes amputée par ces enc... de cambrioleurs. Si je pouvais trouver aussi une sacoche pour remplacer la Pepe Jeans qui passe son temps à clapoter et à annoncer mon arrivée dans les couloirs tel un vache avec une cloche, ça serait pas mal. Et si je pouvais remplacer mon portable aussi, ça serait encore mieux. Mais ça c'est le programme de ce soir, on va commencer par l'Usine à Roubaix pour ce midi, peut-être aussi McArthur Glenn... Je verrai bien ce que j'y trouve. Et puis samedi sera sans nul doute le jour où je dépenserai le plus car j'irai acheter mes matériaux... je sais pas s'ils font des soldes aussi à Castorama ? Il me reste donc jusqu'à la fin de la semaine pour modéliser l'appartement avec mon petit logiciel 3D que l'on m'a gentiment offert et je saurais enfin si ce que j'ai prévu est d'un goût médiocre ou d'une audace remarquable (une notation entre les deux me suffirait amplement), et après je pourrais réfléchir à l'agencement.

Encore un week-end chargé qui s'annonce car après ces petites amplettes (enfin "petites" c'est pas le bon terme vu que la voiture va être bien chargée avec le carrelage, le parquet et la peinture), ce sera le moment de fêter le départ de Fabien qui à peine rentré reprend la route vers d'autres horizons lointains, et entre deux il faudra que je trouve le temps de faire quelques cartons pour la brocante qui aura lieu le lendemain (histoire de renflouer les caisses et de passer un bon moment à jouer à la marchande à l'ombre du parasol). N'oublions pas non plus que nous nous sommes engagés pour animer quelques jeux pour les gamins, comme le week-end dernier, je sens que ce week-end n'aura rien de reposant ! Ou alors je met dans une bouteille le reste de la sangria (qui aura donc macéré, là on pourra plus me le reprocher) et je fais boire les gamins pour les calmer, avec le soleil qui donne, ils vont être KO probablement. PS : Pour ceux qui n'auraient pas reconnu, c'est la Rue Faidherbe en photo, un peu plus et on se croirait à Cannes non ?

27 juin 2006

Il venait d'avoir 25 ans...


La place du Maréchal Leclerc a des airs de Hollande le printemps venu (j'avais pris la photo il y a quelques semaines déjà). Je l'aime bien cette place et ça tombe très bien puisque même en déménageant je ne m'en éloignerai pas, je n'aurai même jamais été aussi proche et vous risquez de me voir la traverser avec des meubles et des pots de peinture des dizaines de fois durant le mois d'août. A vrai dire il n'y a pas grand chose à raconter sur cette place, c'est d'ailleurs plus une jonction entre les deux grosses artères que sont la Rue Nationale et le Boulevard Vauban qu'une place à part entière. A part deux grandes promenades latérales parsemées de quelques bancs, la majorité de la place est coupée par des voies de circulation (d'ailleurs ils sont en train de rajouter une voie de bus).

Alors je vais parler d'autre chose car aujourd'hui est un jour que l'on a coutume de considérer comme étant un peu spécial : c'est mon anniversaire, 25 ans. On marque le coup au boulot, on marque le coup avec ses amis et voilà, on ouvre quelques cadeaux et hop on a pris une année. Est-ce que je suis sensé faire un bilan des années qui se sont écoulées ? Est-ce que quelque chose est sensé changer une fois que l'on a passé ce chiffre qui est symbolique pour beaucoup ? Est-ce que je dois en profiter pour faire une carte 12-25 à la Seuneuceufeuh pour en profiter jusqu'au bout ? Est-ce que je dois gagner un échelon pour mon expérience ? C'est un peu comme la nouvelle année en fait, on en parle beaucoup mais à l'arrivée personne ne tient ses résolutions et le lendemain ressemble beaucoup à la veille, quelques tranches de saumon (mon préféré !) et quelques verres de champagne dans l'estomac en plus... Tout ça pour dire que fêter cette année en plus entre amis, simplement, c'est tout ce dont j'ai envie, ce n'est après tout qu'une occasion pour boire un coup.

25 juin 2006

Mon concierge, ce psychopathe

Mon concierge commence réellement à me faire peur. J'avais entendu des rumeurs quand j'étais arrivé dans ma résidence, on m'avait dit de faire attention, qu'il faisait du zèle et qu'il avait l'habitude de laisser des "petits mots". Je m'étais dit que ça n'était pas bien grave, que c'est bien qu'il fasse correctement son boulot, je ne savais pas encore le lourd tribu qu'il allait falloir verser [j'essaye de dramatiser un peu l'histoire] ! Tout a commencé lors de la remise des clefs, je n'étais pas là, mes parents s'en étaient chargé. Ils s'étaient garés en bas de l'immeuble, à l'intérieur de la résidence, rien d'interdit mais en ressortant, ils aperçoivent quelque chose de blanc sur le pare-brise... Ils ne le savaient pas encore mais la malédiction des "petits mots" commençait à cet instant précis. Le concierge leur reprochait d'avoir mordu sur la bordure avec un de leur pneu (de cinq centimètres), parce que ça défonçait les trottoirs... Ce n'était rien comparé à ce qui m'attendait !

Quelques temps se passent, j'emménage et prend mes habitudes quand un matin en passant dans le hall, un autre "petit mot" est collé à une vitre de l'entrée : "Il est interdit de laisser vos vélos devant l'entrée, un local au sous-sol est prévu à cet effet". Hum... ce n'était pourtant qu'un vélo attaché à une barre de fer en bas de l'immeuble, ça ne gênait personne et le local vélo n'est pas bien pratique puisqu'au sous-sol... Je ne fais pas attention : je n'ai pas encore de vélo à Lille. Mais je me dis que ces "petits mots" ne me disent rien qui vaille. Quelques jours plus tard, des petits jeunes fêtent les vacances un peu trop bruyamment, une avalanche de "petits mots" arrive dans l'ascenseur : des mises en garde avant l'appel de la Police, des rappels du numéro du commissariat et tout le monde s'en donne à coeur joie de sa petite contribution si bien que le miroir devient un lieu d'échange de reproches entre voisins. Les petits jeunes raturent sur le papier du concierge, il en remet un, ils le gribouillent, il le met sous plastique, ils le déchirent, il le scotche. Ils finissent par démonter des panneaux de stationnement interdit en bas de l'immeuble... Nouvelle salve de "petits mots" puis les choses reviennent petit à petit à la normale.

Les mois s'enchaînent, les "petits mots" pleuvent sur des sujets tout aussi divers que variés : interdiction de faire du bruit le soir, interdiction de garder sa télécommande de portail dans la voiture, interdiction de jeter des gravas dans le vide-ordure, interdiction de jeter de gros cartons dans la poubelle, interdiction d'emmener les chiens dans le parc (depuis vendredi dernier), interdiction de rester stationné plus de 30 minutes en bas de l'immeuble... Vous vous surprenez à appréhender le prochain "petit mot" autant que le prochain meurtre d’un tueur en série. Et c'est avec ce dernier que les choses vont tourner à la démesure. Reprenons tous en cœur "Et là, c’est le drame !".

Pour bien comprendre l'histoire, il faut se représenter la résidence : en bas de l'immeuble, il y a le long de l'allée une petite dizaine de places de parking non attribuées, utilisables en dépose-minute. Ca rend bien service, tout le monde les utilise un jour ou l'autre, certains plus que d'autres puisqu'ils restent garés là tout le temps... Personne ne s'en plaint, c'est pratique pour descendre les courses, éviter de descendre au second sous-sol souvent inondé pour se garer ou encore stationner le midi le temps du déjeuner. Deux panneaux signalent le "Stationnement limité à 30 minutes" mais personne n’y fait vraiment attention.... Mais voilà qu'un jour le fameux concierge prend cette cause comme croisade et se jure de faire respecter ces panneaux !

