30 novembre 2005

Apprenons à parler "le jeune"

Cela fait bientôt deux semaines que je travaille à Roubaix et je commence à connaître et à avoir envie d’approfondir. Il va me falloir aller prendre quelques photos le midi, j’ai d’ailleurs ramené mon appareil aujourd’hui et ma première cible sera l’église qui se trouve tout près de mon lieu de travail, une église assez atypique en ce que son clocher ressemble à un phare et l’architecture générale (presque entièrement en briques rouges) a un style tout particulier propre à son époque de construction : 1846. Bon… je viens de me rendre compte que j’ai bien pris l’appareil mais que j’ai laissé le Memory Stick à l’appart… Le sort s’acharne !

En dehors de l’architecture locale qui va m’occuper quelques midis je le pense, j’apprend aussi à parler le dialecte local des jeunes, assez fleuri il faut le dire. Ainsi une phrase semble se construire à l’aide de plusieurs locutions récurrentes qui permettent à elles seules d’exprimer tout une palette de pensées. On commence en général par une action telle que « J’t’encule » ou « J’t’emmerde » (oui il faut penser à bien enchaîner les mots avec des apostrophes au risque de passer pour quelqu’un de poli, donc de coincé, et donc une tapette, donc un mec à tabasser évidemment), il faut ensuite penser à qualifier l’action (c’est là que tout le génie prend son essence, c’est à la qualité du choix et à l’harmonie de l’ensemble que l’on différenciera un jeune kéké d’un grand caïd) : « bien profond » ou « à sec » s’enchaînent par exemple parfaitement bien si vous avez commencé votre conversation par « J’t’encule ». Manque encore une chose pour atteindre la perfection, le complément d’objet direct : le plus souvent l’expression sera à choisir parmi « la BAC », « la police » ou encore « Sarkozy » (choix pertinent pour le dernier). Ainsi en combinant tout ça vous obtenez un charmant « J’t’encule bien profond Sarkozy ». Une fois que vous maîtrisez bien les formes de base, vous pourrez même passer aux combos en mettant dans la même phrase deux qualificatifs et donc obtenir « J’t’encule bien profond à sec Sarkozy », c’est le comble du bon goût ! Le recours aux sigles peut également être du plus bel effet si vous décidez d’exercer vos talents de peintre sur les murs, ainsi on verra fleurir des « NTM la BAC » signifiant littéralement « Nique Ta Mère la Brigade Anti-Criminalité », autrement traduit par « Nous ne partageons pas les mêmes valeurs que les membres de la brigade anti-criminalité ».

Série : Desperate Housewives

Nouvelle série évènement de Canal + dont la diffusion de la première saison vient de s’achever, « Desperate Housewives » (comme le nom l’indique) raconte la vie de femmes au foyer dans une charmante petite banlieue américaine. A première vue, j’avoue, ça a l’air chiant comme une conférence sur « L’importance de la couleur bleue à travers les âges » sponsorisée par France Culture… mais on s’aperçoit bien vite que derrière le côté « American Way of Life », le quartier calme et fleuri, les discussions cordiales et les bambins à l’école, il y a autant de choses à découvrir que de choses à dissimuler. Eh oui ces épouses cloîtrées chez elles, il faut bien qu’elles s’occupent, alors entre draguer le plombier, enquêter sur la mort d’une voisine, harmoniser sa vie de couple (mon mari est SM, qu’est ce que je fais ?), s’entendre avec ses amies, cacher ses problèmes d’argent pour ne pas perdre la face, supporter une voisine détestable et résister à l’envie de la laisser mourir quand enfin l’occasion se présente, cacher son amant pour ne pas perdre son mari… il y a de quoi faire et le public se régale, se délecte de les voir évoluer dans ce décor à priori aseptisé. Ce sont à première vue de petites histoires, de petites préoccupations… mais elles prennent une ampleur dingue et cachent bien souvent de sombres desseins. Je n’ai assurément pas parlé des histoires les plus croustillantes, ce serait dommage de vous ôter ce plaisir : la série vient de sortir en DVD, vous n’aviez pas d’idée pour Noël ?

Pour ce qui est de la réalisation, il n’y a rien à jeter : musique bien choisie, dialogues au rasoir, et toujours une petite morale à la fin de chaque épisode (qui n’a parfois de « moral » que le nom d’ailleurs). On oubliera pas non plus de noter le générique génialissime : entièrement fait à partir d’œuvres, de tableaux de tout temps… un enchaînement graphique très subtil de Pop Art et de plus classique pour un résultat qui ne peut que vous donner envie de dévorer l’épisode.

29 novembre 2005

The Constant Gardener

Je reviens du cinéma, on est allé voir "The Constant Gardener" (de Fernando Meirelles, avec Ralph Fiennes et Rachel Weisz) sauf qu'on a su le titre du film qu'à la fin puisqu'il s'agissait d'une séance Label des Spectateurs. C'est dérangeant, violent, sombre... mais criant de vérité et j'ai bien peur que la vérité soit pire encore. Je ne serai pas allé le voir de moi-même mais je ne regrette pas de l'avoir vu. Si vous en avez l'occasion, profitez en pour le voir, ça nous apprend pas mal de choses sur les méthodes des grandes firmes pharmaceutiques qui utilisent sans scrupules des africains pour réaliser leurs tests de nouveaux médicaments. En résumé : qu'est-ce que quelques centaines de morts africains si c'est pour sauver des millions d'européens ?!

Il me reste encore et toujours (heureusement d'ailleurs) des films à voir dans ma liste (bénie soit la carte UGC illimitée) : "Joyeux Noël" (film sur un moment magique sur le champ de bataille entre français et allemands le soir de Noël), "Le Temps qui Reste" (le nouveau François Ozon a l'air touchant à un point !), "In her Shoes", "Match Point", et bien entendu le blockbuster du moment : "Harry Potter et la Coupe de Feu". Je vous laisse, je vais tenter de rejoindre mon lit dès que j'aurai fini d'écrire cette phrase. Hop j'ai fini. Bonne nuit.

Ca sent le sapin, Jeanne Cherhal

Quand arrive la mi-décembre, la fausse neige et les grands froids. Les radiateurs dans les chambres, les engelures au bout des doigts. Les vitrines absolumantes. Les promos sur le foie gras. La nuit à dix-sept heures trente et les petits cadeaux plein les bras...

Ça sent le sapin, Ça sent le sapin...
Surtout le vingt-cinq au matin.

Dans la forêt du dimanche, dans les bottes en caoutchouc. Dans le ramassage des branches des champis des feuilles de houx. Dans les pommes de pin humides. Dans la mousse verte et les glands. Dans les bogues de marrons vides, les aiguilles plantées dans les gants.

Ça sent le sapin, Ça sent le sapin...
Quand on se balade au bord d'un chemin.

Quand on n'a plus goût à rien, qu'on se lève plus le matin. Qu'on mastique son chagrin comme un morceau de vieux pain. Quand on n'a plus dans les mains... Personne pour nous faire du bien. Qu'on veut plus du lendemain, là ça sent vraiment le sapin...

Là ça sent vraiment le sapin...

La Citadelle de Lille vue du ciel


Hier après-midi j'ai pris mon petit ULM et je suis allé vous photographier la Citadelle de Lille, de pure conception Vauban, vue du ciel. C'est ti pas beau hein ? J'ai même jamais pu y rentrer, y'a toujours un bidasse qui garde l'entrée :-( Apparemment il y aurait possibilité de la visiter le dimanche tout de même mais comme d'habitude je m'y prends trop tard : c'était jusqu'en octobre. Pour votre culture générale, la citadelle est composée (comme on le voit sur la photo) decinq bastions reliés par cinq courtines et accompagnés de cinq demi-lunes, elle a été construit de 1668 à 1670 sur l'endroit alors le plus bas et le plus marécageux de la ville. On retiendra entre autres la date du 8 mai 1670, date à laquelle Louis XIV accompagné de la Reine, est rentré dans la Citadelle (pas encore terminée) escorté de 4000 cavaliers.

28 novembre 2005

Lapin Story : La barricade


En direct de Lille, les dernières images dans le salon du lapin dénommé Fox. Après avoir bouffé mon cable RJ45, il s'est dernièrement attaqué à mon Dracaena Marginata (l'une des rares plantes que je n'ai pas encore tué)... s'en est trop ! J'ai donc décidé de délimiter le périmètre grâce à une barricade mais cela ne suffit pas : il arrive à l'escalader ! Là par exemple sur la photo il préparait son coup, entre ces deux oreilles se trame un plan d'évasion machiavélique, pire que Minus & Cortex. Devant tant d'ingéniosité, j'ai été obligé de me résoudre à installer Fox dans la cuisine et non dans le salon. J'ai signé un pacte avec lui : si nous recevons 100 commentaires suite à cet article, il sera réintégré à sa place dans le salon, sinon il restera avec les domestiques dans la cuisine (oui je sais ça ressemble fort au chantage qu'un gars avait fait sur le net en menaçant de tuer son chien je crois... mais là ça pouvait plus durer, et puis c'est qu'une cuisine, je suis pas un tyran non plus !).

La maison qui rend fou !

La grosse, l'énorme, l'ahurissante nouvelle du jour c'est que ma boîte mail a ENFIN été créée au boulot. C'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup ! C'est un peu comme si les gens dans Lost venaient à se rendre compte qu'il y a un Auchan dans la jungle à 500 mètres à l'ouest. Donc voilà je suis désormais joignable au boulot, je me suis empressé de diffuser cette adresse avec autant d'enthousiasme que l'annonce de la libération de la France en 1944. Seul bémol : c'est une boîte Lotus Notes... C'est pas très beau, les icônes sont aussi design que ceux de Windows 3.11 ! Certes ça m'a l'air fonctionnel mais zut... ça coûte pourtant pas cher de faire ça en joli plutôt qu'en moche. Les développeurs doivent être d'anciens gars des pompes-funèbres, je vois pas d'autre explication. Bref, j'ai customisé ce que je pouvais et ça commence à aller mieux. En fait je passe mon temps à faire chier mon monde à ce que certains pourraient penser, maintenant que j'ai mon mail, il me faut AUSSI des logiciels (en plus des malheureux trucs de base). Il semblerait que je vais me retrouver responsable de tout ce qui est télématique (internet, minitel, téléphonie) et notamment d'un site web en ASP (beurk !) et que les seuls outils dont je dispose pour le maintenir seraient NotePad ou au mieux UltraEdit ! Non mais faut pas déconner ! J'ai donc demandé de suite Visual Studio... on m'a rit au nez ! Je me suis rabattu sur Dreamweaver, et on m'a laissé entendre qu'il faudrait être patient, TRES patient. Pour vous situer c'est le genre d'entreprise où le workflow de validation d'une demande bureautique passe par une bonne dizaines de mecs avant d'être validée. Donc il suffit qu'un gars bloque cette belle chaîne de l'amitié pour que vous attendiez comme un crétin devant votre PC qu'on vous donne de quoi travailler. Rageant. Ca me rappelle la "Maison qui rend fou" dans "Les 12 travaux d'Astérix" !

27 novembre 2005

Last Christmas... Nanananana

"Last Christmas, i gave you my heart"... Voilà ce que j'écoute en boucle en ce moment, une petite chanson hivernale de Wham (on entend même les petites clochettes). Je viens de rentrer sur Lille avec Nico, on en menait pas large dans la 306 alors que la neige tombait de plus en plus sur l'autoroute. C'est vrai quoi... elle aurait pas pu attendre qu'on soit rentrés, biens au chaud pour tomber cette saloperie de neige ? Le "concept neige" est très vendeur pour Noël ou pour les contes pour enfants, les bambins adorent (moi même j'ai eu ma période qui ne m'a jamais quitté) mais une fois adulte... c'est une autre affaire, on pense aux emmerdes sur la route, on pense à la boue dans l'entrée de garage quand ça fondra... Même si je me dis aussi que la neige a surement plus d'inconvénients que d'avantages, je refuse de dire que je n'aime pas la neige. Lors d'un repas de famille, lorsque tout le monde se plaint de cette "foutue neige", je me fais un malin plaisir à dire que moi j'aime bien, que c'est joli, qu'il suffit de rester chez soi à la regarder tomber, qu'il ne faut pas la piétiner et la laisser immaculée jusqu'à ce qu'elle fonde. Dans la rue, au lieu de pester contre la météo, chantez...
Plic ploc, ça mouille
J'entend l'eau qui gargouille
C'est un temps pour les grenouilles
Plic ploc, ça mouille...

