14 décembre 2005

Le travail c'est la santé...

La nouvelle du jour c’est qu’accessoirement le boulot en ce moment est, dirons nous, délicat. Je suis déjà d’une humeur très changeante en temps normal (rien qu’une mauvaise météo suffit à me plomber le matin, mais l’inverse est aussi vérifiable) mais en ce moment, c’est pire. Contexte politique assez délicat, technicité accrue, relationnel très particulier, ambiance spéciale… je me retrouve balancé à un poste dont j’ignore la plupart des aspects (pour remplacer quelqu’un qui était productif lui) et j’avoue que mon moral est en dent de scie. Imaginez comme je suis heureux quand on me dit qu’on compte sur moi… alors qu’on me parle de choses encore lointaines puisque immatérielles encore pour moi ! Un instant je désespère en me disant que je vais me vautrer, que même si je connais la technologie sur laquelle on m’attend je ne connais rien au « métier » (système informatique du client, contexte, habitudes, astuces…)… et l’instant d’après je prend mes papiers et mes stylos et j’applique l’attitude « marcher vite, le regard bas, l’air occupé et débordé avec plein de papiers dans les mains » en me disant que si on me donne des responsabilités c’est une bonne chose, que le début sera laborieux mais qu’après je serai indépendant et responsable d’un pôle à part entière. C’est vrai qu’en le disant comme ça c’est assez sympa… mais cette phase de mise en place où on se galère à récupérer les logiciels, les droits sur les répertoires, les accès au réseau, les workflow de mise en production… et même tout bêtement son bureau, son vrai bureau à soi, où je pourrais enfin poser mes affaires et connaître mes collègues (chose pas évidente que de tenter de nouer connaissance quand on n’a pas encore sa place définitive). Cette phase là me rebute profondément même si je sais qu’après ça je m’amuserai probablement. Enfin plus j’en apprend plus ça me semble faisable, c’est juste que ça fait beaucoup de choses à assimiler d’un coup et surtout que les échéances qu’on me met devant le nez alors que je ne suis même pas encore opérationnel (désagréable cette épée de Damoclès). Wait & See.

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