Il commence par laisser des "petits mots" sur les pare-brises signalant qu'il s'agit là d'un premier avertissement et que si vous continuez à vous garer là vous aurez droit à un autocollant de la mort qui tue. Ensuite il passe à l'acte et colle des dizaines d'autocollants "Stationnement irrégulier" (le genre très difficile à décoller sans les déchirer) sur les vitres des voitures. Et comme ça ne suffisait pas, il laisse encore des "petits mots" sous l'essuie-glace pour informer les résidents que la prochaine fois sa télécommande sera déprogrammée à ses frais ! Désormais il surveille toutes les allers et venues, chronomètre le temps de stationnement des voitures (je ne sais toujours pas comment il s'y prend à ce propos, il doit se planquer dans les buissons) et colle des autocollants à tout va.

Petit à petit, cet espace de stationnement (ce petit paradis terrestre même !) se vide, la peur du concierge devenu fou hante les esprits, cause des cauchemars la nuit et sert même de prétexte pour intimider les enfants : "Mange tes petits pois sinon j’appelle le concierge !". L’histoire est en passe de devenir une légende urbaine qui servira un jour sûrement de scénario à un film américain quand soudain un autre rebondissement vient assombrir une affaire qui a déjà fait couler beaucoup d’encre (en l’occurrence celle de l’imprimante du concierge, outil indispensable pour faire les "petits mots"). Satisfait de sa victoire contre les voitures (il doit avoir un air de famille avec Martine), dans un dernier coup d’éclat le concierge fou recouvre la bordure du trottoir d’une peinture jaune qui pète ! Sans aucune explication, les gens appréhendent de se garer là et même le dépose-minute disparaît. Et pour cause, notre ami le concierge vient de supprimer la moitié des places de parking en bas de l’immeuble d’un simple coup de pinceau. Des envies de meurtre se sont emparées de moi quand je m’en suis aperçu.

Moralité : moi qui croyait être protégé de la croisade de Martine une fois les grilles de ma résidence passées, je suis bien obligé de subir les délires anti-voitures de mon concierge ! En toute logique la nuit je rêve de lui recouvrir la tronche à coup de peinture jaune et d’autocollants. Voilà qui va m’aider à ne pas regretter mon immeuble quand je déménagerai d’ici deux mois !

23 juin 2006

Nip/Tuck, ça c'est fait !

Avec la fin de Lost, je m'étais retourné vers la saison 3 de Nip/Tuck que j'avais mis en sommeil depuis quelques mois mais là aussi je viens de la finir. D'ailleurs je me demande si je suis pas - un peu - un psychopathe : sur les derniers épisodes, particulièrement glauques et malsains d'ailleurs, j'anticipais les délires des scénaristes, et me disait "Oh bah si j'étais scénariste et que je voulais faire encore plus glauque, je ferais comme ça" et paf, ça se réalisait ! Ca fait peur non ? Se dire que cette série déteint sur moi et que j'ai imaginé des trucs aussi laids, ou alors n'était-ce qu'un talent à inventer des péripéties et des rebondissements dans l'histoire ? Dans ce cas il n'y a rien de grave mais quand même, il y a plus sain comme programme et pourtant je continue inlassablement à regarder pour savoir enfin qui est le carver ? Tant que j'y suis, si certains parmi vous ont déjà vu la saison 3 de Nip/Tuck (si tel n'est pas le cas, vous feriez mieux de vous arrêter de me lire), vous allez peut-être pouvoir m'aider dans une interrogation... J'ai l'impression que les scénaristes lancent des pistes et ne les exploitent pas, laissent retomber le soufflet dans un épisode alors que le précédent finit de manière dramatique et laisse présager une réponse par la suite (l'agression de Kit, l'affaire récurrente du carver par exemple). Au lieu de ça, on a l'impression d'avoir rater un épisode intermédiaire car on a jamais la suite de l'histoire. Suis-je le seul à avoir remarqué ça ? Est-ce une volonté pour revenir sur le sujet avec d'autant plus de surprise et d'effet scénaristique ou tout simplement une maladresse agaçante et récurrente pour les téléspectateurs ? Même la fin ne répond pas à toutes ces questions, même si elle est particulièrement riche en rebondissements !

Bref, j'aurai bientôt fini Nip/Tuck, je revois Desperate Housewives sur M6 et je me procure la suite après parce que je suis vraiment accroc à ces femmes au foyer qui cachent vraiment bien leur jeu. Ensuite je reprend mes épisodes de Six Feet Under que j'ai lachement abandonné au vu de la suite que prenait la saison 3. Peut-être n'était ce qu'un passage à vide et retrouverais-je avec grand plaisir les aventures de la famille de croque-morts. Je continue en parallèle à regarder mes épisodes d'Ally McBeal que je garde sous un oreiller car il ne me reste que trois DVD et que je sais qu'il n'y en aura jamais d'autres... Voilà que c'est Lost qui déteint à son tour sur moi puisque je fais comme Desmond et son bouquin de Charles Dickens qu'il garde pour ces dernières heures. J'en ai revu deux épisodes ce week-end et j'ai retrouvé toute la magie de cette série et de ce personnage qu'est Ally. Et enfin, au pire, je me lance dans des nouvelles séries, il paraît que Dead can dance est très bien ou dans un tout autre registres Le coeur a ses raisons (une parodie canadienne des Feux de l'Amour qui fait un tabac). Autant pour le cinéma, je passe mon temps à l'UGC et je ne regarde plus aucun film chez moi, autant pour les séries TV, mon canapé est mon meilleur allié. Va d'ailleurs falloir penser à le changer parce que j'ai beau avoir tout tenté, ça s'impose comme une évidence : il est plus court que moi et à moins de couper mes pieds, je pourrai jamais m'y allonger complétement !

21 juin 2006

Se poser et y réfléchir...


L'amitié est finalement une chose assez difficile à cerner. Je m'en rend compte de plus en plus, il faut l'entretenir tout comme dans les Sims avec la plupart des gens, et parfois bizarrement sans l'entretenir elle perdure (c'est certainement là les amitiés les plus solides). La situation pourrait sembler idyllique : des gens d'horizons différents, qui se connaissent depuis longtemps, dont la plupart ont fini par atterir sur Lille ou pas bien loin. On pourrait se dire que ça va être pratique et que l'on va pouvoir se voir souvent, s'organiser une petite bouffe de temps et autres et pourtant on se retourne sur les mois qui viennent de se dérouler et on s'aperçoit que l'on s'est reposé sur le simple fait de se dire que l'on est proche géographiquement mais que cela n'a en rien aidé à resserrer les liens.

La comparaison est certainement idiote mais c'est un peu comme quand on veut absolument garder un appartement dans un quartier vivant, plein de magasins et de cafés et que soudain on réalise que c'est plus l'idée d'y habiter que l'on aime, plutôt que d'y habiter tout court. Arf, c'est pas clair... Disons que vous vous rendez compte que vous aimez le concept d'habiter en face d'un café mais que ça fait plus d'un an que vous résidez là et vous n'y avez jamais mis les pieds. J'ai l'impression que la même chose se passe en amitié, on habite pas loin les uns des autres alors on est convaincu que l'on peut se voir du jour au lendemain, on est tellement convaincu que l'on peut le faire, qu'on le remet sans cesse au lendemain, au mois suivant et que finalement : on ne se voit que rarement.

C'est ce qui s'est passé dernièrement avec un de mes amis (bien le bonjour à lui, il se reconnaitra), il s'est bien passé deux mois sans le moindre échange alors qu'il n'habite pas si loin et que nous avons plein de choses à nous dire. Peut-être aussi à cause de ce blog qui lui donnait des nouvelles sans que je lui en donne... Et un jour, paf, on se dit : oups ça fait un moment ! On se fait quelques petites sorties et c'est reparti... Alors peut-être faudrait-il que je me bouge un peu et que j'organise plus souvent des occasions de se rencontrer ? En même temps j'ai parfois l'impression avec certaines personnes en particulier que je suis le seul à lancer des invitations et que je n'en vois jamais le retour. Faut-il se décourager pour autant ? Peut-être est-ce tout simplement dans leur nature ? Peut-être n'en ont-ils rien à faire ? Peut-être se voient-ils entre eux, sans moi ? Peut-être sont-ils comme moi un peu tête en l'air ? Il faut vraiment aussi que j'apprenne à m'organiser, je trouve toujours le moyen d'inviter les gens à la dernière minute et après de me plaindre que je n'arrive pas à réunir autant de monde que je le souhaiterai. Va falloir que je demande à tout le monde de partager son calendrier Google et peut-être que là, en utilisant les mêmes méthodes que pour planifier des réunions au boulot, je parviendrai à faire coïncider les agendas de chacun et permettre à tout le monde de se retrouver de temps à autres. Une fois ce problème d'organisation réglé, on verra bien si l'envie est là...