Ca défoule et ça détend à la fois, et il n'y a rien de plus agaçant pour les autres que de voir des gens s'amuser dans la neige. A part ça, mon lapin a réussi à faire disparaître la carotte que j'avais consciemment laissé sur le DESSUS de sa cage ! Et je sais qu'il l'a mangé puisqu'il a des poils teintés orange, ça s'invente pas ! Il est fort ce lapin... mais peureux. En rentrant je l'ai laissé sortir à l'entente de son concert de "harpe sur barreaux", il s'est promené, puis j'ai entendu un truc tomber, je ne sais pas ce qu'il a bien pu toucher... toujours est il que quand je suis venu voir ce qu'il se passait... il était rentré et tremblait. Peut-être ai-je un monstre planqué dans un tiroir de ma cuisine ?! Je m'en vais voir ça de suite, à plus tard.

26 novembre 2005

L'autographe de Jacques Balutin


Chose promie, chose due. Voici la photo que tout le monde attendait, que les plus grands paparazzi nous envient : la rencontre de Kevin avec Jacques Balutin, grand comédien, grand doubleur et notamment la voix de Starsky (de Starsky & Hutch) ! C'était un samedi il y a deux semaines, sur la Grand'Place de Lille, Kevin n'a pas pu réfreiner son enthousiasme et s'est jeté sur Monsieur Balutin (dont nous avons naturellement flouté le visage pour éviter de nous attirer les foudres de son agent) pour avoir un autographe. Ca a commencé par un "On doit vous le dire souvent mais j'aime beaucoup c'que vous faites !". Euh sinon pour un samedi matin, j'ai des bonnes nouvelles : j'ai appris que je devais avoir des sous par mon CE, que j'étais muté dans un autre service (c'est sensé être une bonne nouvelle...), que mon école avait obtenu le Niveau 1 par la Commission des Titres (chose qu'on attendait depuis des années), je viens de voir que mon compteur de visites dépassait les 1400 (bah oui quand même, je suis content, merci à tous), les premiers flocons de neige sont tombés et là je vais pas tarder à quitter Lille pour rentrer chez papa/maman et partir aussitôt faire un scénario d'Uchronia... que demande le peuple ?! Bon week end à toi lecteur, retour sur Lille dimanche dans l'après-midi.

25 novembre 2005

Ce que les gens sont cons parfois !

Alors que la neige fait son entrée sur la scène française et que les courses de Noël nous pendent au nez, je ne peux m’empêcher d’essayer de répondre à une question qui n’est peut être pas "existentielle" mais torture l’esprit de nombreuses personnes : Pourquoi les gens sont ils aussi cons quand on les rencontre dans les lieux dits populaires ? Je m’explique. L’exemple le plus fréquent de cette connerie est celui du supermarché. Bien connu des psychologues, ce phénomène a fait l’objet de nombreuses thèses et études sans jamais se voir attribuer d’explication logique. Le phénomène du supermarché est très simple et est principalement caractérisé par un sens : la parole. La situation se présente ainsi : vous faites vos courses tranquillement dans votre supermarché lorsque vous tombez par hasard sur une connaissance (ou une personne qui croit vous connaître mais que vous ne connaissez pas, c’est là un autre phénomène dit du « Mais c’est qui ce mec / cette fille ? »), avant même de dire bonjour, la personne que vous avez en face de vous sort une phrase d’une banalité déconcertante : « Alors on fait ses courses ? » ou « Alors… on fait ses courses ! ».

La différence entre ces deux phrases vient de l’intonation. En effet la première est une question, c’est le cas trop fréquent de la personne (particulièrement conne) qui vous croise en train de pousser un caddie dans un supermarché et vous demande si vous faites vos courses. La première réaction que vous aurez sera une irrépressible envie de fracasser la tête de la personne avec un pavé autobloquant (si le temps presse, n’importe quel objet suffisamment lourd et dense fera l’affaire mais préférez la brique au parpaing qui est tout de même beaucoup plus encombrant).

Si vous êtes un individu de nature calme et détendue, vous pouvez avoir un deuxième type de réaction : la compassion. Autrement dit vous prenez sur vous, vous vous dites qu’on ne voit pas toujours la cicatrice de la lobotomie… que la personne est excusable et donc, vous lui répondez : « Bah oui, comme tous les samedis ! ». Vous changerez bien entendu le dernier mot de la phrase en fonction du jour de vos courses. Ce genre de réponse a l’avantage (d’essayer) de faire comprendre à la personne que vous faites vos courses ce jour là comme à votre habitude et donc qu’il n’est pas nécessaire de le redemander chaque semaine. Eventuellement, si la personne est vraiment très conne, vous pouvez modifier la fin de la phrase pour obtenir « Bah oui connasse, comme tous les samedis depuis 23 ans ! ». Au risque de sembler sexiste, le mot « connasse » est souvent le plus approprié si l’ont tient compte du fait que ce sont le plus souvent les femmes qui font les courses et que quand ce sont les hommes ils ont autre chose à foutre que de vous poser des questions aussi connes.

Examinons la deuxième phrase : « Alors… on fait ses courses ! ». Ce cas de figure n’est pas vraiment préférable au premier puisque la personne fait ici preuve d’une logique implacable et totalement remarquable. En effet, la personne que vous avez en face de vous est légèrement plus intelligente que celle du premier cas de figure : elle a remarqué le caddie, les écriteaux de deux mètres par trois du magasin et en a donc déduit que vous faisiez vos courses. Jusque là pas de problème, là où la personne passe la frontière entre le peu d’intelligence et la connerie, c’est quand elle finit sa phrase par « on fait ses courses ! ». La personne a donc jugé utile de vous faire remarquer que vous étiez en train de faire vos courses au cas où vous ne l’auriez pas remarqué. On ne sait jamais, vous avez peut-être la réputation d’être somnambule, voire kleptomane... Dans ces deux cas, la personne a donc l’impression d’accomplir quelque chose de grand puisqu’elle vous rend service en vous prévenant que vous poussez un caddie.

Le phénomène du supermarché étant expliqué, il faut remarquer qu’il existe de nombreuses dérivations et applications de ce comportement que nous allons désormais lister de manière non exhaustive. Tout d’abord, ce phénomène peut se passer dans les lieux les plus inattendus : les toilettes par exemple. Ne vous est il jamais arrivé d’être dans les toilettes dans une situation inconfortable (ou confortable, tout est question de goût) et qu’une personne vous cherche… elle tâtonne dans la maison, vous appelle jusqu’à ce que vous criez « Je suis là ! » ou « Je suis aux chiottes ! », la deuxième phrase est à utiliser si vous aimez faire partager ce moment à votre entourage. Sur ce, la personne répondra à coup sur « T’es aux toilettes ? » doutant de la réponse, alors que de nombreux indices permettent de la confirmer : odeur nauséabonde, porte fermée, voix hésitante et semblant venir de loin avec un certain écho, bruits suspects voire traces sur le sol à proximité des toilettes.

Une autre application est celle de la brocante. Posons la situation : vous êtes installé avec un tas de trucs sur le sol dans une brocante, vous portez la traditionnelle poche banane ringarde remplie de petite monnaie, vous êtes en train de manger un pâté de foie / cornichons tout en renseignant un promeneur sur le prix d’un lustre d'une rare laideur. Soudain, surgissant de nulle part, apparaissent des connaissances (le mot amis engendrant beaucoup de responsabilités) devant votre emplacement. Ne vous laissant pas finir de parler avec le promeneur et empêchant d’autres promeneurs de regarder la superbe soupière fleurie que vous ressortez à chaque brocante depuis neuf ans, ils vous abordent avec la phrase qui tue : « Ah, tu t’es installé à la brocante ! » ou « Ah… tu t’es installé à la brocante ? ». La suite est connue et souvent dramatique, un accident étant si vite arrivé avec tous ces objets dangereux et mal rangés.

Une dernière application est rencontrée lors d’une conversation téléphonique. Un ami, un parent vous appelle pour vous souhaiter votre anniversaire par exemple. La discussion commence souvent par « Alors, c’est ton anniversaire ! ». Bien que gentille, la personne est vite chiante puisque qu’elle se sent obligée de vous rappeler des choses dont tout le monde est au courant et principalement vous puisqu’elles vous concernent. Elle va donc dans un premier temps vous rappeler que c’est votre anniversaire au cas où elle serait la première personne à vous appeler après que vous ayez eu un accident de voiture vous ayant rendu amnésique, et ensuite elle vous permettra même de savoir votre âge avec la traditionnelle réplique : « Alors, ça te fait 21 ans maintenant ! ». L’interlocuteur pourra parfois ajouter un « C’est ça ? » à la fin de la phrase afin de vous faire participer à cette conversation passionnante et interactive durant laquelle on ne fera que dire des choses que vous savez déjà et où vous n’aurez à répondre que « Oui », « Hum, hum » ou « Ouais ouais », et enfin « Bon je vais devoir te laisser, y’a des témoins de Jehovah à la porte… ».

Nous n’avons probablement pas fait le tour de la question mais ce texte pourra tout de même servir de manuel de savoir vivre à qui a envie de ne pas tuer son interlocuteur lors de conversations dénuées de tout intérêt. Voilà voilà… NDLR : C'est pas un inédit, désolé pour ceux qui l'avaient déjà lu dans mon jeune temps, je viens de retrouver le .doc dans un coin et j'ai eu envie de vous le faire partager (la version étant biensur remasteurisé et avec un son Dolby Surround 5.1).

24 novembre 2005

Lapin Story : L'affaire du tapis


L'endroit favori de Fox : sur mon tapis IKEA et donc, sous ma table éléphant. Je sais pas pourquoi mais il faut toujours qu'il se mette dans les recoins, qu'il se glisse là où n'importe qui vous direz qu'il est trop gros pour passer (il a un réel talent pour allonger son corps, c'est impressionnant). A l'heure où je vous écris il est en train de jouer avec l'interrupteur de l'halogène, donc j'ai droit à des "jour/nuit" dans mon appartement depuis cinq minutes... cool j'aurai pas besoin d'acheter de stromboscopes pour nouvel an. Et puis il fait l'animation aussi puisqu'il passe ses soirées à bouffer les barreaux de la cage, ce qui fait une sorte de bruit de harpe métallique des plus désagréables ! C'est pas faute de pas le sortir pourtant : il sort chaque soir ! Résultat je suis obligé de le mettre dans le couloir dans le noir pour qu'il se calme, si il continue, il va finir dans la cuisine (mais non je vais pas le manger, juste l'éloigner) et non dans le salon. Sinon à part ça, tout va bien, je reviens du cinéma : je suis allé voir "Palais Royal" de Valérie Lemercier et c'est vraiment excellent, je n'avais pas rigolé autant depuis bien longtemps avec un film ! En plus ils viennent d'allumer une partie des guirlandes de Noël dans la Rue de Béthune, le charme commence à agir. Eh merde, je viens de me rendre compte que ce con de lapin a grignoté mon cable réseau... il l'a bien attaqué, si mon portable ne trouve plus le réseau... je saurai pourquoi ;-( Sur ce, je vous laisse il faut que je le rentre avant qu'il ne trouve autre chose à ronger ! Bonne nuit.