Première résolution en tout cas pour ce fameux cercle d'amis, je vous invite un boire un petit verre à l'occasion de mon quart de siècle mardi soir prochain. Ce n'est pas que j'accorde une irraisonnable importance aux anniversaires (à vrai dire je m'en fous d'avoir 25 ans) mais ce sera une occasion supplémentaire de se voir !

20 juin 2006

Choux-fleur et Kinder Surprise

On dirait pas comme ça mais mes projets sont en train de se réaliser... Le dossier de prêt va et vient entre moi et ma banque au fur et à mesure qu'ils inventent de nouveaux justificatifs à fournir. Après avoir du contacter le notaire qui s'occupait de ma location à Arras l'an dernier, demander un devis à un électricien en lui disant que de toutes façons il ne fera pas les travaux et que ça n'est que pour avoir son tampon, faire passer un expert pour l'amiante et un autre pour les conditions d'habitabilité, signer des papiers au contenu alambiqué plus que de raisons... il semblerait que toutes les pièces soient enfin réunies et que mon dossier va enfin pouvoir être traité. Je vous dis pas le casse-tête que ça doit être quand la viabilité du projet n'est pas sûre. Enfin voilà, j’attends de recevoir tout ça et après je pourrai envoyer mon dossier de prêt employeur... Bah oui, j'y ai droit alors je le prend. En ce moment je passe mon temps à traîner à Leroy Merlin, Castorama et autre Brico Dépôt pour comparer les prix des matériaux et quand on est chiant comme moi et que l'on veut quelque chose de précis, comme on dit : c'est pas d'la tarte !

A part ça, je me rends compte que ça fait bien longtemps que je n'ai pas vraiment parlé de moi... Peut-être bien parce qu'il n'a rien de bien rocambolesque à raconter : je suis toujours en mission dans la même entreprise (je vais d'ailleurs me lancer dans deux semaines comme responsable d'un projet J2EE, c'est la fête, c'est paillettes), je continue d'aller chez IKEA (c'est d'ailleurs un peu pour cela que j'achète un appartement, pour pouvoir le meubler), je fais mes petites courses au Marché de Wazemmes (même que je deviens bon et que je n'ai plus peur d'interrompre le vendeur de tomates dans ses prouesses vocales), je mange de concombres et je tiens même un blog ! Chose étonnante puisque je trouvais ça nul avant de m'y mettre...

Malgré ce calme apparent, quelques questions demeurent irrésolues... Parmi celles-ci, pourquoi je n'ai jamais réussi à avoir Carlo dans les boîtes de Kinder Surprise série Bob l'Eponge ?! J'ai quand même eu 3 Sandy, 4 Bob, 2 Patrick, 2 Plancton... mais aussi Monsieur Crabs et Gary mais toujours pas l'ombre de Carlo la pieuvre ! Tous nos échanges entre collègues restent vains, ça semble être aussi rare que le Graal et je ne peux m'empêcher, en regardant mon bureau au boulot, de me dire qu'il manque quelqu'un dans toute cette petite famille qui vit sous mon écran. Et c'est que ça prend de la place ces petites bêtes là ! C'est qu'il a fallu en manger des boîtes de Kinder Surprise pour avoir la série - presque - complète. La situation devenait même intenable quand on pense que pour avoir un bonhomme de la série, il faut manger 3 oeufs ! C'est donc mon dessus de minitel, ainsi que mon tiroir et les dessus d'écrans de quelques collègues, qui ont récupéré le surplus : en particulier les séries avec les notes de musique et les mollusques (vraiment trop nuls les mollusques). Tout ça pour dire que si vous avez Carlo, je suis preneur. La situation est telle qu'il y a quelques semaines en allant dans une agence immobilière, j'ai failli en parler à l'agent immobilier qui avait Patrick derrière son bureau. En désespoir de cause, j'irai voir sur Ebay...

19 juin 2006

Lille aux Trésors : Enigme 8


La fin du jeu se rapproche, Cidounette continue de mener la course ! Le classement à l'issue de la septième énigme est le suivant : Cidounette (47 points), Benoît (25 points), Cath & Vince (21 points), Bastien (5 points), et ex-aequo le petit chaperon rose (1 point), le chevalier blanc (1 point) et un petit nouveau au pseudo qui fait rêver : Amour, gloire et beauté (1 point). Cette fois ci il s'agit de découvrir un animal. Je vous laisse vous lancer dans cette nouvelle aventure et j'espère que vous prendrez autant de plaisir à la résoudre que moi à l'écrire, en tout cas c'est une bien belle ballade qui vous attend ! Bonne chance à tous et que le meilleur gagne (oui je l'ai piqué à Nagui celle là).

Voici l’histoire d’un homme agoraphobe qui essaye depuis toujours de se faire aimer. Imaginez vous quel calvaire il vit, ne serait-ce que ce samedi…

En début d’après-midi, il vit en une jeune femme berçant son nourrisson l’occasion de se rendre utile. Mauvaise idée. Ne parvenant pas à le calmer et étant un piètre chanteur, il prit la direction du beffroi se disant qu’il pourrait y être utile…

En chemin il aperçoit au loin un clocher carré. Malgré sa toute récente résolution, il prend cela comme un signe et se dit que ce serait le moment de faire œuvre de charité. Il s’en approche mais prend peur en apercevant ces deux femmes dorées et aveuglantes sur sa route, une galerie déserte à droite semble être une bonne échappatoire, il l’emprunte.

Sorti de l’obscurité si rassurante, il est surpris par un code barre monumental se dressant face à lui. Il s’approche, l’examine de plus près, rien de bien intéressant encore une fois.

Poursuivons, un peu plus loin il pourra entrevoir le temps en tournant la tête à droite. Pas peu fier de son sens de l’observation, il continue à parcourir les environs des yeux et se rend compte qu’il arrive à voir à travers une maison de pierre ! Sa vue doit lui jouer des tours car juste à côté un passage semble se rétrécir à vu d’œil, il se rue dedans, se fait chasser par une poule et se sauve dans une rue bien trop passante à son goût.

Il se sent encore et toujours observé par des femmes ambrées, il fuit leur regard. Dans sa déroute, il croise deux déesses et arrive à s’échapper par un passage discret et interdit aux fantômes. La promenade est agréable, il suit le chemin.

A tout hasard, il prend à gauche au carrefour, puis emprunte un peu plus loin une petite rue dont l’entrée a un air de Provence. L’endroit est calme, il se prend à rêver, à déguster ce moment loin de la populace. L’endroit idéal est pour une sieste, les doigts de pieds en éventail !

Retour à la réalité. Il fait de nouveau confiance à ses yeux et commence à voir la vie en rose, il y a tant de belles choses à voir dans cette rue ! Il suit les pavés, tâtonne et soudain quelque chose lui dit qu’il ne s’entendra peut-être qu’avec les animaux…

Il en rencontre un premier, résolument trop imposant. Il continue sa route et une apparition divine lui fait dire qu’il est enfin arrivé à bon port. Il l’a enfin trouvé, cet être aussi maladif que lui avec qui il pourra s’entendre !

Dans la peau de Jacques Chirac

A l'époque où il était encore diffusé je prenais plaisir à regarder le Vrai Journal de Karl Zero sur Canal Plus. J'ignore si le départ précipité de Zero de la chaine a quelque chose à voir avec la sortie de son film sur Jacques Chirac mais j'étais intrigué par cet ovni au cinéma. C'est vrai qu'entre X-Men 3 et la Maison du Bonheur... on ne s'attend pas vraiment à trouver un documentaire politique. Je décide donc d'y aller en me disant que c'est peut-être chiant à mourir mais qu'il faut que je me fasse mon idée... après tout c'est à ça que sert la carte UGC : se faire plaisir en allant voir ce que l'on aurait pas oser tenter voir en tarif plein. Il s'agit donc selon les propres termes de la promo d'une autobiographie non autorisée, d'un "docu-marrant" de Michel Royer et Karl Zéro, un hommage à notre plus grand acteur français. De 1967 à nos jours, Jacques Chirac est apparu tous les jours à la télévision : des millions d'heures de gestes d'automate, de diction saccadée, de cavalcades fiévreuses. Et si à l'heure du bilan, Jacques Chirac décidait de dire tout, de rétablir sa vérité ? C'est le pari de Dans la peau de Jacques Chirac : Karl Zéro et Michel Royer revisitent les meilleurs moments de ces quarante années d'archives de la "geste chiraquienne". C'est le Président lui-même qui justifie le sens de cette quête éperdue du pouvoir... quand la réalité dépasse la fiction ! Voilà pour le résumé, un simple copié/collé d'internet puisque je ne savais pas comment vous expliquer vraiment ce que c'était et qu'il est beaucoup plus logique de laisser parler ceux qui savent.

Concrètement c'est comme un grand zapping d'images d'archives, montées avec justesse et accompagnées des textes de Karl Zéro et de la voie de Jacques Chirac (Didier Gustin en réalité). On pourrait se dire que ça va être chiant à mourir ou que l'on va assister à un sketch "réalisé avec trucages" d'1h30 du Vrai Journal et pourtant ça n'a rien à voir. On ne s'ennuie pas une seconde, on redécouvre de grands moments de l'histoire politique et tout en se focalisant sur Chirac, ça nous permet de nous replacer dans le contexte politique de l'époque. On pourrait même dire que c'est un peu le Fahrenheit 911 français. L'imitation n'est pas pesante, juste ce qu'il faut, les textes sont excellents et font mouche à chaque fois sans vouloir à tout prix enfoncer le Président (qui se débrouille très bien tout seul pour ça). C'est vraiment très interessant et surtout très drole (j'avais rarement vu les gens rire à ce point dans une salle de cinéma), malheureusement j'ai bien peur que le film ne reste pas bien longtemps à l'affiche alors si j'ai un conseil à vous donner ce serait de foncer le voir.

16 juin 2006

De l'avenir de Martine Aubry

Alors voilà, derrière ce titre accrocheur se cache une interrogation, un mystère que j'ai du mal à élucider n'étant à Lille que depuis un peu plus d'un an : qu'est-ce que les gens ont réellement contre Martine Aubry ? J'apprenais avant hier dans La Voix du Nord qu'un sondage d'opinion à son sujet avait été réalisé par l'IFOP sur un échantillon de 500 personnes et que les résultats étaient pour le moins bizarres :

  • 72 % des personnes intérrogées estiment qu'elle a effectué un bon travail à Lille... Donc on se dit que c'est une bonne nouvelle pour elle que les trois quarts des gens jugent son bilan positif mais ce serait sans compter les autres résultats.
  • 67 % ne la considèrent pas comme une vraie lilloise : problèmes sur ses traits de personnalité, on la juge autoritaire et cassante. Elle n'est tout simplement pas assez démago, on pourrait dire qu'elle se rapproche en ce sens de Jospin qui était très compétent - du moins c'est mon avis - mais austère. On sait malheureusement comment ça c'est fini pour Jospin...le savoir faire n'est rien sans le faire savoir, en politique comme ailleurs.
  • 59 % des personnes intérrogées et inscrites sur les listes électorales souhaitent que Martine cède sa place aux prochaines municipales ! Etonnant non ? Dans le même sondage, on apprend que la majorité des gens trouvent qu'elle fait bien son boulot mais ne veulent plus d'elle pour un simple délit de sale gueule. Je comprend bien qu'elle n'a pas l'air très agréable mais de la à préférer la forme au fond... Au moins elle a sa réputation et c'est un bel avantage que de l'avoir à Lille je pense. Même si certaines de ses voies de bus m'énervent quelque peu, dans l'ensemble il semble qu'elle ne chome pas à la Mairie !
Puisque nous parlons de Martine... J'aimerai aussi revenir sur ses dernières bourdes (comme ça on fera la parité). Il y avait déjà eu cette info dans le 20 Minutes selon laquelle l'association Lille 3000 (organisatrice de la transformation de Lille aux couleurs de l'Inde) dont notre chère Martine est présidente a pris des salariés en contrat CNE alors qu'elle était opposée farouchement à ce contrat. Déjà là ça avait fait désordre de voir qu'elle n'appliquait pas chez elle ses principes. Passons. Offrons lui le bénéfice du doute, peut-être avait elle autre chose à faire et n'en avait pas eu connaissance, c'est tout à fait probable.

Voilà que je lis ce matin dans le 20 Minutes qu'une nouvelle gaffe vient noircir le tableau... Début 2006, Martine Aubry clamait haut et fort qu'il "faut en finir avec ce système où des services de certaines entreprises fonctionnent uniquement avec des stagiaires non rémunérés". Et voilà qu'on apprend que dans l'équipe organisatrice du Festival des 10 Vagues, composée en tout de 9 personnes, on retrouve 6 stagiaires dont 5 non payés ! Rien de bien dramatique puisque habituel comme situation - bien que je le déplore et ai dû en payer les frais l'an dernier - mais totalement opposé encore une fois aux discours de Martine... Un des responsables du Festival affirme "qu'on ne pourrait pas fonctionner sans nos stagiaires", alors que le cabinet du Maire rétorque que "ce sont des petits jeunes qui donnent un coup de main mais les stagiaires ne sont pas indispensables". Ca fait plaisir à entendre, ils doivent bien se sentir considérés après avoir entendu de tels propos ! Déjà ne pas être payé donne l'impression que le travail fourni n'était pas de valeur, mais avec de telles paroles en prime, il y a de quoi déprimer.

Tout ça pour dire, qu'encore une fois, malgré un bilan positif, Martine a encore du progrès à faire pour s'attirer la sympathie des lillois, je doute fort que ces "petits jeunes qui donnent un coup de main" lui donnent leurs voies lors des prochaines élections municipales. C'est bien dommage de se prendre les pieds dans le tapis pour des détails (au sens du coût d'une gratification pour les stagaires par rapport au budget de la ville) alors qu'elle mène des projets de grande envergure avec brio.

15 juin 2006

Parc Jean-Baptiste Lebas, Lille


Dimanche dernier, j'ai profité d'un franc soleil pour aller voir ce fameux parc Jean-Baptiste Lebas dont on parle tant et dont j'ai raté l'inauguration. A première vue, une chose est sûre : il y avait beaucoup moins de monde que les premiers jours après l'ouverture, l'effet "appel de la plage" surement. Quoi qu'il en soit, les lieux sont agréables : les arbres centenaires s'intègrent parfaitement dans ce nouveau parc (si on ne l'avait pas dit, je n'aurais jamais deviné qu'il y avait un boulevard là à une époque), les enfants ont adopté les jeux (même si je trouve que trois jeux en tout et pour tout pour un parc de trois hectares c'est peu), de grandes étendues de pelouse occupent une bonne partie du parc et permettront certainement d'accueillir toutes sortes d'animations, et de grandes allées déservent le parc sur toute sa longueur (merci à l'ancienne voie de bus d'ailleurs). Certes le gazon est encore clairsemé et les massifs de fleurs un peu ternes mais ça prend forme. L'organisation du parc est assez contemporaine, j'admet préférer un style à l'anglaise comme le Jardin Vauban mais il faut avouer que ça nous offre une belle perspective sur la Porte de Paris. Enfin, on ne pouvait pas parler du parc Lebas sans parler de ses grilles qui défraient la chronique... Eh bien j'étais le premier à dire que je les trouvais horribles et surdimensionnées et finalement, c'est pas si mal ! Maintenant que les arbres ont retrouvé leur feuillage, qu'elles sont habillées de photos et surtout qu'elles sont ouvertes... elles se dissimulent mieux dans le paysage et on s'y habitue. Et puis on se dit que c'est rassurant de pouvoir laisser jouer les gamins sans risquer de les retrouver sur la route. Voilà pour mon avis, à vous d'y aller faire un tour si ce n'est déjà fait !