Hôtel de Ville, Honfleur


Un peu de soleil, un extrait d'été en cette matinée de novembre (je viens de me lever, 8 heures à dormir sans interruption, le pied !). Petite scène de vie sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Honfleur. Interprétations possibles : "Eh mec, combien tu me le fais le portrait de Kurt Cobain ?", ou peut-être "Dis moi tu trouves pas qu'on est pas trop à la mode ? Moi avec mon polo rayé, mon short de scout et mes mocassins bâteau de la Catho. Et toi comme un bûcheron canadien...". Soyons sérieux, on trouve pas mal de peintres qui vendent leurs toiles le long du port et c'est beaucoup plus abordable que celles qui sont exposées dans les galeries. Pensez aussi qu'un tableau prend de la valeur quand le peintre vient à mourir et que le port est tout près... un accident est si vite arrivé. Pour finir, pour faire taire les plaintes du Mouvement des gens au second plan, je vais dire un mot sur eux. Alors au fond à gauche, pour une fois vous ne trouverez pas les toilettes mais un couple accompagné de son bambin (Brad Pitt et Jennifer Anniston probablement) ; et un peu plus à droite il semblerait que ce soit les Gypsie Kings qui ont fait un arrêt sur le banc fourni gracieusement par la Mairie de Honfleur. Eh oui, comme quoi, des stars il y en a partout et ça n'est pas Jacques Ballutin qui me contredira !

23 novembre 2005

Le petit voisin, Jeanne Cherhal

Le petit voisin s'appelle Jocelyn avec un P avec un F comme dans Martine. Le petit voisin il a un grain, de sel ou bien de sable, ou bien de caféine. Le petit voisin habite au-dessus de chez nous qui, évidemment, sommes en-dessous. Il prend des cours de Ju-Jitsu mais n'est pas mauvais, n'est pas mauvais pour deux sous.

Et, dans tout l'immeuble, crado mais sympathique, on se chicane, on se cherche, on s'engueule gentiment. Mais le petit voisin, il est total stoïque. Et d'ailleurs il s'en fout car il est étudiant.

Le petit voisin dans son T1 a des instruments assez rares et insolites. Des percus, un masque malien, des cendriers et des grigris de bakélite. Il souffle dans un bout de bambou, un didjeridoo de Pier Import, du Népal. Il joue à poser des embouts sur des bouteilles, puis il aspire et devient tout pâle.

Et, dans tout l'immeuble, crado mais acceptable, on se chicane, on se cherche, on s'engueule calmement. Mais le petit voisin, il s'assied à sa table et il se roule un stick car il est étudiant.

De temps en temps, le petit voisin, pour justifier sa bourse accordée par la fac, fait un saut hors de son T1 et intègre un amphi bondé comme un gros sac. Puis l'heure passée, il rentre au port non sans avoir fait un détour par chez Bubu. Une petite partie de Fighting Simulator, mais pas plus de quatre heures, il faut pas d'abus.

Et dans tout l'immeuble, crado mais bon, ça va, on se chicane, on se cherche, on signe des pétitions. Mais le petit voisin, en lisant des mangas, rêve à des jours meilleurs car il est étudiant.

Sur le macadam citoyen que l'on piétine quand on n'en peut plus de stagner, on voit passer le petit voisin : sous des bannières il se plait à revendiquer un peu plus de ci moins de ça. Un sitting au djembé devant la préfecture. Les causes perdues, les grands débats, on finit par tout faire flamber dans l'aventure !

Et dans tout l'immeuble, crado et pas fini, on se chicane, on se cherche à s'en rendre malade. Et le petit voisin, dans le panier à salade, commence à regretter ses cinq ans et demi.

Et puis un jour, le petit voisin ira pointer quelque part pour bouffer un peu. Il s'ennuiera et sera loin le temps où il rêvait que demain serait mieux. Alors pour tromper l'amertume comme à dix-huit berges en criant que ça suffit, il arpentera le bitume. Rien ne changera mais au mois ça dégourdit.

Au moins ça dé, Au moins ça dégourdit...

Mes voisins et mon ascenceur !

C'est moi que v'là (c'est un truc que disais Pinocchio) ! Mes voisins doivent me croire fou... une fois de plus ce matin j'ai sursauté en trouvant quelqu'un dans MON ascenceur alors que je descendais à MON parking. La porte s'ouvre... 8 fois sur 10 il n'y a personne, et les 2 autres fois je rentre la tête baissée et je m'aperçois que j'ai quelqu'un en face de moi, ou (pas forcément mieux), je me recoiffre devant la vitre, avant de voir que planqué dans un coin, y'a un gars qui se fout de moi ! Vous me direz... en même temps... mon ascenceur doit faire un mètre carré, j'aurai du le voir ? Eh bien non ! Il doit se confondre avec le plaquage bois typique seventies de l'ascenceur ou il imite super bien la plaque avec les boutons (certains ados le font très bien ça, à s'y méprendre).

Pour pas arranger mon cas, au moment où je vous parle je récupère des "tubes" bien "populaires" pour animer le réveillon de Saint Sylvestre : Rouki Zouki, Mais où sont passés les tuyaux, L'amour à la plage... Ils doivent être contents d'en profiter... mes voisins. De toute façon je sais plus quoi faire, j'arrive toujours à me ridiculiser quand je les croise. Ce n'est JAMAIS quand d'un pas cadencé, tiré à quatre épingles, ma belle veste Zara sur le dos, avec une allure de jeune cadre dynamique que je les croise ! Non du tout (saleté de Loi de Murphy). Bien au contraire, c'est quand je viens de me battre avec mon pot de cire - et qu'il a gagné - que je rencontre à coup sûr la voisine.

Pas plus tard que ce matin, je suis tombé avec mon voisin de palier, je me suis dit "Enfin je vais pouvoir faire connaissance et ne pas devoir attendre une panne électrique ou un incendie pour savoir qui habite le même palier" (et qui rigole fort dans sa bande d'amis)... eh bah c'est peine perdu. Le "Bonjour" était plutôt pas mal... je l'ai bien fait, j'étais fier de moi parce que le matin souvent on (du moins j'espère pas être le seul à vivre ça) a encore un chat dans la gorge et on pourrait nous confondre avec Annie Girardot. Par contre au niveau allure, les fringues ça allait (je partais au boulot quand même) mais il faut avouer qu'un détail clochait avec le style "working boy"... un ensemble de détails même : la boîte de NES au Lait sous le bras (riche en calcium... mes collègues me disent que ça fait des os, comme pour les gamins, grrrrr), le paquet de cookies avec pépites de chocolat, le paquet de sucre (pour le NES logique) et... et les touyettes dans la bouche (oui bah hein...faut bien touyer). NDLR : J'orthographie touyette comme j'ai envie, le Y ne sert pas souvent, c'est donc l'occasion car il s'y prête bien. Tout ça pour remplir le fameux tiroir à bouffe que tous les gens ayant un bureau entretiennent avec le plus grand soin, certains l'enferment même à clef !

Comme si j'avais déjà pas assez l'air con (oui y'avait aussi mes poches remplies de paquets de Kleenex, j'avais l'air difforme), le pire n'était pas encore arrivé. Aller dans mon parking, c'est un peu comme aller à la Bat'Cave, il faut une clef pour que le -1 s'allume. Pour réussir à l'allumer il faut donc une main pour appuyer sur le bouton et une pour tourner la clef (les 2 en même temps comme pour un coffre à la Ocean Eleven)... malheureusement je n'avais qu'une main. J'ai donc tourner la clef avec mon unique main et tenté d'appuyer sur le -1 avec mon paquet de cookies qui - logiquement - s'est retrouvé à terre. Ne reculant devant rien, j'ai demandé à mon aimable compagnon d'ascenceur s'il voulait bien appuyer sur le bouton, dixit "Tu voudrais bien appuyer, ça me rendrait service." (il a mon age, j'allais quand même pas le vouvoyer). Il s'est executé, mais à ce moment précis, je n'ai jamais réussi à tourner la clef. Il est descendu au RDC alors que j'essayais lamentablement d'appuyer sur ce PUTAIN de bouton ! J'ai finalement réussi... mais à quel prix ?! Je me suis rendu compte ce soir que j'avais tordu l'unique clef d'ascenceur que j'ai. Cool :-( Heureusement que j'ai des talents de bricoleur, j'ai presque rattrapé le coup. Fin.

Ah ouais y'a un Port à Lille ?!


Suite de mon itinéraire du matin : Port de Lille. Là par exemple c'était dans le pire des cas... quand je vois déjà des voitures arrêtées à ce rond point, c'est pas bon signe pour l'autoroute, alors je m'occupe : je regarde si il n'y aurait pas des petits lapins qui habiteraient là, je bois mon Yoco Fraise, ou je regarde dans les autres voitures ce qui s'y passe (et j'avoue que j'aime bien ça). C'est plutôt marrant en fait, ça va de la grosse madame dont on se demande comment elle a fait pour se lever vu ses yeux à moitié clos, au jeune cadre dynamique overbooké qui met limite ses lentilles en roulant, en passant par le jeune couple qui alterne entre se bécotter dès que la voiture arrête d'avancer et déguster des Petits Ecoliers qui traînaient sur le tableau de bord en guise de petit déjeuner. Ah l'amour ! Houla faut que j'y aille, je suis encore à la bourre, ciao.

22 novembre 2005

J'aime / J'aime pas

Il y a de ça deux semaines je suis allé acheter un décodeur TNT. L’achat en soit n’a rien d’extraordinaire, plus marrant fut le retour : j’ai croisé à l’entrée de V2 un clochard, marchant comme s’il avait une jambe de bois, qui chantait « Je dois m’en aller » (Niagara) avec un accent portoricain (le choix de la chanson s’explique par la programmation du centre commercial, par contre j’ignore pourquoi cet accent). C’est pas courant quand même ?

J’aime bien croiser des gens bizarres (dans une certaine limite, je vais pas me promener dans Lille Sud vers 3h du mat’ non plus…). Il y a quelques semaines c’était Rue Colbert, déjà il m’avait semblé bizarre que tout le monde porte un marcel dans cette rue, d’autant qu’il ne faisait vraiment pas chaud et qu’ils ne portaient que ça… Mais c’était pas encore le pire. J’étais presque arrivé au Marché de Wazemmes quand j’ai croisé successivement un sosie de Captain Iglo avec un sac à dos portant la mention « Fuck the world » ; puis un mec qui parlait tout seul et qui répétait sans cesse (j’ai pu le comprendre quand il est passé à ma hauteur) « Non non je parle tout seul… et alors ? J’ai le droit… Moi je ne parle pas tout seul ? Ca vous gêne ? ». Ces petits trucs je les aime bien, d'ailleurs je vais vous en dire plus. Blog oblige, il serait bon que je parle un peu de moi de temps en temps pour que vous me connaissiez un peu mieux non ? Ca vous évitera de vous lancer sur un sujet tendu si on vient à discuter ensemble. Je vais relancer un truc que je faisais il y bien longtemps : le "J'aime/J'aime pas" ! Commençons, j'écris ce qui me vient à l'esprit, je ne cherche pas à faire compliqué.

J'aime composter un ticket de métro, c'est marrant.
J'aime PAS tailler la bavette pour la forme avec les gens à Auchan.
J'aime être réveillé par les rayons du soleil le matin.
J'aime PAS l'odeur qui règne dans mon ascenceur.
J'aime retrouver mes voisins sur le palier lors d'une panne EDF.
J'aime PAS prendre le métro.
J'aime l'odeur des fruits quand je passe devant le primeur.
J'aime PAS les gens qui fument à table, sans demander.
J'aime allumer des bougies.
J'aime PAS qu'on me chante en coeur "Joyeux Anniversaire".
J'aime regarder les illuminations de Noël.
J'aime PAS l'odeur des bougies quand je les souffle.
J'aime couper en fines tranches les concombres.
J'aime PAS regarder les gens dans les yeux sans raison.
J'aime dire merci au distributeur de billets.
J'aime PAS les salsifis, les épinards ou les petits pois non fluos.
J'aime regarder l'Eurovision et ses chanteurs kitchs.
J'aime PAS faire la queue pour rentrer dans un club élitiste.
J'aime glisser la main sur la rembarde d'un escalator.
J'aime PAS regarder/écouter les infos plus de 5 minutes.
J'aime que mes mains sentent le savon en sortant des toilettes.
J'aime PAS la façon de parler des standardistes.
J'aime manger chinois, lentement, avec des baguettes.
J'aime PAS avoir quelqu'un à côté de moi aux urinoires.
J'aime aller chez Habitat et ne rien acheter.
J'aime PAS quand les prix ne sont pas en vitrine.
J'aime les petites attentions de toutes sortes.
J'aime PAS qu'on tourne autour du pot.
J'aime me retourner au cinéma pendant le film.
J'aime PAS le pop-corn.
J'aime l'odeur qui se dégage d'une voiture neuve.
J'aime PAS mettre du ketchup sur des frites.
J'aime manger les PEZ dans le distributeur.
J'aime PAS la choucroute.