Quelle couleur pour la cuisine ?

On dirait pas comme ça mais ça n'est pas si évident que ça de choisir une décoration. Je crois être enfin arrivé à définir ce dont j'avais envie pour ma future cuisine, elle est neuve mais il n'y a pas de carrelage ni au mur ni au sol et la peinture, je n'aime pas la couleur (y'en a marre du saumon sur les murs, on dirait qu'il y a eu une mode sur cette couleur à une époque). Après une réflexion des plus intenses, j'en suis arrivé à une conclusion très recherchée : du carrelage blanc lisse et carré au sol, on peut pas faire plus simple et plus neutre, tant mieux. Reste le mur entre les éléments de cuisine qui n'a pas été habillé par le précédent propriétaire. Les carrelages classiques que l'on voit partout à Castorama ou Mr Bricolage me sortent par les yeux : des petits motifs niais avec des olives ou des moulins à café, ça m'énerve ! Je veux une cuisine moderne ! C'est dingue le mal que l'on peut avoir pour trouver un carrelage tout simple, tout lisse, bien carré dans ces magasins. Juste quelque chose de propre... et non ces saletés de carrelages granuleux avec des nuances. Je viens de trouver mon bonheur : les mosaïques et carreaux en pâte de verre, c'est superbe mais cher (ça va nous faire du 40 euros/m²). Le compromis va être de trouver un carrelage uni, simple, bon marché (ça doit se trouver chez Brico Dépôt ça) à marier avec une frise de mosaïque de verre, je devrais trouver mon bonheur chez Leroy Merlin (un des rares magasins où j'ai vu ça à un prix abordable). Pour la peinture, on va partir sur du jaune uni, faisons simple là encore mais je vais malgré tout me faire un morceau de mur avec de la peinture à tableau noir, j'aime bien l'idée de pouvoir dessiner sur mon mur. Par contre pour la peinture à aimants, on va oublier l'idée (du moins essayer parce que c'est bien fun quand même je trouve), j'ai mon frigo pour ça. Et pour la fenêtre ? Hum... on va virer ce caisson de volet roulant qui ne sert à rien puisqu'il n'y a jamais eu de volet roulant (oui faut pas chercher à comprendre) et je vais essayer de trouver de jolis stores vénitiens en bois. Bah voilà on y est arrivé, reste plus que 40 m² à aménager...

14 juin 2006

Cinéma : On va s'aimer

Il y a déà de ça deux semaines, j'avais assisté à une avant-première à l'UGC. Cette fois il s'agissait du film On va s'aimer de Ivan Calbérac avec Mélanie Doutey, Julien Boisselier, Alexandra Lamy et Gilles Lellouche (sortie sur les écrans aujourd'hui même). J'y allais en trainant un peu la pate, le mauvais souvenir de Toi et Moi en tête, j'avais peur de me retrouver à regarder un film niais et ennuyeux. J'ai cru que ma peur allait s'avérer justifiée quand le générique aux lettres roses s'est mis à dérouler sur l'écran (qui peut utiliser ça à part les romans photos de Voici ou les films pornos ?)... Et finalement j'en ressors avec un assez bon avis ! Bien entendu il n'y a pas grande intrigue, ni beaucoup d'action, c'est juste une comédie romantique qui vire de temps à autre sur la comédie musicale mais c'est frais, gentillet, agréable. Certes on avait pas grand chose à débattre avec l'équipe du film quand elle est arrivée - en retard parce que Melle Doutey et Monsieur le réalisateur avaient semble t'il abusé du vin blanc à l'Ecume des Mers au lieu d'aller de tradition à la Brasserie André - dans la salle mais c'est malgré tout un bon moment. Peut-être a t'on besoin de temps en temps de films où il ne faut pas trop réfléchir ? De films qui nous montrent simplement les relations humaines, parfois compliquées, souvent simples mais faciles à compliquer (je me comprends) ? To put it into a nutshell : simple, rafraichissant, mignon. Le film sort aujourd'hui, allez le voir pour vous faire votre avis...

13 juin 2006

Si on parlait un peu de Lost ?


J'ai fini il y a deux semaines de regarder la saison 2 de Lost (et je confirme qu'elle est extrêmement longue à se lancer), comment je fais maintenant ? Je vais devoir attendre six mois qu'ils commencent à diffuser la suite ? Je vais devoir continuer à me triturer les méninges pour essayer de comprendre le bordel total que devient le scénario de cette série et les pistes multiples, tortueuses, incompréhensibles que nous lancent les scénaristes. Certains discutent des différentes hypothèses sur internet, trouvent des rapports avec la mythologie ou des bouquins et sont tout fiers de trouver des liens : franchement vous pensez vraiment qu'on peut encore aujourd'hui écrire une histoire sans être inspiré - même involontairement - par le patrimoine culturel qu'est le notre ? Alors forcément qu'on peut trouver des similitudes avec l'Ile du Docteur Moreau ou avec le mythe de l'Atlantide... Tout comme on peut trouver des tonnes de similitudes entre tout et n'importe quoi, c'est enfoncer des portes ouvertes et ça ne mène à rien puisque s'il s'agissait d'un simple remake d'une histoire déjà connue... où serait l'intérêt ?!

Je n'en dirai pas plus, ne vous inquiétez pas, je vais mettre Lost en silence un moment et espérer que le scénario ne partira pas complétement en couille comme ce fut le cas pour X-Files dont j'étais fan mais dont je ne connaitrais jamais la fin (s'il y en a une). Je pense juste que la solution de Lost est certainement très simple et tient sur un post-it : c'est ainsi que les séries cultes le sont devenues, un concept simple ! Malheureusement, plus l'idée de départ est simple, plus les scénaristes sont obligés d'étaler le scénario tel trop peu de confiture sur une tartine et de brouiller les pistes avec des intrigues secondaires qui nous éloignent un peu du dénouement. Ils ont trouvé un filon, ils l'exploiteront à fond, quitte à devoir occuper le téléspectateur pendant 15 épisodes avec du vent (c'est ce qui c'est passé avec la saison 2) car il n'y a pas matière à faire autant d'épisodes avec leur idée de base.

12 juin 2006

Lille aux Trésors : Enigme 7


Bien le bonsoir messieurs dames ! Après plusieurs semaines à bloquer sur la même énigme, vous allez enfin pouvoir vous lancer dans la septième aventure qui nous rapproche de la fin de ce jeu de la mort qui tue (de toute façon après on doit laisser la place à Intervilles et autres Koh Lanta). Le classement à l'issue de cette sixième énigme est le suivant : Cidounette (42 points), Cath & Vince (21 points), Benoît (15 points), Bastien (5 points), et enfin ex-aequo le petit chaperon rose (1 point) et le chevalier blanc (1 point). Pour la deuxième fois, nous commencerons avec une photo qui a été prise à l'endroit même où vous commencerez votre quête.



Une malheureuse photo, voilà tout ce que j'ai pour mener l'enquête ! Je suis sûr de ne pas mettre bien longtemps à retrouver l'endroit d'où elle a été prise...

Et une fois là bas, j'appliquerai les bonnes vieilles méthodes : je demanderai l'heure, à quelqu'un de très haut placé, le plus haut que je trouve ! C'est toujours un bon moyen d'engager la conversation et de savoir dans quelle direction aller.

La suite sera plus imposante et austère, mon hote a pourtant la réputation d'être bienveillant et acceuillant mais il ne réussira pas à me convaincre de rester... Un petit air de musique irlandaise me semble plus tentant, je tendrai l'oreille et me laisserai attirer par cette piste. Quoi de plus classique qu'un bar pour receuillir des infos pour mon enquête ?

On me conseille d'aller un peu plus loin dans la rue, à la rencontre de ce fameux Hector dont tout le monde parle tant. Un vrai chef d'oeuvre qu'il a dressé ici à ce qui paraît, dommage que son oeuvre soit dans un si piteux état... Je ne trouverai rien de plus ici, je poursuis ma route vers la Fondation Vermeulen-Dumoulin où une expédition pour l'Egypte et ses merveilles est en préparation, je met le cap au sud !

Toujours attiré par quelques notes de musique sur la route, je fais la connaissance de Pleyel, Gaveau, Erard... et d'un quatrième nom qui me rappelle vaguement quelque chose. Y'aurait-il un quelconque rapport ?

Je décide d'éclaircir ce mystère et de me rendre sur place. Malheureusement le maître des lieux semble ne plus être de ce monde, j'apprend assez vite qu'il repose au cimetière sud. Sa tombe est assez inhabituellement fleurie. A part des roses j'y trouve.... ?

A vous de compléter la phrase ! Comme le veut la règle, vous avez jusqu'à vendredi soir pour donner vos réponses (si personne n'a trouvé d'ici là, on improvisera) et je ne publierai pas les commentaires donnant des réponses avant ce moment (je l'ai fait pour la sixième car elle était vraiment trop difficile à résoudre). Je ne pense pas avoir fait bien compliqué, il faut dire que sous le soleil de plomb de ce dimanche après-midi, je n'avais pas trop le courage de traverser une fois de plus Lille en long et en large. Bonne chance à tous !

11 juin 2006

A mort la Coupe du Monde !

Bon la Coupe du Monde vient de démarrer, donc ça veut dire qu'on a pas fini de nous saouler avec ça. Les grilles de programmes à la télé sont chamboulées, c'est rien, je la regarde presque pas. Mais alors que je me planquais l'autre jour dans les salles obscures de l'UGC, j'ai eu droit à une pub pour la Coupe du Monde (intérêt très discutable puisque de toute façon les footeux regarderont et les non footeux en auront rien à faire), c'est même pas encore commencé que ça m'énerve déjà. Même Google se met aux couleurs de cette satané Coupe du Monde. Et voilà que je reçois un mailing de Nabazland pour m'annoncer que mon Nabaztag (Tao pour les intimes) "va s'improviser commentateur sportif, évidemment, il fera ce qu'il peut parce que le foot n'est quand même pas son truc" (même s'il est très intéressé par ce qui peut tourner autour de la pelouse). Ils appellent ça le NabazBall et c'est un nouveau service que propose la société Violet : mon Nabazag commentera - si je l'y autorise - en direct tous les matchs de l'équipe de France. Ouais, cool, ouh ! D'ici à ce que je trouve des grilles de pronostic en déroulant mon papier toilettes, y'a pas loin ! Alors moi ce que j'en dis c'est que j'espère vraiment que l'équipe de France n'ira pas bien loin et se fera rapidement éliminer pour qu'on arrête de nous en parler et que surtout ça ne tourne pas à la frénésie de 1998 parce que je n'ai vraiment pas envie de me devoir me taper du Gloria Gaynor à nouveau à chaque bal populaire. Mon voeu est en voie d'être exaucer : je crois avoir compris qu'un de leurs poulains est déjà hors d'usage ! Youhou !

10 juin 2006

Lille aux Trésors : Goethe


Après quatre semaines de recherche acharnée, on en voit enfin le bout ! Moi qui voulait faire une énigme un peu plus recherchée que d'habitude, je crois que j'en ai fait trop... Le classement sera à l'image de cette énigme : compliqué ! En effet, peu ont mené l'aventure jusqu'au bout, certains sont arrivés lors du sprint final (j'ai bien été bluffé, vous deviez surveiller le billet depuis un moment...) et les points vont en tenir compte. Bien que Cath & Vince n'ont pas donné Goethe d'une manière franche et sûre, j'estime qu'ils méritent de gagner car ce sont réellement eux qui ont mené l'enquête : ils empochent donc 10 points. Viennent ensuite ceux que nous appellerons les "opportunistes" : Benoît (5 points) et le chevalier blanc (1 point). Je ne pourrais pas non plus établir ce classement sans lancer une "spéciale dédicace" pour Cidounette qui fut une des seules avec Cath & Vince à s'obstiner à chercher, bien que nous l'ayons perdue lors du sprint. Pour le prix de la tenacité, le Grand Miam me demande de lui donner 1 point.

Classement à l'issue de cette sixième énigme :
  • 1er : Cidounette (42 points)
  • 2ème : Cath & Vince (21 points)
  • 3ème : Benoît (15 points)
  • 4ème : Bastien (5 points)
  • 5ème : Le petit chaperon rose (1 point)
  • 5ème : Le chevalier blanc (1point)
Rendez vous à tous lundi pour la prochaine énigme, avec les beaux jours c'est le moment idéal pour aller découvrir Lille et ses méandres. N'ayez pas d'inquiétudes, je vous promet que la prochaine sera beaucoup plus simple.

09 juin 2006

Fait rare : Blogger en panne

J'ai enfin pu reprendre le contrôle de mon blog ce matin, cela fait bien deux jours que le serveur de Blogger fait des siennes. Moi qui avait choisi Blogger justement pour sa fiabilité et sa bonne réputation, je vous laisse imaginer oh combien j'étais heureux quand je constatais que je ne pouvais pas accèder à mon tableau de bord et que vous avez aussi du mal à voir le blog. Le système de commentaires était aussi en panne. Ca m'a énervé à un point (surtout le fait de ne pouvoir rien faire en fait), que je me suis même intéressé à DotClear et que j'ai fait un blog test avec. Ils ont de la chance que mon plugin d'import de mes articles Blogger n'ait pas fonctionné du premier coup sinon je crois que j'aurai déjà migré sur DotClear. On va bien voir si une telle indisponibilité se reproduit, jusqu'à maintenant ça n'était jamais arrivé. En tout cas désolé pour le dérangement et bonne lecture !

Où déjeuner à Roubaix ?


On aurait pu croire qu'il devenait encore difficile de trouver des endroits sympas où déjeuner mais finalement, dans un élan soudain, on vient de se relancer dans notre découverte de lieux agréables aux yeux comme au palet sur Roubaix. Après avoir essayé la Ressource (bon petit restaurant chinois), le Tutti Frutti (pizzeria et classique, très consistant et bon marché), le Festival (restaurant original en terrasse dans le centre Fresnoy) et Couleurs d'Orient (pizzeria et kebab, préférez les pizzas)... Hier nous avions décidé de tester le tout neuf Paul installé sur la petite place entre Eurotéléport et le Duplex. Ca avait l'air bon, c'était bon. Encore un peu désorganisés, tout comme nous car aussi bizarre que cela puisse paraitre il semblerait qu'aucun de nous n'avait déjà mangé chez Paul. Je prend la formule la moins chère, je demande un sandwich dont j'ignore le nom, tout comme la vendeuse qui me dit que ça passe en formule Paul, et me dirige en caisse...

- 7 euros 10 s'il vous plait !
- Euh... vous êtes sûre ? J'ai pris la première formule...
- Ah non c'est le menu Plaisir avec un Dieppois.
- Un quoi ? J'ai juste demandé si ce sandwich passait avec la première formule, on m'a dit que oui.
- Bah non, c'est un Dieppois.
- Soit, je le saurais maintenant. [ce qui serait bien c'est que vos vendeuses le sachent aussi]
- 7 euros 10 s'il vous plait !
- Euh... [je lis la pancarte tout en payant, et je vois que la formule est à 5,90]
- Oui ? [qu'est-ce-qu'il me veut encore lui ?]
- Excusez moi mais même si c'est le "Menu Plaisir", ça fait pas ce prix là...
- Ah si, parce que vous mangez sur place.
- Ah ce sont des prix à emporter ? [elle va me rajouter aussi de la TVA à la fin ?]
- Oui monsieur. [tout en me montrant la seule pancarte sur les trois écriteaux où figurent les prix sur place]

Bon moralité, c'était bon mais ça reste un sandwich et une part de tarte, le tout pour 7 euros alors que je pouvais avoir un sandwich deux fois plus long pour deux fois moins cher dans une boulangerie classique. Je pense que j'y retournerai surement mais je ferai attention à ce que je prend et je prendrai à emporter vu le prix des chaises chez eux. Ca me dérange pas de payer pour un repas mais là ça n'était qu'un sandwich, rien de plus, même si c'est "Paul" et que c'est réputé !