Rue de la Bassée, Lille


Mardi matin, voilà la route que je prend tous les matins, première étape : la Rue de la Bassée (entre Place du Maréchal Leclerc et Port de Lille) pour rejoindre l'autoroute A25 (truc à savoir à Lille : la route la plus longue est aussi bien souvent la plus rapide...). Ce matin je vais enfin pouvoir narguer la standardiste avec mon badge tout beau, tout neuf ! Par contre il va falloir que je me motive parce que j'ai appris que le projet sur lequel je devais bosser 3 semaines va plutôt tourner à 3 mois... et c'est pas un truc franchement passionnant ;-( Sinon tout se met en place petit à petit, je commence à trouver mon rythme, j'ai presque défini l'heure de mon réveil, ce sera 7 heures. J'ai enfin un bureau rien qu'à moi, je vais pouvoir remplir mes tiroirs de cookies et autres provisions. J'ai en effet décidé de ne plus petit-déjeuner chez moi, j'emmène ce qu'il faut et je le fais au travail, après tout avant 9 heures j'ai pas faim... J'ai pas encore eu de remarques de mes collègues quand je met la paille dans ma brique de Nesquik alors je continue :-) Quoi d'autre ? Ah hier j'ai commencé à regarder la troisième saison de Six Feet Under, ça tranche assez avec les précédentes, surtout en ce qui concerne Nat, mais je crois que je vais m'y faire. Bon faut que j'y aille, bonne journée à vous.

21 novembre 2005

Enfilade de façades à Honfleur


Honfleur, petit port de pêcheur, est aussi connu pour son charme et ses artistes. Petite place, petites rues (bizarrement le fait de placer l'adjectif "petit" devant un truc lui donne du charme non ?) tortueuses regorgeant de galeries d'artistes aussi divers que variés. Sa capitainerie, ses maisons à colombages, ses toits et même certaines façades en ardoise, son église entièrement en bois vraiment impressionnante par sa conception... Houla j'arrête, on dirait une brochure à la Nadine de Rotshild ! Bon tout ça pour dire que c'est très beau à voir, que c'est malheureusement envahi de touristes mais que hors-saison doit pas y avoir foule, ça serait peut-être le moment d'en profiter non ?

Frigo & Relations Humaines


Me voilà rentré de Roubaix ! Eh bien je commence à prendre le coup, j'arrive à y aller en 30 minutes (mon petit record perso) et grande nouvelle : j'ai eu mon badge ! Il a fallu que je paye de ma personne, eh oui j'ai du poser devant le mur du bureau pour avoir ma bouille sur le bout de plastique. J'ai hésité à faire une grimace comme pour ma carte UGC mais le monsieur avait beaucoup moins prêt à rigoler que la madame cinéma... et puis pour le boulot ça fait peut-être pas très sérieux ? Déjà que j'ai des prédispositions pour perdre toute crédibilité dans mon travail, on va pas en rajouter. Alors quoi d'autre ? J'ai mangé à la cafétéria Casino... comme d'habitude... va vraiment falloir que je me décidé à diversifier les restos parce que là je sature ! J'ai grillé mon premier ticket restaurant de ma vie (oui je sais lecteur, tu fais limite une crise d'épylepsie, la faute à tant d'émotions le même jour). Ah et puis j'ai dit bonjour à tout le monde sur le plateau (qui doit bien rassembler une bonne quarantaine de personnes), je ne connais pas leurs noms mais bon... c'est le geste qui compte. Apparemment il y a une attitude à adopter dans ces cas là :
  • La personne A (celui qui dit bonjour) s'amène et lance une grosse poignée de main virile tout en s'exclamant "Bonjour !" (ou "Salut" si c'est un super pote ou que vous vous êtes retrouvés ensemble un soir dans un club échangiste, cas pas si rare à ce qu'il paraît). L'individu A peut aussi rajouter un "Ca va ?" sachant que c'est vraiment pour la forme puisque A n'en a absolument rien à foutre de la réponse ! Eh oui, même si B vient d'apprendre qu'il a une leucémie... peu importe, il n'aura pas le temps de répondre que A sera déjà au bureau d'à côté pour raconter sa dernière blague de cul à son meilleur pote de la mort qui tue.
  • La personne B doit quant à elle avoir l'air occupée... j'ignore pourquoi. B a le droit de se balader 20 minutes à rien foutre avant et peut prendre 7 cafés dans la journée, elle peut passer son temps sur le net... mais à ce moment précis : B est occupée ! L'idéal est d'avoir des lunettes, de tapper un truc rapidement sur le clavier et de serrer la main de A juste après (comme si vous aviez un machin super important à tapper, une commande contrôlant la centrale nucléaire de Gravelines ou équivalent). B peut aussi faire style de chercher quelque chose dans ses piles de papier (dont la moitié ne servent évidemment à rien sinon ennuyer la femme de ménage) et faire mine de ne pas avoir vu son collègue A arriver... bien que A lance des "Salut ! Ca va ?" depuis déjà dix bonnes minutes (oui c'est grand les open-space chez nous).
Enfin bref, Fox (à moitié orange aujourd'hui, c'est ce qui arrive quand il ronge une carotte) me fait remarquer que la transition avec la photo va pas être évidente... pas faux. En même temps comme ça faut tout lire pour comprendre, et toc ! Alors en fait j'étais allé sur un site une fois où les gens mettaient des photos du contenu de leur sac, et bah moi je préfère vous montrer ce qu'il y a dans mon frigo, d'autant que j'en suis fier parce qu'il a jamais été autant rempli ! Je flippe déjà de savoir ce que notre ami Jean-Noël va me trouver comme pathologie à la vue de ce morceau de mon chez moi (c'est quand même super personnel comme photo non ?). Si vraiment vous trippez à mort sur ce genre de photo, je vous donnerai peut-être celle de mon placard, messieurs et mesdames les fétichistes du rangement, cachez vous les yeux !

20 novembre 2005

Fin de week end au Peuple Belge


Par ce dimanche soir, je suis fatigué, alors désolé mais je ne serai pas très productif. L'Actifed fait effet, mon lapin fait du bruit (j'ai été obligé de le mettre dans le couloir afin de réussir à regarder Lost tranquillement, pourtant je l'ai grondé trois fois !), je me suis ruiné les doigts en me claquant la main contre le plafond en béton de mon parking sous-terrain (oui je sais c'est pas malin, n'empêche, ça fait mal) et aussi un autre doigt avec une casserole trop aiguisée (oui aiguisée... c'est le terme). C'est donc un écrivain [nez crivain] en piteux état qui vous parle, le nez coulant [noeud coulant], la bouche en triste état, les doigts écorchés... Je garde tout ça pour le jour où je montrerai mes blessures de guerre, et où je pourrai m'exclamer "Eh oui, mon corps est une carte routière de la douleur !", ça claque non ? J'avais entendu ça dans un film... et non c'est pas Chuck Norris. Alors vous me direz pourquoi cette photo ? Eh bien je répondrai que je l'avais prise depuis un moment, que je ne savais pas quoi en faire mais que je voulais tout de même parler de ce lieu magique qu'est l'Avenue du Peuple belge (communément appelé aussi quartier aux putes). Donc voilà pour ceux qui sont plus en forme que moi en cette nuit brumeuse (j'aurai bien dit brouillardeuse mais ça se dit pas) et qui ne trouvent pas leur bonheur à la télé (eh oui "Incassable" n'est vraiment pas un des meilleurs deM. Night Shyamalan ), si vous voulez vous détendre dans un cadre agréable, convivial et chaleureux, vous trouverez certainement votre bonheur au Peuple Belge. Et sinon juste à côté vous avez la Rue Louise de Bettignies, trés jolie. Bonne nuit, fait de beaux rêves oh toi lecteur assidu ! Pom pom pom... pom pom pom... pom pom pom pom pom... (c'est Nounours ! Et non les Blaireaux qui nous vantent les mérites des frites pour le coup... je précise).

Dimanche, le jour du seigneur ?

Houla j'ai pas le temps alors je fais rapide. Mon cousin va pas tarder à passer me prendre pour m'emmener à Dunkerque, j'ai pas encore pris ma douche, je passe mon temps à faire des bains de bouche (wouah ça rime) parce que j'ai chopé une saleté d'aphte (même deux en fait, grrrrr), je me shoot à l'Actifed pour combattre le rhum, résultat je suis dans le pâté et si on me laisse deux minutes sans attention, je pique du nez. Hier soir c'était petite soirée sympa entre amis, après une raclette (le truc où a des poélons et où on peut mettre un tas de trucs dedans, eh oui pourquoi on se limiterait au fromage, zut alors, messieurs les censeurs je vous dit crotte !) j'ai joué à Uno avec des stars, si si : Jacques Ballutin (qu'on avait vu aussi Grand'Place de Lille, bientôt la photo), Nelson Monfort et Nicolas Sarkozy ! Si si c'est vrai, des sosies authentiques ! Bon j'étais pas super dynamique, j'ai failli m'endormir plusieurs fois, la pharmacienne s'était pas trompé en me disant que ça faisait dormir. Euh... je suis allé voir "Flight Plan" avec Jodie Foster vendredi soir à l'UGC (c'est le film qui est avec Jodie Foster je précise, et non moi qui l'y ait accompagné) et c'est un très bon film ! Je vous le conseille vivement ! Bon faut vraiment que j'y aille, bon dimanche, à ce soir.

19 novembre 2005

Depuis le Mont Saint-Michel...


Absolument rien à voir avec le lapin ou avec Lille, mais voici une photo que j'avais prise lors d'un passage au Mont Saint-Michel cet été (en revenant de Saint-Malo, c'est-à-dire en revenant d'Angleterre), très interessant architecturalement parlant (je précise juste que j'y suis pas allé pour les bondieuseries). Cette photo là c'était dans la cour intérieure de l'abbaye, j'aime bien avoir une sorte de contour autour de la photo, enfin je suis vraiment pas doué en photo, mais celle-là j'aime bien le petit effet que j'ai fait ;-)

Lapin Story : La scène d'action


Lapin Story continue ! Je n'ai pas eu l'occasion de vous en parler mais la situation s'est débloquée avec Fox, il est sorti le lendemain finalement ! J'avais ouvert la cage pendant que j'étais sur le PC, il s'est bien passé trois bonnes heures durant lesquelles il n'a jamais voulu sortir... Je vais ensuite dans mon canapé et démarre un épisode de Lost (je viens de récupérer l'intégrale, c'est prenant comme série, je connaissais pas). Je n'ai pas eu le temps d'en regarder 10 minutes, qu'en pleine scène d'action, je vois un lapin passer sous ma table de salon. N'habitant pas en pleine campagne, j'ai supposé qu'il s'agissait de MON lapin, celui là même qui ne voulait pas sortir depuis 2 jours et je me suis empressé de "suivre le lapin blanc" (donc Lost j'oublie, on va plutôt surveiller les fils électriques et les pieds de table). Vous voyez donc en photo Fox essayant de bouffer mes pieds de chaise, j'ai la même avec Fox en train de bouffer ma moquette, ou Fox en train de bouffer mes pompes... Et ce con là ne voulait même plus rentrer après ! Résultat depuis ce jour, tous les soirs il fait un boucan énorme en mordant les barreaux pour me signifier "Eh mec ! Je veux sortir moi !". Et quand j'essaye de la faire rentrer, il grogne (oui j'ai un lapin qui grogne, série spéciale), se lève sur ses pattes de derrière et essaye de me griffer (d'où l'interêt de lui couper les griffes, pas folle la bête). Et côté nourriture, je n'ai toujours pas cédé, c'est foin et granulés verts, à prendre ou à laisser ! Je vais d'ailleurs lui acheter un ratelier à foin au Jardiland en même temps que je vais chercher mes courses chez Chronodrive.