Aujourd'hui, autre tentative, on m'a vivement conseillé "Les jardins de Pamplemousse" (204 Avenue des Nations Unies à Roubaix) alors on va l'essayer ! Arrivés à 12h15, il n'y a personne, lentement le restaurant va se remplir. La décoration est épuré et sympatique (cf photo ci-dessus), ils se sont donnés du mal et ça se voit, dommage que les matériaux soient si fragiles et que l'outrage du temps se fasse déjà sentir. Le concept semble rappeler celui de "Envies de Saison", Rue Nationale à Lille avec ses plats diététiques, sains, frais et originaux. L'accueil est très chaleureux, le service aimable, je commande une formule galette ThaïSon, c'est excellent mais on regrettera les assiettes ébréchées. Au niveau de la carte, il y a du choix : entre les galettes, les tartes et tourtes, les salades et même de la soupe en hiver... il y a de quoi trouver son bonheur. D'autant que la carte change comme les collections : automne/hiver, printemps/été. Pour ce qui est des tarifs, on a des formules galette ou tarte avec boisson pour 11 euros et des plats seuls à partir de 6 euros, ce qui reste très raisonnable même si ça n'est pas très consistant. Bémol pour les desserts, certes bons également mais à un tarif unique de 4,80 !

Voilà voilà... Si vous avez des idées de bons restaurants, pas trop chers, sur Roubaix n'hésitez pas à m'en faire part ! Ca fait du bien de changer du Casino Cafétaria de temps en temps.

08 juin 2006

La préfecture donne l'exemple


Grand chambardement à la Préfecture du Nord puisque leur emménagement sur le nouveau site de l'hôpital Scrive commence cette semaine. Ce qui va être marrant, c'est que pour 650 agents, il y avait une centaine de places de parking en sous-sol dans l'ancien bâtiment et que désormais il n'y en aura plus que 40 pour les personnes à mobilité réduite. "Il n'y avait pas assez d'espace, explique Michel Plasson, directeur de la réglementation, il va falloir tirer parti des transports en commun." Content de voir que la chasse aux voitures entreprise par Martine ne s'applique pas qu'aux particuliers et que les employés de la Préfecture vont montrer, bien malgré eux, l'exemple ! Bonne initiative donc, associée depuis début 2005 à un remboursement de la moitié des frais engagés sur le réseau Transpole et bientôt sur le réseau TER. C'est une bonne voie à explorer, si les entreprises privées, tout comme l'ensemble des administrations pouvaient suivre le mouvement, l'effet ne pourrait en être que bénéfique en s'inscrivant dans le fameux Plan de déplacement urbain. Mais une petite question me trotte dans la tête.. Que vont-ils faire de l'ancienne Préfecture ?! Un beau bâtiment en plein centre comme ça, va bien falloir lui trouver une utilité...

07 juin 2006

Retour sur expériences...

Je viens de me rendre compte d'un truc con. Je me demandais pourquoi personne ne réagissait quasiment jamais à mes articles cinéma, pourquoi personne ne venait donner son avis ou me dire "Eh connard, il était ce film, t'es qu'un con si t'as pas compris toute la portée et la symbolique de l'idée fédératrice hyperbolique". En fait, bien souvent ce sont des avant-premières (merci UGC) ou bien je vais voir le film quasiment à sa sortie officielle, alors voilà : vous ne l'avez pas encore vu ! Je suis con hein ? Par exemple La Maison du Bonheur de Dany Boon, ça devrait vous faire réagir... mais je l'ai posté le 11 mai alors que ça ne sort qu'aujourd'hui ! D'ailleurs si vous pouviez me donner votre avis dessus... Bon donc voilà une petite liste des articles que j'avais fait à ce jour, histoire que ça ne tombe pas dans l'oubli et que mon article serve enfin à quelque chose. Et puis d'un autre côté ça vous permettra de savoir un peu ce que j'aime (ou pas), même si je vais voir bien plus de films que je ne fais d'articles à ce sujet. Bon je file, je vais voir Volver ! Depuis le temps qu'on en parle !

06 juin 2006

Les cheveux longs c'est tendance

Bon ça commence à être tendu. Ca fait deux semaines que je dis que je dois aller chez le coiffeur. Je remet ça au lendemain à chaque fois parce que devoir rester sage pendant qu'une demoiselle me coupe les cheveux et essaye de me faire la conversation ça m'énerve. Et quand il faut en plus attendre son tour, ça devient vraiment une corvée. Donc voilà je reviens à l'instant de chez Shampoo, trop de monde (traduire par quatre clampins mais une seule coiffeuse), trois quarts d'heure d'attente... impossible. C'est la deuxième fois que j'y vais et que je me sauve quand elle m'annonce l'attente. J'ai l'impression d'être dans un parc d'attractions et de laisser tomber à chaque fois que je vois la queue qu'il y a devant Space Mountain. Alors je vais voir sur PagesJaunes.fr et je fais une recherche : Salon Monique, Salon Christian, et même un salon qui s'appelle "Le Cinquième Elément"... euh ça fait peur. Manquerait plus que je ressorte de là avec la coupe de Ruby Road ! Quoique là on va pas tarder à y être. Trop de cheveux, j'avais pourtant réussi à me convaincre ce midi que ça donnait un style, après tout ils font tous ça les petits jeunes de la Catho : une grosse touffe avec un peu de gel et hop, tu as le look pour jouer dans Plus belle la vie. Non vraiment faut que je fasse quelque chose, mais j'avais mis des mois pour me décider à retourner à ce salon précisément, j'en avais fait trois autres avant et pourquoi j'avais gardé celui-là ? Parce qu'il n'y avait jamais d'attente ! Grrrr... Bon je fais quoi ? Je me bouge pour aller me faire ratiboiser chez le premier tondeur venu ou je reste là à écrire tout en profitant de la brise et du chant des oiseaux ? Merde alors, ils sortent d'où ces gamins qui ont envahi le Shampoo les deux fois où j'ai tenté ma chance ?! Ils font des prix pour les morveux ou quoi ? En plus ils avaient quasiment la tête rasée, elle va pas me dire que ça va lui prendre la soirée pour passer un coup de tondeuse ? Hum... Je suspecte un complot contre moi. Si ça continue je vais devoir retourner chez R+, Rue de la Clef, le pays où on coupe presque rien mais où on fait des miracles avec un peu de cire. Bon c'est vrai que ça pète grave (oui je parle comme les jeunes désormais, si faut ça pour avoir une place chez le coiffeur...) mais j'arrive jamais à redonner le même effet le lendemain matin après ma douche. Donc, bof. Ca ferme à quelle heure en plus les salons ? Pffff... je vais plutôt aller essayer de rescussiter mon bananier.

05 juin 2006

Comme un lundi de Pentecôte

La Pentecôte est une fête chrétienne qui commémore la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, ainsi que Jésus l'avait annoncé lors de la dernière Cène qui eut lieu la veille de sa Passion (le Banquet Pascal Jeudi Saint). Voilà ce qu'en dit Wikipédia... Euh... J'ai rien compris ! Alors je cherche un schéma, c'est bien pour expliquer et voilà ce que je trouve de mieux ! Là faut pas s'étonner que cette fête soit en perte de vitesse et qu'on se permette de supprimer le lundi de Pentecôte... Non mais franchement, s'ils se donnaient un peu de mal pour la com', je dis pas mais là moi aussi je prendrai pas ça au sérieux si on me refilait une plaquette pourrie ! On y comprend rien, et même la base-line est en langue morte, c'est honteux ! Je laisse tomber, de toute façon c'est plus férié alors on s'en fout.

Plutôt sympa ce jour férié pas férié en fait. Entre les écoles fermées pour les enfants mais ouvertes pour les professeurs, les transporteurs sensés travailler alors qu'on leur interdit de rouler aujourd'hui, l'Etat qui impose aux gens de travailler mais dont la plupart des services publics sont fermés... la situation pourrait paraître ambigue et agaçante. Pourtant j'y trouve mon compte puisque ce matin il n'y avait pas grand monde sur les routes lilloises, que je n'ai eu aucun soucis pour trouver à me garer dans le parking et en plus, il fait beau et chaud ! Que demande le peuple ? J'ai même réussi à me contenir ce week-end quand on m'a demandé - une fois de plus - ce que j'allais faire lundi et que j'ai du expliquer que non, tout le monde ne restait pas chez soi ce 5 juin et que si beaucoup le font, ça n'a rien d'un cadeau, c'est juste un jour de congès de cet été qu'il auront en moins. Etant donné que j'ai commencé à bosser en octobre 2005, je n'aurais pas mon crédit de congès payés au complet et donc je préfère bosser aujourd'hui... et ça n'a absolument aucun rapport avec la fameuse "Journée de Solidarité" avec les vieux qui mourront quand même que l'on bosse le lundi de Pentecôte ou pas ! Je cotise pour leur retraite alors qu'il n'y aura certainement personne qui cotisera pour la mienne, c'est pas être solidaire ça déjà ? Seule ombre à ce tableau idéal : les petits vieux qui roulent comme des ploucs (notez que "petits vieux" est une expression car on rencontre souvent des gens qui roulent comme ça sans être vieux, c'est plus une question d'art de vivre que de génération) parce que c'est férié et qu'ils ont le temps de rouler à 70 km/h en plaine comme en ville.

Nana Mouskouri n'est pas morte !

Car elle chante encore, car elle chante encore ! Enfin j'crois. Voilà un article qui illustrera bien l'expression "Mieux vaut tard que jamais !", tout d'abord parce que je vais revenir sur mon article sur l'Eurovision et ensuite parce qu'il traitera de quelqu'un qu'on attendait plus. Qui ça ? Nana Mouskouri bien entendu ! Je sais pas si vous aviez remarqué mais elle fait une apparition en guest-star lors du concours Eurovision d'Athènes le 20 mai dernier ! C'est pas énorme ça (l'info pas Nana, quoique...) ? J'étais tranquillement en train de faire une petite partie d'Aventuriers du Rail tout en regardant ce mythique concours en broadcast sur le portable, et soudain Sakis Rouvas annonce l'arrivée de Nana Mouskouri sur la scène ! Je me précipite dans la chambre pour voir ça en grand sur la télé, je vois Nana plus gro... belle que jamais, et le temps de cligner de l'oeil, ils l'avaient déjà rangée. Eh oui alors qu'en France elle a encore autant de succès que notre bonne vieille Dorothée ou de notre éternelle Mireille Mathieu (que je confond souvent avec Nana, allez savoir pourquoi), elle fait un tabac en Grèce et même un peu partout puisque Fabien, notre reporter blogueur en Australie, a pu assister à un de ses concerts à Sydney ! Un peu décevant ceci dit puisqu'elle n'aura chanté qu'en anglais et même pas les petits tambours ou Je chante avec toi liberté ! Ma préférée. Donc voilà, c'était juste un petit article pour te dire à toi Nana qu'on ne t'oublie pas et qu'on a bien remarqué ton apparition éclair. Respect ! Je viens de lire sur son site officiel qu'après plus de 40 ans de succès ininterrompu (c'est ce qui est écrit...) à travers le monde, Nana a décidé de mettre fin à sa carrière après une tournée mondiale d'adieu allant du mois d'avril 2005 jusqu'en 2008... Dernièrement aux USA, un passage en France est prévu.

03 juin 2006

Lille aux Trésors : Dernier indice

Il semblerait que cette sixième énigme soit bien trop ardue cette fois ci, j'ai hésité à vous donner la réponse puisque nous en sommes tout de même à la troisième semaine de recherche et pourtant certains d'entre vous persévèrent et s'approchent à grand pas du but. Chacun aura désormais compris que la fin de l'énigme se déroule à Wazemmes alors que le début était à la Vieille Bourse (la chanson Le Dromadaire était le point d'entrée de cette énigme car en l'écoutant vous auriez su que "pour faire une révolution vraiment utile, mieux vaut s'attaquer à la bourse qu'à la Bastille"). Ce sont par contre les derniers mètres à parcourir qui semblent les plus délicats alors que vous êtes tout proche de la solution, je vais donc vous aider encore un peu et vous laisser une dernière semaine pour trouver la réponse. Voilà mon dernier indice : contrairement à Gustave Moreau, il ne le finira jamais. Bonne chance à tous !

02 juin 2006

Une cafetière Senseo !

Je viens d'arriver à la fin d'une autre grande aventure... J'ai enfin acheté une machine à café de la mort qui tue (c'est comme ça qu'on appellera cette nouvelle génération d'appareils ultra perfectionnés ayant pour seule utilité de faire du café). Ah elle est loin l'époque où avec une simple cafetière italienne, ou même avec une chaussette et une casserole d'eau chaude on pouvait faire du café ! Non maintenant il faut avoir le dernier cri, le top du top, le truc qui est programmable et qui fait tout tout seul ! Je crois que c'est ce qu'on appelle "créer le besoin", et je suis bien placé pour le savoir vu qu'en informatique c'est grace à cela que l'on a du boulot qui tombe. La question à la con c'est quand même de savoir pourquoi j'ai acheté une machine à café alors que... euh... je bois pas de café. On va supposer que j'ai succombé à la tentation que représentaient ces beaux étals dans les magasins, que je me suis dit que ça serait bien pour les invités, que je me mettrais peut-être à en boire et puis que ça ferait un bel objet (jaune et bleu, j'ai plus qu'à carreler la cuisine pour accorder les couleurs). J'ai longuement hésité : Tassimo, Senseo, Nescup, Nespresso pour les plus connus... Moi qui croyait que s'il y avait bien quelque chose de simple au monde c'était de faire du café non ? Je me suis donc lancé dans l'étude comparative (bah oui faut bien que je m'occupe maintenant que je n'ai plus d'appartements à visiter) et j'en ai tiré quelques conclusions :

  • Tassimo c'est la cafetière ultime, le truc de fou qui sait faire plein de trucs on dirait et qui à l'arrivée ne sait que des trucs qu'on savait faire avant qu'elle vienne au monde. C'est programmable, ça utilise des capsules rigides sur lesquelles il y a un code barre, lu par la machine qui va choisir le mode de préparation idéal pour faire votre boisson. C'est génial hein ? C'est la seule avec laquelle on puisse faire du chocolat et du thé en plus du café ! Wahooouuu ! Mais ça se paye : 120 euros ! Pour une machine à café... Sans parler que les super capsules super perfectionnées se vendent en toute logique deux fois plus cher que des dosettes souples et qu'il n'en existe pas de génériques, brevet oblige. Et puis quand on y pense : du chocolat on sait en faire sans machine, du thé ce n'est que de l'eau chaude dans un mug... donc à l'arrivé qu'est-ce-que ça fait de si génial ?!
  • Nespresso c'est le truc pour les riches : la cafetière coûte cher à l'origine, et les dosettes sont exclusivement fabricables et vendables par le "Club Nespresso" par correspondance. C'est donc la grosse arnaque, le truc pour frimer mais je me demande bien qui peut bien acheter ça... à part George Clooney.
  • Nescup est le concept le plus tordu : une machine qui fonctionne avec du café soluble ! Un grand réservoir pour vider votre pot de café lyophilisé préféré et la Nescup prépare votre boisson préférée. Moralité : ça coûte dans les 120 euros et ça se contente de mélanger du café soluble avec de l'eau chaude à "température idéale" ! Leur argument est que c'est la machine la moins chère à exploiter, forcément vu qu'elle prépare ce que les amateurs de café prendront pour un mélange infame. Je crois que ça va me revenir moins cher d'acheter une boîte de 500 touillettes.
  • Senseo est certainement la plus répandue : elle marche avec des dosettes souples certes plus chères que du café moulu en paquet mais on en trouve des génériques. Oh miracle on peut depuis peu trouver des dosettes de thé. Euh... Elle perd encore un peu plus de son intérêt la Tassimo alors non ? Le design est sympa, le prix est pas donné pour une cafetière (au moins 65 euros le modèle de base) mais le plus abordable de tous. A ce qui parait, le café est bon, je n'y connais rien en café et je n'aime pas ça. Alors voilà j'ai pris une Senseo, ça fait joli en bleu et jaune flashy, il n'y a rien de programmable mais je m'en fous, ce n'est qu'une cafetière !