18 novembre 2005

Série : Six Feet Under

J’avais dit en commençant ce blog que je parlerai de tout ce qui me plaît, m’amuse, m’attire mais il y a un petit plaisir dont je ne vous ai pas encore parlé : ce sont les séries télé, et tout particulièrement les séries HBO (Home Box Office). Cette chaîne américaine du câble a le chic pour dénicher des séries incroyables que j’adore, même si elles sont particulièrement décalées. L’une d’elles dont je vous parlerai aujourd’hui s’appelle Six Feet Under (traduisez par « Six pieds sous terre »), il s’agit d’une série traitant de la vie d’une famille de croque-morts… du moins c’est le point d’entrée car ça ne se résume pas qu’à cela. En effet, l’idée est que chaque épisode commence avec une petite scénette où l’on voit mourir quelqu’un… vient ensuite son nom, sa naissance, sa mort (tout ce que l’on peut trouver sur une pierre tombale). Ce décès sera le fil rouge de l’épisode en principe, il aura plus ou moins d’importante selon l’envie des scénaristes. Parfois il ne sera question que de ça, et d’autres fois ce sera la vie personnelle de la famille des pompes funèbres Fisher & Sons qui prendra toute la place, la plupart du temps c’est d’un talentueux dosage que résulte le ton de la série.

On nous parlera donc des préoccupations financières de la petite entreprise familiale, des difficultés de couple d’un des fils [Nathaniel Fisher, dit Nat'] avec sa fiancée (nymphomane, surdouée, très bizarre), son futur beau-frère schizophrène surdoué [Billy], de l’homosexualité de l’autre fils [David], des interrogations de la fille artiste dans l’âme [Claire] mais un peu paumée (elle sort avec un camé, elle conduit un corbillard et a des idées morbides), de la mère [Ruth] qui a l’impression de passer à côté de ses enfants, du père qui (bien que mort) continue d’apparaître sans cesse à ses enfants sous forme de visions. Je m’aperçois tout en écrivant qu’il est tout bonnement impossible de vous raconter l’histoire, ça pourrait sembler dramatique à en lire ma description… et pourtant on rie aussi, on pleure parfois… c’est la vie de tout le monde, ni plus ni moins, et c’est certainement pourquoi cette série est touchante.

Voilà pour le fond ! Quant à la forme, elle est irréprochable : la musique du générique est tout simplement trippante (oui moi aussi je sais utiliser des mots de collégiens), la réalisation brillante, les couleurs bien particulières, les dialogues vraiment bien écrits et justes (une chance pour nous la VF est assez bonne, mais n’hésitez pas à le regarder en VO pour connaître les voix originales et les dialogues exacts), le générique sobre et pourtant si beau. La série est excellente, encore une fois, HBO ne s’y est pas trompé. Le meilleur moyen de vous faire une idée est d’en regarder un épisode, il y a de quoi faire, il y a déjà quatre saisons disponibles en DVD. Malheureusement pour nous les français il n’y a que France 2 qui juge utile de diffuser Six Feet Under… le jeudi vers 1h du matin ! Accordons leur quand même nos félicitations pour l’avoir fait, on se rappellera aussi d’autres initiatives semblables avec « Les Sopranos » ou l’excellent « Millenium ».

17 novembre 2005

L'invitation d'ma copine Martine

Je reviens à l'instant de la Mairie de Quartier de Vauban/Esquermes, j'avais reçu une invitation à une petite réception pour les nouveaux arrivants à Lille (à l'initiative de Martine Aubry hein, bon sauf qu'elle pas a jugé utile de se déplacer), j'allais pas me faire prier (d'autant qu'ils avaient marqué qu'il y aurait un cadeau). Bah c'était bien ! Martine était pas là mais son nom (et celui de Pierre Mauroy) est revenu si souvent dans les discours qu'on l'aurait cru parmi nous (ah si j'avais gagné un euro à chaque fois que j'ai entendu "Martine") ! Deux petits discours, j'ai appris quelques trucs sur la vie du quartier et ma vie citoyenne, j'ai discuté un moment avec la madame de chez Transpole à qui j'ai demandé des infos sur la carte Viva... En voici un extrait choisi, mes pensées sont entre crochets.
- Bonjour meuhsieur, vous voulez un renseignement ?
- Oui j'aurai quelques questions... [Bah oui... j'ai bien compris que j'étais pas à une braderie, pfffff, au moins elle a évité le senpiternel "J'peux vous aider ?" qui provoque en moi des envies de meurtre. Et ton "monsieur" t'aurais pu éviter...]
- Je vous en prie.
- C'est jusqu'à quel âge la carte Viva ? [Je le sais déjà mais ça me passera le temps, et puis je connais personne, je vais pas me tapper la discute avec le puceau de 31 ans qui glande près du buffet]
- 26 ans. Vous avez moins de 26 ans ?
- Euh bah oui ! [Salooooooopppeeeeeeeeuuhhh ! En plus j'ai mis mes lentilles, ça me rajeunit !]
- Ah excusez moi je ne peux pas savoir...
- Bah euh... quand même hein !
[Connnaaaaaasssseeeeeuuuuuuhhhh]

Répondis-je en me balançant et en levant les bras à la façon de Chandler dans Friends qui essaye de faire comprendre que sa blague est marrante, sauf que là c'était pour montrer que j'étais loin d'avoir 26 ans ! On me donne toujours moins que mon âge et là elle hésitait, non mais ! J'ai failli lui balancer mon verre (de jus d'orange) puis je me suis aperçu que tous ses papiers étaient plastifiés et que mon plan machiavélique n'engendrerait que très peu de conséquences néfastes à son égard (en langage de jeunes : je voulais la faire chier plus que ça). En fait je suis méchant, elle était super gentille en fait, elle devait juste être myope. Et le petit cadeau ? me direz vous... Hum hum... je ne sais pas si je dois vous le dire tout de suite, trop d'émotion le même soir faut encaisser ! Je ne révèlerai l'info que si on me le demande, et toc, et oui c'est du chantage :-)

Alors à part ça, la troisième journée de boulot : coincé dans les bouchons, arrivé en retard, plus de places sur le parking, tournante à Roubaix (ce qui signifie que j'ai tourné en rond pour trouver une place pour la voiture), friction avec la standardiste, attente de 15 minutes dans le hall pour qu'une dame au pull fushia vienne m'escorter, après biensûr qu'elle ait parlé de moi avec la standardiste pendant 5 minutes en me tournant le dos et sans m'adresser la parole. Je trouve ça d'une impolitesse rare ! La dame au pull fushia m'abandonne au 2ème, je poursuis ma route et arrive à mon nouveau bureau (oui je squatte un peu partout dans l'open-space)... et le reste n'a rien de bien passionnant ou du moins je n'ai pas envie d'en parler de suite. Je dirais quand même que ce midi j'ai pris pour la deuxième fois de la semaine des haricots verts ! Je pouvais avoir que des frites et j'ai demandé la moitié de mon assiette avec de la verdûre ! Je suis malade ?! C'est pas normal dites ? Au fait, la photo c'est encore Lille, le canal près du Champ de Mars (photo trouvée sur le net, auteur anonyme, merci à lui). Houla, faut que je vous laisse : Desesperate Housewives commence et c'est les deux derniers épisodes de la saison. @+

C'est donc la Fac de Médecine !


Lille, Rue du Port. Une grille donne sur un magnifique parc, j'entre à peine dans la propriété pour prendre une photo... ce bâtiment et ce qui l'entoure semble appartenir aussi à l'EDHEC. NDLR : après correction d'Elsat, ce bâtiment est la Fac de médecine... désolé, je ferai un très mauvais guide ! En même temps, l'édifice n'en perd rien à son charme.

16 novembre 2005

Roubaix, Centre des Archives...

Deuxième journée de travail hardu à Roubaix (ton univers impitoyable), mon moral a remonté ! Déjà il pleuvait pas quand je me suis levé (en même temps il faisait noir, j'avais pas mis mes lentilles, donc même s'il aurait plu, je l'aurai pas su...), ensuite l'itinéraire B est nettement plus pratique (je ne met "plus que" 35 minutes), j'ai enfin à peu près crompris comment fonctionnent les badges (bien que j'ai quand même discuté 5 minutes avec le pompier du poste de garde pour éclaircir l'affaire) et j'ai eu 15 % de remise à la cafétéria Casino avec ce même badge (ceci dit hier la caissière m'a pris pour un étudiant et allait me faire 25 %... je suis vraiment trop honnête mais en même temps ça fait plaisir qu'elle m'ai pris pour un jeunot, un jour viendra où je voudrais sembler jeune !). Je m'écoute quelques morceaux kitchissimes (bah oui j'ai le droit d'inventer des mots) récupérés sur le net, en ce moment "Pour le plaisir" d'Herbert Léonard... j'adore (surtout le gong qui annonce le refrain).

Sinon vous trouvez pas ça agaçant que je fasses des remarques entre parenthèses partout ? Pour écrire, ça m'arrange bien, mais pour lire... je sais pas si vous arrivez à suivre tout ?! Enfin bref... Tout ça pour dire qu'aujourd'hui c'était bien, je prend mes marques, j'ai retrouvé des anciens collègues, mon voisin de plateau (bah oui y'a pas de murs... je travaille dans un "loft" de 200 m² ! Ca doit pas être marrant à l'époque des gastro, enfin moi ce que j'en dis...) m'a offert un chocolat ! C'est preuve que j'ai réussi à nouer le contact ! Malheureusement la fille dont je squattais la place revient demain, je vais devoir recommencer tout le protocole de sociabilité avec un rouquin à la queue de cheval (je ne connais pas son prénom et c'est tellement mieux de désigner les gens tels qu'on les voit).

Au niveau du boulot, je ne m'étalerai pas, tout le monde s'en fout ! Je dirai seulement que c'est cool parce que je suis plus ou moins responsable de tout un morceau du projet étant donné que je suis le seul à maîtriser ces technologies, d'un autre côté le jour où je serai en difficulté, je ne pourrais compter que sur moi (même pas sur internet vu qu'ils verrouillent tout et que je ne peux même pas aller sur le site de la boîte). Ca colle parfaitement à ce que j'ai fait en stage de fin d'études : nouvelles technologies web .NET, ASP (oui dans l'informatique on met des sigles partout pour sembler intelligent et justifier nos honoraires exhorbitants pour le client et ridicules pour l'employé), CMS (gestion de contenu)... le tout sur fond de CMMI (le sujet de mon mémoire comme par hasard). Pas d'internet, pas d'accès au lecteur CD, pas de MP3, pas de MSN et même pas de mail encore... les distractions sont inaccessibles, peut-être est ce pour cela que ma productivité augmente ? Surement. Toutes ces mesures de sécurité sont assez marrantes quand je pense que dans mon ancienne boîte (dont je suis encore employé puisque je ne suis qu'en "mission") il fallait un badge et un code de 5 caractères pour aller pisser.

PS : La photo c'est le Centre des Archives du Monde du Travail (78 Boulevard du Général Leclerc à Roubaix), ancienne industrie textile reconvertie par l'architecte Alain Sarfati en 1993. Je pense qu'on ne lui doit pas grand chose de la beauté du bâtiment, à part ce simili pont mobile... il n'a fait que révèler l'édifice d'origine en le rénovant. Il faudra que j'aille voir ça de plus près un midi. Au fait, j'ai fait une petite recherche sur lui... je trouve pas ses autres créations transcendantes personnellement, si ça vous intéresse je vous laisse vous faire votre propre opinion.

Lapin Story : Paris lancés


Je vous présente Fox, mon lapin nain, il n'a de "nain" que le nom puisqu'il se trouve qu'il est énorme. Au fait il s'appelle Fox mais c'est une fille, no comment sur le choix du nom (oui je sais que ça veut dire renard), je l'aime bien ce nom (même si son vrai nom c'est Wacco mais que mes parents, mes cousins et la petite voisine ont continué à l'appeler comme mon premier lapin, mort d'une méningite, j'ai du capituler). Je l'ai ramené dans mon appartement dimanche soir, je soupçonnais mes parents de lui donner trop à manger (oui oui le triple menton), cf "Rooooh il a plus à manger Fox, il va avoir faim la nuit, tiens Fox, rooooh il est gentil le Fox !". Le problème c'est qu'un lapin ça mange tout le temps... alors tant que vous remplissez la gamelle, il s'occupe de la vider. Donc c'est le début de l'aventure Lapin Story : la remise en forme de mon lapin, ça ne va pas être chose facile. J'ai commencé à appliquer quelques astuces :
  • Un tout petit peu de vinaigre blanc dans son eau pour rétablir l'équilibre intestinal, mais il a bien compris que l'eau avait un drôle de goût et n'y a pas touché ! Echec. Je remet de l'eau nature, il y touche pas. Echec. Mon lapin a des goûts de luxe, il refuse de toucher à l'eau du robinet (je n'en bois pas non plus alors pourquoi lui après tout), il aura donc de l'Aquarel.
  • Changement de nourriture : finies les friandises, retour aux granulés verdâtres. Il trie, ne mange que ce qui lui plaît et me laisse le reste, sa gamelle ne se vide pas ! Il préfère ne rien manger que de céder le bougre !
  • Un peu de gym : je vais le sortir plus souvent, le laisser se promener, malheureusement cela fait trois soirs de suite que je lui ouvre la cage et il ne prétend pas sortir. Il reste à regarder la moquette depuis sa cage, tatonne un peu le meuble juste à côté et reste là avec un air de "Arf... je suis bien là, je risque de rater l'heure de la bouffe" (cf la photo). Je ne me résoud pas à un échec, je le prend et le met sur la moquette... il fait le tour de la cage et rentre de lui même cinq secondes chrono après alors que chez mes parents il se ballade partout !
Alors j'en appelle à vos suggestions, et surtout je lance les paris ! Fox va t'il se décider à explorer mon salon avant la fin de la semaine ? Vais-je revenir chez moi et retrouver mon bananier dévoré ? Va-t-il finir par s'électrocuter en mordillant les fils électriques s'il se décide à sortir un jour ? A vous de donner votre avis et de voter ! Sur ce je file sous la douche, je vais essayer de partir tôt, tenter mon itinéraire B (c'est-à-dire la N356 avec les bouchons, au moins je risque pas de me faire flasher) et réclamer toutes les sources de mon projet pour enfin me mettre sérieusement à travailler. Eh oui... j'ai toujours horreur de cette période où l'on arrive sur un projet, où l'on a pas de PC pour soi (on squatte ça et là), ni de boîte mail professionnelle, ni même les sources du programme et où il faut malgré tout occuper sa journée tout en sachant que si on avait tous ces prérequis, on aurait déjà abattu la moitié du taf :-( Bonne journée, à ce soir ami lecteur.

15 novembre 2005

Moi : Remise en question ?

Me revoilà ! Je n'ai pas eu accès au net de la journée depuis que je ne travaille plus au même endroit :-( Désormais je travaille à Roubaix... chouette ! Non j'déconne, je suis dégouté. J'ai un gros à priori sur cette ville et ça me fait me lever plus tôt, ça suffit à me foutre en rogne. Les parking de la boîte où j'ai commencé ma mission sont gardés par une bonne dizaine des mecs et des caméras, il y a des traces de voitures cramées dans les rues, des rétroviseurs pétés, du verre sur le sol et on m'a déconseillé au moins 5 fois de ne pas prendre le métro le soir. Vraiment génial... En plus ce matin j'ai mis 45 minutes pour y aller et je crois que j'ai réussi à me faire prendre au radar sur la voie aux mini-tunnels... super journée ! Demain j'essaye l'itinéraire B (sachant que ça va jusqu'à C)... en espérant que ça sera mieux. Voilà pour ma journée pourrie, pour continuer sur une note pas plus joyeuse, je vais m'ouvrir un petit peu et vous dire ce qui commence à me tracasser (eh oui un truc de plus).

Je suis inquiet. J'ai beau ne pas avoir voulu l'admettre, il est vrai que j'ai changé depuis quelques années, certainement plus sociable, plus exhubérant et moins moche. Ca aide mais n'aurais-je pas attrapé quelques défauts par la même occasion ? Il y a quelques temps j'ai eu une discussion avec un pote qui m'a avoué été froissé par mon attitude un soir au cinéma. J'aurai tendance à tout tourner en dérision, ce qui ne me semble pas être gênant selon moi... mais qui le serait si je venais à ne pas faire attention à ce que les gens ont sur le coeur, à poursuivre mon idée, ou à leur couper la parole à un moment où il avait besoin d'en faire usage. Mes amis savent que même si je n'ai pas l'air de les écouter... je les entend et qu'ils peuvent compter sur moi. Du moins c'est ce que je pense qu'ils pensent de moi... Peut-être que je me trompe aussi ?

Comment savoir ce qu'il en est de l'image que les gens ont de moi ? Comment savoir si je passe pour un marrant ? Un gars hautain ? Un gars frivole ? Un gars froid ? Je n'arrive pas à le savoir, je crois qu'il n'y a rien de plus difficile au monde que de réussir à obtenir un avis objectif sur sa propre personne de la part de ses proches. Peur de froisser, peur d'avouer des sentiments qui seraient mal compris... Comment le savoir ? J'aimerai pouvoir aller discuter avec mes amis sur MSN sans qu'ils sachent que c'est moi, me faire passer pour quelqu'un d'autre et amener la conversation à parler de moi, enfin de lui... c'est-à-dire de moi. C'est malhonnête et je ne l'ai jamais fait à ce jour. Techniquement il n'y a rien d'insurmontable, mais sur le plan éthique... toutes les vérités ne sont pas bonnes à écrire et surtout à lire. Je me surpris à vouloir être trop franc avec certaines personnes, en règle générale cela finit mal, l'hypocrisie est nécessaire, constamment. Avec des amis ou en couple, peu importe, l'idée de TOUT se dire est une belle pensée mais une mauvaise expérience. De plus je ne sais pas être diplomate, soit le message ne passe pas, soit j'y vais à coup de pioches et je vois mon interlocuteur se décomposer sur le sol tel une compote pommes/poires de Mars 1996. J'ai gagné en assurance, je ne me suis jamais senti plus à l'aise... et c'est tant mieux puisque j'en ai besoin dans mon premier job. Mais à force d'être bien, est-ce que je ne serai pas dédeigneux avec les "gens" ? Les gens représentant aussi bien le vendeur de la FNAC que mes collègues ou mes amis. Les gens dont on dit qu'ils ont "pris la grosse tête" s'en rendent-ils compte ? Ou trouvent-ils aussi qu'ils ont pris de l'assurance ? On arrive jamais à faire passer l'image qu'on souhaite dégager (et puis Roubaix bof quoi...).

Je me rappelle avoir eu sur mon évaluation de stage en DUT le terme "nonchalant" sans savoir ce que cela signifiait... J'ai appris après discussion que mon tuteur était très content de mon travail mais toujours surpris du résultat puisqu'il avait l'impression que je n'étais ni motivé, ni productif. J'avais le fond et non la forme. J'avais un bon produit mais je ne savais pas le vendre. Conscient que seul le résultait comptait et qu'il était de qualité, je ne voyais pas l'intérêt de donner l'impression de faire du zèle ou d'être surbooké pour recevoir des félicitations. Désormais j'accorde beaucoup d'importance à la forme : le packaging, l'image, les couleurs, ma façon de m'habiller, ma façon de parler, mon attitude avec les gens... tout cela compte autant sinon plus que le résultat. Savez vous que l'embauche d'un ingénieur en informatique se fait à 80 % sur sa personnalité et non sur ses compétences ? Les recruteurs estiment que les ingénieurs ont tous des compétences équivalentes (ils ne prennent même pas la peine de vérifier, je n'ai jamais passé le moindre entretien un tant soit peu technique de ma vie !) et que c'est leur caractère, leur attitude, leur sociabilité, leur physique (inutile de se le cacher... vous avez dejà vu une commerciale moche vous ?), leurs vêtements qui les différenciera. Les compétences ça s'acquiert alors qu'une personnalité ça ne changera pas, et c'est bien elle qui vous permettra d'évoluer, d'apprendre, de vendre ! En théorie.

D'autant plus en informatique où l'on a coutume de dire que ça n'est pas le meilleur produit qui gagnera mais celui qui a l'air le meilleur. Pourquoi tout le monde utilise Windows et non Linux à votre avis ? Linux a pourtant toujours été plus évolué, plus stable, plus fourni et gratuit... mais Linux n'avait jamais fait de pub à la télé ! C'est injuste mais c'est comme ça. Pourquoi les gens sont-ils prêt à dépenser 300 euros pour un Apple iPod alors que d'autres produits 3 fois moins cher font la même chose ? Apple aurait coulé depuis longtemps si leur design n'était pas vendeur, ce n'est pas sur leurs performances techniques qu'ils auraient gagné. Je l'ai toujours dit : je veux un PC avec un look Apple, notez le.

Le problème c'est qu'à force de faire de la forme, je me demande si je ne délaisse pas le fond. Si ça tombe... je ne suis qu'un baratineur qui donne l'impression de faire du bon boulot mais qui fait un boulot médiocre. Comment le savoir si la forme prend le dessus ? Il se peut que tout le monde fasse ça en y réfléchissant, que tout le monde se soit conformé au système et en profite. Certainement. J'ai peut-être l'impression d'être gentil avec les gens alors que je suis sûrement un mec ignoble. Dans ce nouveau boulot (à Roubaix... ppfffff) c'est l'occasion d'y faire attention, j'ai tellement fait attention toute la journée qu'en revenant ce soir, j'ai croisé des voisins sans leur dire bonsoir, décidément, le sans fautes est dur à atteindre 8-(

EDHEC, Rue du Port, Lille


Un petit peu d'architecture ne fait pas de mal, alors voilà un bâtiment qui se trouve tout près de chez moi : l'EDHEC et la bibliothèque universitaire de la Catho (si j'ai bien compris) s'y trouvent. Je trouve que le style est assez sympa, les formes arrondies tranchent bien avec la façade en verre très rectiligne. J'aime beaucoup aussi le bas de la façade dont les vitres se terminent à la façon d'une guillotine, on a un peu l'impression que la façade de verre a glissé et est près à vous couper en deux. A regretter : l'espèce de résidence universitaire que l'on aperçoit au fond à gauche, au bord du Boulevard Vauban, c'est vieux, c'est moche et mal entretenu. D'ailleurs ne l'entretenez pas, rasez le ! C'est honteux de laisser un truc pareil au bord du boulevard.

14 novembre 2005

Coelioscopie et Charlie Oleg en 4

J'ai bien mangé, j'ai bien bu. J'ai fait tous les magasins de la galerie marchande de V2 en sortant du Flunch pour trouver un manteau chaud parce que j'en ai marre de me caillier pour aller au boulot. Je n'ai pas trouvé mon bonheur chez Zara (y'avait plein de trucs qui me plaisait mais ce ne sont pas des vêtements chauds, ce qui n'était pas ma priorité du jour), il y en avait un très beau chez Jules qui me faisait envie mais 150 euros... ça fait cher, alors je suis revenu à mes premiers amours et me suis offert celui chez Celio (un manteau en velours cottelé gris/vert). Miracle et ravissement, il y avait 20 euros de remises dessus ! Comme dirait Charlie Oleg : for for for formidable ! Au cas où il y aurait des gens ici qui ne sauraient pas qui est Charlie Oleg je serai tenté de leur répondre "Non mais vous connaissez vraiment rien ?!", mais je leur expliquerai tout de même qu'il s'agit d'un génialissime joueur d'orgue électronique qui animait musicalement une émission culte : "Tournez Manège !". PS : Ceux qui n'ont pas compris le jeu de mot avec le titre du billet peuvent m'envoyer un mail, je leur fournirai une explication de blague en me retenant de crier "Ouuuuuuh le nul".

Xhystos, site officiel de partouze ?

Je suis extrêmement content de moi, enfin de ma connerie surtout. Pourquoi me direz vous ? Parce qu'au grand jeu concours "Qui c'est qui va venir sur mon blog attiré par le billet titré Cul, bites, couilles, partouze, poils... ?", nous avons eu un heureux gagnant ! Eh oui ! Un gentil internaute, ayant fait une recherche sur les mots "partouze" + "amis" sur la recherche de blogs Google est arrivé chez moi. Remarquez bien le choix des mots pour lancer la recherche, on partouze entre "amis" et non avec des inconnus ! Un peu de bon goût tout de même... Je ne saurai trop vous conseiller à ce sujet de visionner le "Carnet de Monsieur Manatane" traitant de l'art de la partouze entre amis. Pour la petite histoire (sinon je suis pas du genre à balancer, j'ai rien contre nos amis partouzeurs), notre gagnant s'est connecté depuis Vaulx-en-Velin, en Rhônes-Alpes, il y a à peine une demi heure. Le fait que je sois classé dans les premiers résultats du moteur de recherche en ce qui concerne la partouze entre amis me remplit de joie en ce lundi matin ! Et cela ne risque pas de changer puisque je viens de me rendre compte que le mot "partouze" apparaît souvent dans ce texte... Ah internet, quel bel outil pour relier les hommes !

Etretat, bah ouais ché bio !


En ce lundi matin je ne voulais pas rester sur un billet tristounet, alors voilà pour vous remonter le moral, puisqu'après tout vous ne venez pas ici pour que je vous plombe le vôtre, une jolie photo que j'ai prise sur la plage d'Etretat cet été (si mes souvenirs sont exacts, moi et ma mémoire de poule...), avec une chouette vue sur les falaises blanches de craie. Alors bien au chaud devant votre PC, je suis sûr que ça doit vous sembler idyllique, gardez tout de même à l'esprit qu'il faisait vraiment pas chaud, un vent glacial, et que j'ai du risquer ma vie (chaque galet représente en effet un terroriste près à me fouler la cheville) pour prendre cette photo dont je suis assez fier ;-)

Le jour de la marmotte ?

Lundi matin, 8h07, apparemment non ça n'est pas le jour de la marmotte, désolé. Etrangement ce week-end de 3 jours ne m'a pas permis de me reposer, j'ai eu un mal de chien à me lever et je m'en suis voulu de m'être encore trompé en programmant mon radio réveil (7h au lieu de 7h40, autant de sommeil de perdu, autant de glandage sur le net de gagné). Je me régale avec mon lait-cassis et mes tartelettes à la fraise de la marque Poult (Aldi... et non les Barquettes 3 Chatons), tout en écrivant ceci. Je n'avais pas envie de me lever, je la sens pas cette journée. Bien qu'en apparence les choses peuvent sembler aller, d'ailleurs n'importe qui penserait que tout va bien, je suis convaincu d'être au bord d'un beau précipice et que tout ne va pas tarder à se casser la gueule. J'ai l'impression d'aller de désillusion en désillusion, les choses ne vont pas comme elles devraient. Alors je ne sais pas si c'est que je n'arrive pas à me contenter de ce que j'ai (et que ça n'est pas mieux pour personne d'autre) ou si il y a vraiment quelque chose qui cloche. Au moins il a l'air qu'il ne pleut pas (je précise pour Kevin qui m'a fait remarquer qu'en lisant mon blog il avait l'impression qu'il pleut sans cesse à Lille), il fait juste TRES froid et je n'ai toujours pas de blouson d'hiver ! C'est décidé, ce midi je passe acheter le blouson chez Celio. Que le personnel s'amuse ! Voili voilo... Maintenant quelques remarques matinales en vrac :
  • Je ris intérieurement en écrivant ça parce que je lis de temps en temps le blog d'un autre lillois très attaché à ses "marques"... il parle beaucoup d'Armani, de Gucci et d'autres marques semble t'il très chères que je ne connais même pas. Il doit bien rire en lisant l'aventure que c'est pour moi d'acheter un blouson à 99 euros chez Celio, eh oui c'est cheap.
  • J'ai froid aux mains, j'ignore pourquoi, il fait pourtant chaud dans mon petit chez moi ! J'ai souvent les mains glacées, je dois avoir les veines qui y amènent le sang bouchées par une fraise Tagada... C'est dangereux ? Si elles deviennent bleues mauves, je m'inquièterai.
  • Pourquoi est-ce que Le Mouv' passe sans cesse "L'hymne de nos campagnes" de Tryo que j'adore mais qui date de plusieurs années et ne passait jamais à la radio avant ? Seraient ils subitement devenus hype ? Est-il de bon goût d'écouter Tryo désormais ? Bizarre, ça et le concert au Zenith aurait il un rapport ?
  • Autre info : ils commencent à vendre des petites peluches porte-clefs pour le Telethon, moi je me suis pris un lapin blanc. Si vous voulez faire un geste, achetez en ! C'est souvent vendu 2 euros, sachant que les bénévoles les achètent 74 centimes, on peut difficilement faire moins de marge.

12 novembre 2005

L'imaginaire a pignon sur rue !


Au cours d'une petite virée dans le Vieux-Lille (quartier que j'aime beaucoup, peut-être le fait d'avoir vécu plus de 2 ans à Arras m'a t'il appris l'amour des vieilles pierres), nous sommes tombés sur cette façade : celle d'un tout petit café nommé "L'imaginaire", Place Louise de Bettignies. Etant trésorier d'une association que nous avons appelé "Les gardiens de l'imaginaire", GDI pour les intimes, ça m'a fait rire de trouver un café qui pourrait devenir un lieu de prédilection ou tout simplement un élément intéressant dans une sorte de grand jeu de piste. Imaginez... vous arrivez à Lille... un seul indice : Retrouver l'imaginaire ! On peut même faire une association d'idée avec le "Ubique Custos" (en tout lieu un gardien) de la façade de l'ICAM. Ca me ferait tripper un jeu comme ça. D'ailleurs pour vous situer, j'ai limite une érection quand je pense au scénario de "The Game" (du maître David Finsher, avec Michael Douglas et Sean Penn)... Un jour je le ferai ce jeu géant dans Lille, il y a tant de lieux, d'anecdotes, de choses à exploiter qu'il serait dommage de ne pas en faire usage.

11 novembre 2005

Le Réveil d'un Blaireau


Ah bah tiens aujourd'hui c'est férié ! J'ai commencé par me lever à 9h40, ce qui est un record pour moi dans le sens où je ne sais plus dormir très tard et que j'aime me faire réveiller par le soleil, ce qui est incompatible avec une grasse mat' jusqu'à 14h non ? J'ai allumé ma petite télé... pour voir ce que je trouve de beau sur la TNT... Moralité ? A part les chaînes qui passent des clips en boucle je n'ai pas encore trouvé grand chose de transcendant (et encore c'est jamais les clips que je voudrais, saleté de RNB, ils passent que ça). Je me suis donc rabattu sur mon PC, mon ami de toujours, j'ai scruté quelques blogs, interessant. Et l'envie m'a pris d'écrire, un peu.

Hier soir j'étais à la Maison Folies de Moulins, pour le banquet des Blaireaux (un groupe de chanson française génialissime et non une sorte de "Diner de Cons" je précise). L'ambiance était géniale, on a discuté avec les artistes, mangé du pâté, des cornichons et une crêpe tartinée de confiture de poires et noix... original et goûteux. Nous n'avons tout de même pas osé (Kevin et moi) prendre de la soupe de lentilles au curry... l'apparence ne donnait pas envie bien qu'il parrait que la soupe d'endives était pire :-) La blague du "Vous avez de la pâte, vous avez du sucre ? Alors avec la pâte vous faites une crêpe et vous mettez du sucre dessus !" n'a pas eu d'échos auprès de la cuisinière qui semblait ne pas connaître ses classiques. Ainsi nous avons évité de dire trop fort quelques mots d'esprit du genre :
  • "Je vais prendre le pain aux noix, pour aller avec les poils." : L'aspect comique de cette blagounette réside en ce que l'on payait avec des tickets "poils", un poil pour un euro. On commence à s'y faire, la semaine d'avant à Ecques on payait bien avec des pouets.
  • "Je vais prendre une crêpe au pâté, avec les cornichons" : On a évité aussi, grand moment de solitude à ne pas risquer. C'est dingue le nombre de blagues qu'on peut faire avec les mots pâté, crêpe et poil. Etonnant non ?
  • "Vous auriez de la tarte aux poils ?" : Vu le peu de succès des précédents calembours, et le caractère particulièrement graveleux de celui-ci, nous avons décidé de le garder pour nous et de rire comme des crétins devant la dame qui faisait les tartines.
A part deux crétins d'une trentaine d'années qui semblaient ne rien en avoir à foutre du concert et ne réagir que pour gueuler des trucs d'une débilité profonde dès qu'il y avait un blanc dans les chansons... tout s'est bien passé ! Ambiance géniale, comme à l'habitude avec les Blaireaux. J'ai encore oublié de prendre mon appareil photo hier, on les a peut-être vu en concert bientôt 10 fois et je ne pense jamais à les prendre (ah si une fois à Aix-en-Issart), alors voilà une belle photo tirée du net, mais sur laquelle il manque Cyrille, récemment arrivé dans le groupe suite au départ de Julien (1er en partant de la gauche).

10 novembre 2005

Le chinois ! Le chinois ! Le chinois !

Il n'est même pas 13h et je suis déjà rentré... Je n'avais rien à faire dans le centre commercial, je ne comprend d'ailleurs pas comment les gens font pour trouver tous les jours quelque chose à acheter là dedans. Je reviens du traiteur chinois, c'est un concept que je n'avais jamais essayé et que mes collègues m'ont fait découvrir. De longs présentoirs réfrigérés, des dizaines de plats, de nems, de samoussas, de pâtes, de desserts... Vous choisissez ce qui vous fait envie, ils le mettent dans des barquettes, le réchauffent et vous servent. J'étais comme un gamin dans un magasin de bonbons, je n'ai pas pu m'empêcher de prendre un peu de tout, et donc... beaucoup trop. Je me suis retrouvé avec une addition de 16,18 euros ! C'est de ma faute : je ne regarde que rarement les prix de l'alimentaire, et des petits prix accumulés m'a fait une addition salée. La madame a même recompté d'elle-même, elle croyait s'être trompée... Mais finalement non, elle a juste rajoutée : "Vous êtes sûr que vous allez manger tout ça ?!". Je n'ai rien répondu et me suis dit qu'elle avait sûrement raison. Après avoir dégusté mon boeuf au basilic, mes vermicelles, mon porc aux champignons noirs et quelques beignets... J'ai pris la décision de garder dans une barquette de quoi manger ce soir : samoussa, nem et beignet de poisson. De toute façon, je n'avais plus faim ! Mais je me suis régalé ! Si je fais deux repas avec, l'addition devient tout de suite raisonnable :-) J'ai donc fait emballer ma barquette et me suis promené dans V2, mes nems à la main. Ils me regardent d'ailleurs en ce moment même depuis le coin gauche de mon bureau. Je me demande s'ils peuvent respirer sous ce plastique ? Bref.

Après ce déjeuner, j'ai donc fait un tour, dans le centre commercial en 5 minutes. Je suis tombé dans la vitine de Celio sur un superbe manteau long en velours à 99 euros, ton gris/vert, qui me plaît beaucoup. J'ai failli l'acheter puis me suis rappelé les propos de ma mère : "il faudra qu'on t'achète un manteau pour l'hiver"... Voilà qui va pouvoir se concrétiser. Je suis surpris, d'habitude je ne suis pas très friand de Celio... mais bon. J'ai vu également un beau manteau gris/noir qui serait parfait quand je met un costume, ce qui arrive rarement, ses 150 euros seront difficiles à amortir. On oublie.

Je suis ensuite ressorti du centre, j'ai vu de loin un clochard qui faisait du raccolage devant l'entrée. J'ai hésité un instant à prendre un virage à gauche pour l'éviter, puis je me suis dit, rien à foutre, c'est pas à moi de céder. J'ai donc fait face, suis tombé nez à nez avec lui, comme à chaque fois, il m'a demandé si j'avais une pièce et pour une fois, j'ai répondu "Non" avec fermeté (habituellement je fais le sourd, je sais c'est pas bien mais ne me dites pas que vous ne l'avez jamais fait). Expérience peu concluante, il m'a répondu "Va t'faire" ! Ce à quoi j'ai répliqué la première chose qui m'est passé par l'esprit et qui m'a semblé la plus appropriée : "Merci". Tout compte fait un "C'est pas parce que je ne veux pas entretenir votre situation précaire, que vous êtes obligé d'être impoli" aurait été de circonstance. C'est marrant comme ce type sait être poli pour demander et vulgaire quand on lui dit non. Il faut croire qu'il préfère qu'on fasse comme si on ne le voyait pas... J'en ai marre de détourner mon regard, Lille regorge de gens qui font la manche, ça me gênait quand j'ai emménagé ici ("gêné" dans le sens attristé, mal à l'aise), ça me gêne toujours, mais désormais je répond "Non" clairement, c'est plus simple et moins hypocrite. Je préfère donner à la Croix Rouge et les laisser l'argent de manière plus... rationnelle pour aider les gens.

Je hais les scouts ! Bah oui...

Ces fils de bonne famille qui chantent des trucs à la con en se balladant dans la forêt, qui brûlent des shamallow sur le feu le soir (ou des marchmallow mais je n'ai jamais compris la différence, elle doit être aussi subtile que la différence de goût entre la Badoit avec des grosses bulles et celle aux petites bulles), qui récitent des trucs catholiques, qui se font sodomiser par l'abbé (ça arrive plus souvent qu'on ne croit, ce que tu es naïf lecteur !),qui sont vétus d'un short marron, d'une chemisette et d'un petit foulard rayé... Beurk rien que d'en parler j'en attrape des boutons ! Je les hais ! Je ne sais pas de où vient cette incompatibilité avec les scouts de France, j'ai toujours détesté ça.

Je me rappelle d'une fois à Bellewaerde (un très joli parc d'attractions à Ypres en Belgique, je vous le conseille) : on attendait tranquillement pour monter dans le bateau pirate (le truc où vous retrouvez du vomi sur les côtés du manège... mais bon moi j'ai jamais vomi dans une attraction), quelques scouts sont devant vous, vous sentez déjà une irrésistible envie de leur foutre des baffes et de les étrangler avec leur saleté de foulard... quand le reste de leur groupe arrive (ils étaient 10, les voilà 30) et biensûr vous dépasse pour être tous réunis. Vous voilà donc à l'autre bout de la queue, et quand la file avance, à 2 places à dire, vous devez attendre le tour suivant. A ce moment précis vous espérez que le manège ait une défaillance et qu'au moins quelques scouts se retrouvent décapités. Certes ça ne serait pas de la très bonne pub pour Bellewaerde mais c'est tellement jouissif ! Et comme on dit : "10 scouts de perdus, 10 de perdus".

Vous me direz qu'attendre un tour de plus c'est rien... A priori oui. Mais c'est une uchronie, une toute petite. Peut-être que si vous étiez sorti plus tôt, vous auriez trouvé un billet de 500 euros sur dans la Maison d'Oudini (au lieu de ça c'est un scout qui le trouve et le rapporte à l'abbé, quel con), ce qui vous aurait permis d'acheter 500 ticket de Morpion, gagner plein de sous, acheter un crevettier, faire fortune et finir par racheter Apple. Vous pourriez aussi sortir du parc plus tard, vous tapper les bouchons, donc vous arrêter à Ypres pour dîner, tomber sur "le gros Robert" (une fierté locale) qui va vous faire boire comme un trou des Picon/Bière, vous faire attraper une cirose... Votre femme vous quittera, vous aurez des goûts de chiotte (votre intérieur sera entièrement meublé Boche Robois... la version roumaine de son homologue Roche Bobois) et le pire... c'est que vos enfants tourneront mal et finiront scouts à leur tour !

Scénario catastrophe, je vous le concède, mais néanmoins probable. Ma plus grande peur pour le moment c'est que les Fêtes de fin d'année approchent et on va commencer à les voir glander à la sortie d'Auchan pour emballer vos cadeaux. Je suis incapable de faire un bel emballage cadeau mais peu importe, plutôt mourir que de confier mes paquets aux scouts ! Mieux j'irai les narguer une fois mes emballages faits ! Viva el revolucion !

Ajout du 13 mars 2006 : Il est porté à l'attention du lecteur que cet article est à prendre au second degré. Cette précision semble évidente mais certains ont cru que je pouvais raisonnablement espérer voir un scout décapité dans le bateau pirate de Bellewaerde... alors qu'en 4 mois personne n'a pris cet article au sérieux. J'ai beau essayer de leur faire comprendre qu'il faut le prendre avec humour, la plupart des scouts semble incapable de faire preuve d'auto-dérision et de comprendre le second degré. C'est regrettable.

09 novembre 2005

Le Château de Pierrefonds


Vous avez été gentil alors voilà enfin la photo de ce petit bijou : le Château National de Pierrefonds, reconstruit à sa sauce à partir de 1858 par un génie : Eugène-Emmanuel Viollet le Duc ! Ca se confirme : je suis nul pour prendre des photos, il va falloir que je m'entraîne. A ma décharge, il y a peu de luminosité (9h du matin) et je n'ai fait que pauser pour prendre quelques photos sans avoir le temps de chercher la plus belle exposition. Le château a des proportions gigantesques (un petit air de Minas Tirith ?), on dirait qu'il écrase le village à ses pieds (d'autant qu'à Pierrefonds il n'y a que des petites rues étroites et tortueuses qui tranchent avec les tourelles imposantes et fières de l'édifice) et je n'ai pas eu le temps de trouver un moyen de le prendre dans sa globalité. D'ailleurs je viens d'aller faire un tour sur le net et je me rend compte que je n'ai même pas vu la façade principale du château et que j'ai photographié qu'une petite porte de derrière. Il faudra que j'y retourne, assurément, car cette photo ne reflète pas du tout la beauté du bâtiment. J'ai cependant fait le choix de vous livrer la photo que j'ai prise ce matin et non la carte postale que vous n'aurez aucun mal à trouver sur Google. On reconnaitra les curieux, ils en seront récompensés.

Allons faire le mur !


Entre Compiègne et Villers-Côtterets, se cache une merveille... J'avoue que je ne l'avais pas vu en passant en voiture, il a fallu que mon rétroviseur me tappe sur l'épaule pour que je fasse demi-tour et revienne sur mes pas. J'ai du garder la bouche ouverte 10 secondes avant de m'en rendre compte, un filet de salive me rappelant à la raison. Alors jeune homme (ou jeune fille, adaptez mes propos à votre convenance), le nom de la rue ne vous dit rien ? Ni même les contours de la bâtisse faisant la timide - pour l'instant - derrière le mur ?

Promenons nous dans les bois


Je ne serai guère prolifique ce soir, je suis rentré il y a peu de temps d'un déplacement près de Compiègne et je suis fatigué. Plusieurs photos résumeraient bien ma journée, alors soyons chronologiques et commençons par ce à quoi j'ai occupé pas mal de temps ce matin (j'avais quand même 200km aller) : la forêt de Compiègne... longue... très longue... mais peut-être pas autant que l'autoroute. Heureusement j'ai fait une heureuse découverte au bord de ma route, j'ai même mitraillé de photos ce que j'ai vu. Il vous faudra patienter pour savoir l'objet de toutes mes convoitises ! Des "Racines et des Ailes" commence, et ce soir à l'honneur une ville géniale : Bruxelles et mon architecte préféré... Victor Horta, pionnier de l'Art Nouveau !

08 novembre 2005

Rue Pierre Martel, Lille Vauban


Dans la série "les rues que j'emprunte le matin et où j'use mes semelles", je vous ai photographié ce matin la rue Pierre Martel, c'est une petite rue qui fait le lien entre la Rue Colbert et la Rue Auber à Lille Vauban. J'aime bien cette rue parce que la façade de l'ICAM (Institut Catholique des Arts et Métiers, une école entre autres de la pieuvre La Catho) se retrouve exactement dans l'axe quand on la prend. Vous la voyez tout au fond de la photo, la façade de briques rouges et de pierre blanche, avec deux anges tenant chacun une bannière sur laquelle on peut lire "UBIQUE CUSTOS" (qui semble signifier littéralement "En tout lieu un gardien", si il y a des experts en latins qu'ils me corrigent si je fais erreur), ça m'a toujours plu ce genre de petit détail. Pour en revenir à la rue, j'ignore qui est ce Monsieur Martel... il se trouve qu'en recherchant sur le net, on trouve énormément de réponses différentes pour ce nom là ! Un petit bouquin recensant les rues lilloises et leurs origines est en vente au Furet, un jour peut-être me deciderai-je à l'acheter (enfin 8 euros pour un livre de poche, c'est pas donné quand même...). Grâce à lui je sais déjà que ma rue, la rue Beaucourt-Decourchelles, porte le nom des deux nobles donateurs qui ont financé sa construction quand Esquermes a pris de l'ampleur. J'ai appris également que la rue du Chevalier Français (Lille Saint-Maurice, oui c'est la tienne Zylou) n'a pas du tout d'origine chevaleresque mais se nomme ainsi parce qu'un célèbre cabaret nommé "Le Chevalier Français" se situait dans cette rue au début du siècle. Interessant non ? Je crois que je vais l'acheter finalement ce bouquin ;-)

Quand on arriiiiiiiive en viiiiiiiille...

Mardi matin. Je n'ai pas regardé l'intervention de De Villepin hier soir, même pas envie. Je viens d'aller voir ce qu'il en est ce matin sur le net... je suis relativement déçu. Un couvre-feu voilà tout ce qu'ils ont trouvé ? C'est juste pour entendre ça qu'il a attendu jusqu'à lundi soir ? Dans l'esprit pourquoi pas... mais s'ils n'arrivent pas à rétablir l'ordre en temps normal, pourquoi serait-ce plus facile avec un couvre-feu ?! Après avoir vu de tels actes de violences, après avoir vu un hélico survoler Lille avec un spot pour surveiller, après avoir constaté qu'un maître chien garde le dépôt Transpole près de chez moi et que je suis encastré entre deux quartiers où des dégradations ont eu lieu... j'attendais l'intervention de l'armée ! Au lieu de ça, on va avoir droit aux réservistes... les réservistes c'est bien les gars qu'on appelle quand on vraiment plus personne d'autre sous la main ? Les gars encore étudiants ou limite à la retraite ? Je suis pas franchement rassuré à l'idée que ce soit eux qui rétablissent l'ordre.
Il a exclu dans l'immédiat un recours à l'armée pour ramener le calme dans les banlieues. "Nous n'en sommes pas là", a-t-il souligné, avant d'ajouter: "A chaque étape, nous prendrons les mesures nécessaires pour que l'ordre soit rétabli très rapidement sur l'ensemble du territoire national".

Voilà ce que j'ai pu lire sur Yahoo Actualités... Que faut il de plus pour que "nous en soyons là" ? Ils ont déjà attaqué les écoles, les églises et même les hommes maintenant. Je vois difficilement comment ça pourrait être pire. Bref, en attendant mon quartier demeure épargné, je ne regrette pas d'avoir bien choisi. Sur cette note joyeuse, je retourne à mes occupations.